jeudi 1 janvier 2009

Fw: n°412- Les Dossiers 'Géopolitique et stratégie' de Palestine -31-12 - 1- : L'insolente terreur d'Israël et l'insupportable démission de l'humanité.

 
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Sent: Thursday, January 01, 2009 11:47 AM
Subject: n°412- Les Dossiers 'Géopolitique et stratégie' de Palestine -31-12 - 1- : L'insolente terreur d'Israël et l'insupportable démission de l'humanité.


                                                               L'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance

                 Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre 

Les médias occidentaux dans leurs large majorité ont de tout temps accepté les versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles aux autres sources 

                                                       


 
       Les  Dossiers   'Géopolitique et stratégie' de  Palestine 
                      n°412 du 31-12                                                                                                                                                                                     

                                                                Par C. De Broeder & M.Lemaire



Vous retrouverez ce journal 

b) sur le site :  www.palestine-solidarite.org à cette adresse :http://www.palestine-solidarite.org/Journaux_Palestiniens.htm

c) sur le site de Robert Bibeau :  : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html

 

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be



Sommaire
Tiré à part

Sous les bombes, les enfants palestiniens vivent dans la peur.

1 Analyse - Géopolitique et stratégie

1-1  Michel Collon : Peut-on défendre Israël ?

1-2  JEAN-PIERRE PERRIN : Gaza, les risques d'une contagion.

1-3  Israël vient-il de déclencher la Troisième Inti Fada ?

1-4  Alassane Kitane : L'insolente terreur d'Israël et l'insupportable démission de l'humanité.

1-5  Israël n'est "qu'au début de la bataille" à Gaza.

1-6  Andreï Fediachine : Israël: lancer la guerre en Palestine avant le départ de Bush.

1-7  Abou Habel : Le Hamas incarne la résistance d'un peuple colonisé.

1-8  Marc van der Mullen : «Les Gazaouis sont sans espoir, ils se sentent piégés».

Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

2-1 Trois enfants qui jouaient en face de chez moi.

2-2 Témoignages de militants internationalistes présents à Gaza.

2-3 Benjamin Barthe : Dans Gaza : "Il n'y a plus un seul centimètre carré où l'on se sent en sécurité".

2-4 COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE LIBANAIS.

2-5 Amira Hass : Gaza, "Petit Bagdad" - Bombes, Peur, Rage.

2-6 Sameh A. Habeeb : 28/12/2008, 22h44 - Dernières nouvelles de Gaza.

2-7 Al Khoudri : les aides qui sont entrées à Gaza ne suffisent même pas pour des heures.

2-8 Bombardements israéliens à Gaza.

2-9 Crimes de guerre à Gaza : assez de silence complice !

2-10  AGIR : Arrêtez le massacre à Gaza. Boycottez Israël maintenant !

3 Annexe 

3-1 Ilan Pappé - En 1948, les Palestiniens ne sont pas partis "tout seuls"



Tiré a part
Sous les bombes, les enfants palestiniens vivent dans la peur.
« Mon frère (Ahmad, âgé de 6 ans) a fait pipi dans sa culotte. Nous avons tous peur, car les attaques continuent (…) les avions sont tout le temps dans le ciel et on peut mourir à tout moment. »
Comme les autres enfants de Gaza, Mohammad Ayyad est traumatisé. Encore affolé, Mohammad, âgé de 11 ans, raconte une nuit d'intenses raids aériens dans son quartier. « Lorsqu'ils ont frappé (…) nous avons entendu une énorme explosion et notre maison s'est emplie de poussière. Nous avons couru tout de suite vers le rez-de-chaussée », confie le garçonnet.
Dans la rue, un groupe d'enfants, profitant de la fermeture des écoles, est venu constater les dégâts, gesticulant devant des monticules de gravats de ce que fut un des « ministères » du Hamas. « Ma maison aussi a été endommagée. Que je sois dans la rue ou chez moi, je cours les mêmes risques », dit l'un d'eux, haut comme trois pommes, en feignant l'assurance de celui qui en a vu d'autres. Un autre enfant, Mohammad Bassal, affirme avoir été réveillé avec ses frères par les déflagrations dans le quartier. « Des débris de vitres sont tombés sur nos têtes, l'électricité a été coupée et nous avons commencé à hurler. Ma mère est venue et elle nous a enlacés », dit-il. « Nous avons encore peur, car les juifs sont fous et n'épargnent personne, même pas les enfants », renchérit son frère Nidal, âgé de 12 ans.
Les bombardements israéliens ont réduit en ruines plusieurs bâtiments appartenant au Hamas et endommagé plusieurs maisons avoisinantes. « C'était une nuit d'horreur, comme un tremblement de terre », affirme l'un des riverains, Iyad al-Sayagh. « J'ai tout de suite fait descendre mes enfants chez mon père qui habite au rez-de-chaussée, mais avec chaque missile, les petits devenaient hystériques », dit-il. Son frère Ihab, un pharmacien, ramasse des boîtes de médicaments éparpillées sur le sol de sa pharmacie touchée par les frappes. « Cela fait trois jours qu'on n'a pas dormi, mais hier c'était particulièrement terrifiant », dit un autre voisin, Abdel Jalil al-Khatib, en couvrant de nylon les fenêtres de sa maison dont les vitres ont été soufflées par les raids. Sarah Radi, une institutrice âgée de 29 ans qui habite dans le quartier, affirme que les raids « ont transformé la nuit de Gaza en enfer ». Les Israéliens « disent qu'ils veulent anéantir le Hamas, mais c'est faux, ils veulent anéantir le peuple palestinien. Quelle est la faute des femmes et des enfants qu'on tue et dont on détruit les maisons », s'emporte-t-elle. Son frère Ahmad, âgé de 19 ans et sympathisant du Hamas, assure qu'« ils ne pourront pas nous anéantir. Le Hamas en sortira renforcé et restera au pouvoir ».
Selon les services d'urgence palestiniens, 39 enfants de moins de 16 ans figurent parmi les victimes des raids israéliens. Deux sœurs, âgées de 4 et 11 ans, ont été tuées hier dans l'un des raids. Dimanche soir, cinq sœurs d'une même famille ont été tuées lorsqu'une mosquée s'est effondrée sur leur maison à la suite d'une attaque israélienne. « Ce qui se passe est un massacre dont les habitants de Gaza se rappelleront toujours », affirme Samir Zaqout, psychologue à la Gaza Community Mental Health Programme. « Lorsque plus de 360 personnes meurent sous les bombes et les missiles, cela provoque des troubles post-traumatiques chez les enfants et les adultes, sous forme de dépression, insomnie et schizophrénie », affirme-t-il.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance s'est dit « profondément préoccupé de l'impact sur les enfants des violences actuelles à Gaza », appelant les belligérants à respecter « l'obligation légale internationale d'assurer que les enfants sont protégés et reçoivent les besoins humanitaires essentiels ».

Adel ZAANOUN (AFP)



1
Analyse - Géopolitique et stratégie – Réflexion.

Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information

1-1 Michel Collon : Peut-on défendre Israël ?
Parmi les nombreux messages qui me parviennent, un petit nombre veut défendre Israël en invoquant tel ou tel comportement palestinien. Voici, en quelques mots, une brève réponse.
Je pense qu'il faut toujours en revenir au point de départ : Israël est un Etat colonialiste qui a chassé les Palestiniens de leur terre en 1948. Il refuse leur retour qui ne serait pourtant que le respect du droit.
Avec ses colonies, cet Etat raciste ne cesse de pratiquer le nettoyage ethnique pour continuer à augmenter son territoire. Il viole toutes les résolutions de l'ONU depuis soixante ans, se sachant protégé par l'Europe et les Etats-Unis. Ceux-ci ont besoin d'un gendarme au Moyen-Orient pour contrôler le pétrole. Israël se plaint des armes nucléaires éventuelles chez ses voisins, mais il a lui-même deux cents têtes nucléaires, installées en toute illégalité.
Israël se prétend "la seule démocratie au Moyen-Orient" (comme si un régime d'apartheid pouvait être démocratique!). Mais les alliés d'Israël au Moyen-Orient (Arabie saoudite, Koweït, Egypte...) sont des dictatures abominables. En plus, lorsque les Palestiniens de Gaza "votent mal", Israël les punit par des blocus et des agressions sans fin.
Ceux qui critiquent certains mouvements palestiniens actuels, oublient de dire que précédemment, Israël a tout fait pour détruire les mouvements palestiniens de gauche ou nationalistes. Et qu'il a systématiquement refusé de négocier avec Arafat tout en prétendant le contraire.
Tout ceci peut être prouvé par des études d'historiens (notamment israéliens), des déclarations de tous les grands dirigeants sionistes eux-mêmes et des témoignages de juifs progressistes d'aujourd'hui.
Les colonialistes se plaignent de tirs de roquettes et d'attentats. Certes, toutes les méthodes de lutte ne conviennent pas. Mais puisque les oppresseurs, surarmés, ont privé les oppressés de tout moyen d'action légal, ils seraient bien aimables de dire comment il convient de résister.
Il n'y aura pas de solution au Moyen-Orient sans établir une vraie démocratie, pour tous. Et donc accorder tous leurs droits aux Palestiniens.
Certes, des Israéliens souffrent également (d'ailleurs, ils souffrent aussi de la pauvreté et de discriminations racistes imposées par les dirigeants israéliens). Internet nous permet d'ouvrir avec chacun, ici et là, un débat sur les véritables causes du problème.

En dénonçant les médiamensonges et les déformations de l'Histoire.
Pas de paix sans Justice!
Michel Collon
28 décembre 2008


1-2 JEAN-PIERRE PERRIN : Gaza, les risques d'une contagion.
L'attaque israélienne de la bande de Gaza est-elle le prélude à un embrasement de la région ?

On pourrait le croire.

Deux jours avant l'opération israélienne, l'armée libanaise avait découvert huit roquettes «prêtes à être tirées sur Israël» dans un fief du Hezbollah, à cinq kilomètres de la frontière entre les deux pays. Habituellement, les forces libanaises ne trouvent jamais rien ou plutôt ne veulent rien trouver. La large publicité donnée à l'incident indiquait bien qu'il s'agissait d'une mise en scène destinée à montrer que le Parti de Dieu est prêt à tout moment à une nouvelle confrontation avec l'Etat hébreu.

Celle-ci est d'ailleurs jugée inévitable par la plupart des experts, d'autant plus que l'armée israélienne ne peut rester sur l'échec subi lors de la guerre de 2006 - qui a gravement affecté sa crédibilité dans toute la région. Si le Hezbollah profitait de l'actuelle opération sur Gaza pour attaquer l'Etat hébreu, l'armée israélienne devrait alors se battre sur deux fronts. Et même trois : la Cisjordanie occupée pourrait à son tour se lancer dans une troisième Intifada. Une Intifada que le Hamas appelle de tous ses vœux.

A l'évidence, le Hezbollah a les moyens de frapper fort. Pendant l'été 2006, les 4 000 roquettes qu'il avait lancées sur Israël avaient provoqué l'exode d'environ un million de personnes. Depuis, de l'aveu même du ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, le Hezbollah a «triplé sa puissance de feu», disposant à présent de 42 000 missiles. Reste à percer les intentions de son chef, Hassan Nasrallah. Dimanche, il avait appelé les Egyptiens à descendre dans les rues «par millions»afin de contraindre leur gouvernement à ouvrir leur frontière avec la bande de Gaza. Hier, il a, à son tour, appelé à une «troisième Intifada» dans les territoires occupés. Cependant, trois jours après le début de l'opération israélienne, aucune roquette n'avait encore été tirée hier soir depuis les positions du Hezbollah.

