vendredi 23 janvier 2009

n° 98 Journal du Liban - 01-01 au 22-01 - 1 - Le coordinateur spécial de l'ONU au Liban : La 1701 a empêché l'escalade entre Israël et le Hezbollah.

 

Sent: Friday, January 23, 2009 9:41 AM
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Subject: n° 98 Journal du Liban - 01-01 au 22-01 - 1 - Le coordinateur spécial de l'ONU au Liban : La 1701 a empêché l'escalade entre Israël et le Hezbollah.


                                                                                         
Face aux ambitions hégémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
                                                                                           Sa diffusion est un acte de résistance.
                                                                                     Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre 

Les médias occidentaux dans leurs large majorité ont de tout temps accepté les versions de l'armée israélienne et ferment les oreilles aux autres sources.  

                                      Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture quotidienne des journaux en ligne suivants: 
         (Afp - Ats - Ap - Reuters, Al-manar - Chine nouvelle (Chine) ) CPI - IPC - Novosti - PNN - Wafa - Sana - Radio Chine internalionale - Al Manar & XINHUANET 
 et Al-Oufok : Mouvement Démocratique Arabe



                           Journal du Liban   
                                                             N° 98                                               01-01 au 22-01

                                                                                C.De broeder & M.Lemaire



Le journal du Liban se retrouve
NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be

 Le signe # veut dire : important (à mes yeux)  

 



Sommaire


Paroles & action du président...
Obama qualifie d'« inacceptable » l'appui de l'Iran au Hezbollah

Dans sa première déclaration publique sur le dossier libanais depuis son élection le 4 novembre dernier, le président élu des États-Unis Barack Obama a qualifié d'« inacceptable » l'appui apporté par la République islamique iranienne au Hizbollah ainsi qu'au mouvement palestinien. (Hamas)

Le futur chef de la Maison-Blanche a tenu des propos en ce sens dans le cadre d'une déclaration sur la politique qu'il entend suivre à l'égard de l'Iran.
M. Obama a notamment souligné sur ce plan qu'il a prévu d'offrir « des carottes et des bâtons » à l'Iran pour convaincre ce pays de renoncer à l'arme nucléaire, tout en confirmant qu'il comptait négocier directement avec Téhéran.
« Il nous faut mettre en place une diplomatie ferme mais directe avec l'Iran », a déclaré M. Obama dans un entretien à la chaîne de télévision NBC. M. Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s'est fait fort de rappeler à l'Iran que son programme nucléaire était « inacceptable », de même que l'appui qu'il apporte aux mouvements islamistes comme le Hamas dans les territoires palestiniens et le Hizbollah au Liban, ainsi que ses « menaces envers Israël ».
M. Obama, dont la proposition de discuter directement avec l'Iran mettrait fin à 30 ans de dialogue de sourds entre les deux pays, a promis « une série de carottes et de bâtons pour modifier leurs calculs sur leur manière de fonctionner ».
Au rayon « carottes », le futur chef d'État a évoqué des incitations économiques et commerciales. Côté « bâton », il a suggéré de resserrer les sanctions internationales envers l'Iran, notamment avec la collaboration des grands partenaires commerciaux de Téhéran que sont la Chine, l'Inde et la Russie.
« Mais
nous sommes prêts à parler directement aux Iraniens et à leur donner clairement le choix pour leur permettre de décider s'ils préfèrent que ce soit facile ou que ce soit difficile », a-t-il lancé.

De son côté, la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a estimé que la diplomatie restait la meilleure voie pour convaincre l'Iran de renoncer à son programme nucléaire. Interrogée sur la chaîne de télévision Fox News, Mme Rice a observé que « l'Iran était de plus en plus isolé et la communauté internationale plus unie que jamais à propos du programme iranien ».
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohammad el-Baradei a espéré, pour sa part, que M. Obama engagerait une négociation directe avec l'Iran à propos de son programme nucléaire. Dans un entretien accordé au quotidien Los Angeles Times, M. el-Baradei a déclaré avoir bon espoir de parvenir à un règlement du contentieux nucléaire entre l'Iran et les pays occidentaux, malgré « l'échec » essuyé jusqu'à présent.
Barack Obama « est prêt à discuter avec ses adversaires, y compris l'Iran et la Corée du Nord », a estimé M. el-Baradei, tout en soulignant l'échec de la politique de confrontation suivie par l'administration sortante du président George W. Bush. « Continuer à taper du poing sur la table en disant "Je ne vous parlerai pas", tout en ayant une attitude très condescendante, ne fait qu'aggraver les problèmes », a-t-il dit.

08 décembre 2008.

L'Orient-Le Jour Le quotidien libanais d'expression française
http://watchingamerica.com/News/14632/obama-calls-tehran%E2%80%99s-support-for-hizbollah-%E2%80%9Cunacceptable%E2%80%9D/?SHOW_ORIGINAL_TEXT
 


Résistance

Analyse

Safieddine : La Résistance est dix fois plus forte
le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a estimé que « la Résistance est dix fois plus forte aujourd'hui que par le passé », ajoutant que « ceux qui
soutenaient la politique du président américain George W. Bush ont été déçus ». Il a également estimé que « certains pays régionaux qui dépensent d'importantes sommes d'argent pour porter atteinte à la Résistance ne récoltent que la déception ».
Safieddine a aussi souligné que le Hezbollah est rassuré sur son avenir, « car nous constituons une société qui sait ce qu'elle veut, qui sait pourquoi elle porte les armes et pourquoi elle se bat ». « Les événements prouvent que nos ennemis régressent, que ceux qui sont contre la Résistance perdent et que nous allons d'une victoire à l'autre », a-t-il souligné en conclusion.
www.desinfos.com/IMG/pdf/L_Orient-Le_Jour.pdf
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=387276



1 Lutte pour la libération du territoire

a) Liban

Aoun pour une stratégie de défense axée sur la résistance et non sur l'armée
Le chef du Bloc parlementaire du changement et de la réforme, Michel Aoun, a défendu l'idée d'une stratégie fondée sur la résistance plutôt que sur une armée régulière, estimant que le Liban n'a pas les moyens structurels et financiers de se doter d'une stratégie conventionnelle pour défendre son territoire et qu'il n'y a pas suffisamment de surface sur le territoire pour y placer des avions de combat, qui sont voués à rester, selon lui, à l'état de « rêves ».
À l'issue de la réunion du bloc, le général Aoun dans un premier temps, il s'est contenté de dire au sujet du projet de stratégie de défense présenté hier par le chef des FL, Samir Geagea, à la table de dialogue : « Cela n'en vaut pas la peine : il s'agit d'une somme de contradictions, que nous mettrons en évidence plus tard. » Mais il n'a pas tardé à ajouter : « Il y a une grande différence entre ma proposition et la sienne. L'action de la résistance suppose une incapacité de l'État, puisque le territoire est soumis à une invasion de la part de l'ennemi, a-t-il indiqué, c'est pourquoi le pouvoir central doit créer la résistance, l'entraîner, consolider sa présence. » Dans chaque région soumise à l'invasion, il doit y avoir des poches de résistance. « Comment l'État contrôlera-t-il chacune de ces régions ? Si l'État en est capable, à quoi bon l'existence d'une résistance ? » s'est-il interrogé.
« Au Sud, l'État est en place actuellement, et il n'est pas nécessaire de mettre en place une résistance. La résistance entre en jeu lorsqu'Israël se livre à une opération militaire et que l'État est contraint d'abandonner ses positions. C'est alors que les forces armées sont adjointes à la résistance dans le cadre de petites cellules », a poursuivi le général Aoun.
Selon lui, Israël applique le système suisse de la mobilisation des réservistes, prôné par Samir Geagea, mais « ce modèle est différent de la stratégie fondée sur la résistance ». « Je ne suis pas contre le système des réservistes, si nous pouvons le faire. Mais quel en sera le coût ? Israël en a les moyens, pas nous », a-t-il dit.
Et de souligner : « Celui qui veut combattre l'armée israélienne doit le faire en fonction de la réalité de son environnement et de son pays. Il ne faut pas vivre dans les rêves et les souhaits, des rêves de dizaines et de centaines d'avions de type F-16, F-18 ou autre. Dans quels aéroports les mettrons-nous ? De quelle surface territoriale ont-ils besoin ? Ce qu'ils vous présentent comme projets sont inapplicables.
J'ai étudié la stratégie défensive sous un angle académique, et ce que j'ai proposé est bon pour le Liban aussi bien maintenant que dans cent ans. » En allusion à Samir Geagea, il a ajouté : « Certains proposent des stratégies avec, en arrière-pensée, l'idée de désarmer le Hezbollah.
Ce n'est pas une stratégie défensive. Ils souhaitent parvenir à un objectif politique déterminé : voilà la différence entre eux et nous. ».

23 décembre 2008.

