samedi 25 avril 2009

Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne

 

From: Daniel Vanhove
Sent: Saturday, April 25, 2009 1:55 PM
Subject: Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne


Face aux propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad (1) la diplomatie européenne, dans son éthique scrupuleusement choisie, a estimé presque à l'unisson devoir évacuer la conférence de l'ONU à Genève sur le racisme, dite Durban II... quand la majorité de la salle applaudissait aux propos du président iranien et demeurait en place.
L'on eût apprécié une telle unité de mouvement et de véhémentes protestations lors de la dernière agression de l'armée israélienne à l'encontre de la Bande de Gaza, mais là, étrangement, les voix de (...)
 
 
 
 
 

Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne

samedi 25 avril 2009 - 06h:20

Daniel Vanhove

 


Face aux propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad (1) la diplomatie européenne, dans son éthique scrupuleusement choisie, a estimé presque à l'unisson devoir évacuer la conférence de l'ONU à Genève sur le racisme, dite Durban II... quand la majorité de la salle applaudissait aux propos du président iranien et demeurait en place.

(JPG)
Destructions dans Gaza : ici une des preuves parmi des milliers d'autres du comportement parfaitement criminel des troupes israéliennes d'occupation à l'encontre de la population palestinienne...

L'on eût apprécié une telle unité de mouvement et de véhémentes protestations lors de la dernière agression de l'armée israélienne à l'encontre de la Bande de Gaza, mais là, étrangement, les voix de ces ténors d'apparat furent des plus discrètes, et d'unité, il n'y en eût point...

Au lieu de nous livrer une analyse calme et objective des choses, ainsi qu'une mise à plat des problèmes que l'on nous dissimule la plupart du temps, la majorité de nos médias a opté pour une massive retransmission de ces gesticulations de saltimbanques et du brouhaha qu'elles suscitent.

A l'observation de ces faits, un constat s'impose : contrairement à ce que d'aucuns affirment, tant que nos pays dominants agiront de la sorte, ils perdront à chaque fois un peu plus de leur crédibilité. Et il convient de le dire et le répéter : la justice n'est pas une matière que l'on négocie. Accepter (presque) sans broncher que la situation dramatique perdure en Palestine, et dans le même temps, pousser des cris d'orfraie lors d'une prise de parole - appréciez la différence de situations - c'est vraiment tomber dans l'absurde, pour ne pas dire le ridicule !

Hélas, il faut bien constater que nos diplomaties en sont-là. Idéologiquement incapables de revenir à plus de justice et d'équilibre dans le monde, elles s'entêtent à poursuivre par tous les moyens, leurs tentatives de domination planétaire sur les plus démunis. Sachant l'importance médiatique dans nos pays d'une mise en scène bien orchestrée, nos diplomates s'en sont donc allés, sans compter la grotesque petite déclaration de chacun à l'attention de son électorat national... Triste spectacle. Lamentable hypocrisie. Comme toujours ! Et d'aucuns, ici, de se précipiter dans la brèche pour en remettre une couche, et fondre bec et ongles sur le président iranien pour ses propos... Ce sont d'ailleurs bien souvent les mêmes caciques de l'ordre établi qui dans le même temps, défendent au nom de la liberté d'expression, les caricatures du prophète, mais dénoncent le danger qui menace nos sociétés éclairées, pour quelques panonceaux bricolés à la hâte dans une manifestation de rue, quelques jeunes filles voilées ou quelque liste électorale assimilée grossièrement à un relais du Hamas ou du Hezbollah à Bruxelles...

Les citoyens et les militants de mieux en mieux informés, sauront faire la part des choses. Et se rappelleront aisément les dramatiques témoignages de début d'année, en provenance de Gaza. Ils n'auront aucune peine à se rappeler que les mêmes diplomaties se sont abstenues de condamner fermement l'armée et le gouvernement israélien pour ses crimes d'alors... qui ne font que s'ajouter à une liste commencée il y a plus de 60 ans ! Ces mêmes citoyens et militants savent aussi que les diplomates ne sont pas des gens ignorants. Et que si leurs réflexes ne changent pas, ce n'est pas par manque de connaissance des dossiers, mais par volonté délibérée de garder une suprématie sur l'ensemble de l'économie et de la finance mondiales. La vérité, c'est que nos pays riches NE VEULENT PAS que leur ordre du monde change. Nos gouvernements NE VEULENT PAS que les déséquilibres qu'ils ont créés et alimentés partout sur la planète se résolvent. Parce qu'ils ont appris depuis bien longtemps que pour régner, il fallait diviser. Ce à quoi ils s'emploient avec zèle et application.

