jeudi 29 juillet 2004

Voyager en PALESTINE OCCUPEE avec Christine Greffer...

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Voyager en PALESTINE OCCUPEE avec Christine Greffer...

 
A part cela, l' État sioniste, guerrier et colonialiste israélien serait la seule "démocratie" du Moyen-Orient...
Que c' est beau leur "démocratie" !
RoRo

 

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----- Original Message -----
From: jean-marie flemal
Sent: Thursday, July 29, 2004 1:02 PM
Subject: Christine Grefer
Roger,

Voilà ta traduc (non relue).

JMF

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Illustration : Depuis hier, la militante pacifiste de Groningue, Christine Greffer, est rentrée aux Pays-Bas.La veille, elle se trouvait encore enfermée dans une cellule de l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, en Israël. Elle y est restée détenue quinze jours et s’est vu interdire l’accès au territoire.

« Tout ce que je voulais, c’est aller me balader »
par Carl Mureau

GROESBEEK – L’Etat d’Israël la considère comme un danger. « Je ne sais pas pourquoi, car ce que nous faisons n’a rien d’illégal et ne comporte aucune violence du tout. » Pourtant, Christine Grefer, 46 ans, militante pacifiste de Groningue, ne pourra plus mettre les pieds en Israël. Le 9 juillet, elle était partie pour la Palestine occupée où, pour le Mouvement international de Solidarité (MIS), elle devait participer à des manifestations contre le fameux « mur de l’apartheid » construit par Israël et tant contesté.
            Mais Grefer n’a pu aller plus loin que l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. En compagnie de deux Américaines, elle s’est retrouvée dans une cellule de dix mètres carrés. Dimanche dernier, le juge décidait pour de bon que Grefer ne pourrait mettre un pied en territoire israélien, et ce, sur base de preuves secrètes, émanant vraisemblablement des services de renseignements du Shin Bet, et que ni Grefer ni son avocat n’ont pu voir.
            « Il est absurde qu’une telle chose puisse se produire », a-t-elle déclaré hier à Groesbeek, un demi-jour à peine après son retour aux Pays-Bas. « Un système dans lequel de telles choses se passent est antidémocratique et dictatorial. Une juive américaine de 71 ans, qui se trouvait avec moi en cellule, parlait même de système fasciste. Je n’ai pas osé lui demander quelle était sa conception personnelle de l’holocauste. »
           
« Quelles étaient vos intentions réelles, une fois en Palestine ? »
Grefer : « J’ai des amis à Naplouse, et j’aurais aimé pouvoir leur rendre visite. Ensuite, j’aurais participé à une marche de protestation palestinienne, non violente, contre la construction du mur. Cette marche serait partie du Nord de la Cisjordanie pour se terminer à Jérusalem. Tout ce que je voulais, en fait, c’était marcher pendant trois semaines. »

« L’an dernier, vous avez passé trois semaines à Naplouse. Vous y avez vérifié si les militaires ne violaient pas les droits de l’homme. Parfois, aussi, vous avez servi de bouclier humain. Israël estime que vous marchez sur les plates-bandes de ses soldats. »
« L’an dernier, j’y étais pour la première fois et, à plusieurs reprises, je me suis retrouvée nez à nez avec un canon de fusil. » 

La militante a été incarcérée à Tel Aviv durant quelques semaines

« Un jour, les Israéliens avaient fait sauter une maison. Nous voulions nous y rendre afin de chercher d’éventuelles victimes parmi les décombres. Deux jeunes militaires qui nous ont vu approcher ont armé leurs fusils. Nous avons fait quelques pas vers l’avant en leur disant : ‘Ne tirez pas, nous appartenons à une mission internationale !’ Pour finir, ces deux jeunes ont été emmenés en jeep par des collègues. Marcher sur les plates-bandes de l’armée ? Ils devraient plutôt nous adresser des remerciements pour les avoir empêchés de commettre des crimes de guerre. »

« Au cours du mois écoulé, Israël a refoulé douze personnes du MIS. Vous ne pourrez plus entrer dans le pays, provisoirement… » 
« Non. Je ne pourrais plus voir un certain nombre de personnes qui me tiennent vraiment très à cœur et cela aussi me fait beaucoup de peine. Il devient également très malaisé d’apporter une contribution au combat pacifique menée par ces Palestiniens. Bien sûr, je continuer à soutenir ce combat à partir des Pays-Bas. Mais ici, les rues sont très paisibles et cela procure un étrange sentiment. »
Christine Grefer travaille dans un bureau d’aide informatisée, à l’Ecole supérieure Hanze, à Groningue. Elle a également l’intention de fonder une section hollandaise du MIS. Elle n’a pas conservé de séquelles du traitement auquel elle a été soumise durant sa détention. Mais elle continuera à combattre l’Etat d’Israël avec opiniâtreté et sans violence. L’attention que lui portent les médias a également augmenté.
« J’ai été emprisonnée et, maintenant, je rentre chez moi. Mais, pour les Palestiniens, l’occupation se poursuit tout simplement comme avant. Des Palestiniens aussi sont incarcérés sur base de preuves secrètes. Parfois, ils passent jusqu’à quinze ans en prison, où ils croupissent dans les conditions de détention les plus lamentables. Il serait bon que des pressions internationales mettent fin à cette situation. »
Traduit de l' anglais par
notre ami Jean-Marie FLEMAL
avec tous mes remerciements.
RoRo
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