 L'Orient-Le Jour Le quotidien libanais d'expression
française

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=388113

 

Pharaon : Que la décision de guerre ou de paix soit uniquement entre les mains de l'État
« Les Libanais attendent beaucoup que le dialogue sur la stratégie de défense, c'est-à-dire sur les armes du Hezbollah, avance plus rapidement, et tout progrès à ce niveau ne peut que renforcer la stabilité, tant sur le plan politique qu'au niveau sécuritaire », a assuré hier Michel Pharaon.
« Reporter ou paralyser les solutions ne fait que raviver les craintes quant à de nouvelles ingérences étrangères ou une énième utilisation du Liban comme arène où se solderaient les comptes des autres », a poursuivi le député de Beyrouth. Reconnaissant néanmoins qu'un règlement du problème des armes du Hezbollah « ne peut pas se faire rapidement, ne serait-ce qu'au niveau de sa formulation et de son application », il a en revanche souhaité que soit enfin tranchée une question fondamentale : à qui revient la décision de guerre et de paix ? « Que cette décision-là soit uniquement entre les mains de l'État, surtout que les conflits régionaux sont toujours d'actualité et que le Liban ne peut en aucun cas supporter de payer le prix exorbitant des divers intérêts étrangers », a-t-il déclaré.
Le député de Beyrouth a en outre jugé « extrêmement importantes » les manifestations de soutien à l'armée de la communauté internationale, « ce qui ne peut que faire avancer les choses au niveau de la stratégie de défense du Liban ».
L'Orient-Le Jour
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=388114

 

Tension et état d'alerte maximale de part et d'autre de la frontière libano-palestinienne.

 Selon notre correspondant  au Liban-sud, le calme est revenu sur les régions de Kfarchouba, Habbarieh et Wata al-Khiam , à Hasbaya  au Sud-Est de la vallée de la Békaa , après la série de bombardement qui s'est abattu aux confins de la région , en riposte aux tirs de roquettes qui ont touché la localité de Kiriat Shimona au Nord de l'entité sioniste.
Il a précisé que  22 obus d'artillerie de
155 mm sont tombés durant deux heures sur  des régions buissonneuses.
Toujours selon notre correspondant, l'armée libanaise ainsi que les Casques bleus soit la
FINUL ont intensifié leurs patrouilles, alors que les avions de chasse israéliens effectué des raids fictifs sur la région. Il a noté l'absence quasi-totale des forces d'occupation israélienne côté palestinien , tout au long de la frontière barbelée, mais aussi une mobilisation des forces d'occupation israéliennes dans les bases arrières.
Selon des sources israéliennes,  trois roquettes sont tombées sur Kiriat Shimona à la frontière avec le Liban,  le porte- parole des forces de sécurité israélienne a demandé aux habitants de descendre dans les abris.
Ces bombardements n'ont causé, des deux côtés, aucun dommage matériel aux personnes.
Notre correspondant a cependant précisé, que depuis la nuit de Mardi, il a constaté  des mouvements de repositionnement des forces d'occupation israélienne : trois véhicules blindés de type Hammer ont stationné juste en face de deux communes, al-Adeissi et Kfarqela, des patrouilles ont aussi été intensifiés sur la frontière libano-palestinienne.
Juste avant, l'aviation israélienne a survolé les région de Marjeyoun, de Nabatieh, de Iqlim al-Touffah où elle a effectué des raids fictifs.   
Par ailleurs, suite à ces tirs de roquettes, les Libanais ont reçu un message, signé par "l'Etat d'Israël" où ils peuvent lire: "les tirs de roquettes du Hezbollah ou d'al-Qaïda qui partent du Liban-Sud ne vous apporteront que des misères comme dans le passé."
De son côté, le commandement de l'armée libanaise a confirmé le tir d'un nombre inconnu de roquettes sur le nord de l'entité sioniste, provoquant une riposte de l'artillerie israélienne en deux salves sans toutefois causer des dommages aux personnes résidentes dans les localités du sud Liban.
L'armée libanaise a également indiqué avoir renforcé ses patrouilles dans cette zone en coopération avec
la Finul afin d'assurer la sécurité de ses résidents et de déterminer l'identité des auteurs de ces tirs.
En effet, l'armée libanaise a renforcé les régiments 3, 6, 11 et 12 en chars, jeeps et Humvees au sud du Litani, et s'est déclarée en état d'alerte maximale.
L'institution militaire libanaise a également réaffirmé son attachement à l'application de la résolution 1701 du conseil de sécurité avant de dénoncer les représailles israéliennes considérées comme une violation de cette résolution
Le général Jean Kahwaji, commandant en chef de l'armée libanaise, a appelé les soldats et les officiers à demeurer constamment sur le qui-vive pour défendre le territoire libanais, ajoutant que "défendre le sud revient à défendre l'ensemble du pays" et insistant sur le fait que "l'armée ne tardera pas à offrir les plus grands sacrifices au cas où une nouvelle offensive israélienne aurait lieu sur le Liban."
Le général Kahwaji qui a inspecté aujourd'hui les régiments de l'armée libanaise déployés dans le sud du Litani, y a assuré que "l'armée, la résistance et le peuple libanais se tiendront tous unis face à toute aggression", soulignant par ailleurs qu'"il ne sera pas permis aux parties aux intentions inconnues et étrangères à l'intérêt national, d'entraîner l'armée dans une confrontation qui mettrait à sec les ressources nationales, à un temps différent que celui que fixera le Liban, et lui seul."

Entre-temps, le commandant de la force de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), le général Claudio Graziano, a appelé à "un maximum de retenue", selon la porte-parole Yasmina Bouziane, faisant référence à l'entité sioniste et au Liban.
Bouziane a indiqué que, selon les premières informations, au moins trois roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues sur une zone au nord de la localité israélienne de Kiryat Shmona.
La porte-parole de
la Finul a ajouté que l'armée israélienne avait riposté par des tirs d'artillerie, sans faire de blessés ou de dommages.
 "
La Finul, en coopération avec l'armée libanaise, enquête sur le terrain (...) pour localiser le site d'où ont été tirées les roquettes", a-t-elle dit.
Parallèlement, les services de sécurité libanais ont annoncé la découverte de trois roquettes par l'armée et des soldats de
la Finul dans le sud du Liban, dans une zone d'où étaient parties les roquettes tirées dans la matinée.

Leila Mazboudi –

Al Manar

14-01
Selon des responsables libanais, plusieurs roquettes ont été tirées mercredi sur Israël.
La police israélienne a précisé que ces roquettes n'ont fait ni victime ni dégât.  
AP


b) Israël

14-01
Le Liban a annoncé mercredi que l'armée israélienne a tiré huit obus sur le sud du Liban.
AP
15-01
Diverses sources locales ont indiqué que l'armée Israël a interdit aux forces de la FINUL de se rendre sur les zones touchées par des tirs de roquettes le 14 janvier qui auraient touché la localité frontalière de Kiriat Chmona.
Cette information intervient alors que diverses sources des forces de sécurité libanaises ont indiqué aux médias libanais qu'aucune roquette n'a atteint le territoire israélien hier. Ces mêmes sources ont indiqué que les roquettes seraient tombées dans la localité libanaise d'El Mari, à 2 km de la Ligne bleue, une ligne de démarcation entre les deux pays.
Libnanews


2  Politique Libanaise

Sommet de solidarité avec le peuple palestinien à Gaza". 

Les dirigeants arabes se retrouvent enfin à Koweit pour débattre du conflit à Gaza
Les dirigeants arabes ont entamé lundi à Koweït un sommet durant lequel ils doivent débattre, avec retard, de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui les a profondément divisés, et examiner le financement de la reconstruction du territoire palestinien.
rebaptisé "sommet de solidarité avec le peuple palestinien à Gaza".
La grande majorité des dirigeants des 22 membres de la Ligue arabe, que le conflit à Gaza a divisés en deux camps -partisans et adversaires du mouvement islamiste palestinien Hamas cible de l'offensive- sont présents.
Le sommet se tient au lendemain d'un cessez-le-feu décrété séparément par Israël, puis le Hamas, suivi par un début de retrait "progressif" de l'armée israélienne de la bande de Gaza, ravagée par 22 jours d'une offensive qui a tué plus de 1.300 Palestiniens.
L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a ouvert ce sommet au palais des hôtes "Bayan Palace", en invitant ses pairs arabes à contribuer à "une confirmation du cessez-le-feu".
Le président syrien Bachar al-Assad, parmi les derniers à arriver à Koweït, est l'un des plus fervents défenseurs du Hamas.
Réunis à la hâte vendredi à Doha à l'initiative de l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, les partisans du mouvement islamiste ont adopté un document en 11 points qui doit être soumis au sommet de Koweït.
Ce texte prévoit la suspension des liens avec Israël, une demande qui s'adresse à l'Egypte et à la Jordanie. Il préconise aussi un gel de l'initiative de paix arabe qui propose une normalisation des relations avec Israël contre un retrait israélien de tous les territoires arabes occupés.
Adopté en 2002 par le sommet arabe de Beyrouth, ce plan d'inspiration saoudienne a été relancé en 2007 au sommet de Ryad.
Le document de Doha propose également la création d'un fonds de reconstruction de Gaza, auquel le Qatar a déjà promis une contribution de 250 millions de dollars.
L'Arabie saoudite et l'Egypte, chefs de file du monde arabe, avaient boudé la rencontre de Doha, à laquelle n'a pas assisté non plus M. Abbas.
"Il est inacceptable et inadmissible que se poursuivent les divergences interarabes (...). Nous ne devons pas nous traiter les uns les autres de traîtres", a lancé dimanche à Koweït le Premier ministre libanais Fouad Siniora.
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a réclamé que le sommet de Koweït soit "un sommet de franchise, de réconciliation et de solidarité" entre les dirigeants arabes.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, et le président sénégalais Abdoulaye Wade, également président en exercice de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), assistent au sommet.
Lundi 19 janvier, 11h11


