mercredi 19 juin 2013

Avant la SYRIE: un peu d'histoire belge ...

Avant la SYRIE: un peu d'histoire belge ...

Le problème des Belges qui vont combattre pour l'une ou l' autre cause dan un pays étranger n' est pas nouveau...

Pendant la guerre civile espagnole, des dizaines de combattants démocrates, progressistes, révolutionnaires, républicains, anti-fascistes, communistes principalement, sont partis combattre Franco en ESPAGNE. C'était une noble et juste cause, par rapport à ce qui allait suivre: le nazisme, le fascisme, le mussolinisme, l' hitlérisme, la seconde guerre mondiale. Parmi eux, les communistes Raoul BALIGAND, commandant d'une brigade internationale, Albert DECONINCK, Louis DRUGMAND (de COURCELLES-Souvret et décédé en 1980) et bien d' autres camarades belges. Les gouvernants occidentaux avaient décrété la non-intervention,  et par la suite le "socialiste" Paul-Henri SPAAK fut un des premiers à reconnaître le gouvernement fasciste/franquiste de Burgos ... Nos camarades furent donc poursuivis par la Justice belge pour s' être enrôlés volontairement (il n' était pas question pour eux d' aller combattre comme mercenaire pour du fric, mais pour défendre une cause juste, celle de la République espagnole)  au service d'une armée étrangère ...
Notre camarade Louis DRUGMAND notamment fut défendu à l' époque par Pierre VERMEYLEN qui devint vers 1961 Ministre socialiste de la Justice ...
Ceci pour mémoire et pour rappeler combien l'attitude de nos gouvernants peut être différente, selon les circonstances...  
Aujourd'hui, les médias du capitalisme, aux côté des ultras de l'intégrisme islamiste et de nos officiels, ont fait le maximum depuis 2 ans pour décider certains égarés à aller combattre (tuer et massacrer) le régime d' Assad.  Bien mal leur en cuit ... ! Aujourd'hui, on découvre que ces "égarés", pourraient devenir de dangereux terroristes pour la "démocratie" en Belgique.  C' est un peu court ...Reynders et bien d' autres devraient se torcher le derrière ...
RoRo

 

 

 

Pourquoi de jeunes Belges se rendent-ils en Syrie ?

Il y a quelques mois, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) demandait encore de soutenir l'opposition syrienne à Assad. Bart De Wever, lui, veut infliger des amendes SAC aux jeunes qui vont aller combattre Assad…

Gaston Van Dyck

Alep, Syrie. Octobre 2012. Plusieurs voitures piégées ont explosé, causant la mort de 44 personnes. Un massacre revendiqué par Al-Qaïda. La lutte en Syrie attire également de jeunes Belges. « On peut expliquer l'engagement de tant de jeunes uniquement en fonction de leur place sociale, économique et politique dans la société », explique Ico Maly, de l'association Kif-Kif. (Photo Zyzzzzzy)
Ico Maly, du mouvement interculturel Kif Kif, connaît la communauté immigrée comme sa poche. Il voit chez les jeunes en question un profil assez similaire : ils sont jeunes, ils sont souvent dans la marge de la société et ils se sont retrouvés sous l'emprise d'une idéologie djihadiste. Mais il insiste surtout sur le fait qu'« il s'agit d'une donnée sociale complexe, un problème avec diverses couches ». 
    Un premier élément, c'est la montée des nouvelles technologies de communication depuis les années 90, comme Internet, les satellites, le « chat », Facebook, Twitter et YouTube. De ce fait, les gens ne construisent plus leur identité simplement au niveau local, mais ils s'orientent aussi en direction de groupes de leurs semblables et ce, à l'échelle mondiale. Cela signifie aussi qu'un groupe de jeunes se sentira solidaire avec le mouvement de résistance kurde, ou qu'il pourra se laisser influencer par des djihadistes radicaux qui, avec la diffusion d'images atroces et un discours musclé « eux-et-nous », recrutent des jeunes pour la guerre en Syrie. 
    Cette influence idéologique n'a d'impact que parce qu'elle s'inscrit dans une polarisation aiguë entre l'Occident et « islam »depuis les années 1990 et, surtout, depuis le 11-septembre. Dans le monde et dans notre pays, cette polarisation a abouti à une image bipolaire du monde, celle qui a été entretenue de jour en jour par « la guerre contre le terrorisme ». « C'est aussi le discours de recrutement des mouvements djihadistes : ils présentent cela comme une lutte des musulmans contre un Assad laïque, un dictateur qui assassine ses citoyens. »