Emprise. «Si Nasrallah s'en prend autant à l'Egypte, c'est pour masquer le fait que lui-même ne fait rien contre Israël. Pourtant, Khaled Mechaal [le chef du Hamas, en exil à Damas, ndlr] l'a exhorté à des actes et non seulement des paroles. Il est possible qu'il attende un feu vert de Téhéran. L'Iran ne le lui donnera que s'il veut profiter de la crise actuelle pour montrer qu'il a bel et bien pris la tête du monde musulman», explique l'analyste libanais Khattar Abou Diab. Sans doute le Hezbollah, qui a un sens aigu des rapports de force, a-t-il aussi pris en compte le fait qu'il ne pouvait se permettre le moindre échec alors qu'il est aux portes du pouvoir - il dispose d'une minorité de blocage au gouvernement - et devrait encore renforcer son emprise à la faveur des prochaines législatives.

Sur le troisième front possible, celui de Cisjordanie, là non plus, hormis quelques affrontements à Hébron avec la police de la ville, la rue palestinienne n'a pas repris l'Intifada. Nombre d'observateurs la jugeaient pourtant inéluctable. «Depuis le sommet d'Annapolis, en 2007, Abbas n'a pas gagné un seul caillou. Au contraire, on voit toujours plus de colonies, de postes de contrôle et d'incursions de l'armée israélienne», indiquait en novembre un diplomate européen travaillant en Cisjordanie. Il ajoutait que le Hamas «montait en puissance sur fond de pauvreté et en profitant de la faiblesse du Fatah [le parti d'Abbas].»

Mèche. Aussi, même si la Cisjordanie et le front libanais restent calmes pour le moment, le moindre incident peut suffire à rallumer la mèche. Ce qui devrait conduire l'armée israélienne à hâter ses opérations. En attendant, c'est un monde arabo-musulman encore plus divisé qui se dessine. Avec un axe Téhéran-Damas-Hezbollah-Hamas renforcé. Et des capitales arabes, qui, lasses de l'islamisme violent, n'expriment plus qu'une sympathie minimum à l'égard de la cause palestinienne.

http://www.liberation.fr/monde/0101308396-gaza-les-risques-d-une-contagion?xtor=EPR-450206


1-3 Israël vient-il de déclencher la Troisième Inti Fada ?
En bombardant massivement la Bande de Gaza provoquant plus de 300 morts et des centaines de blessés, Israël vient de donner à la resistance palestinienne et en particulier au Hamas une justification pour mettre fin à la trêve de 6 mois qui n'a rien apporté au peuple palestinien à Gaza puisqu'Israël n'a pas respecté les clauses de cette trêve, notamment la levée du blocus. Le gouvernement israélien est conscient des risques qu'il prend, le ministre de la défense, Ehud Barak, vient de suspendre sa campagne pour les élections de février au poste de premier ministre, pour se concentrer aux attaques contre Gaza. Les attaques contre la Bande de Gaza sont utilisées par tous les prétendants au poste de premier ministre, que ce soit Ehud Barak, Tzipi Livni ou Benjamin Netanyahou, pour se faire élire.
Autrement dit, il y a une véritable surenchère des candidats, chacun appelant à tuer le plus de Palestiniens possible. C'est ABJECT !
Les mouvements de la résistance palestinienne mais surtout le Hamas ont renforcé leurs capacités militaires.
Le Hamas compte environ 15 000 hommes armés que devront affronter les SS, s'ils s'aventurent à lancer une opération terrestre à Gaza. Pour l'instant, les "courageux" guerriers Sionistes s'en tiennent aux tirs de missiles sur des zones urbaines densément peuplées de civils. Ces 15 000 résistants seront aidés par quelques milliers de Palestiniens armés appartenant à d'autres groupes y compris du Fatah.
La branche armée du Hamas s'est depuis deux ans consolidée. Les structures de commande et de contrôle se sont améliorées, des programmes d'entraînement ont été organisés, et les volontaires ne manquent pas notamment parmi les jeunes Gazaouites désoeuvrés, y compris des diplômés universitaires, qui enfermés, sans perspective d'avenir, s'engagent dans la résistance. Israël en bouclant la Bande de Gaza s'est tiré une balle dans le pied si ce n'est dans la tête. C'est la branche militaire du Hamas, Iz al-Din al-Qassam, qui est la mieux organisée et entraînée, et la plus disciplinée. Déployée contre les forces collaborationistes du Fatah à Gaza en Juin 2007, elle a montré ses capacités, les collaborateurs prenant la fuite en Cisjordanie. Ce sont elles qui affronteront les troupes terrestres Sionistes si jamais Israël se décidait à lancer une opération terrestre d'envergure, courant le risque de subir de nombreuses pertes. Iz compte environ 1000 hommes de troupe d'élite, qui se sont entraînés au tirs de roquettes, de missiles anti tanks et au tir de mortiers. Ils sont également entraînés à la guerre urbaine. Ces forces sont divisées selon les secteurs, puis en brigades et cellules Des soldats israéliens qui ont combattu des cellules du Hamas ces deux dernières années ont rapporté des améliorations impressionnantes tant sur leur discipline que sur leurs équipements et leur combativité. D'autres factions de la résistance dont le Jihad Islamique et les groupes appartenant aux comités populaires locaux entretiennent des contacts rapprochés avec la branche armée du Hamas et viendront les épauler dans le cas d'une guerre contre Israël.
Le Hamas a en outre à sa disposition des armes plus sophistiquées. Outre les obus de mortier il dispose maintenant selon le chef du Shin Bet, Yuval Diskin, des roquettes ayant une portée de 40 Km, capables de toucher le port d'Ashdod, et les alentours de Beer Sheva. Il dispose aussi de Katuyshas assemblés à Gaza, qui pour l'instant n'ont pas encore été utilisés contre Israël. Le Hamas et le Jihad Islamique ont également des douzaines de roquettes Grad ayant une portée de 20 Km, et des obus de mortiers pouvant atteindre 8 Km. Le Hamas a également amélioré sa propre production de roquettes, étendant leur portée et leur puissance de feu et dispose d'un stock lui permettant de soutenir des tirs pendant plusieurs mois, y compris en lançant comme mercredi dernier 80 roquettes en une seule journée. Le Jihad Islamique fabrique également ses propres roquettes. Le Hamas pourrait utiliser des missiles anti tanks contre les hélicoptères israéliens, ce qu'ils ont déjà fait auparavant à la grande surprise des SS, pour retarder et faire obstruction à une invasion terrestre.
En matière de défense, le Hamas possède un réseau sous terrain de bunkers, de tunnels, et de structures piégées à l'explosif. Les Palestiniens ont déjà prouvé leurs capacités en matière d'explosifs ayant détruit 3 tanks israéliens (les Merkava soit disant les plus robustes du monde) et 2 véhicules superblindés de transport de troupes utilisant pour cela des explosifs trés puissants.
La principale arme du Hamas pour monter à l'offensive contre les SS c'est sa capacité à lancer des douzaines de roquettes par jour sur Israël. Même si celles ci ne sont pas trés précises, elle crée une atmosphère d'insécurité voire de panique. En cas d'escalade des bombardements israéliens la résistance palestinienne n'hésitera pas à cibler des villes plus distantes comme Beer Sheva, les installations portuaires et industrielles d'Ashkelon, en plus des cibles habituelles comme Sderot. L'objectif étant d'affaiblir le moral des Israéliens. Le Hamas pourrait aussi créer la surprise en ciblant des zones "stratégiques" dans le Sud d'Israêl, comme la centrale nucléaire de Dimona où Israël fabrique ses bombes nucléaires, et reprendre ses attaques suicides à l'intérieur de la Ligne Verte.
Israël a refusé de reconnaître la victoire du Hamas aux élections législatives de Janvier 2006, organisé le boycott politique du gouvernement dirigé par le Hamas, arrêté plus de quarante parlementaires de ce groupe et de nombreux militants en Cisjordanie (il y a plus de 11 000 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes),soutenu la clique de collaborateurs d'Abbas et Fayyad, et n'est toujours pas parvenu à faire plier le Hamas. Au contraire, chaque jour qui passe, chaque attaque meurtrière ne fait que renforcer le Hamas considéré comme le seul groupe majeur de resistance honnête et intègre face à l'occupant colonisateur israélien. Le ressentiment accumulé à cause des multiples humiliations subies par la population palestinienne aux checkpoints en Cisjordanie, les massacres à répétition dans la Bande de Gaza, risquent de nouveau de mettre le feu au poudre.
Quoi que fasse le régime Sioniste d'Apartheid il court à sa disparition. Un régime qui survit pour la guerre et par la guerre est condamné, il porte en lui-même sa propre auto destruction.
Parce qu'un peuple occupé fini toujours par triompher.

Samedi 27 Décembre 2008

Myriam Abraham

http://www.alterinfo.net/Massacres-Des-SS-Soldats-Sionistes-A-Gaza-Vers-Une-Troisieme-Intifada-_a27650.html