2 -1 Michel Sleimane & Nasralah

16-01
Le ministre en charge du développement administratif Ibrahim Chamseddine a déploré les attaques verbales à l'encontre du président de la République lors des manifestations qui ont eu lieu devant l'ambassade américaine située à Awkar au nord de la capitale libanaise.
Le ministre poursuivit : « le président de la république ne doit pas être attaqué en ce lieu de cette façon, il n'y a pas eu de faute, il n'a fait qu'agir correctement », avant de conclure en regrettant que les opérations israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza, tout en indiquant que l'échec des réunions de la Ligue arabe est dû à la faiblesse ou l'incapacité des pays concernés.
Libnanews
2-2 Soutien a la Palestine
29-12
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés lundi dans la banlieue sud de Beyrouth pour exprimer leur solidarité avec les habitants de la bande de Gaza, cible de raids israéliens meurtriers depuis samedi.
Le stade d'Al-Raya, en plein coeur de ce fief du Hezbollah, était noir de monde en cette "journée de deuil et de solidarité" comme l'a qualifiée le chef du parti Hassan Nasrallah qui avait appelé à ce rassemblement dimanche.
Les manifestants, la plupart des partisans du "parti de Dieu", ont agité une multitude de drapeaux du Hezbollah et des drapeaux palestiniens.
"Gaza est à feu et à sang", "Gaza nous appelle au jihad (guerre sainte)", "Israël sera rayé de la carte", a scandé la foule sous la pluie.
 "Peuple de Palestine, résiste ! Par les roquettes, par les couteaux, résiste ! Non à l'humilitation, non à l'occupation", criaient les manifestants.
AFP
 

Le Hezbollah critique les pays arabes "complices" d'Israël
Le Hezbollah a critiqué samedi la "complicité" de certains pays arabes avec Israël qui a mené samedi des raids meurtriers dans la bande de Gaza, lors d'une grande manifestation organisée par le parti chiite dans la banlieue sud de Beyrouth

"Les Américains ont pris la décision (des raids), les Israéliens l'ont exécutée et les Arabes ont été complices", a dénoncé le président du Conseil exécutif du Hezbollah Hachem Saffieddine, devant des milliers de manifestants. "La complicité arabe est celle qui a ouvert la voie" à cette opération, a-t-il insisté.
"Les Egyptiens soutiennent-ils les Palestiniens ou autre chose?", a demandé l'un des députés du Hezbollah, Hussein Hajj Hassan, appelant le gouvernement égyptien à "écouter la voix de son peuple qui, lui, soutient Gaza".
Jeudi, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a promis depuis le Caire des représailles face à la multiplication des attaques du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Interrogé par l'AFP, le député a qualifié les raids d'"acte barbare et terroriste" et de "crime contre l'humanité au vu et au su de la communauté internationale et notamment (...) des dirigeants arabes".
Dans un communiqué publié dans l'après-midi, le Hezbollah a estimé que les pays arabes devraient "soutenir le peuple (palestinien) sur les plans civil et militaire pour faire face à cette agression".
La Dernière Heure 2008
Posté par Adriana Evangelizt

 

L'improbable front du Nord
09-01
Depuis hier matin, tous les regards sont tournés vers le sud du Liban. C'est de là qu'ont été tirées quatre roquettes Katouchia qui se sont abattues sur le nord d'Israël, blessant deux femmes. Tsahal a immédiatement riposté par des tirs de mortier.
Cette attaque a fait redouter l'ouverture d'un second front opposant Israël au Hezbollah.
 Or le Hezbollah a démenti être l'auteur des tirs de roquettes.
Bruno Tertrais, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique, estimait mardi dans nos colonnes « peu probable » que le Hezbollah décide, avec l'assentiment de l'Iran, d'ouvrir des hostilités à partir du Liban (France-Soir du 6 janvier).
Philippe Cohen-Grillet,
 

Série de manifestations en faveur de Gaza, notamment devant l'Escwa
La société civile au Liban reste très active dans son action de revendication pour un arrêt des agressions israéliennes contre Gaza.
Pour la quatrième journée consécutive, la manifestation organisée par des jeunes de mouvements de gauche au centre-ville, devant le siège de l'Escwa, s'est poursuivie.

Les discours prononcés ont appelé les gouvernements arabes à fermer les ambassades israéliennes dans leurs pays et à annuler les accords commerciaux signés avec Tel-Aviv.
D'autres manifestations se sont tenues lundi à Nabatiyeh, à la portière de Fatmé (Sud, frontière avec Israël) et à Saïda.

Sur un autre plan, des centaines de Palestiniens ont participé à des manifestations hier dans
les camps de Saïda, ainsi que dans le camp de Beddaoui (Nord).
Par ailleurs, les mouvements estudiantins du 14 Mars ont annoncé le lancement d'une campagne de collecte de dons à l'intention des habitants de Gaza, donnant le numéro de compte du Croissant-Rouge palestinien à la Banque arabe, branche de Ramallah : 9090-513/652753.

Pour plus d'informations, il est possible de consulter le site  www.palestinercs.org.

Plusieurs groupes de la société civile ont par ailleurs dénoncé le massacre en cours à Gaza hier et appelé à la solidarité avec le peuple palestinien, notamment le Groupe arabe pour le
dialogue islamo-chrétien, le Conseil supérieur grec-catholique, l'ordre des médecins, les instances économiques en la personne de leur président Adnane Kassar, la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture, l'ordre des avocats, les ordres de la presse et des journalistes, et l'Union des journalistes arabes.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=388489

 

Des manifestants veulent entrer dans l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth
Les forces de sécurité libanaises ont dû faire usage de gaz lacrymogènes dimanche pour disperser quelque 200 manifestants qui tentaient de découper les fils barbelés de l'enceinte de l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth. Lire la suite l'article
Les manifestants,  brandissaient des drapeaux libanais et palestiniens, entendaient protester contre l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza, qui a coûté la vie à plus de 1.200 Palestiniens depuis le 27 décembre.
Les policiers libanais ont d'abord essayer de repousser la foule à l'aide de matraques avant de recourir aux gaz lacrymogènes. On ignorait dans l'immédiat si cette action avait fait des blessés.
Au cours des trois dernières semaines, plusieurs rassemblements ont eu lieu devant la mission diplomatique américaine pour protester contre la situation à Gaza. Un accrochage entre manifestants et forces de sécurité a fait six blessés, cinq civils et un policiers.
AP
18-01

 

15-01
Le ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement M. Tarek Mitri a indiqué que, bien que le Conseil des ministres ait examiné en détail la question du sommet arabe portant sur l'examen de la situation à Gaza, la présidence de la République a confirmé la participation du pays des cèdres, en dépit de l'absence de quorum des pays membres de la Ligue arabe suite au refus de l'Arabie Saoudite et de l'Égypte d'y participer.
Le ministre a indiqué que l'objectif de ce sommet sera d'arrêter les massacres dans la bande de Gaza et non de marquer des poids entre régimes arabes.
Ces propos interviennent alors que le nombre de personnes tuées dépasse désormais le chiffre de 1000 individus, en deux semaines de conflit.
Libnanews
19-01
Le président de la République libanaise actuellement en visite au Koweit a appelé les arabes à s'unir afin de faire face aux périls et défis guettant le monde arabe qui ne touchent plus seulement la paix, la sécurité et la stabilité, mais qui portent atteinte actuellement au cœur du système économique arabe, ainsi que sur le plan social et culturel.
Le chef d'État libanais a exhorté les dirigeants arabes à soutenir l'économie libanaise en investissant au pays des cèdres.
Sleiman qui s'est rendu ce dimanche au Koweit afin de participer au sommet arabe économique qui s'est ouvert ce lundi pour une durée de deux jours, est accompagné d'une délégation libanaise de haut niveau, notamment le Premier ministre Fouad Siniora, les ministres des Affaires étrangères Faouzi Salloukh, de l'Economie Mohamed Safadi, des Finances Mohamed Chatah, des Affaires sociales, Mario Aoun, et du Tourisme, Elie Marouny.
Libnanews

2-3 Sur le terrain

14-01

Mme Bouziane a indiqué que, selon les premières informations, au moins trois roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues sur une zone au nord de la localité israélienne de Kiryat Shmona.

"Les roquettes sont tombées dans des zones non habitées et n'ont fait ni dégâts ni blessés", a-t-elle dit. "Il n'y a pas eu de revendication dans l'immédiat".

Mercredi 14 janvier,

AFP


2-4 Des Canons ... pas du beurre
Tension et état d'alerte maximale .

 Selon notre correspondant  au Liban-sud, a précisé que  22 obus d'artillerie de 155 mm sont tombés durant deux heures sur  des régions buissonneuses.

