vendredi 21 août 2009

Israël agite l’épouvantail de l’Iran pour faire oublier le gel des colonies.



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From: "Hess Madeleine" <grianala@yahoo.fr>
Sent: Wednesday, August 19, 2009 10:59 AM
To: Subject:  Israël agite l'épouvantail de l'Iran pour faire oublier le gel des colonies.

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> Israël agite l'épouvantail de l'Iran pour faire oublier le gel des colonies.
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> Un ballet diplomatique à Tel-Aviv contre… Téhéran
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> La lune de miel semble reprendre de plus belle entre Tel-Aviv et Washington. Finis les échanges à fleurets mouchetés entre l'Administration Obama et le cabinet de l'intraitable Netanyahu autour du gel des colonies juives.
> Ce dernier semble avoir eu le dernier mot au regard de la chaude poignée de main hier entre son ministre de la Défense , Ehud Barack, et son homologue américain, Robert Gates.
> Le ministre israélien du Commerce, de l'Industrie et de l'Emploi, Binyamin Ben Eliezer, a dit hier tout haut ce que tout le monde pensait déjà sur la capacité des Etats-Unis à forcer la main au grand allié Israël.
> Sur les ondes de la radio publique israélienne, ce ministre a résumé un peu les résultats des entretiens entre Gates et Netanyahu : « Les Etats-Unis commencent à comprendre que la construction dans les colonies va se poursuivre. » Les menaces publiques de Barack Obama ne sont finalement qu'une petite tempête – verbale – dans un verre d'eau.
> No, you can't
> Signe de ce retour à la « normale » entre Tel-Aviv et Washington, hier il a été beaucoup plus question du nucléaire iranien que du gel des colonies… ! Les responsables israéliens ont habilement surfé sur la prétendue menace iranienne pour détourner l'objet d'une rencontre qui avait vocation de trouver une solution à la colonisation sauvage des territoires palestiniens. Robert Gates, bon gré mal gré, s'est donc laissé entraîner dans un débat sur la meilleure façon de corriger Téhéran. Point de déclarations sur le gel des colonies, censée être la pomme de discorde entre son Administration et le cabinet du Premier ministre israélien. Le président américain, Barack Obama, qui a mis « trois fers » au feu du Proche-Orient – Robert Gates, George Mitchell et James Jones – pour théoriquement l'éteindre, et débloquer le processus de paix, semble avoir un souci autrement plus important, celui de requinquer son image
> vis-à-vis des Israéliens. Pour cause, des centaines d'ultra-nationalistes israéliens, des colons pour la plupart, ont manifesté hier à Jérusalem contre « les pressions » de l'Administration américaine de Barack Obama.
> Arborant des affiches dans lesquelles on pouvait lire « Oui à l'indépendance d'Israël, Non au diktat américain » et « Obama, sache que le pays de la bible appartient au peuple de la Bible  » ou encore « Israël ne doit pas capituler ». C'est pourquoi Robert Gates et avant lui George Mitchell et aujourd'hui James Jones auront à cœur de détourner leur mire sur Téhéran pour recevoir l'onction de l'Etat hébreu. Dans un parfait partage des rôles, Ehud Barack envoyaient hier l'étincelle en déclarant qu'« Israël demeurait sur sa position de base selon laquelle aucune option ne doit être écartée contre l'Iran ». Robert Gates saisit, reprend au vol et annonce ceci : « Il est clair que si le processus ne réussit pas, les Etats-Unis sont prêts à faire pression pour de nouvelles sanctions sévères qui ne seraient pas progressives. » De son côté, Hosni Moubarak a rassuré George Mitchell qu'il mène une médiation
> dans le cadre du dialogue entre les mouvements palestiniens rivaux Hamas et Fatah pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit… En somme, c'est un chassé-croisé diplomatique (américain) des plus fructueux pour Israël. Quand au gel des colonies réclamé à cor et à cri, c'est une toute autre histoire…
> Il est par conséquent difficile de donner corps à cette « paix globale au Proche-Orient » réclamée dimanche par George Mitchell aussi longtemps que les Etats-Unis continueront de voir avec des œillères israéliennes.
> http://www.elwatan.com/Un-ballet-diplomatique-a-Tel-Aviv

jeudi 20 août 2009

lettre de salah hamouri dans l'huma



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From: "Hess Madeleine" <grianala@yahoo.fr>
Sent: Wednesday, August 19, 2009 9:10 PM
To:
Subject: lettre de salah hamouri dans l'huma

