mercredi 3 décembre 2008

n°97 - Journal du Liban -22-11 au 02-12 - 1- : Les Pays arabes circonspects après la désignation d'Hillary Clinton.

 

From: Cathy
Sent: Wednesday, December 03, 2008 9:42 AM
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Subject: n°97 - Journal du Liban -22-11 au 02-12 - 1- : Les Pays arabes circonspects après la désignation d'Hillary Clinton.


Aujourd'hui, face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Les médias occidentaux dans leur large majorité accepte les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .

Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre!

Sa diffusion est un acte de résistance.

 



                Journal du Liban   
                                     N° 95                                         22-11 au   2-12

                                                         Par  M.Lemaire



Le journal du Liban se retrouve
NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail une seule adresse : fa032881@skynet.be

 Le signe # veut dire : important (à mes yeux)  



Sommaire de la lutte pour la libération du territoire..


Tiré à part :
25.11.
En cas d'une nouvelle guerre  Israël
ne limitera pas ses frappes sur des cibles du Hezbollah mais visera également des infrastructures libanaises, le Hezbollah faisant désormais partie du gouvernement à Beyrouth.
The Jerusalem Post


Au jour le jour

Dans le Sud
François Fillon s'est rendu auprès du contingent français de la Finul et s'est félicité « des progrès » de la paix au Liban tout en insistant sur son caractère « fragile ». Le chef du gouvernement français s'est rendu au camp de Tiri, à dix kilomètres de la frontière israélienne où est
stationnée une partie des 1 900 hommes du contingent français.
« Beaucoup reste à bâtir au Liban-Sud. La paix n'est pas entièrement ni définitivement acquise. Mais chaque jour des progrès s'accomplissent », a estimé François Fillon qui a passé plus d'une heure sur la base militaire des Casques bleus.

Même si le survol régulier de l'armée israélienne et l'arsenal en possession du Hezbollah sont des facteurs « inquiétants », « on revient de très loin », a-t-il ajouté.
« La situation politique du Liban s'est nettement améliorée depuis le déploiement renforcé en 2006, mais cette paix encore fragile nous invite à intensifier notre effort dans tous les domaines », a-t-il affirmé.

22 novembre 2008.

L'Orient-Le Jour

02 12

Les étudiants libanais ont manifesté mardi à Beyrouth pour soutenir les Palestiniens qui subissent le blocus israélien dans la Bande de Gaza.

Près de 2.000 étudiants ont défilé dans la matinée jusqu'au siège de l'ONU au Liban, dans le centre de Beyrouth. Ils se sont rassemblés pendant une trentaine de minutes à l'extérieur du bâtiment où ils ont entonné des chansons anti-israéliennes, avant de se disperser pacifiquement.

Israël a resserré son blocus de la Bande de Gaza le mois dernier, une mesure qui a été largement critiquée dans le monde arabe.

AP



1 Lutte pour la libération du territoire

Les relents de la guerre

a) Liban

Kahwaji : L'Armée libanaise confrontera l'ennemi israélien

S'adressant à des unités militaires de la Bekaa au cours d'une tournée qu'il a effectuée hier, le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwaji, a appelé les troupes à confronter les menaces israéliennes.

Soulignant le rôle de l'armée libanaise dans la défense du territoire de la préservation de sécurité, le général Jean Kahwaji a noté que l'institution militaire constitue la seule garantie d'un Liban uni et indépendant, avant de mettre en garde les unités stationnées dans la Bekaa, vallée décrite comme « une arène où des ennemis peuvent prendre leur revanche contre les pays arabes frères », avant d'indiquer que l'armée libanaise confrontera l'ennemi en dépit des menaces israéliennes actuelles.

Le commandant de l'armée libanaise a également rendu hommage aux unités ayant permis le démantèlement d'un réseau d'espionnage israélien et l'arrestation des deux frères Jarrah le composant le réseau, estimant que cette arrestation permettra d'améliorer la sécurité et la stabilité du pays des cèdres.

Libnanews

27 novembre --

http://www.libnanews.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2004:kahwaji-larmee-libanaise-confrontera-lennemi-israelien&catid=47:politique-locale&Itemid=81

 

Le Hezbollah a "triplé sa puissance" depuis la guerre de l'été 2006

Le Hezbollah libanais a "triplé sa puissance de feu" depuis la seconde guerre du Liban en 2006, a affirmé lundi le ministre israélien de la guerre Barak, (menaçant l'Etat libanais de représailles en cas d'un nouveau conflit. )

Le Hezbollah possède aujourd'hui 42.000 missiles", a affirmé M. Barak au Parlement." Il possède des missiles qui peuvent atteindre les villes d'Ashkelon, Beersheba et Dimona (sud d'Israël).

"L'intégration du Hezbollah dans l'Etat libanais expose le Liban et ses infrastructures à des attaques en profondeur dans l'éventualité d'un futur conflit", a averti M. Barak.

 (AFP / 24 novembre )



Politique

1 Liban :

1-5 Les grandes manoeuvres

25.11.
Le Hezbollah a(urait) donné des dizaines de milliers de dollars à groupes palestiniens pour qu'ils mènent des attaques sur Israël dans le but venger l'assassinat de leur dirigeant Imad Moughniyeh.
(Le
Hezbollah accuse Israël d'avoir éliminé Moughniyeh à Damas dans un attentat à la voiture piégée le 12 février dernier)
The Jerusalem Post


1-6 Politique extérieure

Le Liban et la Syrie ont enfin, depuis le 15 octobre, des relations diplomatiques.

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction est d'acord avec l'auteur mais doit être vu comme information

Alors que pour la première fois de leur histoire, la Syrie et le Liban ont établi des relations diplomatiques officielles, les Libanais se demandent toujours à quelle sauce leurs voisins syriens et israéliens vont les manger. En fait, même si les survols du territoire libanais par l'aviation israélienne se poursuivent quotidiennement, même si quelques militaires israéliens narguent parfois la FINUL [1] en passant au peigne fin un petit coin du Liban-sud, c'est surtout la frontière nord et la Syrie qui inquiètent les Libanais.

Le récent déploiement de dix mille soldats syriens dans cette zone frontalière viserait certes à lutter contre la contrebande – notamment de produits pétroliers – qui pénalise l'économie syrienne.

Mais surtout à contrôler la circulation des hommes et des armes à travers ce que certains n'hésitent pas à qualifier de « passoire » du nord-Liban. 

  Khalid

http://www.bakchich.info/article5449.html



2  Politique Israélienne

25.11.

Le ministre de la guerre Barak a prévenu que la capacité militaire du Hezbollah avait triplé. Il est aujourd'hui en possession de roquettes pouvant atteindre Dimona, où se trouve le centre de recherche nucléaire.
D'après les renseignements militaires, le Hezbollah tente également de se procurer des missiles antiaériens destinés à abattre les avions israéliens survolant le Liban.

The Jerusalem Post


2-5 Les grandes manoeuvres
25.11.
Le Hezbollah a(urait) donné des dizaines de milliers de dollars à groupes palestiniens pour qu'ils mènent des attaques sur Israël dans le but venger l'assassinat de leur dirigeant Imad Moughniyeh.
(Le
Hezbollah accuse Israël d'avoir éliminé Moughniyeh à Damas dans un attentat à la voiture piégée le 12 février dernier)
The Jerusalem Post


2-6 Politique extérieure

Toute visite d'un responsable libanais, tributaire de l'approbation du Conseil, selon le 14 Mars

Extrait

Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion du secrétariat général des forces 14 Mars, la majorité parlementaire a indiqué que toute visite d'un responsable politique ou militaire à Damas devra être approuvée par le gouvernement libanais et annoncée dans l'ordre du jour lors des réunions du conseil.

Le 14 mars à accuser Damas de refuser de commencer des procédures de démarcation des fermes de Chébaa, zone actuellement occupée par l'État hébreu est revendiquée par le Liban, de révéler le sort des détenus et des personnes de nationalité libanaise et disparues, et d'utiliser le groupuscule terroriste Fatah al Islam, pour mener des opérations terroristes au liban, « malgré l'accord clair et explicite entre les présidents libanais et syriens d'établir des relations diplomatiques au niveau des ambassades dans le cadre de bonnes relations et de l'établissement de relations indépendantes entre deux états, constituant fruit des sacrifices et des luttes et une victoire pour le peuple libanais, et en dépit des promesses du régime syrien à la communauté internationale afin de se désengager de son isolement.

 Le communiqué estime également que la visite d'hommes politiques libanais à Damas minimise l'importance du Liban au sein de la communauté internationale et la mise en place de relations équilibrées entre les deux pays, visite ayant, selon une majorité parlementaire, comme objectif des gains électoraux.