Un statut de deuxième rang

« Pourtant, on peut vraiment expliquer l'engagement de tant de jeunes en fonction de leur place sociale, économique et politique dans la société , explique Maly. À partir des années 1990, l'immigration a figuré tout en tête de l'agenda politique. C'est surtout avec le Vlaams Blok que le débat sur l'intégration a été ramené en une décennie à un débat sur l'islam. Leur culture était le problème. Des intellectuels légitimaient le fait que l'islam était de moindre valeur, et cette religion a de plus en plus été présentée comme problématique. »
    Au niveau mondial, cette image a servi de justification aux guerres contre l'Irak, l'Afghanistan et la Libye. Bref, tant localement que mondialement, ce discours a enseigné aux jeunes de notre pays qu'ils ne devaient pas attendre grand-chose de la démocratie. Qu'ils ne faisaient pas vraiment partie des meubles.
    Résultat: une sous-classe immigrée croissante et une forte radicalisation. Ico Maly : « En 2005, Kif Kif avertissait déjà que plusieurs grandes villes constituaient une poudrière socioéconomique. 50 % des demandeurs d'emploi à Anvers sont des immigrés et plus de 50 % des personnes d'origine marocaine ou turque vivent en dessous du seuil de pauvreté. Associez ce statut de second rang à un discours djihadiste de "musulmans" qui doivent se rendre utiles en combattant les barbares, aux images atroces des actes d'Assad, et on peut commencer à comprendre comment des ados et des jeunes d'une vingtaine années se radicalisent et rallient des sectes comme Sharia4Belgium. »
 
« Pas de SAC mais un dialogue avec les organisations musulmanes »
C'est avec beaucoup de scepticisme que Mohamed Cheeba, conseiller communal PTB+ à Anvers, voit comment les autorités communales et Bart De Wever traitent le problème des jeunes qui vont combattre en Syrie. 
« Je crains que les autorités ne sous-estiment le nombre de jeunes qui s'en vont et que la guerre civile là-bas ne soit encore loin d'être terminée. Nous sommes donc confrontés à un grand problème. Ce que je ne comprends absolument pas, c'est que Bart De Wever veut désormais aborder cela avec des amendes SAC. Prétendument pour entrer en dialogue avec les jeunes. Mais pourquoi ne va-t-il pas dialoguer avec la communauté musulmane d'Anvers et avec les jeunes eux-mêmes ? Il organise un grand show avec les bourgmestres de Malines et de Vilvoorde mais, manifestement, il n'a même pas pensé à un dialogue dans sa propre ville !
    Il veut aussi que l'enseignement et les parents mentionnent les jeunes qui se radicalisent. Mieke Van Hecke (directrice générale de l'Enseignement catholique flamand, NdlR) l'a déjà dit : "Ce n'est pas la tâche de l'enseignement, celui-ci doit établir une relation de confiance avec les élèves." Et c'est là précisément le problème aujourd'hui : ces jeunes ne trouvent plus nulle part une oreille à l'écoute. S'ils pouvaient exposer leurs questions et leurs doutes à quelqu'un, ils ne partiraient peut-être jamais. Et quel est le père ou la mère qui va dénoncer son enfant, même s'il craint que son fils ou sa fille ne se radicalise ?
    Une autre approche est nécessaire : nous devons tout miser sur l'enseignement et l'emploi. Et, maintenant surtout, sur un dialogue avec la communauté musulmane. »

Un « Plan en dix points de la Lutte syrienne »

Ico Maly craint que, face à ce problème complexe, les hommes politiques n'optent pour une approche unilatéralement répressive. Lui-même a élaboré à ce propos un Plan en dix points de la Lutte syrienne (www.kifkif.be). Nous en résumons sept ici.     Lutte contre la discrimination et l'islamophobie. Le discours anti-islam crée une polarisation très claire « eux-et-nous » et cela se traduit dans la réalité par des mouvements comme Sharia4Belgium qui font encore plus le jeu de la radicalisation.    Lutte pour l'enseignement et l'emploi. Les jeunes immigrés se retrouvent deux fois plus souvent au chômage et, à l'école aussi, ils ont des difficultés. Une bonne formation et un bon emploi sont des armes puissantes contre la radicalisation.    Investir dans un monde associatif indépendant et critique. Et le prendre au sérieux. Le monde associatif interculturel et immigré est à peine écouté.    Aide aux parents et aux familles. En particulier, les parents immigrés ne peuvent pour l'instant voir d'issue à leur désarroi. Le monde associatif social et les soins de santé ont ici une importante tâche de mise en confiance et de suivi.    Actions préventives et dissuasives pour les jeunes sur le point de partir. À court terme, il faut surtout empêcher qu'encore plus de jeunes s'en aillent.    Une stratégie pour les jeunes à leur retour, pour éviter qu'ils soient plongés dans un vide sans perspective. Il faut une approche constructive et curative.     Une stratégie pour une politique extérieure pacifique. Le soutien officiel aux guerres sanglantes en Afghanistan, en Irak et en Libye est un facteur de motivation pour les djihadistes belges. D'après l'Institut flamand pour la paix, dans la période de 2007 à 2011, les entreprises belges ont exporté pour 1,5 milliard d'euros d'armes vers le monde arabe. Un repositionnement clair de la politique extérieure et défensive et un soutien aux pourparlers de paix s'imposent donc également.

Le 42e anniversaire d'un exil, le 11 mai...

Sent: Sunday, May 12, 2013 3:37 PM
Subject: Le 42e anniversaire d'un exil, le 11 mai...
Le 42e anniversaire d'un exil, le 11 mai...