> lettre de salah hamouri dans l'huma
> Mercredi 19 Août 2009 17h42mn 58s
> De: montreuil-palestine@googlegroups.com>
>
> Une lettre de Salah Hamouri depuis sa cellule
>
> Le jeune prisonnier franco-palestinien d'Israël a réussi à nous écrire depuis le fond de sa cellule. Nous en publions ici l'intégralité.
>
> Chers amis, chers camarades, chers combattants de la liberté et de la solidarité
>
> Après la demande écrite du président français Nicolas Sarkozy au premier ministre israélien concernant ma libération anticipée, j'ai besoin de parler de certains points.
>
> Le ministre de l'Intérieur israélien Eli Ishay considère que la demande de monsieur Sarkozy est insolente…
>
> Si on connaît un peu l'histoire contemporaine israélienne, il faut parler de Plato Sharon, Franco-Israélien qui a été empêtré dans des affaires douteuses en France, il a évité l'extradition d'Israël vers la France qui voulait le juger et l'emprisonner parce qu' il a pu devenir député au Parlement israélien là aussi après des transactions financières douteuses qui lui ont coûté quelques mois de prison… En Israël, il y a une justice à plusieurs vitesses, une justice pour les juifs, une pour les Arabes.
>
> En 2001, un colon israélien (Nahum Korman) a battu à mort un enfant palestinien de onze ans (Hilmi Shosha) dans la région d'Hébron.
>
> Après un plaider coupable (plea bargain), il a été condamné à six mois de travaux d'intérêt général. Le message est clair : les Israéliens peuvent tuer les Palestiniens en toute impunité.
> Pour monsieur Ishay, rien d'insolent à cela…
>
> Est-ce la destruction des maisons palestiniennes à Jérusalem qui est une insolence ou la poursuite de la colonisation et le vol des terres palestiniennes ?
>
> J'aimerais bien sûr être libéré et rejoindre ma famille mais ce que je souhaiterais surtout, c'est une position européenne qui défende vraiment les Palestiniens, victimes de l'occupation depuis soixante et un ans. C'est aussi une position française qui respecte et défend le droit légitime des Palestiniens à vivre dignement et en paix dans leur État libre.
>
> Cette demande est-elle aussi insolente ?
>
> Salah Hamouri, prison de Guilboa section I
> Le 11 août 2009

lundi 17 août 2009

[ABP] TR: Rencontre/ontmoeting avec/met Free Gaza Movement : mardi 18 août 19 heures/ dinsdag 18 augustus 19 u Garcia Lorca Bxl

 

Sent: Monday, August 17, 2009 5:36 PM
To: ABP
Subject: [ABP] TR: Rencontre/ontmoeting avec/met Free Gaza Movement : mardi 18 août 19 heures/ dinsdag 18 augustus 19 u Garcia Lorca Bxl

 


 

 

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Luk Vervaet, Rue van Artevelde 161, boite 19, 1000 Bruxelles
0478653378

 

vendredi 14 août 2009

Interview du Président du Comité des Droits Humains du Honduras, CODEH



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From: "Hess Madeleine" <grianala@yahoo.fr>
Sent: Friday, August 14, 2009 10:52 AM
To:
Subject: Interview du Président du Comité des Droits Humains du Honduras, CODEH