Sa majorité parlementaire rappelle donc que toute visite d'hommes politiques ou fonctionnaires militaires se rende à Damas suite à l'approbation par le conseil des ministres avant d'appeler à ce que le retour du fonctionnement du conseil suprême syro-libanais soit gelé en attendant à ce que les accords entre les deux pays puissent être révisés.

Libnanews

1er décembre --

http://www.libnanews.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2013:toute-visite-dun-responsable-libanais-tributaire-de-lapprobation-du-conseil-selon-le-14-mars&catid=46:a-la-une&Itemid=80



 Politique internationale
b) Usa (le parrain)
Les grandes manœuvres 

Obama se dit prêt à utiliser toute la force de son pays pour « éliminer la menace du terrorisme ».
Le président élu Barack Obama a confirmé hier avoir choisi son ex-rivale Hillary Clinton pour mener la diplomatie américaine et reconduit Robert Gates à la tête du Pentagone. « La nomination d'Hillary est un signe aux amis et ennemis du sérieux de mon engagement à renouveler la diplomatie américaine et restaurer nos alliances », a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à Chicago (Illinois, Nord). « Elle possède une intelligence extraordinaire et une fermeté, et une remarquable éthique de travail. Je suis fier qu'elle soit notre prochaine secrétaire d'État », a-t-il ajouté. Après avoir été désignée secrétaire d'État, Mme Clinton a tout de suite affirmé souhaiter rétablir le rang des États-Unis comme « force positive de changement » dans le monde.
M. Obama a également reconduit à la tête du Pentagone l'actuel titulaire du poste Robert Gates alors que les troupes américaines sont engagées sur deux fronts, en Irak et en Afghanistan. L'ancien directeur de la CIA, réputé pragmatique, est apprécié des deux camps politiques américains. C'est la première fois qu'un secrétaire à la Défense est gardé dans une administration d'un autre bord que le sien. M. Obama confiera à son futur secrétaire à la Défense Robert Gates la mission de « finir la guerre en Irak de façon responsable » en transférant progressivement le contrôle aux Irakiens, a-t-il dit hier. M. Obama s'est par ailleurs engagé hier à ce que les forces armées américaines restent « les plus fortes sur la planète ».
Le futur occupant de la Maison-Blanche a également annoncé la désignation de la gouverneure de l'Arizona (Sud-Ouest), Janet Napolitano, à la tête du département de la Sécurité intérieure. Le général James Jones, un ancien commandant de l'OTAN, sera nommé au poste de conseiller à la Sécurité nationale. Susan Rice, une proche conseillère de M. Obama en matière de politique étrangère, va être nommée ambassadrice à l'ONU. Le poste de ministre de la Justice revient à Eric Holder, le premier Noir à occuper ce poste.
Des défis d'une ampleur inédite attendent la nouvelle administration Obama, le 20 janvier : retrait des troupes américaines d'Irak, révision de la stratégie en Afghanistan, menace nucléaire iranienne, sans compter les tensions entre Pakistan et Inde, ravivées par les récents attentats meurtriers à Bombay. M. Obama a affirmé hier qu'il avait été tenu au courant de la situation en Inde pendant le week-end et que le FBI avait été envoyé dans la région. « Moi-même et mon équipe derrière moi sommes absolument déterminés à éliminer la menace du terrorisme », a-t-il affirmé hier, ajoutant que la diplomatie et la politique devaient être utilisées en plus de la force militaire pour faire face au défi.
En déplacement en Grande-Bretagne, Condoleezza Rice a estimé hier, avant même l'officialisation de la nomination d'Hillary Clinton, que celle-ci « apportera énormément d'énergie, d'intelligence et de savoir-faire » à ce poste. Pour leur part, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner ont salué hier la nomination de Mme Hillary Clinton comme future secrétaire d'État. À Moscou, le ton était plutôt pessimiste. Le chef de la commission des Affaires étrangères de la Douma (Parlement russe), Konstantin Kossatchev, a indiqué hier que cette nomination n'augure aucune amélioration dans les relations russo-américaines. Mme Clinton comme M. Gates sont de « fermes partisans des idées de domination des États-Unis dans le monde et d'une défense dure des intérêts américains par n'importe quel moyen », selon lui.

La future administration Obama
Voici la liste des membres de la future administration américaine de Barack Obama désignés jusqu'à présent par le président élu. Certaines de ces nominations devront être ratifiées par le Sénat après l'entrée en fonctions de la nouvelle administration le 20 janvier 2009.

- Vice-président : Joe Biden
- Secrétaire d'État : Hillary Clinton
- Secrétaire à la Défense : Robert Gates
- Secrétaire à la Sécurité intérieure : Janet Napolitano
- Ministre de la Justice : Eric Holder
- Secrétaire au Trésor : Timothy Geithner
- Directeur du budget à la Maison-Blanche : Peter Orszag
- Conseiller à la Sécurité nationale : le général James Jones
- Ambassadeur aux Nations unies : Susan Rice
- Directeur du Conseil économique national : Lawrence Summers
- Conseiller pour la reconstruction économique : Paul Volcker
- Conseillère économique : Christina Romer
- Directrice du Conseil de politique intérieure : Melody Barnes
- Secrétaire général de la Maison-Blanche : Rahm Emanuel
- Principal conseiller : David Axelrod

- Porte-parole de la Maison-Blanche : Robert Gibbs

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=386865



c) Europe
UE
Belgique

30 11

La Belgique à Tebnine pour confirmer l'effort en coopération ...

Le Premier ministre Yves Leterme et le ministre de la Coopération Charles Michel se sont rendus dimanche à Tebnine, dans le sud du Liban, où ils ont visité l'hôpital civil que la Belgique s'apprête à réhabiliter en compensation du retrait annoncé de l'hôpital de campagne l'année prochaine.
La réhabilitation de l'hôpital civil de Tebnine sera opérée grâce à l'investissement de la Coopération technique belge (CTB), à hauteur de 3 millions d'euros. La mission est prévue pour six mois en 2009. Tout est à refaire à l'hôpital qui manque de lits, d'infrastructures, de conditions d'hygiène permettant des interventions médicales.

L'objectif est de faire évoluer la capacité de 2 à 75 lits. Le projet belge comprend deux parties: la réhabilitation du bâtiment lui-même, vétuste, et l'apport en équipement, manquant.

Les travaux de réhabilitation sont entièrement à charge de la Belgique et seront exécutés par la CTB pour environ 750.000 euros. En ce qui concerne les équipements, la Belgique contribuera à hauteur de 775.000 euros. 455.000 euros sont également prévus en formations et 525.000 euros pour renforcer le système de santé au niveau du district. (CYA)


France

De la part de Rima : Sans commentaire !
Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".
Victor HUGO,
dans " Napoléon, le petit " (Réédité chez Actes Sud)
A qui d'autre pensiez vous...?!?

 

http://libanresistance.blogspot.com/2008/11/clin-dil-au-peuple-frere-de-france-de.html

22 11

La France serait prête à envoyer des observateurs pour superviser les élections législatives qui se tiendront au Liban au printemps 2009, selon l'entourage du Premier ministre français. L'aide de la France au Liban « pourrait relever de l'organisation de ces élections ou bien par l'envoi d'observateurs, éventuellement dans un cadre européen », a indiqué à l'AFP une source au sein de la délégation.

22 novembre 2008.

L'Orient-Le Jour

22 novembre

François Fillon a estimé  que « L'intérêt de tous plaide pour la normalisation rapide des rapports entre le Liban et la Syrie, a-t-il en outre ajouté. L'ouverture d'une ambassade syrienne à Beyrouth a été annoncée. Elle doit signer une reconnaissance claire et nette de l'indépendance du pays. Nous attendons que son projet soit suivi d'effet avant la fin de l'année, conformément aux engagements pris. D'autres mesures indispensables doivent l'accompagner au plus tôt : délimitation de la frontière, renforcement de son contrôle, traitement du dossier si douloureux des disparus…

La renaissance libanaise passe par celle de l'État libanais souverain. Elle passe aussi par le refus de l'impunité. C'est pourquoi la France apporte son plein soutien à la formation du tribunal international. »
François Fillon a aussi félicité les sociétés CMA CGM, 3e groupe mondial du transport maritime, et ADPI qui développe des plates-formes aéroportuaires, de leur décision d'implanter leurs sièges régionaux à Beyrouth. Il a fait part de la signature d'un avenant « qui permettra, dès 2009, le versement d'une 2e tranche de soutien budgétaire de 125 millions d'euros, en élargissant les critères d'attribution de la ligne de crédit concessionnel aux PME libanaises, pour 125 autres millions ».
« D'autres accords importants complètent le document-cadre (signé jeudi)
», a-t-il précisé.
Le Premier ministre français s'est en outre dit « séduit » par la proposition du président de la République, Michel Sleiman, de créer un centre de recherche méditerranéen au Liban, dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée.
« Pour
faciliter le développement du commerce courant, a-t-il annoncé, la Coface, assureur des entreprises françaises à l'international, rouvrira dès 2009 sa couverture en moyen terme pour les contrats importants (avec le Liban). Cette extension de la garantie de l'État français vient s'ajouter à l'encours actuel de 200 millions d'euros pour les opérations commerciales régulières de court terme. »
Et François Fillon de conclure : « Notre attachement au Liban libre, souverain et démocratique est indéfectible. Notre amitié ancienne scelle notre avenir commun. »

22 novembre 2008.