1-4 Alassane Kitane : L'insolente terreur d'Israël et l'insupportable démission de l'humanité.
"Toute action humaine a commencé par être un rêve et a fini par devenir un rêve." Ces propos de Theodor Herzl (L'Etat juif, 1896) véritable père de l'idée d'un État israélien, peuvent résumer ce que Israël est train de faire vivre le monde dans sa confrontation avec les Palestiniens, sauf qu'à la place d'un rêve, l'actuel mode d'être d'Israël est plutôt un cauchemar et ce, non seulement pour les seuls Palestiniens et Israéliens, mais aussi pour l'humanité.
La communauté internationale ne connaîtra jamais la paix tant qu'elle se servira de l'insoutenable martyr des Palestiniens comme la rançon de sa bonne conscience envers les juifs après le silence ou la complicité coupable et abjecte dont elle a fait montre face à la longue barbarie que de sinistres idéologies ont exercée sur les juifs. L'ONU, l'Union européenne, le monde musulman, sont tous quasiment hypnotisés dès qu'il s'agit de juger Israël ou de lui demander de respecter les résolutions des Nations unies. Ce pays serait-il donc intouchable ? Immaculé ? Infaillible ? Les malheurs du peuple juif seraient-ils plus humainement révoltants que ceux présentement subis par les Palestiniens ?
Le problème de la géopolitique actuelle est qu'elle est prisonnière de son propre passé, elle est pilotée par la pesanteur du remords qui s'est saisi du monde civilisé depuis que sa culpabilité a été établie à propos des crimes inhumains que le peuple juif a subis dans le passé. Hélas ! Cette pesanteur est tellement grande qu'elle a tué la capacité critique de tous les humanistes modernes. Le sionisme a été dangereusement travesti et s'est mué en idéologie de vengeance et de domination au lieu de rester un mouvement humaniste éclairé par une haute idée de l'universel qui transcende nos races et ethnies.
Après avoir capturé le capitalisme américain, l'idéologie sioniste a simplement domestiqué et cadenassé les catégories morales et intellectuelles par lesquelles la communauté internationale pense et évalue, de sorte qu'on ne peut pas critiquer Israël sans courir le risque d'être accusé de négationniste. On raconte même que les services de renseignements sionistes ont, entre autre mission, de répertorier le nom de tous ceux qui ont écrit ou dit des propos critiques envers la politique israélienne et de chercher le maximum d'informations sur eux ! Peut-être qu'ils nous feront l'honneur de nous faire figurer dans leur répertoire, mais au-delà du caractère anecdotique de cette rumeur, il y a lieu de chercher à comprendre le génie par lequel s'est opéré cet impérialisme intellectuel du sionisme sur les consciences.
Israël est presque le synonyme du bien et ses critiques le symbole du mal ! Il y a donc une sorte de terrorisme intellectuel et moral qui s'est abattu sur les consciences humaines et qui les contraint à courber l'échine devant les crimes commis par l'État juif par peur de commettre le crime de liberté d'esprit face à Israël : c'est le seul État devant lequel il faut s'aliéner de sa liberté d'esprit sous peine d'être maudit. L'ONU et l'UE s'empressent de faire des procès à des pays africains pour génocide alors qu'au même moment un État nanti d'armes bannies sème le crime et la désolation à une échelle qui n'a rien à envier aux dérives inhumaines du régime soudanais, encore que là également c'est le règne de l'impunité et le régime de la pensée unique.
C'est vrai que les crimes d'Israël ne sont pas comparables à ceux commis par les fascistes et nazis contre le peuple juif, mais justement c'est là une raison fondamentale pour dénoncer et stopper l'anarchisme internationale dont Israël fait montre en violant les conventions et en ignorant les résolutions des Nations unies. Si un État peut faire preuve d'une si grande indifférence à l'égard de la morale internationale, il n'y a plus de garantie qu'il ne franchira pas le cap de la dérive nazie et rien, à part l'arbitraire, ne peut guère justifier que l'on soit regardant envers les autres pays en matière de respect des droits de l'Homme et de la morale internationale.
L'histoire du peuple juif est assez pertinente pour mobiliser toute la communauté internationale à obliger Israël d'arrêter le massacre planifié qu'il exécuté au vu et au su de tout le monde sans que personne n'ait le courage de lever le doigt en signe de protestation. Dommage, l'historien Max Gallo a raison lorsqu'il dit que le drame de l'homme en général et de ceux qui vivent l'histoire c'est que « les évènement qui se sont déroulés ne les aident pas à reconnaître la route de l'avenir ». Comment la communauté internationale qui, a pourtant été à l'origine de cette aporie politique dans laquelle Israéliens et Palestiniens se trouvent présentement, peut-elle assister impuissante à cette frénésie de la violence entretenue par quelques activistes palestiniens et l'État hébreux ? Mais le plus étonnant et le plus révoltant c'est encore le mutisme hautement plus coupable que l'action israélienne dont la oumah islamique fait preuve face à cette épreuve de frères musulmans. Que personne ne nous reproche de faire une approche émotive de la question car c'est l'émotion qui aussi été à l'origine de l'assomption politique dont jouit l'État israélien.
Les pays musulmans dont les fonds alimentent en partie le capitalisme domestiqué par le sionisme sont honteusement incapables de faire la moindre action géostratégique pour contrecarrer les lobbies intellectuels et économiques qui servent de moteur à l'insolence dont Israël fait preuve face aux injonctions, du reste, mystificatrices de la communauté internationale. La voix inaudible des peuples musulmans est paradoxalement sévèrement réprimée par les autorités de ces pays dirigés par des oligarques qui ne se sentent nullement concernés par le destin de la communauté musulmane, s'ils n'ignorent pas simplement ce que signifie cette notion. En ce qui concerne notre pays, il y a lieu de se demander si nous méritons encore le nom de muslim ! Des Sénégalais qui se permettent de parader pour fêter la victoire de Obama alors qu'ils sont incapables de manifester, ne serait-ce que pour la forme, leur compassion avec le peuple palestinien. Ils oublient peut-être que, quelque soit le génie et le mérite de Obama, il reste le fruit d'un système moralement corrompu et dont il ne peut s'arracher qu'en risquant sa vie et statut de héros.
Et pour dire encore un mot sur l'incohérence économique et diplomatique qui règne dans la oumah, il y a lieu de se demander si devant le Seigneur (SWT) nous oserons encore revendiquer le titre de musulmans, tellement notre complicité avec le diable est nette. Nous manquons tellement de confiance en nous-mêmes que nous n'hésitons pas à aller engraisser le système politique et économique qui nous maintient dans la servitude et l'insignifiance. Si jusqu'ici le monde musulman est incapable de trouver une stratégie et des mécanismes pour sauver son être face à l'hégémonie et à l'unilatéralisme occidental, il y a vraiment lieu de mettre en doute l'efficience de notre foi et notre mérite à revendiquer un quelconque legs du prophète Mahomet (PSL), car lui au moins a réussi, malgré la modicité de ses moyens, à fonder une communauté solidaire et forte dans un univers où tout travaillait à l'écraser.
Alassane K KITANE, professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès
Sources Alpha 2 Info
Posté par Adriana Evangelizt

http://palestine.over-blog.net/categorie-132247.html


1-5 Israël n'est "qu'au début de la bataille" à Gaza.
Après l'opération, il ne restera plus aucun bâtiment du Hamas debout à Gaza", a déclaré, lundi 29 décembre, le chef d'état-major adjoint israélien, le général Dan Harel, dont les propos ont été rapportés par le site Ynet du quotidien Yédiot Aharonot. "Cette opération est différente des précédentes. Nous avons mis la barre très haut et nous allons dans cette direction. Nous ne sommes qu'au début de la bataille. Le plus dur est encore devant nous et à cela il faut se préparer", a ajouté l'officier supérieur.
Après une série de raids nocturnes pendant lesquels l'université islamique de Gaza a été bombardée et une mosquée détruite dans le nord de la bande de Gaza, l'armée de l'air israélienne a mené de nouvelles frappes lundi, détruisant notamment le bureau du premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, selon des témoins. Deux hauts responsables du groupe radical Djihad islamique ont été tués, selon des sources médicales. Depuis samedi, les raids aériens ont fait au moins 330 morts et 1 450 blessés, selon un nouveau bilan de source médicale palestinienne. Citant des sources hospitalières, l'UNRWA, l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens, a estimé qu'au moins 57 morts étaient des civils, "dont 21 enfants et au moins sept femmes".
"Nous n'avons rien contre les habitants de Gaza mais nous sommes engagés dans une guerre sans merci contre le Hamas et ses alliés"
, a déclaré lundi le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, à la Knesset. "Eux tirent sur des civils délibérément. (...) Nous ne voulons pas porter atteinte à des femmes, des enfants, des hommes, et nous n'empêchons pas une aide humanitaire", a-t-il dit. 

Après deux jours et deux nuits de bombardements, Israël a décrété, lundi matin, "zone militaire fermée" le secteur frontalier longeant la bande de Gaza. Un porte-parole de Tsahal a indiqué que les routes de cette zone tampon étaient interdites à la circulation des civils et des journalistes sauf autorisation spéciale de l'armée, et que seuls les habitants des localités israéliennes avaient le droit d'accès à cette zone. Ce genre de mesure prélude en général au déclenchement d'opérations terrestres. L'Etat juif a déployé dimanche des blindés le long de la frontière avec le territoire côtier et a rappelé quelque 6 500 réservistes, bien que la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, ait affirmé sur la chaîne américaine NBC que "l'objectif n'(était) pas de réoccuper Gaza".

150 ROQUETTES TIRÉES SUR ISRAËL EN DEUX JOURS
Lundi après-midi, l'Egypte a entrouvert le point de passage de Rafah, verrouillé la veille après des incidents frontaliers, pour permettre l'acheminement d'aide médicale vers la bande de Gaza et l'entrée de blessés palestiniens. Des camions égyptiens chargés de médicaments ont pu pénétrer dans la zone tampon du terminal de Rafah et une trentaine de blessés palestiniens étaient attendus en Egypte pour la première fois depuis le début des raids israéliens. L'Egypte a accusé dimanche le Hamas d'empêcher des centaines de Palestiniens blessés dans les bombardements de quitter la bande de Gaza, tandis que des ambulances vides les attendaient du côté égyptien de la frontière. De son côté, le Hamas accuse l'Egypte de complicité avec Israël.

Quelque 150 roquettes ont été tirées sur le sud de l'Etat juif en deux jours, selon l'armée israélienne, dont deux se sont abattues près du port d'Ashdod, sans faire de victimes. Un porte-parole du Hamas, Faouzi Barhoum, a exhorté les groupes palestiniens à utiliser contre Israël "tous les moyens possibles, dont des attentats-suicides". Depuis le Liban, dernier pays où Israël avait lancé une offensive pendant l'été 2006, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pour sa part demandé à ses combattants de se tenir prêts à une éventuelle attaque. Le dirigeant chiite a comparé les deux opérations et affirmé que les forces israéliennes étaient en état d'alerte depuis samedi le long de la frontière avec le Liban.

 

La Syrie a apporté une réponse diplomatique en interrompant les négociations de paix indirectes avec Israël, qui étaient en suspens depuis l'annonce de la démission de M. Olmert. Dans plusieurs pays arabes, des manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et américains et invité leurs dirigeants à répondre plus fermement à l'attaque contre la bande de Gaza. Dans le même temps, les dirigeants internationaux multipliaient les appels à la cessation des hostilités.


Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est entretenu avec Ehoud Olmert, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et d'autres responsables régionaux, pour leur répéter l'appel à la fin des hostilités lancé le matin même par le Conseil de sécurité, disait un communiqué diffusé par son porte-parole. Selon ce même texte, Israël se serait engagé auprès du coordinateur des opérations humanitaires de l'ONU à Gaza à autoriser l'entrée de convois d'urgence. Dimanche, le Comité international de la Croix-Rouge soulignait dimanche que les hôpitaux de la bande de Gaza ne parvenaient pas à faire face à l'afflux de victimes et manquaient de matériel.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt

http://palestine.over-blog.net/article-26234089.html


1-6 Andreï Fediachine : Israël: lancer la guerre en Palestine avant le départ de Bush.

Même les experts militaires israéliens sont unanimes à croire que l'actuelle opération contre les Palestiniens sera incapable de museler définitivement le Hamas. Les "frappes ciblées" sont impossibles dans la bande de Gaza, une région très peuplée. Lorsque les guerres commencent en prévision des fêtes ou pendant les vacances, elles doivent avoir des raisons beaucoup plus importantes que celles que vient de citer le premier ministre israélien. Israël est traditionnellement très bien informé de ce qui se passe dans les territoires palestiniens. Il serait donc extrêmement insensé de croire qu'on pourrait détruire le Hamas tout simplement en lançant une opération militaire contre les Palestiniens.
Les ministres israéliens devaient entrevoir quelque chose de vraiment très préoccupant pour ordonner le lancement d'une opération punitive. La réponse est double: il s'agit des prochaines élections législatives en Israël, programmées pour février 2009, mais également du changement d'administration aux Etats-Unis.
Tzipi Livni, vice-premier ministre et ministre israélienne des Affaires étrangères, leader du parti Kadima (centre), brigue le poste de premier ministre, qu'elle décrochera en cas de victoire aux élections. Son principal adversaire est Benyamin Netanyahou, leader du parti Likoud (droite) surnommé Bibi, ancien premier ministre israélien, qui est très bien connu en Israël.
La pratique montre qu'en prévision de n'importe quelles élections en Israël, c'est le candidat qui se montre implacable à l'égard des Arabes qui possède les atouts. Les roquettes primitives du Hamas (les "Qassam"), bien qu'elles n'atteignent que très rarement leurs cibles, terrorisent constamment plus de 250.000 Israéliens, dont les maisons se trouvent dans le Sud du pays, à portée des roquettes tirées depuis les positions improvisées dans la bande de Gaza. Pour Israël, 250.000 voix constituent un chiffre très important. Et la cote de popularité de Tzipi Livni a beaucoup augmenté après le lancement de l'actuelle opération anti-palestinienne.
Le "facteur américain" poussait lui aussi la vice-premier ministre, ainsi que le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barack, à se dépêcher "d'ouvrir le front" et de lancer une guerre victorieuse contre le Hamas. Les analystes israéliens n'arrivent toujours pas à prévoir la future politique proche-orientale de la nouvelle administration de Barack Obama. Tout le monde ici est très préoccupé par les déclarations qu'Obama avait faites auparavant, et que les Israéliens trouvent trop "pro-palestiniennes".
A en croire les journaux israéliens, d'habitude très bien informés, la préparation de l'actuelle opération militaire a commencé il y a déjà longtemps. Haaretz, par exemple, écrit que la collecte d'informations nécessaires pour son lancement a commencé il y a six mois. A la mi-décembre, la question s'est posée de savoir quand il fallait la lancer, cette année ou l'année prochaine, avant ou après la cérémonie d'investiture de Barack Obama. Tel-Aviv n'était pas certain de la réaction de l'administration Obama à cette opération, et il s'est donc hâté d'agir, en espérant avoir le soutien assuré de la part de l'administration Bush, avant que celui-ci ne parte.
Tzipi Livni et Ehoud Barack ont sans doute jugé qu'il valait mieux mettre Obama devant le fait accompli, après avoir passé le point de non-retour.