> TLAXCALA
>
> Interview du Président du Comité des Droits Humains du Honduras, CODEH
>
> René Andrés Pavón: Des commandos israéliens mettent leur expérience de Palestine et de Colombie au service des Forces Armées du Honduras
>
>
>
> AUTEUR:  Dick EMANUELSSON
> Traduit par  Esteban G. Édité par Fausto Giudice
>
> « Il y a des structures paramilitaires qui travaillent en coordination avec les forces armées », déclare le leader indiscutable de la lutte pour les droits humains au Honduras, Andres Pavón, devant la tombe d'une nouvelle victime de la dictature des putschistes honduriens.
>
> Il n'y a là rien d'étonnant. Les principaux professeurs en terrorisme d'État viennent de l'État sioniste pour enseigner la mort, le renseignement, la terreur et comment soutenir un État contre une population qui combat pour ses droits constitutionnels ou ses revendications. Ou, comme dans le cas du peuple du Honduras, pour rétablir la démocratie. L'interview de Andres Pavón [Escucha la entrevista en audio - Écoutez l'interview en audio]:
>
>
> TEGUCIGALPA / 02-08-2009. Nous sommes en face du bâtiment du syndicat COPEMH (Collège des professeurs du premier cycle de l'enseignement secondaire du Honduras) , en compagnie du docteur René Andres Pavón, Président du Comité des Droits Humains du Honduras, CODEH.
>
> Dick Emanuelsson (DE) : Hier, le CODEH a publié un communiqué dénonçant plusieurs choses, l'une d'elles étant que le gouvernement de facto de Micheletti a engagé des commandos israéliens ou des gens en mesure d' instruire les forces militaro-policières honduriennes. Nous savons que dans la guerre civile en Colombie ces commandos ont également conseillé les forces armées colombiennes. Que font-ils ici, ces Israéliens ?
>
> Andres Pavón (AP) : Jusqu'à présent, ce que nous savons nous indique que la mission qu'ils ont est de préparer les Forces Armées et la police à dissuader de façon agressive et violente les manifestations, en essayant de commettre des crimes sélectifs afin de faire naître la peur, créer des scènes de terreur et parvenir à la démobilisation de la résistance. Ce qu'ils font aussi c'est que quelques employés d'entreprises de sécurité privées acceptent de porter l'uniforme de la police et de commettre des actes d'agression directe contre les manifestants. Bien que le policier ait reçu une formation pour dissuader les mobilisations, il devient un peu craintif au moment de charger les manifestants, d'une certaine manière il lui est resté quelque chose en matière de formation sur les droits humains. Par contre, les gardes de sécurité sont payés le double et leur impunité est garantie. Ces pratiques sont celles qu'ils développent
> en utilisant l'expérience du conflit palestinien et après avoir mis en pratique certaines de ces actions en Colombie.
>
> DE : Où en sommes-nous aujourd'hui, cinq semaines après le coup d'État, combien de gens sont morts et combien ont-ils été prisonniers, torturés et frappés ?
>
> AP : Nous tenons un registre et depuis l'instauration du couvre-feu, plus de 2.200 personnes ont été arbitrairement arrêtées et privées de leur liberté. Nous avons déjà enregistré plus de 600 arrestations lors d'actions directes, au moment de dissolution des manifestations. Plus de 120 personnes ont été blessées et le nombre de morts lors d'actions directes dans les mobilisations de rue s'élève à trois, plus trois autres où l'on peut soupçonner la main de ces superstructures [paramilitaires, NdT].
>
> Nous allons diffuser l'information que pendant les couvre-feu, aux heures où la police et l'armée avaient le contrôle de la rue, plus de 37 homicides avec des armes à feu ont été enregistrés. Du fait que le principal suspect est l'État, nous allons demander, avec prénom et nom de famille des victimes à l'appui, que des investigations pertinentes soient réalisées.
>
>
>
>
>
> DE: Au sujet de la mort d'un garçon, Pedro Magdiel, à El Paraíso entre le 24 et le 25 juillet, aujourd'hui il y a la photographie de ce garçon publiée dans le journal La Tribuna, qui était sortie le même jour du soulèvement, où l'on peut distinguer que c'est un militaire qui traîne le garçon au sol, son décès avait été annoncé le lendemain. Où en est l'enquête sur ce cas ?