à l'issue d'une réunion avec le premier ministre libanais Fouad Saniora en présence du ministre de l'éducation Bahia Hariri, le porte-parole du gouvernement libanais et ministre de l'information Tarek Mitri a indiqué que les tirs de roquettes qui ont eu lieu ce matin depuis le Sud Liban contre le nord d'Israël constitue une infraction aux intérêts nationaux et est au consensus libanais, accusant certaines parties de vouloir entraîner le Liban et d'accorder à l'Etat hébreu des prétextes pour entamer une opération militaire contre le pays des cèdres.
Considérant que ces tirs ne savent ni les intérêts libanais et palestiniens, Tarek Mitri a indiqué que la position libanaise et de soutenir les palestiniens et les Arabes au travers d'un consensus interne libanais où toutes les forces politiques représentées dans le gouvernement sont présentes. Il a notamment indiqué que le Hezbollah, présent au sein du gouvernement, fait partie de ce consensus.
Le ministre de l'information s'est prononcé en faveur du renforcement des patrouilles communes entre l'armée libanaise et
la Finul ainsi qu'à la poursuite de l'enquête pour trouver les auteurs de ces tirs et les poursuivre devant la justice libanaise.
Le ministre du Travail et membre du Hezbollah, Mohammad Fneich, a assuré que la  position du Hezbolah n'a pas changé. Elle est la même que la position du gouvernement",

Leila Mazboudi –

Al Manar


2-5 Les grandes manoeuvres
A l'issue d'une rencontre avec le dirigeant du CPL le général Michel Aoun, le responsable du bureau politique du Hezbollah Khaled Abou Zeinab a abordé la situation actuelle dans la bande de Gaza décrites selon lui par les deux parties comme un crime, avant de dénoncer les conséquences catastrophiques de la position des pays arabes incapables de prendre les mesures minimum pour mettre un terme à ce drame.
Le responsable du Hezbollah a ensuite salué les efforts entrepris par le Qatar et s'est interrogé sur les raisons qui ont poussé « certains pays arabes » pour que ce sommet n'ait pas lieu.
Répondant aux questions des journalistes à ce sujet, Khaled Abou Zeinab a estimé que le refus de l'Arabie Saoudite et à l'Égypte de participer à ce sommet est dans la compréhension du contexte d'une bataille politique, permettant à l'État hébreu de terminer ses opérations militaires en la bande de Gaza. Le dirigeant du Hezbollah a poursuivi, décrivant la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe en marge d'un sommet économique au Koweït comme une abdication des pays arabes face à Israël.
Interrogé sur la participation du Liban ce sommet, il indique qu'il y va de l'intérêt du pays des cèdres à tous les niveaux de participer au sommet arabe et de contribuer au soutien à la lutte palestinienne, avant de réitérer son soutien à la résistance face à Tsahal.
Revenant sur l'alliance entre le CPL le Hezbollah, le responsable du mouvement chiite a indiqué avoir une vision commune de tous les domaines et indique vouloir obtenir la majorité au Parlement.
Khaled Abou Zeinab a aussi réitéré son soutien à l'armée libanaise et à la FINUL dans le maintien de la sécurité avant de rappeler que la résistance (la branche militaire du Hezbollah) reste prête à contrecarrer toute agression israélienne sur le Liban, et d'indiquer condamner toute attaque par Israël du pays de cèdres, tout en reconnaissant ne pas vouloir permettre à l'État hébreu d'exploiter la moindre occasion pour l'attaquer.
Libnanews
15 janvier --

2-6 Sur le terrain
19-01
Le chef des relations  internationales du Hezbollah, Nawaf Moussawi, a déclaré que le  Liban a besoin de la communauté chiite car Israël est toujours  agressif, a rapporté lundi le quotidien koweïtien, al-Qabas.
La résistance doit mettre fin à l'occupation, a déclaré M.  Moussawi dans une interview accordée au quotidien, et d'ajouter  qu'Israël "est toujours dans un état d'agression même après s'être retiré des territoires libanais". 
Il a souligné que l'armée libanaise ne possède pas assez  d'armes pour combattre Israël. Il a également déclaré que le  Hezbollah rejette le concept de libération par le biais des  négociations de paix.
"La libération des territoires grâce aux négociations est un  processus inutile, Israël ne veut pas la paix mais l'agression", a- t-il ajouté.
Par ailleurs, il a écarté la thèse selon laquelle l'Iran  finance le Hezbollah, indiquant: "Nous sommes contre l'alliance  américano-israélienne, et nous accueillons toute personne qui  souhaite nous rejoindre", soulignant que plusieurs pays arabes ont apporté leur soutien financier au Hezbollah. (...) l'Iran a  apporté son assistance au peuple libanais". 
Le Hezbollah est l'allié le plus important de l'Iran dans la  région. Les chiites au Liban formant une majorité numérique et  sont déterminés à garder les armes pour faire face à Israël.
Source : XINHUA
Libnanews
 


3  Politique Israélienne

Olmert

Olmert : Israël ne veut pas d'un nouveau front avec le  Liban

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé hier 4 décembre qu'Israël ne voulait pas de l'ouverture d'un nouveau front sur sa frontière nord avec le Liban, dans un avertissement voilé au Hezbollah.

« Israël n'a aucun intérêt à l'ouverture de nouveaux fronts autres que celui déjà ouvert dans le sud (Gaza) », a déclaré M. Olmert au début de la réunion du cabinet au ministère de la Défense à Tel-Aviv.

« J'ai donné instruction aux responsables de la Défense pour qu'ils se tiennent prêts à toute éventualité dans le cas de figure où quelqu'un penserait tirer avantage du fait qu'Israël opère sur son front sud », a ajouté le Premier ministre.

Au Liban, un porte-parole du Hezbollah a affirmé à l'AFP que le parti « ne commente pas pour le moment ces déclarations ». Le responsable des relations extérieures du parti, Nawaf Moussaoui, a également indiqué qu'il n'avait « pas de commentaire pour l'instant ».

Samedi soir, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a affirmé qu'Israël était prêt à toute éventualité à sa frontière nord avec le Liban. « Nous espérons que le front nord restera calme, mais nous sommes prêts à toute éventualité. Nous ne cherchons pas la confrontation sur le front nord », avait déclaré M. Barak dans une allocution au ministère de la Défense.

« Alors que nous combattons à Gaza, nous restons attentifs à la situation sensible à notre frontière nord », avait-il dit.

Auparavant le ministre de la Défense avait signé « un ordre de mobilisation urgente de milliers de réservistes » dans le cadre de l'offensive terrestre, selon son porte-parole.

L'Orient le Jour
 5 janvier 2009

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx ?page=article&id=388704

 


3-2 Des Canons ... pas du beurre.

08-01

Un tir de trois roquettes sur le nord d'Israël n'a pas fait de blessé grave et n'a pas été revendiqué.  

Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a néanmoins mis en garde le Hezbollah: "nous suivons ce qui se passe dans le Nord. Nous sommes prêts et répondrons si nécessaire", a-t-il déclaré.

AP


3-3 Les grandes manœuvres

Tirs du Liban sur Israël: Beyrouth condamne.

Mme Bouziane a indiqué que, selon les premières informations, au moins trois roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues sur une zone au nord de la localité israélienne de Kiryat Shmona.

"Les roquettes sont tombées dans des zones non habitées et n'ont fait ni dégâts ni blessés", a-t-elle dit. "Il n'y a pas eu de revendication dans l'immédiat".

Le gouvernement libanais a dénoncé mercredi les tirs de trois roquettes sur le nord d'Israël à partir de son territoire, une attaque qui a aussi conduit la force de l'ONU dans le sud du Liban à appeler à la retenue. 

"Quelle que soit la partie derrière cette attaque, elle cherche à ébranler le consensus national et toutes les parties représentées au gouvernement" d'union nationale, a déclaré le ministre de l'Information Tarek Mitri, en soulignant que le mouvement chiite Hezbollah, soutenu par Damas et Téhéran, faisait partie de ce gouvernement.

"Cela donne à Israël une excuse pour attaquer le Liban", a-t-il prévenu.

"On essaie d'entraîner le Liban dans un conflit et de déplacer des roquettes d'un endroit à un autre", a aussi accusé le ministre.

Le ministre du Travail et membre du Hezbollah, Mohammad Fneich, a déclaré: "Je n'ai pas d'information sur qui peut être derrière cet acte". "Notre position n'a pas changé. Elle est la même que la position du gouvernement", a-t-il ajouté.

De son côté, l'armée a annoncé l'envoi de forces spéciales dans la région. "L'armée libanaise a dépêché des forces spéciales (commandos) dans la région située au sud du fleuve Litani pour renforcer ses capacités de défense sur ordre de son chef Jean Qahwaji", selon un responsable.

Cité dans un communiqué, ce dernier déclare que "des groupes malintentionnés opposés à l'intérêt national ne seront pas autorisés à nous entraîner dans un conflit dont le Liban ne veut pas".

08 janvier,
AFP



3 Politique Internationale des térritoires occupés

Europe
2 Itale
08-01
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a exprimé «sa profonde préoccupation» quant au lancement des roquettes sur l'entité sioniste à partir du Liban Sud. Le ministre a affirmé dans un communiqué que la sécurité d'Israël constitue un point principal pour la stabilité dans la région et pour la relance du processus de paix. Le chef de la diplomatie italienne a souligné le soutient du gouvernement italien au gouvernement Siniora «qui a pu contrôler la situation au sud du pays à travers les forces armées qui collaborent étroitement avec la FINUL».

Leila Mazboudi –

Al Manar


4 Russie

La Russie donne 10 MiG-29 au Liban.

La Russie a annoncé mercredi qu'elle ferait don de dix chasseurs MiG-29 d'occasion à l'armée libanaise, présentant celle-ci comme la garante de la stabilité du pays, un geste susceptible de faire froncer les sourcils à Israël, voire à la Syrie.

"L'ARMÉE LIBANAISE DOIT ÊTRE RENFORCÉE"

Le ministère russe de la Défense n'a fait aucun commentaire sur cet arrangement, conclu mardi lors de discussions entre le ministre libanais de la Défense, Elias al Mourr, et son homologue russe, Anatoli Serdioukov, rapporte l'agence RIA.

Le MiG-29, connu par l'Otan sous le nom de code de Fulcrum, reste l'un des avions de combat les plus avancés de l'armée russe. Sa quatrième génération avait été conçue du temps de l'Urss pour conférer à Moscou une supériorité aérienne.

Mais, ce mois-ci, le chef de l'aviation russe a cloué au sol tous les appareils de ce type à la suite de l'accident de l'un d'entre eux, qui s'est écrasé en Sibérie, tuant son pilote. Un autre appareil de même type s'était écrasé deux mois plus tôt.