Après le décollage de l'avion, nos yeux ne quittaient pas le hublot… Nous dépassâmes Istanbul et la Thrace. A chaque instant, l'alarme nous concernant pouvait être donnée et, tant que l'avion volait au-dessus du territoire turc, il pouvait être contraint à atterrir.
Mais non. Le capitaine nous communiqua le fait que nous avions quitté la Turquie. Nous prîmes une profonde respiration.
Tandis que j'épluchais, pour la dernière fois, les journaux de Turquie, İnci, sortant un carnet vierge de son sac, commença à y inscrire toutes les adresses et les numéros de téléphone qu'elle savait par cœur ou qu'elle avait pu mémoriser durant ces quelques derniers jours.
L'avion allemand, progressant à toute vitesse au-dessus d'une mer de nuages, entraînait vers un avenir fait d'infinies inconnues deux exilés politiques portant les noms d'emprunt de Mehmet Burhanettin et de Hacer…
Nous nous arrachions à notre cher pays, qui nous avait vus naître, où nous avions grandi et pour lequel nous avions combattu.
Sans imaginer le moins du monde qu'un beau jour nous serions rendus « apatrides »… Avec l'espoir de revenir dès que possible et de reprendre les choses là où nous les avions laissées, comme si de rien n'était…
Doğan Özgüden, Journaliste "apatride" (Avant l'exil), Vol 1, Page 534, 
Belge Yayınları, 2010, Istanbul

******************

Achtung… Achtung…
Ce sont les premiers mots que nous entendons, amplifiés par un haut-parleur, à notre descente d'avion à l'aéroport de Munich le 11 mai 1971 à 10 heures, heure locale. Nous sursautons. C'était en effet le leitmotiv de toutes les pratiques inhumaines des Nazis dans les films antifascistes que nous avions vus à la cinémathèque.
Nous allions passer par le contrôle des passeports. Un agent de police allemand –une grande femme corpulente– étend les bras et nous dirige vers une pièce voisine. Après nous avoir enfermés dans la pièce, elle nous quitte sans un mot.
A-t-on repéré nos faux passeports ? La Turquie a-t-elle publié une alerte ? Nous discutons à voix basse de la manière de nous défendre si c'est le cas. Soudain, la même préposée apparaît, accompagnée d'une infirmière en uniforme blanc.
- Vous n'avez pas votre vaccin contre la variole. Vos bras...
Après le vaccin, le cachet sur nos passeports… Nous récupérons nos bagages et nous nous mêlons à la foule dans l'aéroport.
Nous sommes clandestins, mais libres… Les 615 premiers jours de notre exil, du 11 mai 1971 au 15 janvier 1973, lorsque nous passerons obligatoirement au statut de résident légal aux Pays-Bas, nous allons vivre le même stress à chaque frontière, en train ou en voiture, à chaque départ et à chaque arrivée dans un aéroport.
Va-t-on constater que nos passeports sont des faux ? Que faire pour ne rien laisser transparaître ? Quel journal porter sous le bras pour inspirer confiance au moment de passer le contrôle ? Dans quelle langue répondre aux questions à la frontière ? Si l'on nous interroge sur le but de notre voyage, quel mensonge inventer?
Lors d'une dernière réunion avec nos compagnons de lutte avant de quitter la Turquie, nous avions été chargés d'une autre mission encore : nous allions apprendre des révolutionnaires espagnols, portugais et grecs qui menaient la lutte depuis des années contre des régimes fascistes, comment procéder à des publications de résistance dans la clandestinité, et les moyens techniques de les diffuser le plus largement possible ; nous communiquerons ces méthodes à la Turquie et donnerons à la lutte de Ant* une autre dimension.
Mais si tout n'allait pas comme nous l'avions pensé ? Et si nous étions obligés de demander le statut de réfugié dans un quelconque pays parce que l'on aurait découvert que nos passeports étaient des faux ? Cette presse de Bâbıâli* dont nous connaissions intimement toutes les turpitudes depuis des années, la radio et la télévision de l'Etat n'allaient-t-elles pas pousser les hauts cris
- Ennemis de la Nation ! Traîtres à la Patrie!
Cette question nous a toujours pesé sur le cœur tel un poing hérissé d'épines, chaque jour, et à chaque occasion.

Dogan Özgüden, Journaliste "apatride" (Années d'exil), Vol.2, Page 9
Belge Yayinlari, 2011, Istanbul





INFO-TURK
53, rue de Pavie
1000 BRUXELLES
Tel: (32-2) 215 35 76
Fax: (32-2) 215 58 60

Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?