30 décembre 2008

Andreï Fediachine,

Sources Ria Novosti
http://palestine.over-blog.net/article-26251573.html


1-7 Abou Habel : Le Hamas incarne la résistance d'un peuple colonisé.
Tsahal bombarde lâchement des civils désarmés

A Gaza, les Palestiniens sont privés de nourriture et enfermés sur une étroite bande de terre qu'Israël a transformé en ghetto, en un camp de mort.

C'est un peuple sous occupation coloniale qu'Israël assassine et non pas, comme il le martèle, des « terroristes ». Selon la charte des Nations Unies les Palestiniens ont toute légitimité à résister pour obtenir l'autodétermination.

Nous nous sommes entretenus avec M. Abou Habel (*) qui réside dans le camp de réfugiés de Jabaliah ; un camp très pauvre et très exposé aux tirs meurtriers de l'armée israélienne depuis des années.

Son témoignage, que nous livrons ici, a été souvent interrompu par le bruit terrible des bombes lâchées au loin sur Gaza City, et par les hurlements des enfants saisis de panique.

29 décembre 2008

« Nous venons de passer trois jours et trois nuits de terreur effroyable. Le 27 décembre, en 3 minutes, 85 bombardiers F16 des forces de l'air israéliennes ont largué plus de cent tonnes d'explosifs en allant du nord au sud, de Beit Hanoun jusqu'à Rafah.

Ils disent que ce n'est que le début ; qu'ils veulent frapper « 800 objectifs stratégiques » avant de lancer leur invasion terrestre. Ils se comportent comme s'ils étaient en train d'attaquer un pays qui a un Etat, une armée moderne, des chars, des avions ; alors que, à Gaza, il n'y a rien de tout cela.

L'armée israélienne continue depuis samedi de bombarder à l'aveugle. Ce sont aussi des foyers et des mosquées qui sont maintenant bombardés. Il n'y a pas une maison, pas un coin de terre, ici à Gaza, où les gens sont en sécurité. Où que l'on aille, la mort nous attend.

Les autorités égyptiennes maintiennent la frontière bouclée. Leur police a tiré sur des Palestiniens qui voulaient s'enfuir, blessant sept d'entre eux. A Gaza, tout le monde est menacé. Elles ont trahi le gouvernement du Hamas en l'assurant qu'Israël n'allait pas attaquer avant d'autres pourparlers, alors qu'elles savaient qu'Israël allait attaquer de suite. Les gens, ici à Gaza, ont cru aux assurances données par les services de sécurité égyptiens. Et ils ont été frappés par surprise. C'est à cause de cette trahison du régime Moubarak, que nous avons eu des centaines de martyrs depuis le 27 décembre, que des policiers qui s'étaient rendus à leur travail, des enfants et des parents qui étaient allés à l'école, ont été lâchement assassinés par les bombardements israéliens.

On entend Abou Mazen (Mahmoud Abbas), notre prétendu chef, rendre le Hamas responsable du carnage qu'Israël est en train de perpétrer, pour n'avoir pas prolongé la trêve [1] !

Abou Mazen attend d'Israël qu'il réussisse à liquider le Hamas et à renverser son gouvernement ; il s'imagine ainsi pouvoir ensuite revenir à Gaza. Je pense qu'Abou Mazen ne reviendra jamais au pouvoir ici. Ni lui, ni les voyous qui l'entourent. Ils ne sont même pas capables d'avoir un mot humain pour les souffrances de la population qu'Israël écrase.

Hier, dimanche, les bombardiers ont bombardé l'Université islamique ; c'est un lieu d'étude et de culture de grande valeur pour la jeunesse à Gaza. Elle était dotée des meilleurs laboratoires de recherche de la région. Israël les a détruits. Il a osé prétendre qu'il s'agissait d'un « centre clé du pouvoir du Hamas ».

L'objectif des Israéliens est clair ; ils veulent humilier la religion, détruire tout ce qui a un lien avec le mouvement religieux ; mosquées, maisons caritatives.

Nous vivons avec les drones au dessus de nos têtes en permanence. Ils ne quittent jamais le ciel. Ils surveillent tous nos gestes. Ils sont dans la chambre où vous habitez.

Les enfants ne dorment plus ; ils sursautent à chaque explosion. Personne n'a pu dormir durant ces jours et nuits. Avec ma famille nous avons dû quitter hier notre maison proche de la ligne de tir des chars israéliens. Nous sommes en ce moment réunis avec trois familles dans le même petit appartement. Personne ne sort.

Il n'y a pas de farine, pas de sucre. Rien. Les marchés sont fermés. Nous n'avons plus d'essence, plus de gaz, plus rien.
Nous n'avons, pour nourrir les enfants, que quelques boîtes de conserves.

Personne n'a plus d'appétit dans ce climat d'effroi et de mort. Dans chaque rue, il y a des tentes mortuaires. Hier, ici à Jabaliah, cinq sœurs de la même famille ont été tuées lorsque les avions ont bombardé la mosquée voisine.

Ce qui nous fait terriblement mal, là, au milieu du carnage, c'est de savoir que les régimes arabes qui nous entourent se taisent ; c'est de savoir qu'ils collaborent avec Israël pour que son armée se charge de nous écraser. Ce sont des dirigeants comme Abou Mazen et Hosni Moubarak qui ont donné le feu vert au bouclage qui nous affame et nous ruine depuis une année et demie.

Les réactions des gouvernements européens nous affectent aussi beaucoup. Nous ne comprenons pas comment les représentants de l'Union européenne peuvent mettre sur le même plan l'agresseur et les agressés. Quand ils appellent les deux parties « à la retenue », ils font comme s'il y avait deux armées de force égale sur le terrain, en train de se battre avec des avions et des chars ; comme si les deux parties avaient une armée régulière ; comme si la victime palestinienne, qui n'a pas d'armée, était en mesure, sous les bombes israéliennes, de faire cesser le feu ! Ils ne nous considèrent pas comme des victimes. Ils font comme si Israël n'était pas en train de nous attaquer avec une armée aguerrie, mais qu'il était en train de « se défendre » !

Mme Tsipi Livni a dit et répété que l'objectif d'Israël est de renverser le Hamas, de le liquider une fois pour toutes. Mais ils n'y arriveront pas. Le Hamas est aujourd'hui, après ce carnage, plus fort qu'hier. Le Hamas fait maintenant plus que jamais un seul corps avec le peuple. Chaque bombardement apporte au Hamas plus de soutien populaire et de forces. Soutenir le mouvement du Hamas, en ce moment, c'est donner à ses hommes plus de motivation pour résister et nous défendre.

Après la barbarie que nous venons de subir de la part d'Israël, il n'y a plus personne qui soit neutre à Gaza. Maintenant, hormis une minorité de collaborateurs avec l'occupant, l(iés au parti Fatah de Mahmoud Abbas), tout le monde soutien le Hamas. Israël avec toute sa puissance militaire, malgré ses armes de guerre destructrices, ne pourra pas en finir avec la résistance du peuple qui s'identifie au mouvement du Hamas. Jamais les Palestiniens ne perdront.

Israël peut assassiner, une partie de ses chefs, une partie de ses membres, mais jamais il n'arrivera à abattre la résistance des Palestiniens. Même si l'armée israélienne devait poursuivre la guerre durant une année. Le mouvement du Hamas sortira renforcé de chaque guerre.

Jamais, jamais les Israéliens n'arriveront à liquider le Hamas. Le Hamas est un parti politique démocratiquement élu qui défend nos droits. Il est là pour rappeler que les Israéliens nous ont spoliés, chassé hors de notre terre.

Si Tsipi Livni et Ehud Barak veulent liquider les gens du Hamas, leur armée devra éliminer presque toute la population qui vit sur la Bande de Gaza. »

Silvia Cattori

http://www.silviacattori.net/article649.html

(*) M. Abou Habel, 39 ans, n'est pas un membre du Hamas. Manager dans un hôtel, il a également travaillé comme interprète et conseiller pour des journalistes étrangers en reportage à Gaza. Depuis qu'Israël a bouclé l'entrée de Gaza, en 2006, il n'a plus de travail. Comme tout Palestinien, soumis à la cruauté des bouclages, des privations, des destructions et des massacres, il se dévoue aujourd'hui avec confiance et courage à apporter aide et réconfort à plus démuni que lui.


[1] Dans un récent article, le journaliste palestinien Ali Abunimah relevait : « Ce que les médias ne mettent jamais en question, c'est la conception israélienne de la trêve. C'est très simple : sous une trêve à la mode israélienne, les Palestiniens ont le droit de se taire pendant qu'Israël les affame, les assassine et continue de coloniser leur terre par la violence. »

http://www.liberation.fr/monde/0101308362-les-gazaouis-sont-sans-espoir-ils-se-sentent-pieges?xtor=EPR-450206


1-8 Marc van der Mullen : «Les Gazaouis sont sans espoir, ils se sentent piégés».

Marc van der Mullen, coordinateur général de la mission de Médecins du Monde à Gaza, raconte depuis Jérusalem les conditions de vie de la population et des médecins de l'ONG.

Recueilli par FRANÇOIS MEURISSE

Israël a rejeté l'idée d'une trêve dans la bande de Gaza et s'est dit prêt à mener de "longues semaines d'action" contre le Hamas alors que l'offensive aérienne contre le territoire palestinien entrait dans sa quatrième journée.

  •  Avec qui travaillez-vous actuellement à Gaza ?

Depuis le 6 novembre, il n'y a que des équipes palestiniennes avec des médecins très qualifiés ; il n'y a plus aucun expatrié de Médecins du Monde, pas plus que des autres ONG internationales. On parle plusieurs fois par jour avec nos équipes mais cela dépend de l'état du réseau de télécommunications. Il n'y a ni télévision ni électricité. Seule la radio fonctionne et, en général, les téléphones portables.

Quel retour avez-vous de ces équipes ?

On évoque beaucoup avec eux leur situation personnelle, car tout le monde est pris pour cible dans la bande de Gaza. Evidemment, leurs impressions ne sont pas très bonnes. Ce n'est pas la première fois mais c'est très dur pour la population. La bande de Gaza, c'est un petit territoire et il est très difficile de s'y sentir en sécurité. Il est impossible pour la population d'en sortir. Les gens sont sans espoir, ils se sentent piégés. C'est pourquoi une de nos préoccupations principales, c'est de savoir comment ils réagissent psychologiquement

Les personnels de MDM peuvent-ils travailler correctement et que font-ils concrètement ?

Cela dépend comment ils se sentent, s'ils sont mentalement prêts à sortir pour travailler. Demander des choses aux équipes locales, c'est très délicat. C'est un choix difficile à faire pour eux car encore une fois, tout le monde est une cible à Gaza. Leur situation n'est vraiment pas confortable. Ils apportent surtout des soins de première urgence. Ils travaillent aussi comme volontaires dans des hôpitaux, ce qu'il ne font pas d'habitude.

Ce lundi matin, le gouvernement israélien a autorisé un convoi humanitaire à entrer dans la bande de Gaza. Avez-vous déjà pu passer du matériel et des médicaments ?

En réalité nous avons des camions qui sont prêts à passer depuis des mois. Normalement, nous allons profiter demain (mardi) de l'ouverture de la frontière annoncée soudainement aujourd'hui pour apporter du matériel avec nos deux premiers camions.