L'ultime démonstration nous en a été faite lors du récent sommet du G20 : point de fondamentale remise en question d'un système dont pourtant les signes d'effondrement peuvent se lire partout ; juste les milliards nécessaires à relancer ce système dont ils se gavent bien, ainsi que quelques meilleurs outils pour en contrôler les inévitables futures dérives - qui seront, sans aucun doute, plus graves encore - afin que les puissants ne soient plus pris par surprise et puissent sauver leurs avoirs et les planquer dans quelques paradis fiscaux qui ne seront jamais démantelés, malgré le tintamarre qui les entoure...

Ainsi, à l'écoute attentive et complète des propos du président iranien, ceux-ci se révèlent bien moins exagérés qu'on ne nous les rapporte. Et en outre, que sont-ils à côté de ceux du nouveau ministre d'extrême droite des Affaires étrangères israélien Avigdor Liberman ? Voici pour tous ceux qui semblent atteint de manière précoce par la maladie d'Alzheimer, ce que celui qui a été plébiscité par une partie du peuple israélien au rang de ministre, préconise pour les Palestiniens en particulier, et les Arabes en général :

-  Le bombardement des banques ;

-  Le bombardement des stations d'essence ;

-  Le bombardement des centres commerciaux ;

-  La noyade des prisonniers politiques dans la Mer morte ;

-  La castration des individus de sexe mâle ;

-  L'exécution des parlementaires palestiniens de la Knesset (parlement israélien) ;

-  Le bombardement du barrage d'Assouan, en Egypte ;

-  La destruction de la Syrie, de ses raffineries, de ses infrastructures, de ses aéroports ;

-  Un traitement à la japonaise (entendez, l'utilisation du nucléaire), etc... dans une liste aussi longue que funeste...

Propos auxquels aucune de nos chancelleries, ni aucun de nos si vertueux diplomates n'ont jamais réagi. C'est dire les motivations qui les animent...

Par ailleurs, que pèsent les mots du président iranien, face à l'horreur du quotidien des gazaouis affamés et maintenus sous embargo dans un ghetto, depuis près de deux ans par l'étau israélien, fruit de l'idéologie sioniste ?

Dès lors, OUI, le président iranien a raison de déclarer que le sionisme se révèle être sur le terrain et dans la réalité palestinienne, une idéologie raciste s'articulant sur la discrimination et l'apartheid. Et OUI, l'Etat d'Israël, dans ses structures actuelles doit disparaître. Et ne pourra prétendre à la cohabitation pacifique avec ses voisins arabes, qu'à la condition de devenir une vraie démocratie pour TOUS ses citoyens, et pas seulement pour ceux qui peuvent prouver leur judéité, comme c'est le cas actuellement.

La domination coloniale, sous quelle que forme qu'elle revêt encore, n'a plus lieu d'être, et nos diplomates devraient comprendre que leurs arrogantes habitudes d'antan à mener le monde comme ils l'entendaient n'est plus de mise. Il eût été hautement préférable qu'ils restent docilement assis à leurs places pour écouter le discours du président iranien jusqu'au bout, et s'interroger par la suite, des changements d'équilibre qui, avec ou sans eux - et dès lors sans nous - s'opèrent dans le monde.

En Palestine, face à tant d'injustices, de crimes et d'assassinats, de vols de terres et de transferts de population perpétrés depuis tant d'années - et qui ne sont pas sanctionnés - l'on attend toujours de la part de nos diplomaties modèles et tellement éprises d'éthique quand cela les arrange, un peu plus de détermination dans l'avènement d'une justice qui ne fonctionne plus sur cet insupportable deux poids, deux mesures !