L'Orient-Le Jour

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=n+%3A+Les+survols+isra%C3%A9liens+et+l%E2%80%99arsenal+du+Hezbollah+sont+des+&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr&aq=f&oq=

 

Fillon : Les survols israéliens et l'arsenal du Hezbollah sont des facteurs inquiétants
Le Premier ministre français, François Fillon, a clôturé hier sa tournée au Liban par une visite au Sud, après avoir parrainé la signature de plusieurs accords de coopération entre Paris et Beyrouth..
À l'issue de la visite, Saad Hariri a déclaré à la presse que « la France ne modifiera pas sa politique à l'égard du Liban libre et indépendant ». « Certaines forces régionales parient sur des changements au niveau international. Il reste que les États (occidentaux) sont démocratiques et croient aux droits de l'homme », a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement français s'est ultérieurement rendu au Grand Sérail où il a passé en revue, avec Fouad Siniora, les moyens de renforcer la coopération économique et commerciale entre le Liban et la France. Les deux Premiers ministres ont ensuite participé à une rencontre élargie qui a été suivie d'un débat entre les responsables libanais et la délégation d'hommes d'affaires français.
Au début de la séance, Fouad Siniora a pris la parole pour saluer « les relations exceptionnelles qui unissent le Liban et la France » ainsi que le « soutien continu » de Paris à Beyrouth. « Nous souhaitons renforcer la coopération entre les secteurs privés de nos deux pays qui doivent refléter la solidité des relations historiques entre la France et le Liban. Nous comprenons que vous êtes fortement intéressés par les risques politiques, économiques et sécuritaires du pays, a-t-il ajouté à
l'adresse des chefs d'entreprise français. Nous nous devons de rappeler que le Liban dispose d'atouts exceptionnels qui lui permettront toujours de surmonter toute crise (…) tout en persévérant dans le chemin de la croissance. »
François Fillon a estimé que «notre volonté commune de travailler ensemble pour renforcera la coopération entre nos deux pays. (…) La France se tient aux côtés du Liban », a-t-il poursuivi.
« Le président Sleiman sait qu'il bénéficie du soutien entier de la France (dans la poursuite de la réconciliation internationale). (…) La France se dit prête, si le gouvernement libanais le désire, à apporter son concours technique au scrutin » du printemps 2009, a également souligné le locataire de Matignon.

22 novembre 2008.

L'Orient-Le Jour

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=n+%3A+Les+survols+isra%C3%A9liens+et+l%E2%80%99arsenal+du+Hezbollah+sont+des+&btnG=Recherche+Google&meta=lr%3Dlang_fr&aq=f&oq=



6  Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information 

6 1 Le Hezbollah ne croit pas vraiment en Obama.

Lors d'un discours, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a mis en garde ses partisans contre les espoirs suscités par la victoire de Barack Obama à l'élection présidentielle américaineors d'un discours, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a mis en garde ses partisans contre les espoirs suscités par la victoire de Barack Obama à  l'élection présidentielle américaine.

LEMONDE.FR | 12.11.08 | 12h49  •

http://www.lemonde.fr/ameriques/video/2008/11/12/le-hezbollah-ne-croit-pas-vraiment-en-obama_1117597_3222.html



7 Les brèves
Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information  

7 1 L'armée réaffirme ses engagements.
À l'occasion de la fête de l'Indépendance, le commandement de l'armée a réaffirmé hier, son engagement à défendre le pays, notamment contre Israël et le terrorisme, et sa volonté de se maintenir à l'écart des tiraillements politiques.
Après un long historique sur la lutte pour l'indépendance et les phases difficiles que le Liban a traversées par la suite, ainsi que sur l'action entamée par le nouveau commandant en chef, le général Jean Kahwaji, le commandement de l'armée réaffirme les principes sur lesquels repose sa doctrine, à la fois sur le plan militaire que sur celui de sa mission sécuritaire à l'intérieur :
« - L'armée est une institution nationale qui respecte les lois et les règlements en vigueur. Sa doctrine dans la détermination de l'ennemi et de l'ami est claire et bien ancrée. Les ennemis sont en premier lieu Israël, en deuxième lieu le terrorisme et en troisième lieu tous ceux qui tentent de porter atteinte à la sécurité ou de nuire à la stabilité.
Quant aux amis, ce sont les États arabes, ainsi que les États qui aident le Liban, lui veulent du bien et lui souhaitent la stabilité et la prospérité.
« - Il est nécessaire de tenir l'armée à l'écart du sentiment confessionnel qui, d'ailleurs, s'effiloche tout au long de la formation nationale et militaire que reçoit tout engagé sous les drapeaux.
« - Il est nécessaire aussi de rester à l'écart des tiraillements politiques. L'armée met en œuvre les décisions du pouvoir réglementaire, dans le cadre de l'intérêt national supérieur.
« - L'armée doit demeurer totalement impartiale face aux citoyens, et appliquer les principes de la justice et de l'égalité en accomplissant ses missions, dans le souci de sauvegarder la démocratie, les libertés publiques et les droits de l'homme.

« - Il faut assurer la continuité de la mise œuvre des opérations et des mesures sécuritaires grâce à la transparence dans le commandement, la gestion et la prise de position. »
Réitérant par ailleurs son souci permanent d'assurer à la troupe la modernisation et l'équipement adéquats, le commandement de l'armée évoque le renforcement de ses relations avec « les armées sœurs ou amies ».
« Dans ce cadre, le commandement se dit fier de ces relations, qui trouvent leur source dans l'amitié entre les États, la volonté de coopérer avec leurs armées, et d'échanger les expériences et les
compétences.
« L'armée libanaise continuera à accepter dans le futur les aides militaires, comme il l'a fait par le passé, dans le but de renforcer ses capacités militaires. Cependant, ces aides ne sauraient en aucun cas conduire à une quelconque redéfinition de la politique de l'armée, à une ingérence dans son action ou à une modification de son rôle national.

Celui-ci trouve sa source uniquement dans la volonté nationale et dans la décision politique du pouvoir réglementaire », poursuit le texte.
« L'armée continuera à assumer son message national, fière de son héritage, soudée par le sang de ses martyrs et forte de la confiance du peuple », conclut le message du commandement de l'armée.


7 2 Le président Sleimane en Iran .
Le président Michel Sleimane est arrivé lundi à Téhéran pour des entretiens qui porteront selon la radio officielle iranienne sur la "coopération en matière de défense"..
Selon la radio iranienne, l'"échec" de la politique américaine au Moyen-Orient ouvre la voie à l'expansion des relations entre Téhéran et Beyrouth.

La visite de M. "Sleimane est importante parce qu'elle ouvre un nouveau chapitre dans la coopération entre les deux pays en matière de défense", explique la radio iranienne qui ajoute qu'"accroître la puissance défensive de l'armée libanaise et les autres instances de sécurité renforcera le Liban face au danger du régime sioniste", selon la radio iranienne".
L'armée libanaise ne possède quasiment pas de capacités de défense aérienne ni de moyens aériens et certains spéculent sur son intérêt pour un système de défense anti-aérienne qui lui permettrait de contrer les fréquentes violations de son espace aérien par l'aviation israélienne.
L'Iran est considéré comme un fournisseur d'armes majeur pour le Hezbollah et l'avenir de ses armes devrait figurer au menu des discussions entre Michel Sleimane et son homologue iranien.
La majorité parlementaire libanaise a réclamé à plusieurs reprises une stratégie de défense qui intégrerait à terme l'arsenal du Hezbollah dans l'armée nationale. Le Hezbollah a rejeté les appels lui demandant de désarmer, expliquant que ses armes sont nécessaires pour protéger le
Liban face à Israël.
Al-Oufok  Site du Mouvement Démocratique Arabe