Vous n'êtes pas sûr de passer ?

Si. Cela va se faire puisque les autorités israéliennes ont autorisé le passage. Le problème, c'est qu'une fois entré dans la bande de Gaza, vous êtes dans une zone de guerre avec tout ce que cela implique. Rien n'est sûr.

Comment appréhendez-vous les prochains jours ? En cas d'offensive terrestre…

C'est une bonne question mais je n'en ai aucune idée. Je ne veux pas spéculer sur ce qui peut se passer. Cela dépend de tellement de facteurs. La population s'habitue c'est certain, mais je ne veux pas m'avancer sur ses réactions.

http://www.liberation.fr/monde/0101308362-les-gazaouis-sont-sans-espoir-ils-se-sentent-pieges?xtor=EPR-450206

http://www.silviacattori.net/article649.html



2 Déclaration, courrier des lecteurs & témoignage

Ndlr : PS : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information 

2-1 Trois enfants qui jouaient en face de chez moi.

, dit Ola Salama. Samedi, trois enfants qui jouaient en face de chez moi ont été tués par un missile qui a raté sa cible. Le même jour, huit étudiants d'un centre de formation des Nations unies ont aussi été tués. Je déteste les islamistes, mais quand j'entends Abou Mazen [le président palestinien Mahmoud Abbas] accuser le Hamas, je me mets à le détester lui aussi."
, s'écrie Ola Salama, une employée de la Commission électorale centrale, résumant l'état d'esprit général des habitants. Dans la nuit de dimanche à lundi, cette jeune mère de famille frissonnait sous deux couches de couvertures. Comme tous ses voisins, elle avait ouvert en grand ses fenêtres afin d'éviter les projections de verre en cas d'explosion. "Soudain, une vive lumière a envahi la chambre et tout s'est mis à voler autour de moi", raconte-t-elle.

http://palestine.over-blog.net/categorie-1260582.html

http://palestine.over-blog.net/article-26254423.html

 


Les Soldats, violent le repos du Chabat et massacrent les Palestiniens du Ghetto de Gaza

Les Soldats Sionistes d'un état qui prétend être "Juif" violent le repos du Chabat et attaquent le ghetto/camp de concentration de Gaza où survivent dans le plus grand dénuement 1,5 millions de Palestiniens dont 50% d'enfants.
Avant de lancer ces attaques, les sionistes avaient pris soin de faire passer leur message de propagande dans les medias collaborateurs et complices de ces crimes de guerre commis en toute impunité. Ils ont utilisé leur mantra habituel de "victime" de tirs de roquettes de la résistance palestinienne, alors même que la population palestinienne de Gaza est soumise à un blocus abject, dans une indifférence totale qui n'a d'égal que celle qu'ont connu les victimes des camps de concentration nazis, et ils ont claironné à grand renfort d'articles de presse leur "générosité" pour avoir laissé passer quelques camions de nourriture alors que cela fait plusieurs semaines qu'ils bloquent tout approvisionnement en prévision de leur attaque. De la poudre aux yeux pour tranquillement perpetrer leurs crimes de guerre et leur génocide de la population palestinienne.
Des bombardiers F16 et des hélicoptères Apache ont mené au moins 20 raids simultanés sur 30 cibles différentes dans la Bande de Gaza. Au moins 40 Palestiniens ont été tués et plus de 100 blessés. Les hôpitaux palestiniens qui fonctionnent difficilement à cause des coupures d'électricité orchestrées par le colonisateur et criminel de guerre sioniste, manquent de nombreux médicaments de base pour soigner la population, et risquent également de manquer de sang. Des mouvements de tanks ont également été observés se déplaçant en direction de la Bande de Gaza.
Parce que nous avons des responsables politiques de tout bord drectement complices - renforcement des relations UE Israël - la seule action possible c'est le boycott des produits israéliens, et la suspension de tout type de relation avec cet état, ses institutions, et ses habitants sionistes (hormis quelques rares anti colonialistes et anti guerres) qui sont complices des crimes de guerre et du génocide commis par leur responsables politiques au même titre que les Allemands l'étaient des crimes nazis. Nous appelons à un isolement total d'Israël, et, comme certains l'ont déjà demandé, que la qualité de membre des Nations Unies d'Israël soit suspendue jusqu'à ce que cet état voyou, criminel, prenne l'engagement de respecter toutes les résolutions des Nations Unies.
Samedi 27 Décembre 2008

Myriam Abraham

http://www.alterinfo.net/Massacres-Des-SS-Soldats-Sionistes-A-Gaza-Vers-Une-Troisieme-Intifada-_a27650.html

 


2-3 Benjamin Barthe : Dans Gaza : "Il n'y a plus un seul centimètre carré où l'on se sent en sécurité".

C'était samedi 27 décembre dans le centre-ville de Gaza, quelques minutes avant qu'un déluge d'acier ne s'abatte sur la tête de ses habitants. Khalil Shahin, employé du Centre palestinien pour les droits de l'homme, quittait son domicile, dans le quartier de Tel Al-Hawwa, pour rejoindre son bureau. Contacté par téléphone depuis Jérusalem, il raconte "le tremblement de terre" survenu aux alentours de 11 h 30 locales : "Il y a eu une déflagration monstrueuse. J'ai vu l'un des miradors du complexe de la Sécurité préventive [un des anciens services de sécurité du Fatah] voler en l'air et s'empaler 30 mètres plus loin dans la façade d'un immeuble."
Dans la rue principale, les cris de panique de dizaines d'enfants qui venaient de sortir de l'école se mêlent aux hurlements des parents et aux gémissements des blessés éparpillés sur le sol. "Il y a alors eu une seconde frappe, poursuit Khalil Shahin, d'une voix blanche. Quatre bombes en trente secondes sur un immeuble qui abrite une association de défense des prisonniers. Les treize étages qui étaient heureusement vides se sont effondrés comme un château de cartes."
Depuis ce raid inaugural, les vagues de bombardements s'enchaînent comme dans un remake de "Choc et effroi", l'opération américaine de pilonnage de Bagdad, en ouverture de la seconde guerre du Golfe, en 2003. Pour le ministre de la défense israélien, Ehoud Barak, il s'agit de "changer les règles du jeu" qui prévalaient jusque-là dans le conflit avec le Hamas.

Au nombre de ces nouvelles normes figure l'interdiction faite aux journalistes étrangers de pénétrer dans la bande côtière palestinienne, pour des raisons "de sécurité", jugées peu plausibles. Contre cette mesure "intolérable", l'Association de la presse étrangère en Israël et dans les territoires occupés palestiniens a déposé un recours devant la Cour suprême israélienne, qui devrait être discuté mercredi 31 décembre. Dans l'attente de la décision des juges, Le Monde a choisi de récolter des témoignages par téléphone, auprès de sources connues, dont il a pu tester la fiabilité par le passé.
"Ce n'est pas une attaque contre le Hamas, c'est une attaque contre le peuple de Gaza"

L'Université islamique, située en face de son domicile, venait d'être touchée par une salve de missiles. Bien qu'il serve de pépinière au mouvement islamiste, cet établissement attire aussi le gratin des étudiants de Gaza, barbus ou non. L'état-major israélien affirme, sans fournir de preuve, que des armes y étaient entreposées. Il recourt à une argumentation similaire pour justifier la destruction d'une série de mosquées ainsi que d'une vaste villa qui hébergeait, dans les années d'Oslo, les invités de marque du régime palestinien.
"L'armée bombarde tous azimuts

Selon Khalil Shahin, la majorité des victimes de l'opération "Plomb durci" sont des civils. Parmi eux, des dizaines de simples policiers, fauchés dans le bombardement de leur cérémonie de remise des diplômes, samedi. "En droit international, un policier est un civil", souligne M. Shahin.
Pour les gens de Gaza, l'enjeu consiste désormais à tenir. A supporter les nuits glacées, le bruit de fond des drones et le fracas aliénant des explosions, qui s'ajoutent aux coupures de courant, à la pénurie de gaz et au rationnement en pain, liés au blocus israélien. "Il n'y a plus un seul centimètre carré où l'on se sent en sécurité, dit Samir Skaik, le gérant d'un hôtel. C'est pire que les bombardements de Beyrouth à l'été 2006, et de Bagdad en 2003, car notre territoire en comparaison est minuscule."
Une chose intrigue les Palestiniens, quand elle ne les ravit pas : la faiblesse des pertes d'Ezzedine Al-Kassam, la branche armée du Hamas. "L'armée israélienne a anéanti la totalité des édifices du Hamas, mais elle n'a pas véritablement entamé ses forces vives, dit Bilal Jadallah, un journaliste. On ne voit pas les combattants d'Al-Kassam dans les rues. Ils se sont évanouis dans la nature. C'est ça le problème d'Israël." Pour tenter de le résoudre, les stratèges de Tsahal pourraient choisir de déclencher une opération terrestre.

Benjamin Barthe
Sources Le Monde 
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/12/30/dans-gaza-il-n-y-a-plus-un-seul-centimetre-carre-ou-l-on-se-sent-en-securite_1136255_3218.html#ens_id=1106055

 


2-4 COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE DU PARTI COMMUNISTE LIBANAIS.

En ce moment, le Peuple Palestinien de Gaza subit le plus terrible et le plus sauvage des massacres perpétrés par l'Occupation, ceci sous les yeux et à l'écoute du monde entier.

Cette agression barbare intervient aujourd'hui en vue d'atteindre l'objectif que plusieurs mois de blocus n'ont pu atteindre, à savoir mettre à genoux le Peuple Palestinien, briser sa détermination et sa volonté de résister.

Cette agression sioniste intervient après l'isolement du Peuple Palestinien, laissé à l'abandon face à la maladie, la faim, la souffrance et l'oppression, privé de toutes les ressources de premières nécessités comme l'eau et l'électricité.

Cette agression que subit en ce moment le Peuple Palestinien n'aurait jamais pu survenir sans la complicité de régimes arabes qui n'hésitèrent pas à contribuer fortement au blocus. Elle n'aurait pas eu lieu sans la couverture médiatique et le soutien financier de plusieurs rois, émirs et sultans arabes à tous les protecteurs de l'Entité Sioniste.

Le Parti communiste Libanais, confiant en la capacité du Peuple Palestinien de faire face à cette nouvelle agression et de l'empêcher d'atteindre son objectif, interpelle les peuples arabes et leurs forces politiques en les appelant à une prise de position unitaire et responsable face à cette agression et à la dénonciation de ses visées ; il les appelle également à soutenir le Peuple Palestinien dans son combat visant à briser le blocus que lui inflige l'Entité Sioniste.

Le Parti Communiste Libanais interpelle plus particulièrement les forces et les courants de la gauche arabe en les appelant à descendre dans la rue en vue d'exprimer leur solidarité avec la Cause Palestinienne, leur indignation contre le massacre que subit en ce moment le Peuple Palestinien et leur condamnation de la complicité arabe avec l'Occupation.

Le Parti Communiste Libanais interpelle également toutes les forces de gauche et progressistes à travers le monde ; il les appelle à intervenir auprès de leurs gouvernements et à faire pression pour que cesse immédiatement cette pratique criminelle de l'Entité Sioniste.

Le Parti Communiste Libanais, tout en saluant l'endurance du Peuple Palestinien face à cette agression, salue le combattant et dirigeant palestinien Ahmad Saadat ainsi que ses camarades du Front Populaire pour la Libération de la Palestine ; il appelle à une large mobilisation arabe et internationale en vue de leur libération ainsi que la libération de tous les détenus palestiniens ; il appelle également à l'arrêt de toutes les négociations directes ou indirectes avec l'ennemi et à l'unité de toutes les factions palestiniennes dans le processus de confrontation avec l'ennemi.