Sent: Tuesday, May 28, 2013 7:26 PM
Subject: Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?
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Syrie et gaz sarin, Le Monde appartient-il aux services secrets français ?
    Bonjour à toutes et à tous,


Doit-on croire ce que prétend Le Monde au sujet du gaz sarin, soit-disant utilisé par Bachar el-Assad contre les mercenaires de l'impérialisme americano-sioniste, quand on se souvient des mensonges que ce journal a fait circuler en 1994 pendant le génocide du Rwanda commis par la France ?
Selon Carla del Ponte, l'ancienne procureur à la Cour pénale internationale et membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, ce sont les "rebelles" qui utilisent du gaz sarin :
Car, bien sûr, Damas, loin de refuser l'enquête de l'ONU, était dès le début prêt à l'accueillir :
Dans un commentaire sous l'article intitulé "BHL - l'allié d'al-Qaïda veut une intervention militaire en syrie « contre » l'islamisme ! (vidéo)", et dont voici le lien :
Nous apprenons que l'agent israélien Botul-BHL est « membre du conseil de surveillance du "Monde" ». Gageons qu'ainsi, après avoir été dirigé par Colombani, l'honnorable correspondant à la DGSE (service secret français), Le Monde est bien surveillé !
Référence indispensable au sujet de Colombani et la DGSE : http://mai68.org/ag/913.htm
Extrait :
Il est courant que les journalistes aient plusieurs casquettes. Journaliste et flic, journaliste et agent secret, etc. De toute façon, l'on sait bien, depuis Tintin et les Dupond-t, que la complicité entre certains journalistes et diverses polices est un phénomène courant.
Par exemple, en 1994, pendant que la France commettait le génocide du Rwanda, le journaliste du journal "Le Monde" qui était sur place était un agent secret de la DGSE ! :
Extrait de ce fichier PDF :
« Mais déjà, l'entourage du président fait courir le bruit que Jean Hélène n'est pas simplement un journaliste. Il serait un agent de la DGSE, les services secrets français. Il aurait été envoyé en Côte d'Ivoire pour préparer l'ascension du RDR et de son président Ouattara.
« Jean-Paul Gouteux, chercheur en entomologie médicale passionné d'Afrique, auteur de nombreux ouvrages sur le Rwanda, avait déjà dénoncé le supposé rôle de Jean Hélène au Rwanda l'accusant d'avoir édulcoré le rôle des génocidaires hutus lorsqu'il écrivait pour le quotidien Le Monde.
« Le 31 mars 2000, la cour d'appel de Paris déboutait Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, et Jacques Isnard, spécialiste du même journal pour les questions de défense, de leur assignation pour diffamation contre Jean-Paul Gouteux et son livre Un génocide secret d'État. La France et le Rwanda 1990-1997.
« Tout au long du génocide perpétré d'avril à juin 1994 par le "Hutu Power" contre la communauté tutsie du Rwanda – grâce à la complicité active des autorités françaises -, Le Monde était accusé par Jean-Paul Gouteux d'avoir rendu compte de la situation avec une partialité envers le pouvoir français.
« Le deuxième livre de Jean-Paul Gouteux, paru en 1999, était lui aussi assigné par le quotidien. La justice reconnaissait à l'auteur du livre Un génocide secret d'État le bénéfice de la bonne foi. Le tribunal de grande instance de Paris allait jusqu'à inscrire noir sur blanc, dans ses attendus, que les deux journalistes [Jean-Marie Colombani et Jacques Isnard] pouvaient à bon droit être qualifiés d'honorables correspondants des services français, DGSE en tête. »
Gageons que les pseudo-témoignages des prétendus "journalistes" du Monde auront servi entre autres à empêcher la prolongation de l'embargo sur les livraisons d'armes en Syrie :
Mais, ces pseudo-témoignages de pseudo-journalistes du Monde sont très certainement là aussi pour tenter de "justifier" une intervention militaire française officielle en Syrie. Car :
Des forces spéciales françaises se préparent en Jordanie pour frapper en Syrie :
source : Le Figaro
Par Georges Malbrunot, fin mai 2013
Les Forces spéciales françaises viennent de terminer un entraînement dans le désert jordanien du Wadi Rum en vue d'une éventuelle intervention en Syrie.
L'exercice annuel était cette fois-ci clairement orienté vers une opération commando en Syrie voisine. « Il y avait beaucoup plus de militaires que les années précédentes », souligne un expert.
Deux compagnies de combat et des militaires du 13e régiment de dragons parachutistes se sont entraînés pendant une semaine dans le désert. La France dispose en Jordanie d'une petite unité de forces spéciales, qui a été renforcée avec la crise syrienne.
    Bien à vous,
    do
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L'Insurrection du Ghetto de Varsovie (suite 65)

65

"L' Insurrection du Ghetto de Varsovie" :  Voir (écrit en 1955)
Je publie progressivement ces lignes pour tenter de lever un peu le brouillard entretenu par les services occidentaux de propagande anti - soviétique et anti-communiste, à propos de la date anniversaire du 1er août 1944 ...  C'est une autre vérité...
Une première constatation : on s' aperçoit déjà qu'il y eut, comme chez tous les autres peuples, 2 camps chez les Juifs , 2 sortes de Juifs, 2 peuples, 2 clans, celui des oppressés et celui des oppresseurs, celui des patriotes et celui des Kollabos, celui qui crevait, qui luttait, qui résistait, qui périssait et celui qui profitait de la situation, de l'occupation, ...