24 11


7 3 Général Michel Aoun: « Je pars en Syrie pour récupérer la clé de Beyrouth »
Durant une interview télévisée sur la chaîne « Al Qods », le Général Michel Aoun a affirmé son soutien envers les Palestiniens afin qu'ils obtiennent leurs droits civiques : « J'appelle les palestiniens à la solidarité car leur cause est juste. Il est inacceptable de laisser un peuple sans terre et sans identité. Il ne suffit pas de refuser l'implantation des Palestiniens, il faut travailler pour leur retour. Les droits de l'Homme ont été brûlés le 15 mai 1948, quand le monde a abandonné le peuple palestinien, Ainsi, les pays qui soutiennent réellement ce droit de retour doivent prendre des mesures concrètes ». Toutefois, Le Général a rappelé avec intransigeance que les camps palestiniens ne doivent pas se transformer en refuge pour les hors-la-loi, d'ailleurs, le contrôle de la sécurité à l'intérieur de ces camps doit être complet. Il a reproché à quelques pays arabes le fait de recruter une main d'œuvre asiatique plutôt que de recruter les Palestiniens.
Concernant le Président Sleiman, le Général a souligné que ce dernier ne veut pas constituer un bloc parlementaire du « centre », ainsi ceux qui cherchent à l'entraîner dans cette démarche essayent tout simplement de blanchir leur propre dossier. « Je soutiens le président de la République de façon absolue. Nous sommes décidés à faire les élections et ceux qui veulent les entraver prennent le risque d'un nouveau 7 mai » a-t-il ajouté. Le Général a rappelé qu'il est réconcilié avec tout le monde : « Après mon retour au Liban, j'ai rencontré Samir Geagea en prison – je n'étais pas responsable de cet emprisonnement - et je lui ai dit que l'histoire nous jugera ».
Le Général considère qu'une nouvelle guerre israélienne contre le Liban ne va rien changer et sera une grosse bêtise : « Nous sommes blindés comme une forteresse contre ces attaques, utilisées pour nous dissuader. Actuellement, le vrai danger est le pétrodollar, car le besoin et la pauvreté peuvent aliéner les gens, mais on ne peut pas substituer l'argent à la sécurité, et on n'achètera pas notre reddition.
Concernant l'Iran, le général Aoun a rappelé que ce pays n'a pas soutenu un Libanais contre un autre, à savoir que l'Iran n'a pas besoin de la résistance libanaise pour se défendre.
Le Général s'oppose aux critiques gratuites qui cherchent à juger le Liban selon des intentions ou des préjugés. A ce propos, le choc militaire du 7 mai a permis de mettre un terme à quelques problèmes et a démontré le vrai poids de chacun. Cependant, il a précisé que les accords de Doha n'ont pas été conclus selon le principe de victoire ou de perte qui ont eu lieu sur le terrain. « Nous sommes pour la politique de l'entente et nous œuvrons à la renforcer. C'était cela le sens de notre action pendant la guerre de juillet. Je le redis, mon entente avec le Hezbollah est un accord sur un ensemble de points, je ne l'ai pas fait contre les autres partis. Dans tous les cas, les Libanais feront leur choix lors des élections législatives».
Abordant le sujet de la Syrie, le Général a expliqué qu'il est important de dépasser la phase de confrontation entre le Liban et la Syrie et qu'il fallait garder les frontières ouvertes avec la Syrie pour éviter que le Liban soit à l'origine d'une quelconque déstabilisation de la Syrie. « Nous refusons de représenter le ventre mou de la Syrie. Je vais en Syrie suite à une invitation. Il faut considérer ma visite en Syrie en toute simplicité, en la compliquant on ne pourra pas la comprendre. Cette visite doit avoir lieu, les choses doivent rentrer dans l'ordre. Je ne demande rien aux Syriens, car je n'ai pas de responsabilité officielle pour signer des accords. Cependant, j'ai une crédibilité que tout le monde respecte, y compris les adversaires, car je respecte jusqu'au bout toute position que j'annonce. J'y vais aussi pour récupérer les clés de Beyrouth (NDLR : que Rafic Hariri a offert à Ghazi Kanaan, chef de renseignement secrets syriens au Liban la veille de son remplacement par Rustom Ghazalé). Toute guerre a une fin, nous sommes les enfants de la vie. La conscience collective englobe tout le monde, il y a des questions humanitaires à régler, et des affaires à clarifier et à résoudre ». Le Général n'a pas tenu à dévoiler la date de sa visite pour des raisons de sécurité. Enfin, le Général a insisté sur l'importance d'une bonne coordination entre tout les pays arabes, y compris la Syrie, pour faire face à la crise économique actuelle.

Michel Aoun sur la chaîne Al Qods:

RPLFrance.org
Traduit par le Bureau de R.A

Publié le 25 novembre 2008 avec l'aimable autorisation du RPL
Source : RPL
http://www.rplfrance.org/...


7 4 François Fillon veut croire en la paix au Liban malgré sa "fragilité".
Le Premier ministre Fillon a clôturé vendredi sa visite au Liban en se rendant auprès du contingent français de la Finul et s'est félicité "des progrès" de la paix au pays du Cèdre tout en insistant sur son caractère "fragile".
Le chef du gouvernement s'est rendu au camp d'At-Tiri, à dix kilomètres de la frontière israélienne où est stationnée une partie des 1.900 hommes du contingent français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) chargée depuis trente ans de sécuriser cette région très sensible.
A l'été 2006, une guerre meurtrière avait encore opposé le Hezbollah, majoritaire dans cette zone, et Israël.
"Beaucoup reste à bâtir au sud-Liban. La paix n'est pas entièrement, ni définitivement acquise. Mais chaque jour des progrès s'accomplissent", a estimé M. Fillon qui a passé plus d'une heure sur la base militaire des casques bleus.
Même si le survol régulier de l'armée israélienne et l'arsenal en possession du Hezbollah sont des facteurs "inquiétants", "on revient de très loin" selon le Premier ministre français.
"La situation politique du Liban s'est nettement améliorée depuis le déploiement renforcé en 2006" mais "cette paix encore fragile nous invite à intensifier notre effort dans tous les domaines", a-t-il affirmé.

Si le danger pour le Liban peut venir de son voisin israélien, la "concorde" nationale est aussi menacée par des oppositions entre confessions. Les accords de Doha (Qatar) de mai ont ainsi mis fin à une crise politique de plus d'un an et demi.

(22 novembre  - Al-Oufok avec les agences de presse)



7 5 Le véritable test aura lieu au printemps avec les élections législatives.
La France est prête à fournir son concours "technique" si le Liban le demande, a indiqué M. Fillon.
Dans son entourage, on précise qu'est envisagé l'envoi d'observateurs dans un cadre européen.
Il s'agit du deuxième scrutin de ce genre depuis que la Syrie, ancienne puissance de tutelle, a retiré ses troupes du territoire de son petit voisin en 2005, après une présence d'environ 30 ans.

M. Fillon s'est félicité de l'établissement de relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie, qui selon lui "doit signer une reconnaissance claire et nette de l'indépendance du pays" du Cèdre.
"Nous attendons que ce projet soit suivi de faits avant la fin de l'année conformément aux engagements pris", a-t-il souligné, en référence à l'ouverture prévue d'ambassades dans les deux Etats.
Selon lui, d'"autres mesures indispensables doivent" être mises en oeuvre, comme "la délimitation de la frontière (entre les deux pays), le renforcement de son contrôle" et "le traitement du dossier douloureux des disparus".

 (22 novembre  - Al-Oufok avec les agences de presse)

 



8  Dossier
Ndlr : Lla publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

Tiré à part :

1 Lutte pour la libération du territoire

2 Politique Libanaise  

Politique internationale
a) Pays Arabes & voisins

4 Institutions internationales

5 Autres Pays

6 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

6 1 Le Hezbollah ne croit pas vraiment en Obama.

7 Brèves

7 1 L'armée réaffirme ses engagements.

7 2 Le président Sleimane en Iran.

7 3 Général Michel Aoun: « Je pars en Syrie pour récupérer la clé de Beyrouth »

7 4 François Fillon veut croire en la paix au Liban malgré sa "fragilité".

7 5 Le véritable test aura lieu au printemps avec les élections législatives.

8 Dossiers

8 1 Notre Résistance se maintiendra jusqu'à sa victoire.

8 2 Obama nomme Hillary Clinton secrétaire d'Etat, reconduit Gates au Pentagone.

8 3 Les Pays arabes circonspects après la désignation d'Hillary Clinton.

8 4 Occidentaux et Chine saluent la nomination de Hillary Clinton, pas la Russie.

9 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage.

9 1Jeanine JALKH : Aïn el-Héloué : des solutions en gestation.

10 Géopolitique et stratégie- Analyse

10 1 Hezbollah : une Résistance acharnée.