>
> AP : Oui, dans le cas de Magdiel, nous avons enquêté de manière précise sur les faits : premièrement, il a été séquestré par la police et cela démontre qu'il s'agit d'une exécution extrajudiciaire caractérisée. Nous savons que dans le Danlí à El Paraíso il y a des structures paramilitaires qui travaillent en coordination avec les forces armées et la police qui se trouvent dans ce secteur ; nous pensons que ce garçon a été livré par la police à ces structures, qui ont commis ce crime barbare. Aujourd'hui, nous avons aussi enregistré la mort d'un autre enseignant, qui a été poignardé, avec la même technique que celle utilisée à El Paraíso.
>
> DE: Il y a eu un nouveau mort?
>
> AP: Oui, il ya un nouveau mort, un enseignant appelé Martín Flores Ribera Barrientos, qui a été assassiné dans la Colonia Centroamérica, il allait de là vers sa maison, et il a été poignardé dans le taxi. Cela nous indique qu'il y a là un modèle reconnu de comportement agressif que l'État est en train de développer.
>
> Une autre stratégie à laquelle les Israéliens sont en train de former un groupe [de militaires et de paramilitaires, NdT], est celle de faire s'installer dans la conscience populaire, l'idée que nous, les leaders qui sommes à la tête de ce mouvement, nous avons un passé de terroristes ou que nous sommes en liaison avec les structures de la police. Hier, une personne me disait qu'ils allaient imprimer des affiches et, les coller sur les murs afin de soulever la méfiance dans cette population qui ne serait pas encore consciente que les leaders dans ce pays, selon eux, ne veulent pas que le peuple sache ce qu'ils ont été. Cela est une stratégie historique en Amérique latine : liquider des gens et ensuite attribuer leur mort aux contradictions au sein des mouvements de résistance.
>
> DE : La raison pour laquelle toute cette masse de gens est ici devant le siège de la COPEMH, c'est qu'hier à 1h du matin, Roger Vallejo, 38 ans, dirigeant de ce syndicat est mort à la suite d'un coup de feu d'un sniper qui l'avait atteint mercredi passé au moment où le Front national contre le coup d'État commençait à occuper la Route Norte de Tegucigalpa. Que sait-on de cela ? Parce que cela fait déjà le deuxième tué par un sniper. Le premier l'a été à l'aéroport le 5 juillet et aujourd'hui nous en avons un autre, ce monsieur, dont on suppose qu'un sniper lui a tiré dessus.
>
> AP : C'est un meurtre prémédité avec quelques caractéristiques sélectives. Ils ont choisi un enseignant afin d'affecter un des syndicats qui fait partie actuellement de la résistance, et qui comprend un grand nombre de personnes liées à la résistance. Tout indique que cela a été un acte prémédité. L'article du Traité de Rome grâce auquel on peut saisir la Cour Pénale Internationale établit qu'il n'est pas nécessaire de connaître le nom de celui qui a tiré, il suffit de connaître le nom de celui qui dirige une politique répressive contre un regroupement massif de la population civile avec l'intention de provoquer quelques traumatismes psychologiques dans la population. En cela, eh bien, il n'y a pas de doute, l'acte de préméditation devra en son temps faire l'objet d'une plainte formelle devant des organismes qui dans le pays, il est bien certain, sont liés aux structures répressives de l'État. Mais cela va nous
> permettre de démontrer devant le magistrat de la Cour Pénale Internationale que quelque chose est en train de se passer ici et que cette chose n'est autre qu'une politique d'État et que cette politique d'État contribue à générer tous les actes de répression que nous vivons actuellement.
>
> DE : Est-ce que le choix de ce monsieur pourrait être le fait des conseillers israéliens?
>
> AP : Oui, bien sur ! Ceci coïncide beaucoup avec la caractéristique que reflète le conflit colombien, où en effet il y a une confrontation avec une corrélation de forces un peu semblable à un conflit armé. Ici, au Honduras, la corrélation des forces n'est pas identique à celle qu'il y a en Colombie. Ici se sont des citoyens civils qui sont armés avec la conscience de valeur, vraiment, et en matière d'auto-défense la seule chose qu'ils utilisent de temps à autre c'est une pierre ou un bâton. Eux aussi ils ont leurs méthodes pour intervenir dans des situations comme celles-ci, similaire à ce qui s'est passé à Gaza et rn Cisjordanie.
