Kosovo 2000
Le ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, a averti mardi 26 août 2008 qu’il était “probable” que la France essuierait de nouvelles pertes en Afghanistan après l’embuscade dans laquelle dix soldats ont été tués les 18 et 19 août, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
“Il est probable malheureusement que nous essuierons encore des pertes, même si nous faisons tout pour minimiser ces risques”, a déclaré M. Kouchner devant les commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l’Assemblée.
Et ce n’est pas tout, il a ajouté :
“La situation en Afghanistan reste préoccupante, malgré des progrès indéniables” et “elle reste dangereuse”, a-t-il dit. “Comme nous le rappelle sinistrement la tragédie du 18 août, (elle) est loin d’être stabilisée”, a poursuivi le ministre.
M. Kouchner a souligné qu’”une inquiétude profonde est liée à la présence nouvelle et croissante de jihadistes internationalistes relais de Al-Qaïda”.
Le ministre s’est en outre montré sans illusions quant aux fléaux de la drogue et de la corruption qui minent, selon lui, des proches du gouvernement afghan.
“Il faut être honnête avec nous-mêmes : il n’y a pas que les talibans qui profitent de cette culture”, a-t-il dit.
“Il y a évidemment aussi chez nos alliés, chez nos amis, dans leurs familles, dans leurs clans, des gens qui en profitent”. “La lutte est difficile”, a-t-il dit. “Il y a un accroissement préoccupant du volume”.
Sur la corruption, il a voulu également “être un peu honnête”. “Il n’y a jamais eu de gouvernement afghan sans corruption”, a-t-il affirmé. “Ne nous imaginons pas, parce que nous serions naïfs, que nous allons pouvoir éradiquer la corruption tout de suite et offrir une formidable démocratie occidentale à l’Afghanistan”.
Il a toutefois fait valoir que “les motifs d’espérer sont bien plus grands que l’angoisse et qu’ils justifient que nous intensifions nos efforts pour aider ce pays à assurer son relèvement durable”.
Le Monde en ligne.
Pour apprécier à leur juste valeur les pîtreries de ceux qui nous gouvernent, il faut écouter cette intervention d’un journaliste qui décrit ce qui se passe en Afghanistan et qui dit qu’il faut rapidement, trés rapidement inclure dans la négociation les tribus du sud, parce que tout laisse penser, et nous sommes d’accord avec lui, que bientôt ça va être l’explosion au Pakistan, où les occidentaux flanqués des Saoudiens viennent d’allumer une autre mèche…
Le vrai problème est comment arrive-t-on encore à croire que ces genslà, je parle des gens comme Kouchner et toute la classe politique de guignols qui nous met dans une situation pareille, a un droit quelconque à nous gérer, comment sommes-nous assez fous pour leur confier l’avenir de nos enfants? Et en face, les Ségolène et autre delanoé sont du même tonneau…