* Daniel Vanhove est Observateur civil et membre du Mouvement Citoyen Palestine

Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :

-  Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004
-  La Démocratie mensonge - 2008

Notes :

(1) (Pour le discours intégral du président Ahmadinejad :

http://www.info-palestine.net/artic...

Du même auteur :

-  L'asphyxie de Gaza continue - 14 avril 2009
-  Charm el-Cheikh : quand les riches perpétuent leurs détestables réflexes - 11 mars 2009
-  Un terrorisme d'état pire que le 11 septembre - 5 février 2009
-  A Gaza, après les bombes le droit international ? Peu probable... - 27 janvier 2009
-  Scènes ordinaires de la vie en Palestine, à Gaza - 20 janvier 2009

24 avril 2009 - Communiqué par l'auteur

mercredi 22 avril 2009

MISE EN PLACE TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL_PALESTINE

 

Sent: Wednesday, April 22, 2009 8:33 PM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: MISE EN PLACE TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL_PALESTINE

Transfert Membres Actions sociales 14
 



 MISE EN PLACE D'UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR JUGER LES CRIMES D'ISRAEL.   
  

MERCI DE BIEN DIFFUSER 
AUSSI LARGEMENT QUE POSSIBLE.DANS TOUS LES PAYS.
   NOUS DEVONS RECUEILLIR 500.000 SIGNATURES POUR QUE CETTE PETITION SOIT ADMISE A L'ONU.  ET C'EST POSSIBLE.  Vous pouvez signer sur : http://www.france-palestine.org/article11097.html#sp11097  
   Merci de Faire Circuler     . 
 
 
Alain G. LEPAGE


 



"El pueblo unido jamàs serà vencido"
Pétition internationale adressée à l'Assemblée Générale des Nations unies, pour mettre en place un tribunal pénal international ad hoc afin de juger les crimes de guerre israéliens, notamment à Gaza
publié le vendredi 20 février 2009

AFPS
 

Parce que c'est en notre nom qu'en 1945 a été signée la Charte des Nations unies...

Parce que c'est en notre nom que le plan de partage de la Palestine a été approuvé par l'Assemblée générale de l'ONU en 1947...

Parce que c'est en notre nom qu'en 1949, ont été signées les conventions de Genève...

Parce qu'aucune des résolutions de l'ONU concernant la Palestine, adoptées elles aussi en notre nom, n'a été appliquée par l'État d'Israël et que celui-ci, depuis sa fondation, viole en permanence, en toute impunité et de façon de plus en plus cynique, les principes de l'ONU et les conventions internationales.

Nous, citoyens du monde, avons aujourd'hui le devoir de rappeler la communauté internationale à ses obligations !

Nous demandons solennellement

que l'Assemblée générale des Nations Unies utilise son pouvoir de créer des organes subsidiaires pour mettre sur pied un Tribunal pénal ad hoc (sur le modèle des deux créés par le Conseil de sécurité pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda) et juger les crimes commis par Israël en Palestine.

Dans l'immédiat nous exigeons

-  L'arrêt de toutes les exactions contre le peuple palestinien et la protection internationale de celui-ci ;

-  La levée totale du blocus de la bande de Gaza ;

-  L'application obligatoire des résolutions de l'ONU sur la Palestine et des prescriptions du droit international, si nécessaire sous la contrainte de sanctions internationales : diplomatiques, économiques et judiciaires. Israël est un État comme les autres, doté des mêmes droits, et des mêmes obligations.

En particulier nous demandons la suspension de tout accord de coopération avec l'État d'Israël tant qu'il ne respectera pas les résolutions de l'ONU.