11 Annexe

11 1Jean Ziegler : "La haine de l'Occident".

11 2 Texte intégral de la résolution 1701 de l'ONU

8 1 Notre Résistance se maintiendra jusqu'à sa victoire.

La clique de Bush, ses alliés occidentaux allant des néo libéraux jusqu'à l'Internationale Socialiste, sans oublier leurs alliés fidèles arabes, notamment libanais, jouent en ce moment leurs dernières et ultimes cartes, après avoir constaté leur cuisant échec dans leur tentative d'imposer à nos peuples leur très cher Grand Moyen Orient.

D'abord, en Cisjordanie, la logique de collaboration, malgré les dollars et euros que lui injectent en permanence l'Occident et ses alliés de toutes les couleurs, éprouve de grandes difficultés à éradiquer l'esprit et l'acte résistants palestiniens.

A Gaza, malgré le blocus sioniste fortement soutenu par l'Occident et ses alliés et qui nous fait penser à celui du ghetto de Varsovie, un million cinq cent mille palestiniens refusent de renoncer à la résistance.

En Iraq, malgré leurs tentatives de faire perdurer l'Occupation ou tout au moins de soumettre définitivement le pays à leur diktat, malgré les blessures infligées à nos pères, mères et enfants par la terreur qu'ils ont eux-mêmes fabriquée et financée, la Résistance grandit de jour en jour.

Au Liban, en ce moment la clique bat ses dernières cartes : négocier le retrait des forces d'occupation de nos terres occupées en échange d'une politique intérieure d'éradication de notre Résistance.
Ils n'ont pas encore compris que notre Résistance, dans toutes se composantes et sa diversité, à travers toutes les formes qu'elle embrasse, est non seulement bien enracinée dans nos cœurs, mais surtout bien ancrée dans notre conscience collective.
Cette résistance là se maintiendra car il est de son devoir patriotique de libérer non seulement les collines de Kfarshouba, les fermes de Chebaa, Ghajar et Abbasieh, mais aussi Tarkikha, Abil Al-Qamh, Hunin, Al-Malikiyya, Al-Nabi Yusha, Qadas et Saliha.
Notre Résistance se maintiendra tant que, au-delà de nos frontières sud, une entité expansionniste et fondamentalement néo nazie perdure.
L'arc-en-ciel de toutes les couleurs, jaune, rouge, verte, orange et tant d'autres…, de toutes les croyances et de toutes les différences se maintiendra et vaincra.
Pour conclure, nous dédions aux peuples de notre Terre Mère, cette petite page ayant été vécue par Aïtaroun, petit village de notre Grand Sud.
25 novembre 2008
Raymond RICHA



8 2 Obama nomme Hillary Clinton secrétaire d'Etat, reconduit Gates au Pentagone.

Le président élu américain Barack Obama a confirmé lundi avoir choisi  Hillary Clinton pour diriger la diplomatie de son administration et reconduit Robert Gates à la tête du Pentagone.

"La nomination d'Hillary est un signe aux amis et ennemis du sérieux de mon engagement à renouveler la diplomatie américaine et restaurer nos alliances", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à Chicago (Illinois, nord).

"Elle possède une intelligence extraordinaire et une fermeté, et une remarquable éthique de travail. Je suis fier qu'elle soit notre prochaine secrétaire d'Etat", a-t-il ajouté.

Après avoir été désignée secrétaire d'Etat, Mme Clinton a tout de suite affirmé souhaiter rétablir le rang des Etats-Unis comme "force positive de changement" dans le monde.

Son mari, l'ancien président américain Bill Clinton, a accepté de révéler les noms des donateurs de son organisation caritative et s'est engagé à la transparence sur ses futurs engagements et revenus afin d'éviter tout conflit d'intérêt.

M. Obama a reconduit à la tête du Pentagone l'actuel titulaire du poste Robert Gates alors que les troupes américaines sont engagées sur deux fronts, en Irak et Afghanistan.

L'ancien directeur de la CIA, réputé pragmatique, est apprécié des deux camps politiques américains.

C'est la première fois qu'un secrétaire à la Défense est reconduit à son poste dans une administration d'un autre bord que la sienne.

M. Obama confiera à Robert Gates la mission de "finir la guerre en Irak de façon responsable" en transférant progressivement le contrôle aux Irakiens, a-t-il dit lundi.

En outre, le président élu s'est déclaré convaincu que les forces armées américaines doivent rester "les plus fortes sur la planète".

Par ailleurs, le futur occupant de la Maison Blanche a également annoncé la désignation de la gouverneur de l'Arizona (sud-ouest), Janet Napolitano, à la tête du département de la Sécurité intérieure.

Le général James Jones, un ancien commandant de l'Otan, sera nommé au poste de conseiller à la sécurité nationale.

Susan Rice, une proche conseillère de M. Obama en matière de politique étrangère, va être nommée ambassadrice à l'ONU.

Le poste de ministre de la Justice revient à Eric Holder, le premier noir a occuper cette fonction.

Des défis d'une ampleur inédite attendent la nouvelle administration Obama, le 20 janvier: crise économique, retrait des troupes américaines d'Irak, révision de la stratégie en Afghanistan, menace nucléaire iranienne, sans compter les tensions entre Pakistan et Inde, ravivées par les récents attentats meurtriers à Bombay.

M. Obama a affirmé lundi qu'il avait été tenu au courant de la situation en Inde pendant le week-end et que le FBI avait été envoyé dans la région.

"Moi-même et mon équipe derrière moi sommes absolument déterminés à éliminer la menace du terrorisme", a-t-il affirmé lundi en ajoutant que la diplomatie, et la politique devaient être utilisées en plus de la force militaire pour faire face au défi.

En déplacement en Grande-Bretagne, l'actuel secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a estimé lundi, avant même l'officialisation de la nomination d'Hillary Clinton, que celle-ci "apportera(it) énormément d'énergie, d'intelligence et de savoir-faire" à ce poste.

L'ancien président américain Bill Clinton s'est déclaré "fier" lundi de la nomination de son épouse Hillary, dans un communiqué.

La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a pour sa part, jugé "remarquable" l'équipe choisie par M. Obama. "Tous les membres de cette équipe ont une expérience immense, une grande intelligence, une forte capacité à diriger, et sont engagés pour un changement", écrit-elle dans un communiqué lundi.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081202/twl-obama-nomme-hillary-clinton-secretai-36d2a39.html


8 3 Les Pays arabes circonspects après la désignation d'Hillary Clinton.
Certains pays arabes circonspects après la désignation d'Hillary Clinton au poste de secrétaire d'Etat

Après des mois passés à combattre Hillary Clinton pendant les primaires démocrates, Barack Obama a offert à l'ex-Première dame le poste-clé de secrétaire d'Etat.

Après une semaine de tergiversations, les deux rivaux des primaires démocrates auraient fini par tomber d'accord : Hillary Clinton devrait être la secrétaire d'Etat de Barack Obama.

Le président élu aurait, lui, jugé préférable de faire entrer à son cabinet une figure qui a recueilli le soutien de près de 18 millions de démocrates, bien qu'il l'ait attaquée pendant la campagne pour son "erreur de jugement" sur la guerre en Irak, et son agressivité à l'égard de l'Iran.

La perspective de voir Mme Clinton, une "grande amie d'Israël", chargé de la diplomatie américaine, n'a pas réjoui de nombreux pays arabes circonspects, qui s'interrogent sur les réelles orientations de M.Obama.

Dans un éditorial, le New York Post manie le sarcasme: "Félicitations à Hillary (et Bill) Clinton, qui semblent avoir remporté l'élection présidentielle, malgré les résultats officiels du 4 novembre".

Son choix pour le poste de conseiller à la sécurité nationale serait un ancien général, James Jones, ex-commandant de l'OTAN. Celui-ci n'avait pas pris parti pendant la campagne électorale. Certains éditorialistes, comme David Ignatius, du Washington Post, ont aussi plaidé que Mme Clinton n'incarnait pas le changement dont le monde espère que M. Obama est porteur.

Le mouvement anti guerre US, et bon nombre d'Américains lassés de la politique interventioniste militariste de l'Administration Bush ont voté pour Barak Obama lui permettant d'accéder à la Maison Blanche porté par une vaste majorité.

Pourtant, son choix pour le poste clé en matière de politique étrangère a provoqué certainement une grande désillusion et prouver une nouvelle fois qu'Obama n'aspire nullement au changement.