Mikhaïl Dmitriev, qui a précisé que Moscou et Beyrouth étaient aussi en pourparlers pour la livraison de blindés à l'armée de terre libanaise, a souligné que ces fournitures d'armements avaient été "rendues possibles maintenant que la situation dans ce pays a été stabilisée".

Des militaires libanais recevront une formation dans les institutions de Défense russe, a-t-il ajouté. "Nous considérons l'armée libanaise comme la principale garante de la stabilité de ce pays. Dès lors ses forces armées doivent être renforcées", a-t-il conclu.

Version française Marc Delteil

Par Reuters, publié le 17/12/2008 à 18:22
http://www.lexpress.fr/actualites/2/moscou-donne-10-mig-29-au-liban-pour-aider-a-sa-stabilite_727006.html



d) Les institutions
ONU
08-01
Au moins trois roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues sur une zone au nord de la localité israélienne de Kiryat Shmona.

La porte-parole de la Finul a anoncé que l'armée israélienne avait riposté par des tirs d'artillerie, sans faire de blessés ou de dommages.

Entre-temps, le commandant de la force de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), le général Claudio Graziano, a appelé à "un maximum de retenue", selon la porte-parole Yasmina Bouziane, faisant référence à Israël et au Liban.

Il "travaille avec les deux parties pour maintenir la cessation des hostilités", a-t-elle dit.

"La Finul, en coopération avec l'armée libanaise, enquête sur le terrain (...) pour localiser le site d'où ont été tirées les roquettes", a-t-elle dit.

Peu après, les services de sécurité libanais ont annoncé la découverte de trois roquettes par l'armée et des soldats de la Finul dans le sud du Liban, dans une zone d'où étaient parties les roquettes tirées dans la matinée.

AFP



Union Européenne & UE

UE
09-01
La présidence de l'Union européenne a estimé que le Hezbollah « aurait très peur de déclencher une vraie guerre avec Israël », rééditant le conflit qui l'a opposé à l'Etat hébreu durant l'été 2006, qui avait pourtant tourné à l'avantage du mouvement chiite.
Philippe Cohen-Grillet,



7 Les brèves

 Paroles & action du président...
Obama qualifie d'« inacceptable » l'appui de l'Iran au Hezbollah.

1 Lutte pour la libération du territoire

 Politique Libanaise  

Politique internationale
a) Pays Arabes & voisins

4 Institutions internationales

5 Autres Pays

6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

7 Brèves

7-1 Le coordinateur spécial de l'ONU au Liban : La 1701 a empêché l'escalade entre Israël et le Hezbollah.

7-2 Le Hezbollah nie toute implication dans les tirs sur le nord d'Israël

7-3 Coopération militaire : La Russie livrera 10 chasseurs Mig 29 au Liban
7-4 Le gaz serait-il une nouvelle source de conflit entre Israël et le Liban?

7-5 Israël » hantée par une représaille du Hezbollah pour l'assassinat de Moughnie.
8  Dossier

8-1 Le Hezbollah poursuit sa campagne contre les régimes arabes, les accusant de «complicité » avec Israël.
8-2 Robert Fisk : L'arme d'autodestruction occidentale : l'aveuglement

9 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

9-1Tirs du Liban sur Israël: Beyrouth condamne, la Finul appelle à la retenue

10  Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion

10-1 Scarlett Haddad : Le Hezbollah analyse l'offensive israélienne à Gaza.

10-2 Alliance Hezbollah et celles du Hamas? 

 

Ndlr :  La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme

information 

7-1 Le coordinateur spécial de l'ONU au Liban : La 1701 a empêché l'escalade entre Israël et le Hezbollah

Interviewé par les quotidiens An-Nahar et As-Safir, le coordinateur spécial des Nations Unies au Liban Michael Williams a indiqué que l'adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité en août 2006 a
permis d'empêcher que le conflit entre Israéliens et Palestiniens à Gaza ne s'étende au Sud Liban.
Le responsable onusien a également rendu hommage à la FINUL, estimant que ce conflit aurait pu déboucher sur un conflit de plus grande ampleur avant de démentir toute information au sujet des auteurs des tirs de roquettes sur le nord d'Israël depuis le Sud Liban, indiquant que l'enquête se poursuit actuellement.
Abordant ce sujet, Michael Williams a dénoncé ces tirs de roquettes ainsi que les ripostes israéliennes qu'il qualifie de violation claire de la résolution 1701 du Conseil de sécurité et rappelle que le Hezbollah fait partie du gouvernement libanais qui a condamné ces tirs, et d'indiquer que les partis présents sur le théâtre d'opérations ont travaillé à contenir la situation
Revenant sur la surveillance de la frontière libano-syrienne, le coordinateur spécial des Nations Unies a indiqué que le Premier ministre libanais l'aurait informé d'une stratégie qui serait bientôt mise en place, avant de démentir tout déploiement d'une force internationale.
Michael Williams a également réfuté que l'ONU posséderait des preuves la contrebande d'armes à destination de l'aile militaire du Hezbollah et d'indiquer que le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem a confirmé l'identité libanaise les fermes de Chébaa, zone actuellement occupée par l'État hébreu. Il a cependant appelé à plus de coopération sur cette question les autorités syriennes.
Revenant sur la question du village de Ghajar, également occupé par Israël, et situé pour une partie au Liban, Michael Williams a indiqué qu'il se déplacera prochainement à Tel-Aviv en compagnie du général Claudio Graziano, commandant en chef de la FINUL pour discuter d'un possible placement de ce village sous l'autorité de la force internationale déployée au sud Liban, avant de conclure sur le Tribunal International chargé de juger les présumés assassins de l'ancien Premier ministre feu Rafic Hariri qui serait inéluctable selon lui, et sur l'organisation des élections parlementaires le 7 juin prochain, élection qu'il espère être transparente et pacifique.
Libnanews
22-01
 


7-2 Le Hezbollah nie toute implication dans les tirs sur le nord d'Israël

Le Hezbollah a démenti toute responsabilité dans les tirs de roquettes qui ont atteint jeudi matin le nord d'Israël et faisaient craindre l'ouverture d'un nouveau front, alors que l'Etat hébreu poursuivait son offensive dans la Bande de Gaza.

Le tir de trois roquettes sur le nord d'Israël n'a pas fait de blessé grave et n'a pas été revendiqué.

Toutes les parties se sont employées à en minimiser l'importance, même si l'armée israélienne a répliqué avec des obus de mortier.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a quant à lui condamné, et l'attaque, qu'il impute à des "parties qui ont à perdre de la stabilité actuelle au Liban", et la riposte israélienne.

Ibrahim Barzak et Steve Weizman

AP

Jeudi 8 janvier, 19h27


7-3 Coopération militaire : La Russie livrera 10 chasseurs Mig 29 au Liban
Le gouvernement libanais redouble d'efforts dans l'objectif de renforcer le potentiel militaire de l'armée, quitte à diversifier les sources de son armement. Ses efforts ont, semble-t-il, abouti, et la Russie livrera 10 chasseurs Mig 29 au Liban, a indiqué le ministre de la Défense Élias
Murr, en visite en Russie.
« La Russie va livrer au Liban dix chasseurs russes Mig 29 pour renforcer les capacités de combat de l'armée », a annoncé hier le ministre de la Défense, Élias Murr, lors d'une conférence de presse, à 'issue de négociations à Moscou avec son homologue russe, Anatoly
Serdyukov.
Et le ministre de la Défense de déclarer qu'il a été « surpris par l'aide militaire de 10 avions de guerre de type Mig 29, des avions parmi les plus modernes de l'armée russe ». « C'était réellement une énorme surprise pour moi et pour la délégation militaire libanaise », a-t-il avoué, ajoutant que son homologue russe lui a remis un accord de coopération qu'il devra soumettre au Conseil des ministres à son retour au Liban.
M. Murr a expliqué qu'après la signature de l'accord, les choses se dérouleront en deux étapes : « Les pilotes de l'armée de l'air suivront des sessions de formation au pilotage des Mig 29 », et, parallèlement, une équipe militaire logistique sera formée, car « la partie russe attend du Liban qu'il définisse ses besoins concernant l'équipement en armement de ces avions ». « Cette aide est de loin supérieure à nos attentes », a observé Élias Murr, remerciant les dirigeants russes. Il aainsi précisé que « les espérances du Liban en équipements étaient
modestes, car l'armée s'est habituée aux promesses vaines ». « Mais depuis l'énorme pas effectué par la partie russe, les choses ont changé et nous devons préparer une nouvelle liste d'équipements, car l'accès à l'armement moderne (nous) est désormais ouvert, notamment au niveau des blindés, des chars, de l'artillerie lourde et des fusées modernes »,
a-t-il conclu.
Le Liban bénéficie d'une aide militaire des États-Unis, mais celle-ci « se limite à des armes légères », avait alors expliqué M. Hariri,
Notons que les États-Unis se sont récemment engagés à fournir à l'armée libanaise des blindés de type M 60.