>
> DE : En parlant justement de la Colombie, lorsque Obama a assumé la présidence, beaucoup de gens avaient l'espoir que la politique guerrière des USA allait changer radicalement. Mais ce que nous avons vu c'est la réactivation de la Quatrième Flotte au mois de juillet de l'an passé, elle navigue toujours depuis le nord en Alaska jusqu'au sud en Patagonie. Ils prétendent installer cinq nouvelles bases militaires en Colombie, trois d'entre elles à la frontière avec le Venezuela et une dans la Bahía Málaga [Baie de Malaga] sur la côte du Pacifique, entre l'Amérique Centrale et l'Équateur. Rien n'indique que cette politique guerrière va s'arrêter. Si Hillary Clinton avait voulu faire quelque chose contre le gouvernement de Micheletti, pourquoi n'est-ce que maintenant qu'ils ont annulé les visas de quatre fonctionnaires du gouvernement Micheletti, mis ce ne sont que des mesures cosmétiques. Sinon comment peut-on
> l'interpréter ?
>
> AP : Ce qu'Obama dit reflète une réalité et ce que font ses plus proches collaborateurs au niveau patronal ou au niveau de ce groupe connu comme les faucons du Pentagone, est un autre discours et une autre pratique. Cela nous donne une lecture que Monsieur Obama traverse un conflit semblable à celui dont doivent faire face d'autres dirigeants en Amérique latine ; il faudrait penser, qu'ici en Amérique Latine, il pourrait aussi y avoir un putsch en Bolivie, en Équateur, au Nicaragua et au Salvador. Il faudrait aussi penser qu'aux USA, tôt ou tard, un putsch pourrait avoir lieu ; ce sont des choses qui paraissent impossibles à imaginer, mais elles pourraient devenir réalité.
>
> D'autre part il y a une autre lecture du conflit et cette lecture pourrait être que les conseillers les plus proches d'Obama lui vendent l'idée que c'est une opportunité pour qu'ils deviennent la police et reprennent leur influence en étant la police de l'Amérique latine. Parce que lorsque nous lui demandons de ne pas seulement supprimer des visas, il semble presque que nous lui disons qu'il intervienne au Honduras, et qu'il y ait ici une intervention militaire semblable à celle en Haïti, et dans une de ces situations, il est bien possible que le gouvernement d'Obama en profite pour rehausser son prestige.
>
> Je suis sûr que si les Marines interviennent au Honduras ils seraient applaudis par un tas de gens, qui ne sont pas ici [en train de protester contre le putsch, NdR] qui n'imagineront pas même pas que nous leur ouvrirons ainsi la porte pour de futures interventions en Amérique latine en les faisant revenir à leur rôle de gendarmes de l'Amérique latine.
>
> Ce sont là les éléments du scénario. C'est clair que si Obama y pense, il ne va pas le faire aujourd'hui, il le fera deux mois avant les élections au Honduras et ainsi il bloquerait la possibilité que le président Zelaya puisse plier face à une pression sociale qui exige de lui la création d'une assemblée nationale constituante.
>
> Source : LATINAMERIKA I DAG / LATINOAMÉRICA DE HOY, le blog de Dick Emanuelsson - Comandos israelíes con experiencias de Palestina y Colombia capacitan a las FF.AA. de Honduras: Entrevista a René Andrés Pavón, Presidente del Comité de Derechos Humanos de Honduras, CODEH 
>
> Article original publié le 3/8/2009
>
> Sur l'auteur
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> Esteban G. est rédacteur du blog http://letacle.canalblog.com/, Fausto Giudice est rédacteur du blog Basta ! Journal de marche zapatiste. Tous deux sont membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l'intégrité et d'en mentionner l'auteur, le traducteur, le réviseur et la source.
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> URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=8349&lg=fr
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jeudi 6 août 2009