Lors des primaires pour la nomination Démocrate, Obama et Hillary Clinton se sont précisément le plus affrontés sur ce point. Hillary Clinton - qui avait voté pour la guerre d'Irak ce que n'avait pas fait Obama - s'est opposée de manière tranchée sur toute initiative de paix qu''Obama a proposé dont un agenda pour le retrait des troupes américaines d'Irak, et des négociations directes avec ce que les US désignent comme leurs "ennemis", notamment
l'Iran.

Elle a qualifié de telles démarches de "naïves" et "dangereuses". Hillary Clinton a suggéré à la place d'un agenda de retrait d'Irak, que les troupes US restent stationnées indéfiniment au Kurdistan.

Téhéran.Irna.

23 Novembre 2008.


8 4 Occidentaux et Chine saluent la nomination de Hillary Clinton, pas la Russie.
Des alliés occidentaux des Etats-Unis ont salué lundi la décision du président élu Barack Obama de choisir son ancienne rivale démocrate Hillary Clinton pour diriger dans l'avenir la diplomatie américaine, mais la Russie a déclaré qu'elle n'augurait rien de bon.

"Je serai heureux de pouvoir travailler, dès qu'elle aura pu officiellement prendre ses fonctions, avec Hillary Clinton au renforcement de l'amitié franco-américaine", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, peu après l'annonce officielle par M. Obama de la nomination de Mme Clinton et du maintien de Robert Gates à la tête du département de la Défense.

M. Kouchner a adressé à la future secrétaire d'Etat ses "félicitations les plus chaleureuses et les plus amicales". "J'ai souvent eu l'occasion d'apprécier ses compétences, ses convictions et ses qualités humaines", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"La France et l'Union européenne sont prêtes à travailler étroitement" avec Mme Clinton "dans le cadre d'un partenariat transatlantique renouvelé", a ajouté M. Kouchner, dont le pays assure jusqu'à la fin de l'année la présidence de l'UE.

A Londres, le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a salué la nomination de Mme Clinton. "Evidemment, la sénatrice Clinton apportera une expérience énorme à ses nouvelles fonctions", a estimé M. Miliband, lors d'une conférence de presse conjointe avec la secrétaire d'Etat sortante, Condoleezza Rice. Complimentant Mme Rice, M. Miliband a estimé qu'il serait "très difficile d'être à la hauteur" pour la personne qui lui succéderait.

La Chine a également félicité Hillary Clinton, ainsi que James Jones, futur conseiller à la sécurité nationale, en espérant, selon un télégramme du ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi, "travailler sans relâche avec eux pour faire progresser les liens de coopération constructifs entre la Chine et les Etats-Unis".

En revanche, le choix de Mme Clinton, comme celui de M. Gates, a suscité une réaction négative de la Russie, qui a eu des relations très tendues avec l'administration sortante du président George W. Bush. "Ces nominations n'inspirent aucun optimisme", a déclaré Konstantin Kossatchev, chef de la Commission des Affaires étrangères de la Douma, la chambre basse du Parlement russe. "Elles impliquent la continuité, et non une réforme de la conception de la politique étrangère à la Maison Blanche", a ajouté M. Kossatchev, parlant à l'agence de presse russe Interfax.

Mme Clinton et M. Gates sont de "fermes partisans des idées de domination des Etats-Unis dans le monde et d'une défense dure des intérêts américains par n'importe quel moyen", a estimé le responsable russe, pour lequel "le dialogue bilatéral ne sera pas moins compliqué que sous l'administration de George W. Bush".

A Stockholm, le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, s'est félicité de la nomination de Mme Clinton. "Je me réjouis à l'avance de travailler avec elle sur diverses questions", a-t-il déclaré sur son blog. M. Bildt s'est déclaré "convaincu" que les alliés des Etats-Unis trouveraient en Mme Clinton une partenaire "engagée et compétente". A Madrid, le Parti socialiste espagnol (PSOE, au pouvoir) a salué la nomination de Mme Clinton et le maintien au Pentagone de M. Gates.

"Nous aurons une équipe d'une compétence indiscutable, et je pense que c'est une décision sage (de la part de M. Obama), car il aura besoin de cela", a déclaré Elena Valenciano, secrétaire aux relations internationales du PSOE. "Le changement dans l'administration américaine est aussi évident que la nécessité de compter sur des personnes ayant une expérience démontrée", a ajouté la porte-parole.

La nomination de l'épouse de l'ancien président Bill Clinton a également été bien accueillie à Jérusalem. "La sénatrice Clinton est une amie de l'Etat d'Israël et du peuple juif", a déclaré le Premier ministre Ehud Olmert, selon un communiqué. "Je suis certain que dans ses nouvelles fonctions, elle va continuer à promouvoir les relations spéciales entre les deux pays", a dit M. Olmert.

Lors de sa campagne pour l'investiture démocrate, finalement remportée par M. Obama, Mme Clinton avait pris des positions très fermes pour la défense d'Israël, particulièrement face à la menace que constituerait un Iran disposant de l'arme nucléaire.

http://fr.news.yahoo.com/2/20081202/twl-occidentaux-et-chine-saluent-la-nomi-36d2a39_1.html



9 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage
Ndlr : Lla publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

9 1Jeanine JALKH : Aïn el-Héloué : des solutions en gestation.
Extraits

Une chose est cependant sûre : le mot d'ordre local, régional et même international est à la clôture du dossier de Fateh el-Islam, notamment depuis que le feu vert a été donné par Damas. En effet, la Syrie veut en finir avec le poids des islamistes, qui pèse lourd désormais, et que Damas essaye de rentabiliser coûte que coûte dans le cadre de sa nouvelle tentative d'ouverture en direction de l'Occident.
Le feu vert a également été donné aux Palestiniens eux-mêmes, qui, d'une voix bien accordée, semblent pour la première fois dans l'histoire convenir de la nécessité de ne pas réitérer l'expérience de Nahr el-Bared, très coûteuse sur le plan humain, mais aussi sur le plan de l'image des réfugiés lassés de se voir taxés de terroristes ou de fauteurs de troubles.
Ainsi, et à l'image de Beddaoui où les factions palestiniennes ont joint leurs efforts pour contribuer à l'arrestation de plusieurs membres de Fateh el-Islam, il y a de cela une semaine, des opérations sécuritaires similaires sont prévues à Aïn el-Héloué, où plusieurs membres-clés du groupuscule islamiste radical sont cachés, y compris Awad, semble-t-il.
C'est donc au comité sécuritaire mixte – constitué notamment du Fateh, de Jund Allah et de Isbat el-Ansar – qu'incombera la mission d'arrêter et de remettre aux autorités libanaises Abdel Rahman Awad – ancien membre de Jund el-Cham, promu auprès de Isbat el-Ansar pour finir dans les rangs de Fateh el-Islam –, cheikh Oussama el-Chahabi, le prédicateur du groupe et responsable de la mobilisation religieuse, Mohammad Ahmad el-Doukhi, un ami à Awad et son assistant personnel, ainsi qu'une trentaine de militants, tous soupçonnés de collaboration avec Fateh el-Islam. La plupart des membres de ce groupuscule, qui a fait tandem
avec ses « confrères » de Nahr el-Bared avant et durant la fameuse confrontation avec l'armée, sont issus du camp de Aïn el-Héloué et ont
fait leur entrée dans l'activisme en rejoignant les rangs du Fateh, de Jund el-Cham, voire même de Isbat el-Ansar qui a depuis achevé de « purifier » ses rangs, histoire de ne plus s'attirer d'ennuis avec les autorités libanaises.

Conditions préalables
C'est d'ailleurs sur la contribution de Isbat el-Ansar en particulier que mise l'armée libanaise. Celle-ci espère que ce groupuscule, qui s'est désormais rangé dans les rangs des islamistes modérés, pourra avoir les arguments nécessaires pour négocier une issue pacifique avec les plus radicaux de Fateh el-Islam et les convaincre de se rendre.
« Isbat el-Ansar n'est plus ce qu'elle était. La majorité de ses membres a mûri, par la force de l'âge et l'expérience combinée », assure une source militaire, en réponse à une question sur la confiance que peuvent investir les forces de l'ordre en une telle organisation.
Pour accepter de collaborer et « sortir Awad de sa cachette », Isbat el-Ansar aurait mis comme condition préalable aux services de l'armée « de ne pas élargir le périmètre des arrestations, ce qui risque d'englober ses propres membres ». Pour les services de l'armée, Isbat
el-Ansar a eu le temps de faire ses preuves, en « purifiant » ses rangs et en faisant montre de volonté de collaboration dans l'espoir de pouvoir modifier son image auprès de l'opinion publique, mais également pour éviter au camp des drames. C'est pour les mêmes raisons et à quelques nuances près que s'efforcent également les autres factions à Aïn el-Héloué de mettre fin à la série noire de Fateh el-Islam. C'est le cas du Fateh par exemple, qui, malgré ses nombreuses dissensions internes et ses multiples courants antagonistes dans le camp, œuvre d'arrache-pied pour épargner aux civils palestiniens un désastre semblable à celui de Nahr el-Bared. Les factions palestiniennes cherchent en outre à faire preuve de leurs bonnes intentions, pour augurer de meilleures relations avec les autorités libanaises et parvenir notamment à un règlement concernant le dossier des armes « illégales et illégitimes » à l'intérieur des camps, une question qui va de pair avec l'obtention par les réfugiés de plus de droits civils.
Quoi qu'il en soit, la question de Abdel Rahman Awad reste pour l'heure entière, et rien n'indique encore si la solution pacifique, la médiation ou une éventuelle solution militaire limitée pourrait extraire – s'ils y sont toujours – les membres restants de Fateh el-Islam. Selon une source sécuritaire autorisée, le scénario le plus plausible serait la disparition du chef de bande et de quelques-uns de ses colistiers, « qui seront probablement liquidés par la suite ». Seuls quelques membres moins influents seront remis aux autorités. Tout le monde y trouvera ainsi son compte.