Ce texte met aussi en lumière le rôle des forces communistes et progressistes dans la préparation et l' organisation de la résistance au sein du Ghetto, ce qui devait finalement aboutir à l' insurrection que l' on connaît.
RoRo 


 
 
  
 


EURO-DICTATURE capitaliste: la restauration du fascisme en HONGRIE ...

Sent: Sunday, May 26, 2013 8:13 AM
Subject: Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com

26/05/2013 08:13:03
Un nouvel article sur le blog canaille-le-rouge.over-blog.com

La peste à Budapest (suite)

27 novembre 1940 en Hongrie déjà le mot d'ordre de l'europe unie (le nabot à coté d'Hilter est Horty dont l'ectoplasme hante les rues de Budapest. Voila le communiqué des communistes hongrois…
Pour lire la suite cliquez ici

http://img.over-blog.com/350x350/0/54/47/14/hungarianCWP.gif

Chers camarades,

Le Parti communiste ouvrier hongrois a organisé son 25 ème Congrès extraordinaire, le 11 mai 2013, à Budapest.

Nous avons changé le nom du parti. Notre parti s'appellera à l'avenir Parti ouvrier hongrois.

Le changement de nom de notre parti n'est révélateur d'aucun changement politique ou idéologique. Nous voulons continuer notre combat contre le capitalisme publiquement, plutôt que d'être forcé d'entrer dans l'illégalité. Voilà pourquoi le congrès a modifié le nom du parti afin de s'enregistrer comme Parti ouvrier hongrois.

Bien que notre nom change, nos principes ne changent pas. Nous restons un parti marxiste-léniniste, communiste luttant contre le capitalisme.

Camarades,

nous avons été contraints d'organiser ce congrès car le gouvernement hongrois a lancé une nouvelle attaque, très grave, contre le parti. Le 19 novembre dernier, le parlement a adopté un nouveau statut interdisant le recours public à des noms liés aux « régimes autoritaires du 20 ème siècle ».

La loi est entrée en vigueur ce 1 er janvier. Selon la constitution hongroise et la ligne du gouvernement actuel, ces « régimes autoritaires » comprennent la dictature fasciste menée par Ferenc Szalasi, qui a duré d'octobre 1944 à avril 1945, et tous les gouvernements liés à la construction socialiste de 1948 à 1990. Et non, vous pouvez le noter, la dictature de Miklos Horthy, de 1919 à 1944.

Ainsi, aucun parti politique, média, aucune association, rue, place ne peut inclure le « nom de personnes qui ont joué un rôle important dans la fondation, le développement ou la consolidation de régimes politiques autoritaires du 20 ème siècle, ou de mots et d'expressions ou de noms d'organisations directement liés aux régimes politiques autoritaires du 20 ème siècle ».

Cela signifie que 43 rue Lénine, 36 rues Karl Marx et six rues de l'Etoile rouge ont du être renommées. Ce sera aussi le cas de 44 rues de la Libération – à l'origine nommées ainsi pour fêter la libération de la Hongrie du fascisme hitlérien – et 53 rues Endre Sagvari nommées ainsi en l'honneur du plus célèbre des martyrs anti-fascistes, tué en 1944 par la police fasciste. Son nom ne doit plus être prononcé. Tout comme ceux des rues de l'Armée populaire, du Front populaire et de la République populaire, qui vont disparaître. La célèbre place de Moscou à Budapest a récemment été renommée.

De fait, le recours public à des mots et des concepts tels que « communiste », « socialiste », « libération » et bien d'autres sont devenus illégaux.

Pourquoi les forces pro-capitalistes attaquent-elles notre parti ? Car la Hongrie est en crise. On compte officiellement près de 500 000 chômeurs – un peu plus de 11% de la main d'œuvre. Approximativement le même nombre de jeunes travailleurs dans les autres pays de l'UE, en particulier en Grande-Bretagne, en Autriche et en Allemagne, car ils ne peuvent pas trouver un emploi en Hongrie. Malgré cela, le taux de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans s'élève en Hongrie à plus de 28%.

Le gouvernement Fidesz (Union civique) mené par le Premier ministre Viktor Orban est au fait de ces éléments, quand ils parlent de « miracle hongrois ». La réalité, c'est que beaucoup de Hongrois vivent plus mal que jamais.

Les forces pro-capitaliste en Hongrie savent très bien que notre parti propose une réelle alternative au chômage de masse, à la pauvreté et à l'oppression coloniale de la Hongroie par les multi-nationales.

De plus en plus de personnes se réveillent et réalisent que ce ne sont pas seulement les gouvernements capitalistes qui sont responsables de leur sort. C'est le système capitaliste dans son ensemble qui ne fonctionne pas – au moins pour eux. Ils apprécient également le fait que les communistes hongrois se trouvent au côté des travailleurs. Notre parti a accumulé un considérable capital moral dans notre société.

Chers camarades,

merci de votre solidarité dans notre lutte. Informez, nous vous en prions, vos adhérents de la situation hongroise et dites-leur qu'ils peuvent compter aussi sur les communistes hongrois à l'avenir.