LE JOURNAL DU DIMANCHE : " Ces bombes qui défigurent les Palestiniens" de Stéphanie WENGER, au Caire..." Yeux arrachés, peau brû lée, corps disloqués... l'usage d'obus au phosphore interroge !". Reuters

 

Sent: Monday, August 03, 2009 11:56 AM
 
Subject: LE JOURNAL DU DIMANCHE : " Ces bombes qui défigurent les Palestiniens" de Stéphanie WENGER, au Caire..." Yeux arrachés, peau brû lée, corps disloqués... l'usage d'obus au phosphore interroge !". Reuters



Objet : SI C'EST LE JDD QUI LE DIT, ALORS ? LE JOURNAL DU DIMANCHE : " Ces bombes qui défigurent les Palestiniens" de Stéphanie WENGER, au Caire..." Yeux arrachés, peau brûlée, corps disloqués... l'usage d'obus au phosphore interroge !". Reuters

Le docteur Hazem Ibrahim, médecin militaire, fait part de sa surprise: "J'ai vu quatre cas qui n'avaient plus du tout d'yeux à cause de l'explosion. Ils avaient de graves brûlures sur la peau, mais ce produit semble aussi attaquer la structure même du visage, les orbites, les cartilages : les os sont comme dissous... De toute ma carrière, je n'avais jamais vu cela."


Ces bombes qui défigurent les Palestiniens (ajouter : "terroristes" !)

Par Stéphanie WENGER, au Caire
Le Journal du Dimanche


 "Mahmoud ne verra plus jamais mais il ne le sait pas encore", explique son oncle qui baisse la voix et préfère s'éloigner de l'adolescent avec lequel il est venu depuis Gaza. En fait, sous les épais pansements qui lui mangent la moitié supérieure du visage, Mahmoud, 14 ans, n'a plus d'yeux du tout. Ceux-ci ont été arrachés par le souffle d'un obus au phosphore blanc tombé le 10 janvier dans le quartier de Cheikh Redwan, à Gaza.

Yeux arrachés, peau brûlée, corps disloqués... l'usage d'obus au phosphore interroge. (Reuters)
"Ce genre de bombe fonctionne comme un aspirateur: les yeux, la partie la plus vulnérable, ont été tirés hors de leurs orbites, raconte Abou Mohamed, l'oncle. Deux autres garçons de son âge qui l'accompagnaient ont été tués: il y avait des morceaux de leurs corps partout."

L'homme raconte avoir conduit son neveu, inconscient, couvert de sang et de peau brûlée, jusqu'à l'hôpital Shifa. Ils sont ensuite passés en Egypte par le terminal de Rafah, comme plusieurs centaines de blessés de Gaza depuis le début de la guerre. Transféré à Al Arich, dans le nord de l'Egypte, Mahmoud a finalement été admis à l'hôpital Cheikh Zayed, un établissement moderne de la banlieue du Caire où il est arrivé dans le coma. Les médecins avaient peu d'espoir, mais il s'est réveillé au bout de quelques jours. Son cas et celui de quelques autres, touchés par la même arme, interpellent les médecins égyptiens: si, pour le corps médical, l'usage de phosphore blanc ne fait aucun doute, les effets de cette arme ne sont pas tous connus.

