jeudi 14 novembre 2013

"La police turque a écrit une épopée héroïque (...) nos forces de police ont passé avec succès un test de démocratie", a déclaré M. Erdogan lors d'une cérémonie de remise de diplôme à l'école de police d'Ankara.

Sent: Wednesday, June 26, 2013 12:46 AM
Subject: "La police turque a écrit une épopée héroïque (...) nos forces de police ont passé avec succès un test de démocratie", a déclaré M. Erdogan lors d'une cérémonie de remise de diplôme à l'école de police d'Ankara.


Eloge d'Erdogan à la sauvagerie policière


Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé lundi que la police de son pays, très critiquée dans le monde entier pour la violence de ses interventions contre les manifestations antigouvernementales des dernières semaines, avait écrit une "épopée héroïque".

"La police turque a écrit une épopée héroïque (...) nos forces de police ont passé avec succès un test de démocratie", a déclaré M. Erdogan lors d'une cérémonie de remise de diplôme à l'école de police d'Ankara.
Lors de son allocution, le chef du gouvernement s'en est une nouvelle fois pris à plusieurs pays de l'Union européenne (UE) qui ont dénoncé la répression policière en Turquie, notamment l'Allemagne.

"Notre police est victime de coups de feu et répond par des tirs de gaz lacrymogène et des canons à eau. S'ils consultent l'acquis communautaire, ils verront que c'est le droit le plus naturel conféré à la police (...) qui a agi avec la plus grande retenue et sang-froid", a-t-il lancé.

Le mouvement de contestation sans précédent visant le régime au pouvoir depuis 2002 qui a débuté le 31 mars a fait quatre morts, trois manifestants et un policier, et près de 8.000 blessés, dont 60 graves.
Selon un rapport de la police cité dimanche par le quotidien libéral Milliyet, 2,5 millions de personnes ont participé aux manifestations à travers toute la Turquie depuis le 31 mai. Environ 5.000 d'entre eux ont été arrêtés, selon ce rapport.
Le chef du gouvernement turc doit recevoir mardi à Ankara le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjorn Jagland, qui avait appelé la Turquie à la retenue face aux manifestants.

Un policier turc accusé d'avoir tué un manifestant laissé en liberté

Un policier turc a été renvoyé lundi en justice pour avoir mortellement blessé par balle un manifestant anti-gouvernemental à Ankara mais a été laissé en liberté, ont rapporté les médias turcs.

Un tribunal d'Ankara a rejeté la demande des avocats de la victime, Ethem Sarisuluk, 26 ans, qui demandaient l'incarcération du policier, se contentant de le soumettre à un contrôle judiciaire jusqu'au procès, a précisé la chaîne de télévision NTV.
Ethem Sarisulul est décédé le 14 juin des suites d'un coup de feu tiré à la tête lors d'une manifestation sur la place Kizilay d'Ankara le 1er juin. Une vidéo très largement diffusée sur les réseaux sociaux le montre s'écroulant brutalement face à un policier casqué, qui s'enfuit ensuite l'arme au poing.

Interrogé par l'AFP, le frère de la victime a dénoncé la décision de la justice de ne pas placer en détention le policier mis en cause.
"Dans ce pays, les meurtriers sont toujours remis en liberté. C'est le dernier exemple en date", a regretté Mustafa Sarisulul. "Mon frère a été abattu devant le monde entier", a-t-il ajouté, "mais nous allons continuer notre combat et porter cette affaire devant les instances internationales pour dénoncer cette illégalité et cette injustice". (AFP, 24 juin 2013)

Violence policière contre la manifestation des œillets

La police turque a dispersé des milliers de manifestants portant des oeillets samedi sur la place Taksim à Istanbul, provoquant à nouveau de violents heurts après plusieurs jours de calme qui succédaient à trois semaines de manifestations sans précédent contre le gouvernement islamo-conservateur.
Les manifestants s'étaient rassemblés en fin de journée sur la place Taksim pour commémorer l'assaut donné par la police une semaine plus tôt dans le parc Gezi, jouxtant la place, le dernier bastion de la contestation antigouvernementale.