22 novembre 2008

Jeanine JALKH
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=386252


10  Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : Lla publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

10 1 Hezbollah : une Résistance acharnée.

Le Parti est né sur une base confessionnelle comme tout les partis politiques Libanais, en l'occurrence Chiites, en réaction à l'invasion Israélienne.  

Un ennemi fantôme, très organisé, disposant de snipers, de missiles, roquettes, armes automatique lourdes et semi lourdes, d'une grande mobilité, de passages souterrains, procédant par des attaques en embuscades et des batailles de tranchés, des attaques ciblés sur des positions militaires qui ont brisé le mythe de l'invincible armée Israélienne considéré comme la 2eme armée la plus efficace du monde après les USA et ont fait des soldats Israéliens de la génération 1985-2006 « les soldats du doutes »

Depuis sa création en 1982, le Hezbollah est passé d'un petit groupe de Résistance à une véritable force armée, pesant de tout son poids dans la région, et qui fût la première à infliger à Israël une sévère défaite, les forçant à battre en retraite et à abandonner leurs positions en catastrophe le 25 mai 2000 sans qu'aucun accord n'ait été signé au-préalable.




11 Annexe

11 1Jean Ziegler : "La haine de l'Occident".

Membre du haut Conseil des droits de l'Homme aux Nations Unies et ancien rapporteur des Nations Unies sur l'alimentation, Jean Ziegler, dans son nouveau livre "La haine de l'Occident", ne dresse pas seulement un saisissant réquisitoire contre "l'ordre meurtrier de l'Occident", contre son arrogance et son déni de justice à l'égard des pays du Sud, c'est à dire des trois quarts de la population mondiale. Il montre que la "mémoire collective resurgie" des peuples affamés, pillés, assassinés, est une force historique qui peut changer le monde

Après un enfouissement des traumatismes par les sociétés qui ont subi un choc...nous vivons le temps du retour à la mémoire. Les peuples 'brusquement' se souviennent des humiliations, des horreurs subies dans le passé. Ils ont décidé de demander des comptes à l'Occident".

Et c'est une bonne chose, explique Jean Ziegler.

Tout d'abord, parce que le passé négrier et colonial de l'Europe est "moralement, spirituellement indéfendable", comme disait Aimé Césaire, et parce qu'il est sans aucune comparaison avec toute autre forme d'exploitation et de meurtre dans l'histoire de l'humanité. Jean Ziegler reprend à son compte le commentaire d'Edgar Morin : "La domination de l'Occident est la pire de l'histoire humaine dans sa durée et son extension planétaire", d'autant que les Occidentaux n'ont jamais dépassé 24 % de la population mondiale et qu'aujourd'hui ils n'en représentent que 12,8 %.

Et pour tous ceux qui n'auraient pas une vue complète des horreurs commises par les puissances occidentales, ou qui penseraient qu'elles sont loin derrière nous, Jean Ziegler développe plusieurs chapitres largement méconnus de ces 500 ans de crimes contre l'humanité et de cette "obsession occidentale de détruire les cultures et identités qui les avaient précédées".

Pour ne citer que ceux-là :

- le rapt des enfants autochtones en Tasmanie (Australie) admis par les Anglais depuis 1836 jusqu'en 1969, date de son abolition ( !). Puisque par ordre de la Couronne, tous les enfants autochtones à partir de l'âge de 3 ans étaient enlevés à leur famile et mis dans un orphelinat où ils étaient castrés, stérilisés, violés, mutilés.

- même phénomène au Canada où s'est pratiqué le rapt des enfants d'ethnie indienne jusqu'en 1960. Ce n'est que le 10 juin 2008, que le gouvernement britannique a présenté des excuses aux peuples autochtones pour les 150 000 enfants enlevés, agressés sexuellement et psychologiquement.

Jean Ziegler rappelle que ce que Karl Marx écrivait déjà en son temps : "Le capital arrive au monde suant le sang et la boue par tous les pores. Il fallait pour piedestal à l'esclavage dissimulé des salariés en Europe, l'esclavage sans fard dans le nouveau monde (...) Les trésors directement estorqués hors de l'Europe par le travail forcé des indigènes réduits en esclavage par la concussion, le pillage et le meurtre, refluaient à la mère patrie pour y fonctionner comme capital", est toujours vrai.

A propos des conséquences bien actuelles de cette politique, qui a pris le nouveau visage du néo-libéralisme, il souligne à quel point "le sous-développement a été accru par les mercenaires de l'OMC et du FMI".

Toutes les 5 secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. 100.000 personnes meurent ainsi chaque jour. 500 000 femmes sont mortes en couches en 2007 en Afrique sub-saharienne.1,7 milliard d'être humains n'ont pas accès aux soins primaires (vaccinations, médicaments...). 123 millions de personnes sont sous-alimentées en permanence, alors que l'agriculture mondiale est actuellement capable de nourrir 12 milliards d'êtres humains. Et entre 2001 et 2007, 125 000 paysans indiens se sont suicidés à cause de la "libéralisation" de l'agriculture (et de manière horrible, c'est à dire en avalant un bidon de pesticides, la substance qui les avait ruinés).

Aucune fatalité, donc, dans tout cela. "Un enfant qui meurt de faim aujourd'hui, est un enfant assassiné", fait-il remarquer, condamnant le "négationnisme" et "l'arrogance" de nos dirigeants, tel un Sarkozy refusant de s'excuser sur les massacres de Sétif ou allant déclarer à Dakar que "l'homme africain est responsable des malheurs de l'Afrique".

"Un Occident dont les pratiques démentent constamment les valeurs qu'il proclame. D'où la méfiance, voire l'aversion des pays du sud pour cet Occident qui tente depuis des siècles de confisquer à son seul profit le mot "humanité". D'où la "ruine des Nations Unies", souligne-t-il.

Jean Ziegler illustre ce double langage avec l'exemple du Nigéria, pays le plus peuplé d'Afrique et l'un des plus riches du monde "mis en coupe réglée par les seigneurs de la guerre économique mondiale".

"la Haine raisonnée de l'Occident", "l'affirmation identitaire autochtone face à la prétention universaliste du dominateur occidental", sont une "nécessité". Elles ont permis pour la première fois depuis 500 ans, l'arrivée au pouvoir, en Bolivie, d'un paysan indien, Evo Morales, qui reprend le contrôle des immenses richesses de ce pays, pour les restituer à une population qui est, paradoxalement, parmi les plus pauvres du monde.

C'est donc sur l'espoir d'un nouvel ordre mondial créateur de justice et d'équité que débouche "la Haine de l'Occident". (Editions Albin Michel. 20 euros. En vente dans toutes les bonnes librairies, dont la librairie Résistances !)

CAPJPO-EuroPalestine

A lire absolument : "La haine de l'Occident" de Jean ZIEGLER

Publié le 20-11-2008
http://www.europalestine.com/spip.php?article3489


11 2 Texte intégral de la résolution 1701 de l'ONU

Résolution 1701 du Conseil de Sécurité des Nations Unies

Clôturant plusieurs semaines de négociations, le Conseil de sécurité adopte le 11 août 2006 une résolution d'envergure qui appelle à une cessation totale des hostilités entre le Hezbollah et Israël, au déploiement de l'armée libanaise au Sud-Liban et au renforcement du mandat de la FINUL. La guerre avait commencé le 12 juillet après l'enlèvement de deux soldats israéliens par la milice chiite à la fontière israélo-libanaise.