Parmi les signataires

Alleg Henri, militant anticolonialiste, auteur de "la Question", France ; Tabbarah Bahige Député, Ancien Ministre, Liban ; Gastón Rolando Cornejo Bascopé, sénateur, Bolivie ; Marie-France Beaufils, Sénatrice, Maire de Saint Pierre des Corps, France ; Sihem Bensedrine, journaliste et militante tunisienne des Droits humains, Tunisie ; John Berger, écrivain, Grande Bretagne ; Simone Bitton, cinéaste, Maroc, Israël, France ; Buttin Maurice, avocat honoraire. Président du CVPR, France ; Monique Cerisier-ben Guiga, sénatrice, France ; Monique Chemillier-Gendreau, professeur émérite de droit public, France ; Bruce Clarke, militant du mouvement anti-apartheid, artiste plasticien, Afrique du Sud ; Bernard Clerc, ancien député au Grand Conseil de Genève, Suisse ; Michel David, chargé des Droits de l'Homme et de la solidarité avec la Palestine à la Confédération paysanne, France ; Suzanne EL Kenz , professeur d'arabe , née à Gaza ; Zahia Dadi Esskali, Membre du Forum des Femmes marocaines parlementaires, Maroc ; Jacques Fath, responsable des relations internationales du PCF, France ; Maxime Gremetz, député de la Somme, France ; Vitaly Gusenkov, ancien conseiller diplomatique de M. Gorbatchev, Russie ; Mohamed Harakat, Président du Centre International des Etudes Stratégiques et de Gouvernance Globale, Maroc ; Pierre Hémon , président du groupe des élus Verts Lyon, France ; Christiane Hessel, France ; Stéphane Hessel, ambassadeur de France ; Med Hondo, cinéaste, France, Mauritanie ; Ibrahim Jalal, artiste peintre, Syrie ; Jean Claude Lefort, député honoraire, France ; Alban Liechti, président de l'ACCA, France ; Alain Lipietz, député européen, France ; Dr. Adrián Ramírez López, Président de le Ligue mexicanaine pour la défebse des droits humains, Mexique ; Mairead Maguire, Prix Nobel de la Paix, Irlande ; Ameer Makhoul, Ittijah-Union des Associations civiles arabes, Comité Public pour la Défense des Libertés, Israël ; Sandrine Mansour, historienne, Palestine, France ; Dr. Kamel Mohanna, président de l'Association Amel, Liban ; Ricardo Montserrat, écrivain, France ; Alberto Nadra, président de la Gauche démocratique, Argentine ; Marie Nassif-Debs, journaliste,Liban ; Carlos Ostolaza, peintre, Lima, Pérou ; Bernard Ravenel, président de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine et de l'Association France Palestine Solidarité, France ; Ahmed Rouadjia, enseignant-chercheur et écrivain, Algérie ; Jitendra Sharma, président de l'association internationale des juristes démocrates (International Association of Democratic Lawyers), Inde/USA ; Eyal Sivan, cinéaste, Israël, France ;Ousmane Sow, sculpteur, Sénégal ; Bernard Stiegler, philosophe, France ; Djamel Tatah, artiste peintre, France ; Philippe Texier, magistrat, France ; Gérard Toulouse, physicien, France ; Daniel Voguet, avocat, France ; Jean Claude Willem, Maire Honoraire de Seclin, France...

Des signatures papier sont aussi en cours (au 20 avril 2009 on nous en a communiqué 321...



 

lundi 20 avril 2009

[assawra] Les absents de Durban II

 

From: Al Faraby
Sent: Monday, April 20, 2009 12:21 AM
Subject: [assawra] Les absents de Durban II



Les absents de Durban II
( Al Faraby )
 
 
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Les absents de Durban II

lundi 20 avril 2009, par Al Faraby

"Aujourd'hui est un grand jour"
"pourquoi ?"
"aujourd'hui, s'ouvre à Genève les travaux de Durban II"
"c'est quoi ?"
"la suite de Durban I"
"c'était quoi ?"
"la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui s'était tenue à Durban, en Afrique du Sud, du 31 août au 8 septembre 2001"
"c'était il y a huit ans"
"oui... aujourd'hui c'est l'heure du bilan"
"ça, c'est une bonne chose"
"sauf qu'il y a un hic"
"lequel ?"
"les absents d'hier le sont encore aujourd'hui"
"ça, ce n'est pas une bonne chose"
"pourquoi ?"
"c'est signe que depuis, les choses n'ont pas beaucoup avancé"
"comme quoi par exemple ?"
"y a qu'à reprendre la liste des préoccupations de Durban I ... par exemple la 63"
"et que dit-elle ?"
"elle n'est pas longue... je la reprends textuellement : -Nous sommes préoccupés par le sort du peuple palestinien vivant sous l'occupation étrangère. Nous reconnaissons le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et à la création d'un état indépendant, ainsi que le droit à la sécurité de tous les États de la région, y compris Israël, et engageons tous les États à soutenir le processus de paix et à le mener à bien rapidement- fin de citation"
"je comprends que les absents d'hier... le soient encore aujourd'hui"
"pourquoi d'après toi ?"
"à cause de l'opération -Plomb d'acier- contre le peuple Palestinien à Gaza"
"c'est sûr qu'ils ne doivent pas avoir la conscience tranquille"
"de plus, ils savent qu'à Genève... ils n'ont pas le droit de veto"
"alors t'as raison"
"comment ça ?"
"aujourd'hui est un grand jour"
"... !?"