Le docteur Hazem Ibrahim, médecin militaire, fait part de sa surprise: "
J'ai vu quatre cas qui n'avaient plus du tout d'yeux à cause de l'explosion. Ils avaient de graves brûlures sur la peau, mais ce produit semble aussi attaquer la structure même du visage, les orbites, les cartilages : les os sont comme dissous... De toute ma carrière, je n'avais jamais vu cela." Yehia est l'un d'eux. Le visage de ce robuste jeune homme de 21 ans est totalement enserré de bandages. Sur son lit, la douleur semble ne pas le lâcher: il agite les bras et les jambes en gémissant. "Pour lui, une fois les brûlures traitées, la seule solution est de reconstruire complètement son visage en utilisant des matériaux artificiels, estime le Dr Ibrahim, de lui remettre de faux yeux peut-être aussi. Mais il ne verra plus jamais, bien sûr."

"Leur peau fondait: on pouvait toucher leurs organes"

Mahmoud, Yehia et les autres - une petite dizaine, en tout, seraient soignés en Egypte - ont été victimes d'armes dont il apparaît de plus en plus qu'elles ont été utilisées de façon illégale. Le phosphore blanc sert d'ordinaire pour éclairer une zone ou pour créer un écran de fumée. Mais son usage pour frapper directement des cibles est très controversé, surtout dans des zones aussi peuplées que la bande de Gaza. Selon Amnesty International, l'usage que Tsahal a fait de cette arme pourrait constituer un crime de guerre.

A Gaza, la grande majorité des personnes atteintes par le phosphore blanc sont mortes immédiatement, comme l'explique le Dr Raed Moustafa. Entré récemment en Egypte avec son petit garçon qui souffre d'une fracture du bras, ce médecin palestinien a exercé jusqu'au 6 janvier à l'hôpital Shifa. Là, il a essayé de traiter plus d'une dizaine de ces patients: "Je voyais des brûlures aux 3e et 4e degrés. La peau partait en lambeaux. On posait les mains sur eux et leur peau fondait: on pouvait toucher leurs organes. Certains avaient du sang dans les poumons et mouraient tout de suite, comme empoisonnés, comme si leur sang était toxique... Nous ne savions pas quoi faire."


EN RAISON DE DERAPAGES INTOLERABLES SUSCITES PAR CE SUJET, LA REDACTION DU JDD.FR <http://JDD.FR> A DECIDE DE FERMER CET ARTICLE AUX COMMENTAIRES.


 



 <http://www.lejdd.fr/cmc/international/200931/gaza-phosphore-et-sang_235477.html>  
  • International

Gaza: Phosphore et sang <http://www.lejdd.fr/cmc/international/200931/gaza-phosphore-et-sang_235477.html>

Vendredi 31 Juillet 2009

Gaza: Phosphore et sang
Par Jérôme GUILLAS
leJDD.fr
 

Six mois après la fin de l'offensive dans la bande de Gaza, l'Etat hébreu a brisé le silence. L'armée a bien utilisé du phosphore blanc. Dans un rapport publié par le ministère des Affaires étrangères, Israël se défend toutefois d'avoir enfreint les règles du droit international. La reconstruction du territoire, elle, avec les premières livraisons de ciment, va enfin pouvoir débuter.

L'offensive israélienne à Gaza a duré 22 jours. La reconstruction n'a toujours pas débuté. (Reuters)


Sur le même sujet


Plus de six mois après la fin de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, l'Etat hébreu a consenti un geste. Celui d'avoir reconnu, pendant l'opération appelée "Plomb durci", du 27 décembre au 18 janvier derniers, l'utilisation de phosphore blanc <http://www.lejdd.fr/cmc/international/200905/ces-bombes-qui-defigurent-les-palestiniens_182146.html%3Cbr%20/%3E> *. Les images d'enfants brûlés et mutilés en étaient peut-être déjà les meilleures preuves. Si Israël, dans un rapport de 163 pages publié par le ministre des Affaires étrangères, justifie à nouveau cette guerre éclair de 22 jours par son caractère "nécessaire et proportionné" aux tirs de roquettes du Hamas, il reconnaît pour la première fois, sans ambages, des tirs d'obus au phosphore blanc mais dément ferment toute violation du droit international. Tsahal assure que le phosphore n'a jamais été utilisé à l'intérieur de zones d'habitation.