Beyrouth, 27 décembre 2008
Le Bureau politique du Parti communiste Libanais


2-5 Amira Hass : Gaza, "Petit Bagdad" - Bombes, Peur, Rage.

Il y a de nombreux corps et blessés, à chaque instant un nouvelle victime est ajoutée à la liste des morts, et il n'y a plus de place à la morgue.
Les proches cherchent parmi les cadavres et les blessés afin de ramener les morts et les enterrer au plus vite. Une mère dont les trois enfants d'âge scolaire ont été tués, et sont empilés les uns sur les autres à la morgue, crie et pleure, crie de nouveau, et puis se tait.
Mustapha Ibrahim a vu tout cela ce samedi à 1heure de l'après midi, à l'hôpital Shifa dans Gaza. En tant qu'enquêteur de terrain pour une organisation des droits de l'homme, il pensait être immunisé, mais rien ne le préparait à ce qu'il a vu. On a demandé à des personnes blessées dont l'état était moins sérieux que d'autres de quitter Shifa pour libérer des lits. Le Dc Haidar Eid, est maître de conférence en études culturelles à l'Université Al Aqsa. Lui aussi a vu les cadavres et les blessés samedi. Il a aussi vu les enfants dont les membres avaient été amputés.
"Choisir un moment comme celui ci (11h30) pour bombarder au coeurs des villes, c'est terrible. Ce choix visait à causer le massacre le plus important possible" a-t-il résumé.
Abu Mussamad était à 200 m de l'hôpital quand on a entendu un bruit horrible. Trois importants centres de police qui ont été bombardés étaient situés près de l'hôpital. " En quelques secondes, c'est devenu un petit Bagdad, des bombes partout, de la fumée, du feu, des personnes qui ne savaient pas où se cacher. La peur partout, et la rage et la haine" a-t-il dit.
Il s'est lui même précipité à l'école de ses filles, comme des dizaines de milliers d'autres parents dans la Bande de Gaza. De 11h25 jusqu'à 11h30 alors que 50 avions de combat bombardaient leurs cibles, des centaines de milliers d'enfants étaient dans les rues. Certains sortaient de la classe du groupe du matin, d'autres arrivaient pour la classe du groupe de l'après midi. " Dans la cour de l'école j'ai vu 500 fillettes effrayées, pleurant. Elles ne me connaissaient pas, mais se sont accrochées à moi" a raconté Abu Muhammed.
Dans le seul quartier de Sheikh Radwan, il y a eu 43 morts. Une tente de deuil a été dressée pour toutes. La plupart était des jeunes policiers qui avaient rejoint la police civile et ont été tués lors d'une cérémonie d'entrée en fonction.
Les camps d'entraînement d'Izz-al Din al-Qassam et les centres de détention et d'interrogatoire étaient déserts quand ils ont été bombardés. Mais les commissariats de police dans la Bande, qui offrent des services à la population, étaient bondés. Personne ne pensait qu'ils seraient bombardés.
Dans l'après midi, ils continuaient à rechercher des cadavres dans les gravas. Khalil Shahin s'est précipité au commissariat dans le centre de la Bande. " Un énorme bâtiment, et tout s'était effondré" a-t-il dit. Quelque 30 personnes y ont été tuées. Il savait que son neveu, un civil, y avait été tué alors qu'il venait régulariser certains problèmes.
D'abord, le professeur Umm Salah a pensé que l'explosion était due au passage du mur du son. Tout l'immeuble a tremblé, tous les vitres mais la fumée et les nuages de poussière et les sirènes des ambulances lui on fait comprendre que quelque chose de plus terrible était arrivé. Les débris de verre ont blessé un certain nombre d'élèves. Il y a eu ceux qui ont pleuré, et ceux qui sont restés silencieux.
Elle a trouvé son fils dans le maelström dans la rue. Il passait un examen de math quand le bombardement a commencé. Ils sont rentrés à la maison ensemble, retrouvant son jeune frère avec sa grand mère de 70 ans. La grand mère a essayé de cacher sa peur pendant qu'elle s'occupait de ses petits enfants.
" Pendant presque toute la semaine passée il n'y a pratiquement pas eu d'électicité, ni de gaz, ni de farine, ni de pain " a dit Umm Salah. " Et soudain l'électricité est revenue. J'ai allumé la TV, j'ai vu les images, je l'ai éteinte, et j'ai envoyé les enfants faire leurs devoirs".

Amira Hass

Dimanche 28 Décembre 2008

Traduction Mireille Delamarre

http://www.planetenonviolence.org/Gaza,-Petit-Bagdad-Bombes,-Peur,-Rage-Amira-Hass_a1765.html
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article76888


2-6 Sameh A. Habeeb : 28/12/2008, 22h44 - Dernières nouvelles de Gaza.
Je vous écris tard, vu que mon accès à Internet est limité.
Ma maison a reçu beaucoup d'éclats de missiles israéliens. Je ne serai pas en mesure de vous tenir au courant par Internet. Vous pourrez me joindre par téléphone ou m'envoyer des mails. Je ferai de mon mieux pour vous répondre. En plus des infos ci-dessous, les Gazaouis sont sans essence, sans électricité et sans pain !
- Le nombre des victimes des raids israéliens s´élève à 300 et les blessés sont 1000
-Environ 80 raids aériens ont eu lieu sur la bande ce dimanche entre 7 heures du matin et 19 h. En tout, nous avons subi 300 raids en deux jours.
- Les habitants, en particulier les enfants, sont traumatisés par le bruit très fort des lourdes bombes lâchées par les F16.
- L´aviation israélienne a bombardé 40 cibles dans toute la bande, bâtiments civils et de sécurité.
-Les F16 ont bombardé 2 mosquées à Khan Younis.
- Les hélicoptères Apache ont frappé des magasins commerciaux à Jabalia, blessant de nombreux enfants.
-Les F16 ont bombardé la maison d´un leader important du Hamas à Khan Younis.
-Les F16s ont attaqué au sud de Rafah et détruit plus de 40 tunnels.
-Un Palestinien et un soldat égyptien ont été tués dans échange de coups de feu à Rafah. Beaucoup de Palestiniens ont tenté en vain de franchir la frontière avec l´Égypte mais ont été repoussés par une présence massive de forces égyptiennes.
-Le gouvernement Hamas déclare : le passage de Rafah est toujours fermé et les blessés ne peuvent pas se rendre en Égypte pour y être soignés.
- Plus de troupes, de tanks et d´artillerie lourde se sont masses aux frontières avec Gaza. Israël prépare une invasion terrestre pour bientôt. Israël a rappelé 6500 réservistes qui se tiennent prêts pour une opération militaire sur Gaza.
- Environ 24 roquettes légères artisanales tirées de Gaza ont frappé les zones frontalières, Ashkelon et Ashdod, faisant quelques blessés.
-Un raid aérien a tué un homme et une femme dans la zone d´ Al Zaytoun au centre de Gaza.- Six missiles israéliens lancés de F16 ont détruit l´immeuble de sécurité Al Safina qui abritait les services de renseignement palestiniens.
-Environ 40 cibles civiles ont été frappées aujourd´hui par Israël. Certaines étaient de maisons et certaines autres des organisations de secours.
-Israël frappe toutes les cibles mobiles, motocyclettes et voitures. Les gens se calfeutrent donc chez eux.
- L´armée israélienne pirate les stations radio locales pour diffuser des menaces qui s´agitent aux appels téléphoniques en masse aux civils de Gaza.
- Le commissariat de police du camp de réfugiés d´ Al-Shati Refugee a été bombardé. Plusieurs civils ont été blessés dans ce camp densément peuplé.
-Un raid a détruit le commissariat d e police d´ Al Shija'ya tôt ce matin
- Un missile a atteint un camion-citerne à Rafah, causant l´incendie de 20 à 30 maisons, tôt ce matin.
- L´aviation israélenne a détruit le complexe sécuritaire d´ Al Saraya, causant la mort de plusieurs détenus.
- Beaucoup d´ateliers ont été détruits.
-L´hôpital Al Shifa a transforrmé les unités de soins aux brûlés et d´obstétrique en unités d´urgences.
-OXFAM a annocné qu´elle était dans l´impossibilité de poursuivre son travail à cause de la guerre.
-Manifestations en Cisjordanie : 2 Palestiniens tués.
- Le Hamas rejette la responsabilité des massacres sur la communauté internationale et les gouvernements arabes.
- Des députés jordaniens ont brûé le drapeau siarélien dans l´enceinte du parlement tandis que des protestataires libanais tenteaient de pénétrer dan s lamassa éqyptienne à Beyrouth. Des protestations nt eu lieu au Yémen, en Égypte, au Soudan, en Syrie et en Irak.
- Entretemps, gros bombardement et raids aériens sur le camp de Jabalia!10 bombardements sur Khan Younis !

Sameh A. Habeeb, photographe et militant pour la paix
Blog : http://www.gazatoday.blogspot.com/
Source : l'auteur

http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=6692&lg=fr

 


2-7 Al Khoudri : les aides qui sont entrées à Gaza ne suffisent même pas pour des heures.
Le député et chef du comité populaire pour la lutte contre le blocus, Djamel Al Khoudri, a affirmé que les aides humanitaires qui sont entrées à Gaza, après l'ouverture partielle de trois passages, ne suffisent même pas pour quelques heures, tout en alertant de la situation très catastrophique dans la bande de Gaza à cause des pratiques oppressives de l'occupation israélienne.
Il a appelé à une intervention internationale pour presser sur les autorités sionistes et permettre l'entrée permanente des aides et des besoins nécessaires pour la vie des habitants de la Bande de Gaza, tout en refusant d'inclure les aides humanitaires dans les conflits politiques dont l'occupation les utilisent comme des prétextes pour exterminer les palestiniens et les priver de leurs droits légaux.
"Toutes les règles, lois et chartes internationales et humanitaires insistent sur l'ouverture des passages et l'entrée des besoins nécessaires pour la vie des peuples, mais l'occupation insiste  toujours sur la continuation de la fermeture des passages et l'interdiction à toutes marchandises et produits alimentaires ou tout autres besoins pour les habitants de la Bande de Gaza, en ignorant totalement les droits des civils innocents et violant tous les droits de l'homme", a protesté Al Khoudri contre la politique raciste de l'occupation israélienne.

"La situation humanitaire dans la Bande de Gaza est complètement désastreuse, dont le manque de carburant, de gaz de nourritures, de médicaments et de tous les besoins nécessaires pour la vie, et que les hôpitaux et les boulangeries ont cessé de travailler, chose qui aggrave plus, et d'une manière insupportable, la situation des enfants, des personnes âgées, des femmes et des malades qui sont menacés de mort", a ajouté Al Khoudri.

CPI 27-12


2-8 Bombardements israéliens à Gaza.

Le Président en exercice Me Abdoulaye Wade
...
et s'entretient avec Khaled Meshaal, leader du Hamas
Au cours d'un entretien téléphonique hier à 21 h GMT, le Président Abdoulaye WADE, en sa qualité de Président en exercice du Onzième Sommet de l'OCI, a fait
une proposition de sortie immédiate de crise que le dirigeant du HAMAS, M. Khaled MESHAAL, a trouvé équilibré et a accueilli favorablement.
Il s'agit
d'obtenir une trêve définitive entre Israël et Hamas en signant un Accord qui engage le Hamas dans l'observation immédiate d'un cessez-le-feu en échange d'un cessez-le-feu immédiat d'Israël assorti d'une levée totale du blocus de Gaza.
Le Leader du Hamas s'est dit
prêt à signer un tel accord dans un lieu choisi d'un commun accord par les deux parties.
Wade demande une saisine du Conseil des Droits de l'Homme.