Rappelons que le besoin en équipement militaire s'était fait sentir lors de la bataille de Nahr el-Bared, lorsque l'armée avait réalisé qu'elle était à court de munitions. Il a alors fallu créer un pont aérien pour assurer d'urgence des munitions à la troupe, fournies par certains pays occidentaux.
17 décembre 2008.
L'Orient-Le Jour Le quotidien libanais d'expression
française
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=387723


7-4 Le gaz serait-il une nouvelle source de conflit entre Israël et le Liban?
En effet, le Liban envisage de revendiquer un droit de propriété sur le gisement de gaz découvert cette semaine au large de Haïfa.
Prétexte évoqué: une partie de ce gisement se trouverait dans les eaux territoriales libanaises.
C'est ce qu'il ressort des débats de la commission des Travaux publics, de l'Energie et de l'Eau qui s'est réunie hier au Parlement libanais.
Le président de la commission propose de lancer un avertissement à la société américaine Nobel Energy qui est associée à l'exploitation du gisement sous-marin avec la compagnie israélienne Delek.
Le Liban souffre cruellement d'une pénurie d'énergie. Il importel'essentiel de son gaz d'Egypte et d'autres pays arabes. Cet hiver, les coupures d'électricité sont fréquentes au Liban et la population a du mal à se chauffer.
Jacques Bendelac
ISRAEL VALLEY Site Officiel de la Chambre de Commerce France Israël
Publié le 21 janvier 2009 à 07:02

http://www.israelvalley.com/news/2009/01/21/21316


7-5 Israël » hantée par une représaille du Hezbollah pour l'assassinat de Moughnie.

Un an après son assassinat, l'image du martyr Imad Moughniyeh (Haj Redwan) - commandant militaire du Hezbollah - hante encore l'esprit des hauts responsables israéliens. L'entité sioniste est toujours préoccupée par le fait que le Hezbollah se vengera pour l'assassinat du commandant en chef de la résistance islamique Imad Moughnieh alias Hajj Redwan avant la première commémoration de son assassinat.

G.H
Hajj Redwan a été assassiné le 12 Février, 2008 dans un attentat à la voiture piégée à Damas. Le Hezbollah a déclaré son intention de se venger le commandant en chef de sa résistance, il a confirmé que l'entité sioniste était derrière cet assassinat.
Citant des sources des services de renseignements israéliens, la presse israélienne a déclaré que le Hezbollah est planifie une attaque répressive.
Peu de temps après l'assassinat de Moughniyeh, les responsables de la sécurité israélienne ont mis en garde les institutions juives de par le monde d'être des cibles potentielles pour des représailles du Hezbollah.
"Le Hezbollah cherche un pays avec faible régime, de faibles services de renseignement et de sécurité, et avec relativement de facile voies d'évacuation", a expliqué à l'époque un fonctionnaire de défense israélienne.
Le Secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah avait déclaré au lendemain de l'assassinat de Moughnieh que la résistance saura choisir le moment et le lieu pour se venger de l'assassinat de Hajj Redwan.
A noter qu'à peine quelques heures après l'assassinat de Imad Moughnieh, les responsables politiques et militaires israéliens ont doublé leur personnel de sécurité et les mesures de sécurité ont été renforcées dans les principales institutions israéliennes en Palestine occupée et dans le monde entier.
Rappelons, que Moughniyeh a joué un rôle majeur face à l'occupation israélienne du Liban, c'est lui qui a fabriqué la victoire de 2000 avec le retrait des forces d'occupation israéliennes du Liban-sud et c'est lui qui est derrière la glorieuse victoire de 2006 dans la guerre israélienne contre le Liban.

Jeudi 22 Janvier 2009

http://www.alterinfo.net/-Israel-hantee-par-une-represaille-du-Hezbollah-pour-l-assassinat-de-Moughnie_a28850.html



8  Dossier
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

8-1 Le Hezbollah poursuit sa campagne contre les régimes arabes, les accusant de «complicité » avec Israël.
Le Hezbollah a poursuivi hier, sa campagne contre les régimes arabes, les accusant de «complicité » avec Israël.

Les responsables du Hezbollah ont en outre insisté sur le fait que « la résistance est l'unique choix possible », au moment où le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, a affirmé que son parti « a renversé l'équation non seulement au Liban, mais aussi dans l'ensemble de la région, en adoptant la méthode de l'imam Hussein dans la lutte contre l'ennemi israélien ». « Le projet du nouveau Proche-Orient a été vaincu, a-t-il ajouté. Ils essaient de l'appliquer de nouveau à Gaza.

Les choix politiques que l'on veut aujourd'hui imposer au Hamas sont de loin inférieurs à ceux qui ont été proposés à Yasser Arafat en 2000.

Et Yasser Arafat a été assassiné pour avoir refusé ces propositions. »
Mohammad Raad a estimé que « Gaza a été formée à l'école des partisans de Hussein, dans le Liban-Sud ». « Nous savons que (le Hamas) réserve de nombreuses surprises à l'ennemi israélien. Gaza peut tenir bon en dépit de l'iniquité de la bataille qui penche en faveur de
l'agresseur. Et le facteur temps peut jouer un rôle déterminant dans l'issue de la guerre », a-t-il ajouté.
« Si Gaza tombait, est-ce qu'il resterait quelqu'un pour gouverner en Cisjordanie ? Ou bien est-ce que le projet de la patrie jordanienne alternative ressusciterait ? s'est-il interrogé.

Tous les hauts responsables de la résistance ont échappé aux frappes contre les sièges
des forces de sécurité. Et l'ennemi sera surpris de la portée des roquettes que possède le Hamas. Il reste qu'il est désolant que le régime égyptien ait bloqué le terminal de Rafah, tout en œuvrant à semer la zizanie entre les Palestiniens. Le système arabe est complice des massacres pour faciliter la réussite du plan américano-sioniste et des projets des tyrans. »
Par ailleurs, il convient de souligner que Mohammad Raad a été reçu hier à Baabda par le président de la République, Michel Sleiman, qui avait auparavant reçu le vice-président du Parlement iranien, Mohammad Hassan Abou Tourabi.
« La résistance, seul choix possible… »
Sur un autre plan, le ministre du Travail, Mohammad Fneich, a estimé que « la nation arabe fait face à deux défis ». « Il s'agit en premier d'un défi externe posé par l'ennemi israélien, a-t-il ajouté, et deuxièmement, du défi interne que constituent ces régimes impotents qui n'ont jamais représenté les aspirations de leurs peuples respectifs. Ces régimes ont échoué à préserver la sécurité nationale et à subvenir aux besoins de leurs citoyens, mais aussi à diriger l'ensemble des sociétés arabes ou musulmanes. »
« Nous avons besoin de l'unité, a-t-il ajouté. Mais l'unité ne doit pas être un prétexte pour abandonner notre identité ou imputer aux Palestiniens la responsabilité de leurs malheurs. »
De son côté, le vice-secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a souligné que « la résistance est l'unique choix possible ». « Le temps des défaites est révolu. Le prix de la résistance est largement inférieur à celui de la reddition. Israël se retrouvera de nouveau dans
l'impasse et finira par abandonner ses objectifs », a-t-il lancé.
Pour sa part, le président du conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a noté que « Gaza a essayé toutes les options, y compris celle de l'axe arabe dit modéré sur lequel certains se lamentent actuellement ». « Où sont ces modérés aujourd'hui face au massacre des enfants de Gaza ? Ces victimes innocentes ne méritent-elles pas un sommet arabe ? s'est-il interrogé. Qui a affaibli les positions arabes à ce point ?

Ce n'est certainement pas le Hezbollah et la Résistance, mais certains choix faibles qu'ils ont imposés à la Palestine. Tout le monde sait ce que la Résistance a offert aux Palestiniens. Mais que leur ont donné les adeptes du processus politique depuis Oslo ? »

« De quel droit disent-ils qu'ils n'ouvriront le terminal de Rafah que dans le cadre d'une solution globale ? Avant de nous reprocher nos choix, nous avons le droit de vous demander des comptes pour avoir refusé d'assumer vos responsabilités », a-t-il lancé à l'adresse des
régimes arabes.
Le député du Hezbollah Hassan Hobballah a estimé quant à lui que « les Arabes sont les complices de la guerre contre Gaza qui est menée par Israël et supervisée par les États-Unis ». « Nous devons nous solidariser avec Gaza car nous appartenons au camp qui lutte contre les
projets américains dans la région », a-t-il enfin poursuivi.
 


8-2 Robert Fisk : L'arme d'autodestruction occidentale : l'aveuglement

Ils ont donc remis ça ! La belle et merveilleuse démocratie américaine rampe devant les lobbyistes israéliens de l'AIPAC [le Comité des Affaires Publiques Israélo-Américaines] en les flagornant. Elle se rallie encore et toujours à la cause d'un autre pays, celui-là même qui continue de voler la terre arabe.

Ça ne s'arrêtera jamais ? Même Barack Obama - ou "M. Baracka" comme un de mes amis irlandais l'a innocemment et merveilleusement décrit - a trouvé le temps de dire à son auditoire juif que Jérusalem est capitale indivisible d'Israël, ce qui n'est pas le point de vue du reste du monde qui continue de considérer comme illégale l'annexion de Jérusalem-Est, qui est arabe. La sécurité d'Israël ! Répétez-le un millier de fois : la sécurité d'Israël - et menacez l'Iran pour faire bonne mesure !

Oui, les Israéliens ont droit à la sécurité. Mais les Palestiniens aussi. Et les Irakiens, les Libanais et les habitants du monde musulman au sens large, aussi. A présent, même Condoleezza Rice admet - et elle aussi, bien sûr, l'a dit à l'AIPAC - qu'il n'y aura pas d'Etat palestinien d'ici la fin de l'année. Cette promesse de George Bush - que personne n'a cru, de toute façon - s'est envolée. Voici les mots pathétiques de Rice : "L'objectif lui-même se poursuivra au-delà de la direction américaine actuelle".

Evidemment ! Et le siège de Gaza se poursuivra au-delà de l'actuel mandat présidentiel aux Etats-Unis. Et le mur israélien. Et la construction illégale de colonies israéliennes. Et il continuera à y avoir des morts en Irak au-delà de "la direction américaine actuelle" - bien que "direction" pousse la définition de ce mot un peu loin lorsque cela implique un mou du bulbe comme Bush - et les morts en Afghanistan et, je le crains, des morts aussi au Liban.