Al Faraby
Lundi, 20 avril 2009

Les Etats-Unis, les Pays-Bas, l'Australie et l'Allemagne, ainsi que le Canada, l'Italie et Israël ont décidé de boycotter la conférence de "Durban II". La France enverra une délégation.

 
 

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dimanche 19 avril 2009

Charleroi se mobilise pour la Palestine le samedi 25 avril 2009

 
 
-------Message original-------
 
Date : 04/18/09 21:47:30
Sujet : Charleroi se mobilise pour la Palestine le samedi 25 avril 2009
 
 
CHARLEROI    se mobilise pour    LA PALESTINE
 
Samedi 25 avril 2009
à partir de 13h
 
à l'Université du Travail de Charleroi (UT)
Auditoire et rez-de-chaussée prés de la bibliothèque
boulevard Roullier 1, 6000 Charleroi
 
Au programme :
 
14 h - 15 h 30 :
* Atelier sur l'histoire du sionisme avec Michel Staszewsky
* Atelier vente et transport d'armes en Israël avec Dominique Waroquiez
 
16 h - 17 h 30 :
* Atelier sur l'histoire du mouvement palestinien avec Hamdan Aldamiri
* Atelier Dexia avec Bert De Belder
 
18 h : Conférence-débat :
 
Après Gaza : quel avenir pour la Palestine?
 
Avec :
 
Nordine SAIDI
Michel COLLON
Michel STASZEWSKY
Mohsin MOUDDEN

Modérateur  : Luc DELVAL
 
20 h : Clôture avec sketch, chants et poèmes palestiniens
 
En permanence :
stands d'infos et d'action pour la Palestine
artisanat palestinien, expositions de photos
petite restauration
 
Organisation : Plate-Forme CHARLEROI/PALESTINE
 

Liste des associations de la Plate-forme Charleroi - Palestine

 

A +, Aceri, Accueil et Solidarité, Aidn Tontoni, Al Hidaya, Assakina, Attac, Atelier Nord-Sud du Forum Social, At-Touba, Averroës, Belges Issus de l'Immigration, La Braise Culture, Comité Amérique Centrale, Culture sans Frontières, Cercle Communiste, Comac, Comité Palestine Fontaîne l'Evêque-Secours Populaire Wallonie/ Bruxelles, Entr'aide et Fraternité-Vivre Ensemble, Fédération Générale des Travailleurs de Belgique (FGTB), Femmes des 2 Continents (FD2C), Femmes Musulmanes de Charleroi (FMC), Femmes pour la Paix, Forum des Citoyens, Jeunes-FGTB, Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), Ligue des Droits de l'Homme (LdH), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), La Main dans la Main, Marianne, Les Magasins du Monde-Oxfam Gilly, Médecine pour le Peuple (MPLP), Medinaset, Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), Mosquée Mevlana, le Mouvement Chrétien pour la Paix (MCP), Parti Communiste (PC), Parti du Travail de Belgique (PTB), Pax Christi, Peuples Solidaires, Présence et Actions Culturelles (PAC), le Progrès, La Rochelle, Secours Populaire Wallonie-Bruxelles, Solidarités Nouvelles.