Salutations fraternelles
Gyula Thürmer
Président du Parti communiste ouvrier hongrois

A (re)lire : La Guerre des Mercenaires ...

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Ils sont rares ceux qui possèdent encore dans leur bibliothèque ce livre d' époque qui devrait être (re)lu par les générations actuelles, par tous ceux qui veulent REELLEMENT comprendre la politique des dirigeants ricains ... 1952 – 2012: soixante années se sont écoulées et nous séparent ... Ceci est donc pratiquement devenu inédit ..., mais toujours d'une actualité pourtant aveuglante sur bien des points.
RoRo
Avec ce texte écrit, il y a quelque 60 ans, nous revenons aux sources de la guerre froide et de "l' Amérique" ...
(y compris suite 69/70)
Il ne me semble pas inutile de rappeler que ce texte a été écrit en 1952, en pleine période "stalinienne" (sic), mais aussi et surtout celle de l'hystérie du McCarthysme (1950-1954). Staline est mort en 1953. L' Urss se relevait victorieusement des destructions et des cendres de la 2e guerre mondiale, en remportant de véritables succès. Nous connaissions déjà la guerre froide et même des guerres chaudes (Corée, Indochine). Et la guerre d' Algérie pointait déjà à l'horizon, car sous la pression des peuples, et avec l'aide du camp socialiste, les pays esclaves entamaient la lutte pour se libérer du colonialisme des puissances capitalistes européennes occidentales (celles qui se disent aujourd'hui  "libres" et "démocratiques") ...
On verra 60 ans après que beaucoup d' analyses contenues dans cet ouvrage se sont révélées exactes, amplifiées même, comme de véritables prédictions... On verra et on comprendra mieux avec quelle facilité, quelle complicité, quelle lâcheté, les dirigeants d' Europe occidentale, et d' autres coins de la planète, se sont progressivement rangés derrière et soumis à la politique dominatrice du capitalisme et de l'impérialisme américains...
Aux U$A : Pour ceux qui se souviennent :
En 1952, déjà  : "La guerre des Mercenaires" ... Qu' est-ce qui a changé depuis 60 ans ???

(les parties soulignées en gras le sont par RoRo)

En cette année 1952, et sous ce titre, paraissait déjà cet ouvrage de Renaud DE JOUVENEL (évidemment, traité aujourd'hui, de ... stalinien (sic)): en voici quelques extraits :

http://users.skynet.be/roger.romain/guerredesmercenaires_1952.htm

Débat sur la Syrie: une nécessaire mise au point

Sent: Tuesday, May 28, 2013 1:16 PM
Subject: Débat sur la Syrie: une nécessaire mise au point

MISE AU POINT D'INVESTIG'ACTION
Que faire face à ces jeunes qui partent en Syrie ? Sur cette question brûlante, un débat a été mis sur pied par l'Association pour une Ecole Démocratique (APED). Michel Collon, fondateur d'Investig'Action, y est invité ainsi que Bahar Kimyongür, auteur du livre Syriana, Philippe Moureaux, ancien bourgmestre de Molenbeek, et Joëlle Milquet, ministre de l'Intérieur. Cette dernière a d'abord accepté, ce qui était à saluer, en sachant que d'autres dirigeants politiques comme Guy Verhofstadt ou Bernard Clerfayt se sont réfugiés dans un silence très lâche.
Malheureusement, Joëlle Milquet s'est ensuite désistée, en refusant la présence de Bahar Kimyongür, indésirable  aux yeux du gouvernement turc. Investig'Action regrette fortement ce désistement. Et espère que la ministre reviendra sur cette décision. Dans l'intérêt des jeunes et de leurs parents, victimes de cette tragique situation. Nous tenons à rappeler que Bahar a été acquitté par la Justice belge. Il y a donc autorité de la chose jugée, une décision que Madame Milquet, qui a aussi été ministre de la Justice, devrait respecter selon nous. D'autant que c'est l'Etat belge qui s'est rendu coupable de manoeuvres délictueuses contre lui.Aujourd'hui, nous apprenons que Bahar Kimyongür a, dans l'intérêt des familles, proposé de se retirer du débat afin que la ministre puisse répondre aux questions que chacun se pose. Nous saluons ce geste et espérons que le débat pourra se tenir au complet (non pas le 28 mai comme il était prévu, mais selon nos infos entre le 5 et le 14 juin. Bientôt, la confirmation).
INVESTIG'ACTION

 
A propos de mon retrait "volontaire" du débat sur la Syrie
Bahar Kimyongur
A l'initiative de l'association "Appel pour une école démocratique" (APED), le mardi 28 mai, un débat réunissant le journaliste indépendant Michel Collon, la ministre de l'intérieur Mme Joëlle Milquet, l'ex-bourgmestre de la commune de Molenbeek, M. Philippe Moureaux et moi-même devait se tenir à l'Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) à Bruxelles avec pour objet l'enrôlement des jeunes Belges dans les mouvements djihadistes qui combattent en Syrie.
Dans un courrier électronique adressé le 13 mai dernier par le secrétariat de la ministre de l'intérieur à l'APED, Mme Milquet confirmait sa participation au débat.