Les contestataires ont conspué le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, appelant à sa démission et scandant: "ce n'est qu'un début, continuons le combat", avant de jeter des oeillets rouges sur la place et sur les marches menant au parc Gezi, en hommage aux morts, aux blessés et aux personnes arrêtées au cours de la répression policière des manifestations.
Mais une heure et demie plus tard, et après sommations, des centaines de policiers des unités antiémeute ont repoussé la foule avec leurs boucliers, appuyés par des canons à eau, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police n'a pas utilisé sur la place de grenades lacrymogènes, dont l'usage massif contre les manifestants au cours des dernières semaines avait été très critiqué, notamment par les associations de médecins.

Mais elle y a eu ensuite abondamment recours pour venir à bout des centaines de manifestants qui l'ont harcelée dans les ruelles du quartier de Beyoglu, autour de la place Taksim.

Pendant plusieurs heures, des échauffourées se sont poursuivies, les jets de grenades lacrymogènes et les tirs de balles en plastique des forces de l'ordre répondant aux jets de pierres et de bouteilles de petits groupes de contestataires très mobiles.

Dans la rue Mis, connue pour ses bars, un groupe de policiers antiémeute a été pris à partie par les consommateurs, qui jetaient des verres et des bouteilles depuis les balcons, et des chaises et des tables depuis les terrasses sur la rue. Il a réussi à quitter les lieux après avoir tiré une grenade de gaz lacrymogène.

La police a brièvement roué de coups quelques manifestants, sous les yeux d'un journaliste de l'AFP.

Vers 2h00 du matin (23h00 GMT samedi), les forces "de l'ordre" étaient parvenues à disperser les derniers groupes de manifestants, à démanteler leurs barricades et à reprendre le contrôle des rues menant à la place Taksim.

La police est également intervenue samedi soir contre des manifestants dans deux quartiers d'Ankara, Tunali Hilmi et Dikmen, a rapporté le quotidien Radikal.
Au moins quatre personnes sont mortes et plus de 7.800 ont été blessées lors de la répression des précédentes manifestations, selon l'Union des médecins de Turquie.
Des milliers de personnes ont été interpellées, mais la plupart ont été relâchées.
Une cinquantaine de suspects, liés selon les autorités à une organisation d'extrême gauche clandestine, ont été inculpés pour appartenance à une organisation terroriste et placés en détention préventive vendredi et samedi à Istanbul et Ankara.

Le mouvement de contestation est né le 31 mai dans le parc Gezi quand la police a violemment réprimé quelques centaines de défenseurs de l'environnement qui voulaient s'opposer à l'arrachage des arbres du parc dans le cadre d'un projet d'aménagement voulu par le gouvernement.

La fronde a ensuite gagné tout le pays, les contestataires reprochant à M. Erdogan son autoritarisme et sa volonté d'islamiser la société turque, le parc Gezi devenant alors un camp retranché des manifestants.
La confrontation avec la police a pris fin après que celle-ci a investi le parc samedi dernier à grands renforts de gaz lacrymogène et de canons à eau.

Mais les manifestants ont depuis inventé de nouveaux modes pacifiques de contestation, tels celle des "hommes à l'arrêt", protestant de manière silencieuse et immobile, et animent chaque soir des forums de discussion dans de nombreux parcs d'Istanbul. (Agences, 23 juin 2013)

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"Le Premier ministre qatari : « Nous formons les islamistes armés syriens avec l’aide de la CIA et de la DGSE »

From: jemi.bayart
Sent: Monday, July 01, 2013 11:24 PM
Subject: brève: "Le Grand Soir"
D'autres infos: Le grand soir.