Khaled Mechaal est prêt à signer un cessez-le-feu "en échange d'un cessez-le-feu immédiat d'Israël assorti d'une levée totale du blocus de Gaza". Abdelaye Wade, président de l'OCI s'est entretenu avec lui. Mais bien évidemment les criminels sionistes préfèrent continuer à semer le désastre et la mort. Wade a lancé un appel à la Communauté internationale, au Secrétaire général des Nations Unies et au Conseil de Sécurité pour faire injonction à Israël d'avoir à cesser ses bombardements. Malheureusement, on connaît le résultat à l'avance. Des parlottes, pas d'action concrète et les palestiniens continueront de mourir. Donc ces organisations censées protéger les Peuples ne servent à rien. Ou plutôt si, elles permettent aux criminels en puissance de continuer à massacrer en toute impunité. L'Humanité est bien mal défendue et doit se défaire au plus vite de tout cet attirail qui empêche sa Libération. Qu'avons-nous besoin de ces entités qui ne vont que dans un sens ? Celui du plus fort qui opprime le plus faible. Les idéologues sionistes doivent bien ricaner, ils ont saccagés les fêtes de fin d'années du monde entier, rougi de sang l'Honneur et la Liberté, avec l'assentiment de cette cohorte infernale que sont nos dirigeants et leurs organisations paravent derrière lesquelles ils s'abritent pour toujours davantage nous éreinter au nom de la Démocratie.


BOMBARDEMENTS ISRAÉLIENS A GAZA :
Le président en exercice de l'Oci demande une saisine du Conseil des Droits de l'Homme...
Maître Abdoulaye Wade, président en exercice de l'Organisation de la Conférence islamique a fait hier une déclaration dans laquelle il souligne le caractère inacceptable des bombardements israéliens sur la bande de Gaza et demandé au groupe des pays membres de l'Oci à Genève de saisir le Conseil des Droits de l'Homme et la tenue d'une session spéciale sur la situation.

Les bombardements aériens opérés par Israël sur les populations de Gaza sans distinction, sans épargner les femmes et les enfants, provoquant 260 morts et plusieurs centaines de blessés, sont sans précédent dans les conflits sous-régionaux et ne peuvent pas s'expliquer par des lancements de roquettes opérés par le Hamas par delà la frontière. Ils sont tout simplement inacceptables comme l'ont souligné toutes les capitales du monde.
Israël menace le territoire palestinien de GAZA, d'une invasion terrestre ce qui est sans aucun fondement en droit international car allant même au-delà de la riposte à des tirs de roquettes et étant purement et simplement une invasion qui entraînera encore davantage de morts et de blessés ainsi que des destructions massives.
Le Président en exercice de l'OCI demande à Israël de stopper immédiatement les bombardements aériens et de s'abstenir de toute autre attaque du territoire palestinien.
Il lance un appel à la Communauté internationale, au Secrétaire général des Nations Unies et au Conseil de Sécurité pour faire injonction à Israël d'avoir à cesser immédiatement les bombardements aériens aveugles sur les populations palestiniennes et aux deux parties, Israël et le Hamas, d'observer immédiatement le cessez-le-feu.
Il demande au Groupe des pays membres de l'OCI à Genève de saisir le Conseil des Droits de l'Homme pour la tenue immédiate d'une session spéciale sur la grave situation qui prévaut à Gaza.
Il exhorte l'Egypte à ouvrir le passage de Rafah pour l'acheminement sans délai de l'assistance humanitaire et médicale dont ont immédiatement besoin les populations de Gaza.
Le Président en exercice demande au Secrétaire général de l'OCI de réunir dans les plus brefs délais à Djeddah, les Ambassadeurs des pays membres de l'OCI avec à l'ordre du jour la préparation d'une réunion immédiate des Ministres des Affaires Etrangères.
http://www.newstin.fr/tag/fr/95606765
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=42384
Sources Alpha 2 Info
Posté par Adriana Evangelizt

http://palestine.over-blog.net/article-26253071.html


2-9 Crimes de guerre à Gaza : assez de silence complice !

Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH)
 Paris, le 29 décembre 2008
Gaza, une fois encore… Des centaines de morts, civils pour la plupart ; des hôpitaux remplis de blessés qui ne sont pas davantage épargnés. Après 18 mois de blocus qui constituent déjà en eux-mêmes un crime de guerre, voici les fruits toujours plus révoltants de l'inertie qui règne depuis des décennies quand il s'agit du peuple palestinien.
Depuis des années, nous dénonçons l'engrenage de la violence. Aujourd'hui, nous savons bien que la politique des gouvernements israéliens successifs n'a plus pour but d'assurer – légitimement ‑ la sécurité de leur Etat : quelle « raison de sécurité » pourrait justifier l'accaparement des terres et des ressources palestiniennes et le refus de laisser la Cisjordanie et Gaza se développer ? Quoi que l'on pense du Hamas, quelque inacceptable que soit son refus affiché de l'existence de l'Etat d'Israël, aucun alibi ne peut dissimuler la volonté de coloniser sans cesse davantage, d'agrandir le territoire d'Israël en forçant les Palestiniens à quitter à nouveau leur terre.
Et l'Union européenne vient de choisir ce moment pour accorder au gouvernement d'Israël un statut encore plus privilégié… Alors que l'accord d'association prévoit explicitement sa propre suspension en cas d'atteinte aux droits de l'Homme, cette récompense attribuée en notre nom au crime de guerre ne peut que soulever le cœur.
Au lendemain du soixantième anniversaire de la DUDH qui proclame l'universalité des droits de tous les êtres humains, la Ligue des droits de l'Homme demande que nos gouvernants prennent conscience de l'avenir que le cynisme à courte vue dessine pour l'ensemble des peuples de la région, y compris pour le peuple israélien dont la sécurité s'effritera au même rythme que l'efficacité déclinante de son appareil militaire.
La LDH appelle les citoyens à manifester publiquement leur exigence d'un retour à la seule politique juste et honorable qui consiste à subordonner toute coopération avec l'Etat d'Israël à l'arrêt immédiat du siège de Gaza, au démantèlement de l'ensemble des colonies et à la reconnaissance de la souveraineté de l'Etat palestinien sur l'ensemble des territoires occupés depuis 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

Sources : Ligue des Droits de l'Homme
Posté par Adriana Evangelizt

http://palestine.over-blog.net/article-26252886.html


2-10  AGIR : Arrêtez le massacre à Gaza. Boycottez Israël maintenant !
Un appel de la société civile palestinienne

Aujourd¹hui, l'armée israélienne d¹occupation a commis un nouveau massacre à Gaza, tuant et blessant des centaines de civils palestiniens, y compris un nombre encore non établi d¹écoliers qui revenaient chez eux de l¹école quand les premières frappes militaires israéliennes ont commencé. Ce dernier bain de sang, bien que beaucoup plus impitoyable que ceux qui l¹avaient précédé, n¹est pas le premier perpétré par Israël. Il couronne des mois d¹un siège israélien contre Gaza qui devrait être largement condamné et sanctionné comme un acte de génocide contre les 1.5 million de Palestinien vivant dans la bande côtière occupée.

Gaza, 27 décembre 2008 (palestine-info.cc)

Israël paraît vouloir marquer la fin de sa soixantième année d¹existence de la même manière qu¹il s¹était installé ­ en perpétrant des massacres contre le peuple palestinien. En 1948, la majorité de la population palestinienne autochtone avait subi un nettoyage ethnique en étant chassée de ses foyers et de ses terres, en partie par des massacres comme celui de Deir Yassin ; aujourd¹hui, les Palestiniens de Gaza, dont la plupart sont des réfugiés, n¹ont même pas le choix de chercher refuge quelque part. Emprisonnés derrière les murs d¹un ghetto et acculés au bord de la famine par le siège, ils sont pour Israël les cibles faciles de bombardements aveugles.

Le professeur Richard Falk, rapporteur spécial du Conseil des droits de l¹homme des Nations unies pour les Territoires palestiniens occupés et professeur émérite de droit international à l¹université de Princeton, a décrit en ces termes le siège israélien de Gaza l¹année dernière, alors qu¹il n¹était pas encore comparable en gravité à la situation actuelle :« Est-ce une exagération irresponsable que d¹associer le traitement des Palestiniens aux pratiques d¹atrocités collectives des Nazis ? Je ne le crois pas. Les récents développements à Gaza sont particulièrement inquiétants parce qu¹ils expriment de façon frappante une intention délibérée de la part d¹Israël et de ses alliés de soumettre une communauté humaine toute entière à des conditions de la plus grande cruauté qui mettent en danger sa vie. La suggestion que ce schéma de conduite est un holocauste en train de se faire représente un appel assez désespéré aux gouvernements du monde et à l¹opinion publique internationale à ce qu¹ils agissent d¹urgence pour empêcher que ces tendances actuelles au génocide n¹aboutissent à une tragédie collective. »

L¹épisode le plus brutal de cette « tragédie collective » est ce que nous avons vu aujourd¹hui.

Les crimes de guerre d¹Israël et autres graves violations du droit international à Gaza ainsi que dans le reste des territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem, n¹auraient pas pu être commis sans la complicité directe ou indirecte des gouvernements du monde, en particulier des Etats-Unis, de l¹Union européenne, de l¹Egypte, et d¹autres régimes arabes.

Alors que le gouvernement des Etats-Unis a toujours parrainé, financé et protégé de la censure internationale les politiques d¹apartheid et coloniales d¹Israël contre la population autochtone de la Palestine, l¹Union européenne s¹était montrée capable dans le passé de préconiser un semblant de respect du droit international et des droits humains universels. Cette distinction s¹est effectivement terminée le 9 décembre dernier, lorsque le Conseil de l¹Union européenne a décidé à l¹unanimité de récompenser le mépris criminel d¹Israël pour le droit international, par la revalorisation de l¹Accord d¹association entre l¹Union européenne et Israël. Israël a clairement déduit de cette décision que l¹Union européenne tolère ses actions contre les Palestiniens soumis à son occupation. La société civile palestinienne a également reçu le message : les gouvernements européens sont devenus aussi complices des crimes de guerre d¹Israël que le gouvernement des Etats-Unis.

La grande majorité des gouvernements du monde, particulièrement dans le sud, portent également une part de responsabilité. En continuant comme à l¹ordinaire à faire des affaires avec Israël, par des accords commerciaux, des achats d¹armes, des liens universitaires et culturels, des ouvertures diplomatiques, ils ont fourni la base nécessaire à la complicité des puissances mondiales et, par conséquent, à l¹impunité d¹Israël. De plus, leur inaction au sein de l¹ONU est inexcusable.

Le Père Miguel D¹Escoto Brockman, Président de l¹Assemblée générale de l¹ONU a préconisé dans un récent discours devant l¹Assemblée la seule voie morale à suivre par les nations du monde dans leurs rapports avec Israël :« Il y a plus de vingt ans, nous, les Nations Unies, avions suivi la voie de la société civile lorsque nous avions convenu que des sanctions étaient nécessaires pour fournir des moyens de pression non violents contre l¹Afrique du Sud afin qu¹elle mette un terme à ses violations.

Aujourd¹hui peut-être, nous, les Nations Unies, devrions-nous envisager de suivre la voie d¹une nouvelle génération de la société civile, qui appelle à une campagne non violente similaire de boycottage, de désinvestissement et de sanctions pour faire pression sur Israël afin qu¹il mette un terme à ses violations. »

Maintenant, plus que jamais, le Comité national palestinien pour le Boycottage, le Désinvestissement et les Sanctions (BNC), appelle la société civile internationale à ne pas se limiter à protester et à condamner de diverses manières le massacre perpétré par Israël à Gaza, mais également à s¹associer à la campagne internationale de Boycottage, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS) contre Israël pour mettre fin à son impunité et le tenir pour responsable de ses violations systématiques du droit international et des droits des Palestiniens. Sans une pression soutenue et efficace exercée par les personnes de conscience du monde entier, Israël continuera de perpétrer graduellement ses actes de génocide contre les Palestiniens, enterrant toute perspective d¹une juste paix dans le sang et sous les ruines de Gaza, Naplouse et Jérusalem.