Néanmoins, à la veille de son départ pour la Turquie où elle devait s'entretenir avec ses homologues néo-ottomans du cas des Belges qui traversent la frontière turco-syrienne pour combattre le régime de Damas, la ministre a fait savoir qu'elle renonçait à y participer.

Dans un article paru le 24 mai, le quotidien Le Soir a lié ce revirement de la ministre à ma présence au débat et a interprété celui-ci comme une mesure préventive face aux sempiternelles pressions turques concernant le "dossier DHKP-C" qui envenima les relations belgo-turques durant la décennie passée.

En raison de la polémique que l'article confus du Soir a créé à propos de ma présence au débat sur la Syrie, je me vois contraint d'adresser la présente mise au point aux lecteurs du quotidien concerné et plus généralement, à toutes les personnes sensibilisées par la tragédie syrienne.
En décembre 2005, j'ai été poursuivi devant les tribunaux belges pour terrorisme au seul motif que j'avais traduit un communiqué du mouvement marxiste turc appelé DHKP-C.
Au terme de cinq années de bataille judiciaire assortie d'une opération barbouzarde d'extradition vers la Turquie via les Pays-Bas et d'un passage de huit mois en prison  (dont 68 jours en pays batave), j'ai été totalement acquitté des charges qui pesaient contre moi.
Suite à mon acquittement, j'ai repris mon engagement humanitaire sous sa forme initiale, c'est-à-dire sans concession envers les puissants mais dans le respect des règles du jeu démocratique.

Lorsque le Printemps des monarchies arabes éclata, je me suis particulièrement intéressé aux événements qui secouaient la Syrie, le pays d'origine de la majorité des habitants de la province (aujourd'hui turque) d'Antioche dont celui de mes parents.

J'ai rapidement découvert l'existence d'une industrie de la désinformation contre le gouvernement et le peuple de ce pays, désinformation que j'ai dénoncée dans une série d'articles publiés par Investig'action, l'agence d'information alternative administrée par le journaliste Michel Collon et dans "Syriana, la conquête continue", un livre paru fin 2011 aux éditions Investig'action et Couleur Livres.
La recherche d'une solution pacifique au conflit syrien m'a conduit à collaborer avec l'Institut international pour la paix, la justice et les droits de l'homme (IIPJHR), une ONG basée à Genève dont je suis récemment devenu le directeur du bureau bruxellois.

En tant que victime collatérale de la guerre contre le terrorisme, j'ai été ému par la détresse des parents dont les enfants sont partis combattre en Syrie dans les rangs des groupes djihadistes entretenus par les royaumes du Golfe avec l'aval et les armes des puissances occidentales.
J'ai alors pris contact avec plusieurs parents afin de les aider à retrouver leurs enfants qui ont, pour la plupart, transité par Antioche, la ville turque d'origine syrienne dont je proviens.

Dans ce cadre, j'ai activé mes réseaux sur place, médecins, avocats, parlementaires, journalistes, militants associatifs etc.

Côté syrien, j'ai demandé à la Commission de réconciliation, la Moussalaha, composée de représentants des diverses religions et plus particulièrement à l'une de leurs partenaires internationaux, Mme Mairead Maguire, prix Nobel de la paix, d'entrer en contact avec certains chefs de la rébellion pour les encourager à relâcher les jeunes Belges qui combattent dans leurs rangs.

Le fait que les volontaires belges combattent dans le camp des assassins du peuple syrien et des fossoyeurs de la paix intercommunautaire syrienne ne m'a guère empêché d'aider leurs familles ni de rencontrer Madame Milquet dont le gouvernement est formellement responsable du pourrissement de la situation en Syrie.

Je comprends parfaitement que Madame la ministre ait voulu ménager ses partenaires turcs en refusant de participer au débat sur la Syrie qui devait avoir lieu ce 28 mai à Bruxelles mais elle doit aussi savoir que sa réaction est le résultat de pressions exercées par une organisation terroriste, nommément le gouvernement AKP.

Le 11 mai dernier, la clique d'Erdogan a en effet participé à l'assassinat de 51 innocents dans un double attentat à Reyhanli, ville turque située à la frontière syrienne.

La gendarmerie turque affirme dans un rapport top secret fuité par Redhack, un groupe de hackers communistes turcs, que les voitures piégées qui ont servi dans ce massacre étaient suivies depuis le 25 avril par son unité du renseignement (Source: Oda TV, 22 mai 2013)

Les véhicules auraient été aménagés à Raqqa, en zone rebelle, par des terroristes d'Al Nosra.

Visiblement, les autorités turques ont laissé faire les terroristes au motif que le massacre de Reyhanli constituait l'alibi idéal pour convaincre les Etats-Unis et leurs alliés d'attaquer la Syrie.

Pour brouiller les pistes, le gouvernement AKP avait accusé deux groupes marxistes turcs "à la solde du régime syrien" (les Acilciler et le DHKP-C) d'être derrière les attentats de Reyhanli.