 
Infos :
0497 / 53 50 34
Entrée1 €
Affiche en pièce jointe 
 
Merci de diffuser largement
 


 
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samedi 18 avril 2009

La guerre de renseignements entre les occupants israéliens et la résistance palestinienne

 

Sent: Saturday, April 18, 2009 2:19 AM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] La guerre de renseignements entre les occupants israéliens et la résistance palestinienne



Centre Palestinien d'Information

Rapport

La guerre de renseignements entre les occupants israéliens et la résistance palestinienne


Photo CPI

Vendredi 17 avril 2009

Gaza – CPI

Sans relâche, les services israéliens de renseignements essaient d'engager des Palestiniens. Ils font l'impossible pour recruter dans tous les domaines, des pêcheurs travaillant sur la place de la bande de Gaza, en particulier.

Ces tentatives ne font que montrer l'ampleur de la guerre de renseignements engagée entre les occupants israéliens et la résistance palestinienne.

En effet, les services israéliens se sont vus désabusés, désorientés, désarmés, après que les services de sécurité du ministère palestinien de l'intérieur de la bande de Gaza avaient pu détruire la plupart de leurs réseaux de collaborateurs. Des réseaux que les Israéliens avaient mis des années et des années à construire. Le manque de renseignements chez l'armée israélienne a pesé lourd lors de sa dernière guerre menée contre Gaza.

L'échec des plans sionistes

Les services palestiniens, main dans la main avec les résistants palestiniens, ont mis en tête de leur liste de priorités la volonté de démanteler et de frapper toute tentative israélienne d'enrôler de nouveaux agents.

Notons que les Israéliens ont beaucoup perdu lorsque le mouvement du Hamas avait fait tomber les anciens services de sécurité de la Bande. Ces services corrompus étaient une passoire infiltrée par des collaborateurs. Maintenant, les Israéliens font tout pour compenser leur perte inestimable. Ils cherchent n'importe quelle méthode pour infiltrer Gaza, devenue de plus en plus impénétrable. Ils essaient surtout de profiter des points de passage, des points commerciaux en particulier. Mais les services palestiniens et les résistants palestiniens arrivent à mettre en échec les tentatives malheureuses de l'ennemi.

Affrontement acharné

Les Israéliens ont mené une guerre des plus destructrices contre la bande de Gaza. Des milliers et des milliers de tonnes d'obus israéliens sont tombés sur la Bande. Cependant, ils n'ont pas pu atteindre leurs objectifs, les vrais les cachettes de la résistance palestinienne. Il leur manquait les informations nécessaires. Un grand nombre d'agents avaient été liquidés, avant, pendant et après la guerre. Les Israéliens avaient confié à certains d'entre eux des missions paramilitaires et même militaires.

Viser les pêcheurs

La fragilité récente de leurs services de renseignements pousse les Israéliens à se focaliser sur les pêcheurs palestiniens. Ils veulent les recruter comme collaborateurs. Les services palestiniens étonnent tout le monde en donnant des coups terribles à ces tentatives israéliennes.

Islam Chahwan, porte-parole de la police de Gaza, dit que les Israéliens ne laissent aucune porte sans la frapper pour engager des Palestiniens de la bande de Gaza, une opération désormais difficile, sinon impossible. Ils enlèvent donc des pêcheurs, les harcèlent pour qu'ils travaillent pour eux. C'est vrai qu'on ouvre l'œil sur eux, leur cas reste tout de même dangereux, vu leur niveau d'éducation et le niveau dur d'harcèlement pratiqué sur eux par les kidnappeurs israéliens.

Une double confrontation

Le travail des services de sécurité et des résistants palestiniens ne s'arrête pas sur le bord de la découverte et de l'anéantissement des réseaux de renseignements. Eux aussi, ils enrôlent des collaborateurs dans leurs services. Les agents repentis étaient, dans la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, de forte utilité pour la résistance palestinienne. Ils lui fournissaient des informations primordiales sur les mouvements de l'ennemi. Une réussite considérable pour la résistance, pour le Hamas, pour les brigades d'Al-Qassam.

Cette guerre de renseignements non déclarée entre la résistance palestinienne et les occupants israéliens sera un élément à prendre en considération dans toute guerre militaire à venir.


http://www.palestine-solidarite.org/rapport.CPI.170409.htm




Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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mercredi 8 avril 2009

[romain : paix_socialisme_communisme] [Coups de dent - Le blog de Ayman El Kayman] N°105 - Bravo, mon Général !