"Le Premier ministre qatari : « Nous formons les islamistes armés syriens avec l'aide de la CIA et de la DGSE »





Par la voix de son Premier ministre, Hamad ben Jassim al-Thani, le Qatar confirme son rôle criminel, ainsi que celui de l'Arabie Saoudite et de certains pays occidentaux, dans l'action de déstabilisation de la Syrie. Le Qatar forme et arme les islamistes syriens, dans des camps d'entraînement en Jordanie et en Turquie, avec l'aide des services de renseignement américains et français. Cet aveu a été fait, à Doha, devant les ministres des Affaires étrangères du groupe des « amis de la Syrie », appellation donnée aux pays qui aident les groupes terroristes dans ce pays. Hamad Bin Jassim al-Thani n'a pas tout révélé, il n'a rien dit des « décisions secrètes » qui ont été prises lors de cette réunion tenue le samedi 22 juin, mais c'est un secret de Polichinelle, Qatar va continuer ce qu'il n'a cessé de faire, déverser des armes dans une vaine tentative de renverser le rapport de forces sur le terrain en Syrie. Le Qatar et les autres pays pro-terroristes n'ont pas digéré les victoires remportées par l'armée syrienne dans sa contre-offensive, particulièrement dans la ville de Qousseir qui a été libérée de l'emprise des islamistes armés qui l'occupaient. L'urgence donc pour le Qatar et pour les pays occidentaux qui le soutiennent est de changer la situation sur le terrain. C'est pourquoi ils ont décidé de renforcer l'aide en armes qu'ils accordent aux groupes terroristes. Le Qatar confirme son implication dans l'arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie et en Egypte et dans le chaos qui a plongé la Libye dans une impasse sanglante. Il ne fait aucun doute maintenant que son action déstabilisatrice vise non seulement le Sahel mais aussi le Maghreb. Son intervention dans la guerre en Syrie montre jusqu'où ce pays peut aller pour atteindre ses objectifs, au service des pays occidentaux. Par ailleurs, en soutenant l'action terroriste en Syrie, les pays occidentaux et les pays arabes qui les suivent, garantissent l'impunité aux mercenaires islamistes à leur retour dans leurs pays respectifs. C'est ce que révèle, selon le Washington Post, Mohamed Hassan Hamed, qui a dirigé l'action islamiste armée contre Hosni Moubarak en Egypte, jusqu'en 2003. Il a déclaré que les terroristes égyptiens, qui par le passé fuyaient pour se réfugier à l'étranger, peuvent maintenant aller combattre en Syrie en étant assurés qu'ils ne seront pas poursuivis par la justice à leur retour.
Kamel Moulfi"
 http://algeriepatriotique.com/article/le-premier-ministre-qatari-nous-...
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[Reseau Voltaire] Les principaux titres de la semaine

Sent: Tuesday, September 17, 2013 9:58 AM
Subject: [Reseau Voltaire] Les principaux titres de la semaine
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Réseau Voltaire
Focus
En bref

 
Les missiles chimiques de la ghouta provenaient de l'armée turque
 

 
L'administration Obama n'est pas sûre de son décompte des victimes de la ghouta
 

 
Comment les services occidentaux ont fabriqué « l'attaque chimique » de la ghouta
 

 
La Syrie accepte « l'offre de paix » US
 
Controverses
Fil diplomatique

 
Un plaidoyer pour la prudence
 

 
Entretien de Bachar el-Assad à Russie 24
 

 
Discours sur l'état de l'Union européenne 2013
 

 
Discours à la Nation de Barack Obama sur la crise syrienne
 

 
Lettre du pape François au président du G20, Vladimir Poutine
 
Veille documentaire

 
Les vidéos manipulées du « massacre » de la ghouta
 

 
Le bombardement de la Syrie devra se prolonger par une action au sol
 

 
Pour le CRS, les conséquences régionales d'une guerre contre la Syrie sont difficiles à prévoir
 

 

« Horizons et débats », 13e année, n° 28, 16 septembre 2013
Renforcer les liens sociaux
Partenaires, 16 septembre 2013

« Tendances de l'Orient »
La Syrie n'est pas seule sur le champ de bataille
par Pierre Khalaf, Partenaires, 16 septembre 2013

« Horizons et débats », 13e année, n° 27, 9 septembre 2013
Le fédéralisme comme garantie de paix et le modèle suisse
Partenaires, 9 septembre 2013

« Tendances de l'Orient »
Pourquoi les États-Unis veulent agresser la Syrie
par Pierre Khalaf, Partenaires, 9 septembre 2013
 La politique syrienne de l'Occident promeut la loi du plus fort
par German Foreign Policy, Réseau Voltaire, 7 septembre 2013


 


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