Le couac dans la version officielle du régime d'Ankara est que le groupe Aciliciler n'est plus actif depuis 33 ans et le DHKP-C, qui n'a jamais mené d'attaque armée contre la population civile, a fermement démenti toute implication dans ce massacre et signale par ailleurs qu'aucun de ses membres n'a été arrêté dans les coups de filet effectués au lendemain des attentats de Reyhanli.

La troisième anomalie qui embarrasse le régime turc vient de ses propres rangs: le vice-premier-ministre turc Besir Atalay a indirectement reconnu l'authenticité des câbles révélés par Redhack (source: Radikal, 23 mai 2013).

A la suite de la découverte du pot aux roses, la police turque a arrêté Utku K., un militaire suspecté d'avoir livré ces documents top secret aux "cyber-activistes rouges".

Le soldat inculpé accomplissait son service militaire au Commandement de la gendarmerie d'Amasya (source: Milliyet, 24 mai 2013).

Si, pour rester crédible auprès de ses citoyens, Madame la ministre se refuse de s'asseoir à ma table en raison de ma prétendue infréquentabilité, elle aurait pu également s'abstenir de collaborer avec un Etat terroriste tel que le régime d'Ankara.
Madame Milquet vient en effet de signer un accord de sécurité et de lutte contre le terrorisme avec un régime qui héberge des criminels notoires recherchés par Interpol comme le terroriste irakien Tarek el Hachimi, accusé par Bagdad d'avoir commandité l'assassinat de plusieurs avocats, juges et hommes politiques irakiens.

Les partenaires turcs de Madame Milquet laissent quotidiennement passer à partir d'Antioche et d'autres poste-frontières, non seulement des djihadistes belges mais également des égorgeurs affluant du monde entier vers la Syrie dans le but de soumettre et au besoin, d'exterminer sa population.
J'ignore combien de décennies encore on prétextera le procès inique dont j'ai été innocenté pour m'éviter et surtout pour esquiver le débat et les questions qui fâchent sur la Syrie.

Que Mme Milquet accepte ou non de confronter ses arguments aux nôtres n'importe peu, l'essentiel étant qu'elle renonce à soutenir la guerre en Syrie et ailleurs.

La demande qu'elle a adressée aux parrains turcs du terrorisme en Syrie est à la fois un aveu d'échec de la politique étrangère belge et un pas positif correspondant aux demandes que nous avions exprimées dans une lettre ouverte adressée aux parents des jeunes Belges qui partent en Syrie ( Voir http://www.michelcollon.info/Lettre-ouverte-aux-parents-des.html ).

Il convient de mentionner que Mme Milquet est la première ministre européenne à avoir brisé le tabou de la complicité entre le gouvernement Erdogan et les terroristes d'Al Qaïda et ce, malgré les manoeuvres de diversion de l'AKP.

Certes, la réponse du berger turc Hayati Yazici le ministre des douanes et du commerce à notre bergère nationale à savoir la promesse d'ériger un mur de 2,5 km le long de la frontière turco-syrienne qui s'étend sur... 822 km (!) pour empêcher le passage... d'agents du régime syrien (!!) relève de la blague belge ( http://www.rtl.be/info/monde/international/1004690/un-mur-de-securite-de-2-5-km-a-la-frontiere-entre-la-turquie-et-la-syrie ).

Nous répondrons à Mme Milquet avec une pointe d'espièglerie qu'à ce train-là, il lui faudra se rendre 328 fois en Turquie pour que le régime d'Ankara mure totalement sa frontière et empêche ainsi le passage des terroristes de la Turquie vers la Syrie et vice-versa.

Chacun sait que les murs ne résoudront rien.

Ce qu'il faut, c'est inciter le régime terroriste d'Erdogan à calmer ses ardeurs guerrières et à accepter de négocier avec son voisin syrien.

Madame la ministre est parfaitement consciente que la paix en Syrie dans le respect de ses institutions et de son peuple constitue l'unique solution durable permettant à nos enfants-soldats de survivre à cette guerre et de sauver le peuple syrien de son autodestruction.

L'option de la paix n'arrange certes ni nos marchands d'armes, ni nos fournisseurs de pétrole, ni l'intouchable allié israélien.
Il faudra pourtant s'y résoudre si l'on désire épargner notre planète d'une guerre mondiale qui marquerait peut-être la fin du genre humain et du petit Royaume de Belgique par la même occasion.

La Syrie incarne l'aube de notre civilisation. Si l'on n'éteint pas le feu qui la ronge depuis deux ans, elle finira par devenir notre ultime crépuscule.

Par conséquent, qu'importe si je sens le soufre, avec la poursuite de la guerre de Syrie, ça sent déjà le sapin pour nous tous.
Cela dit, si Mme Milquet estime que mon absence est une condition absolue pour sa participation au débat sur les jeunes qui partent en Syrie, je me retire de bon coeur dans l'intérêt des parents et du combat pour la paix en Syrie.