Il est étonnant de voir comment voyage l'aveuglement de soi-même. Les sbires de Bush pensent toujours qu'ils soutiennent le "gouvernement" de Fouad Siniora au Liban, soutenu par les Américains. Mais Siniora ne peut même pas former un gouvernement intérimaire pour mettre en place une nouvelle série de règles, ce qui permet au Hezbollah et aux autres groupes d'opposition de conserver un pouvoir de veto sur les décisions du gouvernement.

Ainsi, il n'y aura aucun désarmement du Hezbollah et c'est pourquoi - je le crains, une fois encore - il y aura une autre guerre par procuration entre le Hezbollah et les Israéliens pour prendre le relais de la veille haine des Américains envers l'Iran. Il ne faut pas s'étonner si le président syrien, Bashar Assad, menace à présent de faire un voyage triomphal au Liban. Il a gagné. Et ne devait-il pas y avoir un tribunal international des Nations-Unies pour juger les responsables du meurtre, en 2005, de l'ancien Premier ministre Rafik Hariri ? Ce doit être la plus longue enquête judiciaire de toute l'histoire mondiale. Et je soupçonne qu'elle ne s'achèvera jamais (ou du moins sous "la direction américaine actuelle").

A Beyrouth, la nuit, il y a des fusillades : des soldats du ministère de l'intérieur libanais en uniforme noir patrouillent la Corniche près de chez moi dans des véhicules blindés également noirs.

Au moins, le Liban a un nouveau président, l'ancien général Michel Suleiman, un homme intelligent qui apparaissait initialement sur des affiches, les yeux tournés vers la gauche, regardant le Liban avec l'inquiétude d'un créancier. Maintenant, il a sagement ordonné que toutes ces affiches soient arrachées dans une tentative pour que les groupes sectaires fassent de même avec leurs affiches de martyrs et de chefs de guerre. Et l'Amérique pense que les choses vont bien au Liban.

Et Bush et ses cohortes continuent de dire qu'ils ne parleront jamais aux "terroristes". Mais que se passe-t-il pendant ce temps-là ? Eh bien ! C'est exactement ce que font leurs amis israéliens - les amis israéliens de M. Baracka. Ils parlent au Hamas par l'intermédiaire de l'Egypte, ils négocient avec la Syrie par l'intermédiaire de la Turquie et ils viennent juste de finir de négocier avec le Hezbollah par l'intermédiaire de l'Allemagne (en rendant au Hezbollah l'un de ses meilleurs espions qui croupissait en Israël en échange des restes d'Israéliens tués dans la guerre de 2006). Et Bush ne va pas parler aux "terroristes", hein ? Je parie que cette semaine, à Washington, il n'en a pas parlé avec l'autre mou du bulbe, Ehoud Olmert.

Et ainsi, notre démence continue. La semaine dernière, Blair, avec ses yeux de plus en plus déments, sortait devant nous des poncifs sur Dieu et la religion - et je n'ai pu m'empêcher de me référer à un article excellent d'un confrère, publié il y a quelques semaines, faisant remarquer qu'il semblait que Dieu n'avait jamais donné le moindre conseil à Blair. Tout comme avant avril 2003, n'aurait-IL pas pu dire à Blair : Eh, Tony ! Cette invasion de l'Irak pourrait ne pas être une bonne idée.

En effet, la relation qu'entretient Blair avec Dieu est elle-même très étrange. Et je crois bien avoir compris ce qui se passe. Je pense que Blair dit à Dieu qu'il sait absolument tout ce qui est juste - et Dieu approuve ses propos. Parce que Blair, à l'instar d'un grand nombre de politiciens déviants, se prend pour Dieu. Parce qu'il y a deux Dieu ici bas : le Dieu Blair et l'être infini qui bénit chacun de ses mots, si obligeant qu'IL ne LUI dit même pas de se rendre à Gaza.

C'est désespérant ! La Tate Gallery vient juste de m'envoyer un livre magnifique de peintures orientalistes, coïncidant avec sa dernière exposition (le leurre oriental : Peintures Britanniques Orientalistes) et je suis frappé par la redoutable beauté de cet ouvrage. Au 19ème siècle, nos peintres s'émerveillaient des splendeurs de l'Orient.

C'en est fini avec les peintres d'aujourd'hui. A la place, nous envoyons nos photographes et ils reviennent avec des images de voitures piégées, de corps démembrés, de maisons détruites, de Palestiniens suppliant qu'on leur donne de la nourriture et du carburant, des hommes en armes encagoulés dans les rues de Beyrouth et, oui, aussi, des cadavres d'Israéliens. Ce que voyaient les orientalistes était la majesté de cet endroit, mais aujourd'hui nous ne voyons que les terrains vagues que nous avons aidé à créer.

Mais la peur, non ! La sécurité d'Israël vient en premier et M. Baracka veut qu'Israël conserve tout Jérusalem - de même que l'Etat Palestinien - et Condee dit que "l'objectif durera au-delà de la présidence américaine actuelle". Et il y a un oiseau qui se tient dans le palmier devant chez moi à Beyrouth et piaule à la ronde "piou-piou-piou-piou-piou", pendant environ une heure chaque matin - ce qui explique pourquoi mon logeur a pris l'habitude de lui lancer des pierres.

Mais j'ai un ami très cher qui pense qu'autrefois il y avait tout un orchestre d'oiseaux devant chez moi et qu'un jour, presque tous - ceux qui imitaient les violons et les trompettes - en eurent assez de la guerre et se sont enfuis (vers Chypre, s'ils étaient sages, mais sinon, peut-être vers l'Irlande), ne laissant que les hirondelles avec leurs flûtes discordantes pour me rappeler le monde stagnant du Proche-Orient et nos politiciens menteurs et lâches. "Piou-piou-piou", faisaient-ils encore hier matin. "Piou-piou-piou". Et je préfère penser qu'ils avaient raison.

Robert Fisk –

The Independent

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4532



9 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage
Ndlr :La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme

9-1Tirs du Liban sur Israël: Beyrouth condamne, la Finul appelle à la retenue

Le gouvernement libanais a dénoncé mercredi les tirs de trois roquettes sur le nord d'Israël à partir de son territoire, une attaque qui a aussi conduit la force de l'ONU dans le sud du Liban à appeler à la retenue. 

"Quelle que soit la partie derrière cette attaque, elle cherche à ébranler le consensus national et toutes les parties représentées au gouvernement" d'union nationale, a déclaré le ministre de l'Information Tarek Mitri, en soulignant que le mouvement chiite Hezbollah, soutenu par Damas et Téhéran, faisait partie de ce gouvernement.

"Cela donne à Israël une excuse pour attaquer le Liban", a-t-il prévenu.

"On essaie d'entraîner le Liban dans un conflit et de déplacer des roquettes d'un endroit à un autre", a aussi accusé le ministre.

Le ministre du Travail et membre du Hezbollah, Mohammad Fneich, a déclaré: "Je n'ai pas d'information sur qui peut être derrière cet acte". "Notre position n'a pas changé. Elle est la même que la position du gouvernement", a-t-il ajouté.

De son côté, l'armée a annoncé l'envoi de forces spéciales dans la région. "L'armée libanaise a dépêché des forces spéciales (commandos) dans la région située au sud du fleuve Litani pour renforcer ses capacités de défense sur ordre de son chef Jean Qahwaji", selon un responsable.

Cité dans un communiqué, ce dernier déclare que "des groupes malintentionnés opposés à l'intérêt national ne seront pas autorisés à nous entraîner dans un conflit dont le Liban ne veut pas".

Entre-temps, le commandant de la force de l'ONU dans le sud du Liban (Finul), le général Claudio Graziano, a appelé à "un maximum de retenue", selon la porte-parole Yasmina Bouziane, faisant référence à Israël et au Liban.

Il "travaille avec les deux parties pour maintenir la cessation des hostilités", a-t-elle dit.

Mme Bouziane a indiqué que, selon les premières informations, au moins trois roquettes tirées à partir du Liban se sont abattues sur une zone au nord de la localité israélienne de Kiryat Shmona.

"Les roquettes sont tombées dans des zones non habitées et n'ont fait ni dégâts ni blessés", a-t-elle dit. "Il n'y a pas eu de revendication dans l'immédiat".

La porte-parole de la Finul a ajouté que l'armée israélienne avait riposté par des tirs d'artillerie, sans faire de blessés ou de dommages.

"La Finul, en coopération avec l'armée libanaise, enquête sur le terrain (...) pour localiser le site d'où ont été tirées les roquettes", a-t-elle dit.

Peu après, les services de sécurité libanais ont annoncé la découverte de trois roquettes par l'armée et des soldats de la Finul dans le sud du Liban, dans une zone d'où étaient parties les roquettes tirées dans la matinée.

Mercredi 14 janvier,

AFP



10  Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : Lla publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
10-1 Scarlett Haddad : Le Hezbollah analyse l'offensive israélienne à Gaza.
À presque vingt jours du début de l'offensive israélienne à Gaza, le sujet domine la scène libanaise et toute activité interne semble suspendue en attendant l'évolution de la situation à la frontière sud du pays.

Le Hezbollah est sans doute la partie la plus concernée par cette nouvelle guerre et la plupart de ses cadres ont l'œil braqué en permanence sur les chaînes de télévision, pour suivre les derniers développements militaires et diplomatiques minute par minute.

Selon certains d'entre eux, le contact est régulier avec le Hamas et ils sont ainsi informés des détails de l'évolution de la situation sur le terrain.