 

Sent: Wednesday, April 08, 2009 11:00 AM
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] [Coups de dent - Le blog de Ayman El Kayman] N°105 - Bravo, mon Général !


[Coups de dent - Le blog de Ayman El Kayman] N°105 - Bravo, mon Général !

De: "Ayman El Kayman" <aykay06@yahoo.fr>
Ajouter l'expéditeur dans les contacts
À: Ginette : grianala@yahoo.fr

Une fois n'est pas coutume: cette semaine je tiens à transmettre des félicitations les plus chaleureuses et mes remerciements les plus sincères à cet homme, le Général de brigade Avichai Mandelblit, procureur général de l'armée israélienne.

Ce brave général-procureur vient une fois de plus donner raison à la sentence de Georges Clémenceau: "la justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique."
Il vient en effet de classer sans suite l'ébauche d'enquête engagée sur les témoignages de soldats israéliens parus en Israël, sur des crimes de guerre commis à Gaza en janvier. Ces témoignages se fondaient, selon Mandelblit, sur des "ouï-dire", donc: circulez, il n'y a rien à juger.

La justice militaire israélienne n'en est pas à son premier déni de réalité et de justice. Ainsi, le résultat des 30 plaintes déposées pour des meurtres de civils palestiniens pendant la 2ème Intifada (4747 victimes, dont 942 femmes et enfants) a été squelettique : 5 condamnations, dont une seule à une peine de prison quelque peu consistante.

Vous vous demandez donc pourquoi je tiens à féliciter le Général Mandelblit ? Eh bien, c'est très simple : sa décision de classer sans suite les crimes de guerre commis à Gaza ouvre une avenue royale à la Cour pénale internationale pour juger ces crimes. En effet, si la justice civile ou militaire israélienne décidait d'ovrir une enquête sur ces crimes, cela paralyserait toute action de la CPI. Il ne reste plus qu'à prier pour que la justice civile israélienne n'ait pas la mauvaise idée d'ouvrir une enquête sur ces mêmes crimes.

Je pèche peut-être par excès d'optimisme, mais je crois que les autorités pénitentaires de la prison Haaglanden à Scheveningen peuvent commencer à préparer les suites destinées à accueillir les Ehud Barak, Tzipi Livni, Ehud Olmert et autres crimnels de guerre. Et M. Pidakos, le directeur de la prison, peut commencer à prendre des dispositions pour pouvoir fournir des plateaux-repas kasher à ses futurs hôtes.

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l´esprit soit avec vous !
....et à mardi prochain !

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Envoyé par Ayman El Kayman dans Coups de dent - Le blog de Ayman El Kayman le 4/07/2009 08:20:00 AM

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vendredi 3 avril 2009

Gaza : la barbarie écrite sur les murs



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From: <getala@club-internet.fr>
Sent: Friday, April 03, 2009 10:42 AM
To: Subject: Gaza : la barbarie écrite sur les murs
Michel.collon -infos


C'est écrit sur le mur
Amira Hass

 
Nous sommes venus pour vous exterminer. Mort aux Arabes. Kahana avait
raison. Tolérance zéro. On veut liquider. Un Arabe mâle est un Arabe dans
la tombe. Voilà une sélection représentative de toutes les inscriptions
laissées par des soldats israéliens sur les murs des maisons palestiniennes
de Gaza dont ils avaient fait leurs bases et leurs positions de tir durant
l'opération « Plomb durci ».