L'armée a "eu recours à des munitions contenant du phosphore blanc", peut-on lire dans le rapport qui fait également état d'une enquête en cours sur quelque cent plaintes contre des abus des soldats israéliens déposées par les Nations unies et des organisations de défense des droits de l'Homme. Malgré de nombreuses accusations et des photos explicites montrant des hélicoptères lâcher des obus au phosphore blanc, l'Etat hébreu n'avait jusque-là ni confirmé ni infirmé l'utilisation de ce type d'armes. Le rapport du ministère israélien des Affaires étrangères survient à quelques semaines d'une enquête des Nations unies pour crimes de guerre dans la bande de Gaza. Au début du mois de juillet, plus de 50 soldats, malgré le devoir de silence que l'armée leur impose, avaient fait le récit de "leur" guerre auprès d'une ONG israélienne <http://www.lejdd.fr/cmc/international/200929/gaza-l-envers-du-decor_229833.html>  et dénoncé les attitudes de leurs supérieurs.

Les livraisons de ciment autorisées à Gaza

En 22 jours, près de 1400 Palestiniens ont été tués, ainsi que 13 Israéliens. Depuis la fin de l'offensive, la bande de Gaza reste un immense chantier à ciel ouvert où la reconstruction, six mois après le retrait israélien, n'a toujours pas débuté. Enclavée et soumise à un blocus de l'Etat hébreu, la bande de Gaza voit depuis quelques jours Israël desserrer son étreinte : la fourniture de ciment en quantité limitée est désormais autorisée. Un geste de bonne volonté qui reste cependant limitée. Trois sites seulement de la bande de Gaza -dans un premier temps?- bénéficieront en effet d'une livraison de ciment, indispensable la reconstruction du territoire palestinien. Les autorités israéliennes s'efforcent de faire en sorte que ces importations de ciment, qui devraient être effectives d'ici une semaine ou deux, profitent à des projets purement humanitaires.

La visite de "marathoniens" de la paix au Proche-Orient <http://www.lejdd.fr/cmc/international/200931/proche-orient-marathon-men_233909.html> , a peut-être accéléré la bonne volonté israélienne. L'Etat hébreu a en effet vu se succéder en quelques jours les visites du général Jim Jones, conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale, du secrétaire à la Défense Robert Gates et de l'émissaire pour le Proche-Orient, George Mitchell. Selon un responsable israélien, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, avait donné son accord de principe à ces livraisons avant l'arrivée en Israël des trois visiteurs de marque américains. "Je dirai tout de même que la date de l'annonce tombe à pic", a-t-il ajouté, cynique.

* Utilisé comme agent incendiaire, agent de protection par écran de fumée, et comme un composant d'arme anti-personnel capable de provoquer de graves brûlures

Réactions à l'article
  • samedi 01 août - 09h56
  • Par Tinus <http://tinus.lejdd.fr/>
  • Le plus incroyable est que ce sont les pays Occidentaux et autres qui mettent la main au portefeuille pour reconstruire les dégats perpétrés par les Israéliens....il va falloir m'expliquer???
  • vendredi 31 juillet - 23h40
  • Par Marifrance
  • Qu'ils ne viennent plus sans arrêt essayer de nous culpabiliser (nous, qui n'avons pas connu la guerre et n'espérons pas la connaître) avec toutes les horreurs qui se sont déroulées durant la 2ème guerre mondiale, la démonstration est faite qu'ils savent se conduire eux mêmes en persécuteurs et en criminels de guerre.