Les sources proches du Hezbollah confient ainsi que les dirigeants de ce parti ne sont pas inquiets pour l'organisation palestinienne. Pour eux, Hamas a montré sa capacité de résistance et lorsqu'on a tenu 20 jours face à des bombardements aussi féroces, c'est qu'on peut bien le faire encore longtemps. Les mêmes sources révèlent que des cadres du Hezbollah ont contribué à la préparation des combattants du Hamas à une éventuelle confrontation avec Israël, et ce depuis plusieurs mois. S'il est certain que les Palestiniens sont un peuple aguerri et que leurs combattants n'ont pas vraiment besoin des conseils du Hezbollah, ayant commencé à résister bien avant la naissance de la formation libanaise, la guerre de juillet 2006 a permis des échanges d'expériences entre les deux parties, pour tirer les leçons qui s'imposent.

Apparemment, les combattants du Hamas ont ainsi mis à profit la guerre de juillet et les méthodes utilisées par le Hezbollah pour creuser à leur tour plus de 1 200 tunnels souterrains dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza. C'est ce qui aurait permis aux cadres de l'organisation de résister aux bombardements israéliens systématiques et de limiter les pertes au niveau du commandement. De même, les cadres du Hamas ont utilisé la même tactique que le Hezbollah dans l'escalade progressive et dans le maintien du suspense sur la nature de leurs armements.

Les sources proches du Hezbollah précisent ainsi que les combattants du Hamas ont refusé de se laisser entraîner par les Israéliens dans des affrontements en terrain découvert, laissant les soldats israéliens avancer puis se retirer sans parvenir à connaître avec précision les installations et le niveau de préparation des Palestiniens. De plus, ils augmentent l'importance de leur armement au fur et à mesure que les combats se rapprochent des grandes agglomérations, sans que les Israéliens ne sachent réellement s'ils disposent de missiles sophistiqués à relativement longue portée.

Enfin, toujours selon les mêmes sources, le Hamas n'a pas encore engagé dans la bataille ses commandos d'élite tout comme il n'a pas encore demandé à ses équipes suicidaires de lancer des attaques meurtrières contre les soldats israéliens. C'est dire qu'au vingtième jour des affrontements, il n'a pas encore joué toutes ses cartes, alors que l'offensive israélienne est en panne de nouvelles tactiques, se contentant désormais de bombarder massivement les habitations, sans avoir pris la décision d'entrer directement dans les villes pour affronter les combattants.

Face à ce tableau, les cadres du Hezbollah sont convaincus que les Israéliens ne parviendront pas à éliminer le Hamas comme ils l'avaient déclaré au début de l'offensive. Pour eux, le résultat des affrontements est d'une grande importance, car ils estiment que si le Hamas devait être éliminé, la prochaine offensive israélienne serait dirigée contre le Liban. Le plus important à leurs yeux est donc que les Israéliens ne parviennent pas à briser cet esprit de résistance qui a connu un nouvel élan à la suite de la guerre de juillet 2006. Même si les Israéliens peuvent faire de nombreuses victimes et détruire pratiquement toute la bande de Gaza, ils ne parviendront pas à imposer leurs conditions.

Enfin, même si l'offensive se poursuit encore quelques jours, voire plus, avec des pics de violence inimaginables, le Hamas fera partie de toutes les formules de solutions. Déjà, les responsables au sein de l'Autorité palestinienne parlent d'un « partage » du pouvoir ou encore d'une « participation », mots auxquels ils ne pensaient même pas il y a quelques semaines encore. Dans certains milieux diplomatiques libanais, on évoque même un plan en gestation qui consisterait en une prorogation d'un an du mandat de Mahmoud Abbas et la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui, cette fois, ne serait pas combattu par la communauté internationale… Les sources du Hezbollah estiment donc que le plus dur est passé pour le Hamas et pour tout le courant de la résistance. Elles laissent entendre que ce n'est plus qu'une question de jours, mais que ceux-ci auront des conséquences cruciales pour l'avenir de la région.

Scarlett Haddad

14 janvier 2009.

 L'Orient-Le Jour Le quotidien libanais d'expression française
http://www.mdi2008.com/le-hezbollah-interprete-a-sa-facon-l%E2%80%99offensive-israelienne-a-gaza/
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=389173



10-2 Alliance Hezbollah et celles du Hamas? 
 Lla publication de l' analyse ne signifie nullement que la rédaction partage le point de vue de l'auteur mais doit être vu comme information

On a souvent comparé les méthodes du Hezbollah Libanais et celles du Hamas à Gaza.

Les deux organisations, l'une chiite et l'autre issue des frères musulmans sunnites, ont certes quelques ressemblances mais elles divergent cependant en plusieurs points.

La coordination entre le Hamas et le Hezbollah n'est plus à démontrer et la méthode employée par les islamistes de Gaza a déjà été appliquée contre Israël il y a deux ans lors de la seconde guerre du Liban, par la milice chiite libanaise.
Ave le Hezbollah. Tout avait commencé à peu près de la même manière. Des roquettes tombent sur le territoire israélien pendant des mois et minent le moral de l'adversaire, puis, survient l'enlèvement de deux soldats de Tsahal et c'est l'embrasement.
Hassan Nasrallah vise au départ les villes frontalières du Nord du pays. Au fur et à mesure de l'avancée des opérations israéliennes, la portée des tirs de missiles augmente toujours plus au sud, et après Haïfa c'est Tibériade qui est visée puis Nazareth et même Hadera.
La guerre psychologique est soigneusement entretenue, et à l'évidence, le Hezbollah a les moyens de frapper fort. Pendant l'été 2006, les 4 000 roquettes lancées sur Israël provoqueront l'exode d'environ un million de personnes.
Avec le Hamas, le scénario se répète. Capture d'un soldat israélien et pluie de roquettes malgré la trêve engagée. Menaces répétés contre l'Etat juif, et dès qu'Israël perd patience et que le conflit est entamé, là encore, le champ d'action des missiles est progressivement augmenté. D'abord Sdérot la périphérie immédiate de Gaza, puis Ashkelon, Ashdod et Beersheva ces dernières heures.
Mais la comparaison s'arrête là, car contrairement au Hezbollah, l'isolement géographique du Hamas ne lui permet pas de bénéficier en continu du savoir faire iranien ou syrien.
Coincé entre l'Egypte et Israël, le Hamas est en outre ouvertement contesté par les laïcs du Fatah, ce qui laisse une manœuvre d'action réduite aux islamistes palestiniens pour agir. Leur armement est moins sophistiqué, les tirs de leurs missiles moins précis et à Gaza, la topographie ne leur permet guère de se cacher ou de se replier, comme le firent les hommes du Hezbollah au Liban. Depuis l'offensive israélienne à Gaza, le Hamas comptait sur l'intervention du Hezbollah au Nord mais Nasrallah, qui n'a pas oublié que le sud Liban avait été détruit par son imprudence il y a deux ans, se contente sans surprise, de soutenir l'appel des dirigeants du Hamas pour mener une troisième Intifada contre Israël et une reprise des attentats-suicides. Une manière comme une autre de leur dire : débrouillez-vous sans nous.

David Sivan pour Guysen International News
1 janvier 2009 à 13:09
http://www.guysen.com/articles.php?sid=8806



11 Annexe

11-01Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies

 
La résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations unies est une résolution adoptée le 11 août 2006 à l'unanimité des membres du conseil. Elle vise à stopper le conflit israélo-libanais de 2006.
Le gouvernement libanais, qui inclut deux membres du Hezbollah, a approuvé la résolution le 12 août 2006 à l'unanimité. Le même jour, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé ses miliciens à respecter le cessez-le-feu. Le 13 août 2006 le gouvernement israélien a approuvé la résolution avec 24 voix contre 0 et une abstention. Le cessez-le-feu était fixé au 14 août 2006 à 8 heures du matin, heure locale.
Contexte
La résolution a été établie à partir d'un document préparé par la France et les États-Unis. Le document initial appelait à l'arrêt total des hostilités entre Israël et le Hezbollah, mais ce projet fut sévèrement critiqué par le Liban et la Ligue arabe pour ne pas appeler à un retrait immédiat de Tsahal et pour autoriser Israël à poursuivre ses opérations contre le Hezbollah.
Le Liban reçut le support de la Ligue Arabe pour inclure dans le projet des extraits du plan Siniora présenté par le gouvernement libanais le 27 juillet 2006. Une délégation de la Ligue arabe se rendit à New York le 8 août 2006 et rencontra différents membres de l'ONU ainsi que la France et les États-Unis.
Le projet fut donc modifié, les principales différences étant que les 15 000 soldats de l'armée libanaise doivent avoir un rôle plus central et être encadré par la FINUL renforcée dans ses effectifs (de 2 000 soldats aujourd'hui à 15 000 soldats). Ceci doit leur permettre d'appliquer les résolutions 1559, 1680 exigeant le désarmement du Hezbollah, l'aide de la Syrie pour y parvenir et la fin du conflit frontalier des fermes de Chebaa. La résolution affirme clairement que le Liban décide quand il souhaite l'aide de la FINUL. La résolution appelle au retrait des forces israéliennes parallèlement au déploiement de l'armée libanaise et de la FINUL.
Contrairement à la résolution 1559 de 2004, cette résolution ne fait pas du désarmement du Hezbollah un prérequis au cessez-le-feu, mais rappelle que la résolution 1559 doit être appliquée.
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières,les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9solution_1701_du_Conseil_de_s%C3%A9curit%C3%A9_des_Nations_unies



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  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19


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