Le Conseil de sécurité s'est réuni en présence de représentants d'Israël et du Liban et a adopté à l'unanimité la résolution 1701 parrainée par le Danemark, les Etats-Unis, la France, la Grèce, la Slovaquie, et le Royaume-Uni.

La résolution 1701 s'apparente à un rappel des résolutions précédentes qui visaient l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, comme prévu dans l'Accord général d'armistice israélo-libanais du 23 mars 1949;

A travers la résolution 1701 le Conseil de Sécurité des Nations Unies:

  • Demande une "cessation totale des hostilités" basée sur "la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires";
  • Autorise la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), renforcée et portée à un effectif maximum de 15 000 hommes, à surveiller l'application du cessez-le-feu et à prendre toutes les mesures nécessaires pour remplir sa mission;
  • Prie le gouvernement libanais de déployer des soldats dans le Sud, jusqu'alors sous contrôle de la milice du Hezbollah;
  • Demande formellement à tous les Etats de s'engager à empêcher la vente ou la fourniture d'armes, de formation et de tout matériel militaire ou paramilitaire à des entités ou individus situé au Liban autres que ceux autorisés par le Gouvernement libanais, l'armée libanaise, ou par la FINUL;
  • Demande à Israël de retirer ses forces du sud Liban parallèlement au déploiement des soldats de l'armée libanaise et des soldats de la FINUL;
  • Appelle les deux parties à veiller expressément au bon déroulement de l'acheminement de l'aide humanitaire et condamne toute action qui vise à enfreindre ce dernier
 Prie le secrétaire général d'obtenir du Liban et d'Israël leur accord de principe sur l'observance d'un cessez-le-feu permanent et la création d'une zone tampon de laquelle doit être exempte toute milice.  

Voici le texte intégral de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies vendredi soir, à l'unanimité de ses quinze membres, appelant à la cessation des hostilités au Liban et jetant les bases d'un règlement durable du conflit, qui dure depuis un mois. La résolution, qui prend le numéro 1701, appelle la milice chiite libanaise Hezbollah à cesser immédiatement toutes ses attaques et Israël à cesser immédiatement toutes ses opérations militaires offensives au Liban.

« Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions précédentes relatives au Liban, en particulier les résolutions 425 et 426 (1978), 520 (1982), 1559 (2004), 1655 (2006) et 1680 (2006), ainsi que les déclarations de son président touchant la situation au Liban, en particulier les déclarations des 18 juin 2000, 19 octobre 2004, 4 mai 2005, 23 janvier 2006 et 30 juillet 2006,

Se déclarant extrêmement préoccupé par la poursuite de l'escalade des hostilités engagées au Liban et en Israël depuis l'attaque du Hezbollah en Israël le 12 juillet 2006, qui ont déjà fait des centaines de morts et de blessés des deux côtés, cause des dégâts considérables aux infrastructures civiles et contraint des centaines de milliers de personnes à se déplacer à l'intérieur de leur pays,

Soulignant que la violence doit cesser et soulignant dans le même temps qu'il faut remédier d'urgence aux causes qui ont donné naissance à la crise actuelle, notamment en obtenant la libération inconditionnelle des soldats israéliens enlevés,

Conscient du caractère délicat de la question des prisonniers et encourageant les efforts visant à régler d'urgence la question des prisonniers libanais détenus en Israël,

Se félicitant des efforts du Premier ministre libanais et de l'engagement pris par le gouvernement libanais, dans son plan en sept points, d'étendre son autorité sur son territoire, par l'intermédiaire de ses propres forces armées légitimes, de sorte qu'aucune arme ne s'y trouve sans le consentement du gouvernement libanais et qu'aucune autorité ne s'y exerce autre que celle du gouvernement libanais,

Se félicitant également de son engagement vis-à-vis d'une force des Nations unies dont les effectifs, le matériel, le mandat et le champ des opérations seront complétés et renforcés, et ayant à l'esprit sa demande, formulée dans ce plan, de retrait immédiat des forces israéliennes du Sud-Liban,

Déterminé à agir de telle sorte que ce retrait intervienne le plus tôt possible, Prenant dûment note des propositions faites dans le plan en sept points concernant le secteur des fermes de Chebaa,

Se félicitant de la décision unanime prise par le gouvernement libanais le 7 août 2006 de déployer une force armée libanaise de 15 000 hommes au Sud-Liban en même temps que l'armée israélienne se retire en deçà de la ligne bleue et de demander l'assistance de forces supplémentaires de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), selon que de besoin, pour faciliter l'entrée des forces armées libanaises dans la région, et de réaffirmer son intention de renforcer les forces armées libanaises en les dotant du matériel nécessaire pour leur permettre de s'acquitter de leurs tâches,

Conscient de la responsabilité qui lui incombe d'aider à garantir un cessez-le feu permanent et une solution à long terme au conflit,

considérant que la situation au Liban constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales,

1. Lance un appel en faveur d'une cessation totale des hostilités fondée, en particulier, sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires ;

2. Dès la cessation totale des hostilités, demande au gouvernement libanais et à la Finul, comme elle y est autorisée par le paragraphe 11, de déployer leurs forces ensemble dans tout le Sud, et demande au gouvernement israélien, alors que ce déploiement commence, de retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban ;

3. Souligne qu'il importe que le gouvernement libanais étende son autorité à l'ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), et aux dispositions pertinentes des accords de Taef, afin d'y exercer intégralement sa souveraineté, de sorte qu'aucune arme ne s'y trouve sans le consentement du gouvernement libanais et qu'aucune autorité ne s'y exerce autre que celle du gouvernement libanais ;

4. Réaffirme son ferme appui en faveur du strict respect de la ligne bleue ;

5. Réaffirme également son ferme attachement, comme il l'a rappelé dans toutes ses résolutions précédentes sur la question, à l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, comme prévu dans l'Accord général d'armistice israélo-libanais du 23 mars 1949 ;

6. Demande à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates pour prêter son concours financier et humanitaire au peuple libanais, notamment en facilitant le retour en toute sécurité des personnes déplacées et en rouvrant les aéroports et les ports sous l'autorité du gouvernement libanais, conformément aux paragraphes 14 et 15, et lui demande également de fournir dans l'avenir une aide à la reconstruction et au développement du Liban ;

7. Affirme que toutes les parties sont tenues de veiller à ce que ne soit menée aucune action, contraire au paragraphe 1, qui pourrait être préjudiciable à la recherche d'une solution à long terme, à l'accès de l'aide humanitaire aux populations civiles, notamment au passage en toute sécurité des convois humanitaires, au retour volontaire et dans la sécurité des personnes déplacées, et demande à toutes les parties de s'acquitter de cette responsabilité et de coopérer avec le Conseil de sécurité ;

8. Lance un appel à Israël et au Liban pour qu'ils appuient un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments suivants :

- Strict respect par les deux parties de la ligne bleue ;

- Adoption d'un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment établissement, entre la ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le gouvernement libanais et les forces de la Finul autorisées en vertu du paragraphe 11 ;

- Application intégrale des dispositions pertinentes des accords de Taef et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) qui exigent le désarmement de tous les groupes armés au Liban, afin que, conformément à la décision du gouvernement libanais du 27 juillet 2006, seul l'Etat libanais sera autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban ;

- Exclusion de toute force étrangère au Liban sans le consentement du gouvernement libanais ;

- Exclusion de toute vente ou fourniture d'armes et de matériels connexes au Liban, sauf celles autorisées par le gouvernement libanais ;

- Communication à l'Onu des cartes des mines terrestres posées au Liban encore en la possession d'Israël ;

9. Invite le secrétaire général à appuyer les efforts visant à obtenir dès que possible des accords de principe de la part du gouvernement libanais et du gouvernement israélien concernant les principes et éléments en vue d'une solution à long terme tels qu'énoncés au paragraphe 8, et exprime son intention de rester activement engagé ;

10. Prie le secrétaire général de mettre au point, en liaison avec les acteurs internationaux clés et les parties intéressées, des propositions pour mettre en œuvre les dispositions pertinentes des accords de Taef et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), notamment de celles relatives au désarmement, et pour délimiter les frontières internationales du Liban, en particulier dans les zones où la frontière est contestée ou incertaine, y compris en s'occupant de la question des fermes de Chebaa, et de les lui présenter dans les 30 jours ;

11. Décide, en vue de compléter et renforcer les effectifs, le matériel, le mandat et le champ d'opérations de la Finul, d'autoriser un accroissement des effectifs de celle-ci pour les porter à un maximum de 15 000 hommes, et décide que la force devra, en sus de l'exécution de son mandat au titre des résolutions 425 et 426 (1978) :
- a. Contrôler la cessation des hostilités .

El Watan, 13 août 2006

 



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