Comité national palestinien pour le Boycottage, le Désinvestissement et les Sanctions (BNC)*

[Palestinian Boycott, Divestment and Sanctions National Committee, (BNC)]

Ramallah occupée, Palestine

Le 27 décembre 2008.

Par  Le Comité national palestinien pour le Boycottage, le Désinvestissement et les Sanctions (BNC)

Traduit de l¹anglais par JPH

Texte original en anglais :

Source : le site de Silvia Cattori, journaliste suisse



3 Annexe

3-1 Ilan Pappé - En 1948, les Palestiniens ne sont pas partis "tout seuls"

« La purification ethnique continue et Israël veut vous la faire accepter ".
Interview de Ilan Pappé, faite par Emanuela Irace pour Il Manifesto, à Rome, le 14 décembre 2007 à l'occasion de son intervention à la leçon inaugurale du Master Enrico Mattei pour les Proche et Moyen-Orient.

lan Pappé est arrivé en Italie sans tambours ni trompettes. Hôte de l'Iesmavo (Master Enrico Mattei per il Medio Oriente , NdT), au siège de l'Isiao de Rome (Institut italien pour l'Afrique et l'Orient http://www.isiao.it/, NdT) pour une conférence sur « Israël-Palestine, une terre deux peuples ».

 

Après avoir dénoncé ces derniers mois l'impossibilité de travailler sereinement dans une atmosphère hostile, celle de son université de Haïfa, Pappé est parti en Grande-Bretagne, où il enseigne maintenant à l'université d'Exeter.

Historien du non consensus, « révisionniste », il est né en Israël en 1954, de parents juifs qui avaient fui l'Allemagne des années 30 ; il a publié une demi-douzaine de livres. Parmi les plus récents, « The ethnic cleansing of Palestine », non encore traduit en italien.

Au centre de l'analyse du grand historien, la politique sioniste de déportations et expulsions de palestiniens réalisées pendant et après la guerre de 1948, quand environ 400 villages furent vidés, effacés et détruits au cours des cinq années qui suivirent.


Professeur Pappé, vous décrivez l'épuration ethnique comme moment constitutif, en 1948, de l'Etat d'Israël. Vous brisez de cette façon le topos de l'exode volontaire des Palestiniens.
En 47-48, les Palestiniens ont été expulsés, même si l'historiographie officielle parle de pressions des leaders arabes qui les auraient persuadés de s'enfuir. L'idée de trouver un refuge pour la communauté juive, persécutée en Europe et anéantie par le nazisme, se heurta à une population autochtone qui était en phase de redéfinition. Projet colonial qui pratiqua l'épuration ethnique, en affrontant de façon anticipée le problème démographique : l'existence de 600.000 juifs contre un million de Palestiniens. Avant que les arabes ne décident en février 1948 de s'y opposer militairement, les Israéliens avaient déjà chassé plus de 300.000 autochtones.
Comment se réalisa la purification ethnique et pourquoi tout le monde s'est-il tu ?
Cela eut lieu en l'espace de huit mois, et ce n'est qu'en octobre 48 que les Palestiniens commencèrent vraiment à se défendre. La riposte des sionistes fut les massacres dans la province de Galilée, la confiscation des maisons, des comptes bancaires, de la terre. Les Israéliens effacèrent un peuple et sa culture. Personne ne dénonça ce qui se passait parce que la Guerre était finie depuis peu. Les Nations Unies ne pouvaient pas admettre qu'une de leurs résolutions (la 181, sur la partition de la Palestine, NDR) se conclut avec une épuration ethnique. La Croix-Rouge avait déjà été accusée de n'avoir pas rapporté avec objectivité ce qui se passait dans les camps de concentration nazis, et les principaux médias ne voulaient pas avoir d'affrontement avec les juifs.

Un sentiment de culpabilité et une « diplomatie », dans l'action des gouvernements, avec quelles conséquences ?
Pendant l'Holocauste, les pays qui aujourd'hui condamnent Israël, ou étaient connivents, ou sont restés silencieux. C'est pour ces motifs que la communauté internationale a abdiqué devant son droit de nous juger. On lui fait endosser une faute à laquelle elle ne peut plus remédier. En perdant ainsi, aujourd'hui encore, le droit de critiquer le gouvernement d'Israël. La conséquence est que quand naquit l'Etat, personne ne lui reprocha l'épuration ethnique sur laquelle il s'était fondé, un crime contre l'humanité commis par ceux qui la planifièrent et la réalisèrent. Dès ce moment-là, l'épuration ethnique devint une idéologie, un ornement infrastructurel de l'Etat. Discours toujours valide aujourd'hui, parce que le premier objectif reste démographique : obtenir la plus grande quantité de terre avec le plus petit nombre d'arabes.
Sous quelles formes et par quels moyens l'épuration ethnique continue-t-elle ?
Avec des systèmes plus « propres et présentables ». Depuis un mois le Ministre de la Justice essaie de légitimer les implantations illégales des colons en laissant intacts les avant-postes. Nous savons que la Haute Cour de Justice est en train de décider si elle doit autoriser le gouvernement à réduire les stocks de carburant, en supprimant l'énergie électrique à Gaza, où vivent un million de Palestiniens qui se retrouveraient sans possibilité de boire de l'eau, parce que la nappe phréatique est polluée par les égouts, et que seul un système de dépuration électrique peut la rendre potable. Mais de ces exemples pour anéantir les Palestiniens il y en a des dizaines, à commencer par le mur, qui est accepté par les Usa et l'Union Européenne.

Qu'est-ce qu'Israël demande à ses alliés ?
Que son modèle soit accepté tel quel. Pendant la guerre de 1967, 300 000 Palestiniens ont été expulsés de Cisjordanie ; pendant ces sept dernières années, la purification ethnique est devenue « construction du mur », qui repousse les Palestiniens vers le désert, hors de la zone assignée du Grand Jérusalem. Le problème est que les dirigeant israéliens conçoivent leur Etat en termes ethniques, raciaux, et sont donc des racistes à tous points de vue. Et cela est perçu par les Palestiniens ; et c'est le plus grand obstacle sur la voie d'une paix entre la Palestine et Israël. Ce qui est appelé « processus de paix » se réduit à : quelle part de la Palestine faut-il de nouveau annexer à Israël et quelle part, très petite, peut-on, éventuellement, donner au peuple palestinien.
Que peut-on faire pour inverser ce processus ?
Avant tout changer notre langage. Il ne s'agit pas d'un affrontement entre juifs et Palestiniens. C'est du colonialisme. Et c'est incroyable qu'au 21ème siècle on puisse encore accepter une politique coloniale. Il faut imposer à Israël les mêmes mesures qu'on avait employées contre le gouvernement raciste de l'Afrique du Sud, dans les années 60-70. Il existe aujourd'hui des mouvements d'opinion de jeunes juifs, en Europe et aux Usa, qui dénoncent la politique colonialiste et critiquent Israël en tant qu'état colonialiste et raciste, pas en tant qu'état fondé par des juifs.
La législation française (et d'autres pays européens) met des restrictions au droit d'exprimer des opinions « révisionnistes » à l'égard d'Israël, mais ne prend pas position pour l'application systématique des résolutions de l'Onu.
J'ai eu une expérience de ce genre il y a deux ans environ. Ma conférence fut interrompue par un groupe d'extrémistes, juifs comme moi, qui m'empêchèrent de continuer. La police arriva, pour me protéger d'eux, pas pour m'accuser. Quant au silence, il est beaucoup plus commode pour les gens de penser de façon conventionnelle. Il faut avoir beaucoup d'énergie et d'originalité pour agir autrement. La Résolution 194, par exemple, établit que les réfugiés palestiniens ont le droit de retourner sur leurs terres. Mais c'est plus facile de ne rien faire et de continuer à penser avec les mêmes formules.
Est-ce que ce sont pour les mêmes raisons que la gauche italienne continue à proposer le modèle « deux peuples deux états » ?
Il est certain que la gauche italienne n'est pas courageuse. Mais elle devra changer, par force, parce que la situation sur le terrain devient catastrophique. Si Israël envahit Gaza, comme c'est dans l'ordre actuel des choses, ils tueront énormément de Palestiniens et pourtant ils ne changeront pas la réalité. Gaza est une grande prison, et il arrivera ce qui se passe dans les révoltes des prisons : l'armée rétablira « ordre et propreté », avec des coups et des tueries. Ce sera un massacre mais, quand ils repartiront, la situation sera toujours la même.

Quels résultats pourraient par contre donner la solution des deux peuples à l'intérieur d'un état unique ?
Il est nécessaire que les populations s'acceptent, que les juifs reconnaissent leurs frères et voisins arabes et vice versa. Après avoir reconnu l'histoire pour ce qu'elle est et après avoir assumé chacun ses propres responsabilités. Reconnaissance, responsabilité et acceptation. En suivant cette voie on pourra arriver à un état unique, où compte le principe « un homme une voix » et où les citoyens, même s'ils ne s'aiment pas, pourront cohabiter. C'est un projet qu'on peut atteindre si on continue à critiquer et à empêcher les crimes qui continuent à être commis par Israël, et si l'on poursuit la campagne de désinvestissement (BDS : Boycott, Désinvestissement, Sanctions, NdT), comme ça a été le cas en Afrique du Sud.
Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio
http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/23-Dicembre-2007/art36.html

http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-01-14%2015:57:18&log=lautrehistoire

  


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Synthèse sur l'idéologie sioniste : ses fondements théoriques, ses principaux développements pratiques sur le terrain, depuis son apparition à la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours, en passant par la création de l'État d'Israël en 1947, avec parallèlement une mise en évidence, par le racisme engendré, de la perversité de ce que l'on peut considérer comme la troisième grande idéologie du XXe siècle.

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Résumé

Fondé à la fin du XIXe siècle par l'écrivain et journaliste hongrois Theodor Herzl après la vague d'hostilités antijuives qui avait notamment déferlé en Russie, en Pologne puis en France avec l'affaire Dreyfus,  le mouvement sioniste s'est donné pour objectif d'établir un territoire réservé aux Juifs dans la perspective de leur assurer, compte tenu des persécutions dont ils étaient souvent victimes, une sécurité définitive.

Depuis 1922, date à laquelle la Société des Nations confia à la Grande-Bretagne un Mandat sur la Palestine à l'issue de la première guerre mondiale, depuis 1947 surtout, date à laquelle l'ONU voulut y créer deux États, l'un "juif", l'autre "arabe", cette région est le théâtre d'un état de guerre permanent. Quatre guerres meurtrières se sont déclenchées et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, tandis que se sont perpétrés chaque jour crimes et exactions multiples.

Or un tel conflit avec son intensité dramatiquement croissante avait été prédit par une partie notable et éminente de la communauté juive qui, dès le début du XXe siècle, dénonçait avec force, comme source de désastres futurs, l'émergence en son sein de l'idéologie sioniste.

Le présent texte se propose, d'une part d'analyser les sources judaïques du sionisme généralement méconnues, d'autre part de réunir les éléments essentiels d'ordre historique qu'il convient d'avoir à l'esprit pour approcher les causes de l'affrontement. Il veut traduire aussi les réactions de l'auteur devant le drame quotidien qui se joue là-bas, drame dont les Nations occidentales n'ont pas encore pris la juste mesure.


Biographie de l'auteur
André Gaillard est né en octobre 1922. Déporté politique pendant l'Occupation, il s'oriente ensuite vers la médecine. Professeur de Faculté, Médecin honoraire des hôpitaux, il a publié de nombreux articles médicaux et un ouvrage sur le Christianisme.

Le site personnel de André Gaillard (déporté politique pendant l'occupation allemande, professeur de médecine en retraite) que vous pouvez contacter à son adresse électronique - en cliquant ici


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