Ici et là, un soldat a écrit une ligne à la tournure poétique ou une citation
biblique dans l'esprit de ces inscriptions-là. Ont aussi été écrites des injures
au Prophète Mohamed et à Ismaïl Haniyeh, à côté du tour des gardes pour
les soldats et du score de l'équipe de football favorite.   Lorsque les
propriétaires des maisons sont rentrés chez eux, ils ont généralement
découvert d'importantes destructions - dues soit aux premiers
bombardements de l'armée israélienne sur les maisons des quartiers
extérieurs, opérés dans le but de chasser les habitants du secteur, soit aux
incursions dans les maisons, accompagnées de dégradations du mobilier,
des vêtements, des murs, des ordinateurs et autres appareils électriques.
Souvent, ces maisons où les soldats avaient pénétré se retrouvaient seules
debout dans un quartier aux maisons rasées au bulldozer, réduites à l'état
de ruines. Les habitants ont aussi trouvé beaucoup de saletés laissées
derrière eux par les soldats.   En Israël, des instituts de recherche
comptabilisent chaque inscription insultante tracée dans un cimetière juif à
l'étranger et archivent tout écrit jugé problématique, afin d'évaluer la
situation de l'antisémitisme là-bas. Les médias accordent beaucoup
d'importance à toute inscription visant le Premier ministre assassiné,
Yitzhak Rabin. Mais le racisme quotidien, dans ses formes institutionnelles
et populaires, en paroles et en actes, contre les Arabes d'Israël et contre
les Palestiniens de Cisjordanie est en général couvert sobrement et avec
beaucoup de précautions. 
Il n'y a rien d'étonnant à ce que les inscriptions en hébreu laissées sur les
murs au cour de quartiers palestiniens que les auteurs ont aussi pris la
peine de démolir, n'aient pas été enregistrées par les capteurs israéliens,
toujours si sensibles au racisme visant les Juifs.   Les rapports et
témoignages sur les nombreux civils tués à distance ou de près, les porte-
parole militaires ont pu les écarter au prétexte de fabrication et de
manipulation, ou bien répondre d'une manière générale en disant que les
terroristes en étaient responsables parce qu'ils se cachaient à proximité.
La société israélienne, pour laquelle l'opération « Plomb durci » est déjà
enterrée dans des archives fermées, est toujours prête à tous les
subterfuges qui lui expliqueront à quel point son armée est juste et dotée
d'une suprématie morale.   Mais il est difficile de contester les inscriptions
en hébreu qui ont été filmées ou de dire qu'elles ont été fabriquées.
D'autant qu'elles s'accompagnent de noms d'unités de l'armée israélienne
et de noms de soldats. Et en effet, le porte-parole de l'armée israélienne a
réagi en disant que ces inscriptions étaient contraires aux valeurs de
l'armée israélienne et que celle-ci les considérait avec gravité.  
Tous les soldats n'ont pas tracé des inscriptions, mais ceux qui l'ont fait
n'en ont pas été empêchés par leurs commandants ni par leurs camarades
qui n'ont pas non plus effacé ce qu'ils avaient écrit. C'est donc le lieu de
louer l'honnêteté des soldats et leur franchise. Les soldats se sont sentis
libres d'écrire ce qu'ils ont écrit parce que - tout comme les pilotes et les
opérateurs de drones porteurs de missiles - ils savaient qu'ils avaient reçu
de leur gouvernement et de leurs commandants carte blanche pour
attaquer une population civile.
Pourquoi y aurait-il dès lors un problème avec ces mots écrits ? Ce qu'ils
ont écrit sur les murs reflète ce qu'ils ont compris comme étant l'esprit de
la mission pour laquelle ils avaient été envoyés.  
Contrairement aux commandants plus mûrs, qui sont autorisés à parler aux
quelques journalistes choisis, jugés acceptables par l'armée et qui récitent
parfaitement et soigneusement les briefings des juristes de l'armée et du
cabinet du Procureur de l'Etat, les auteurs des graffitis - soldats de l'armée
régulière qui ont grandi avec l'occupation et la supériorité militaire
israélienne - n'ont pas encore inscrit dans leur conscience que le monde ne
produisait pas que des armes mais aussi des lois, des règles et des normes
humaines.   Leurs officiers les ont autorisés à violer des normes dont ils
n'ont apparemment pas conscience de l'existence. Contrairement à ceux
qui rédigent les réponses du porte-parole de l'armée israélienne, les jeunes
soldats, manquant de sophistication, n'ont pas l'expérience nécessaire pour
couvrir les opérations de l'armée et sa mission, leur mission, avec des
mots qui brouillent la vérité.
 
Source: Haaretz
Traduction: Michel Ghys