lundi 1 décembre 2008

n° 403 -Journal d'Irak - 25/11 au 29/11/08 - 1 - Le plan Irak.

 

From: Cathy
Sent: Sunday, November 30, 2008 10:39 AM
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Subject: n° 403 -Journal d'Irak - 25/11 au 29/11/08 - 1 - Le plan Irak.


     
Aujourd'hui, face aux ambitions hegémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix. Sa diffusion est un acte de résistance.

Les médias occidentaux dans leur large majorité ont de tout temps accepté les versions des armées occupante et ferment les oreilles aux autres sources. 

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

  Les analyses des auteurs  doit être considérée comme un acte de de résistance et une contribution à l'information face à la dictature des médias, et des gouvernants .

Les militaires américains usent d'un terme générique- Al Qaida- pour désigner les résistants ….

M.Hassan  : Au début de l'occupation, les Américains prétendaient que la résistance était le fait, principalement, des « Sunnites ». Maintenant, les « Sunnites » sont devenus… les » terroristes-islamistes » d'Al Qaeda                 

Vivre sous occupation c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie. Résister à l'occupation c'est vivre libre ! Yasser Arafat



                      Journal d'Irak   
                                                           n°403                 du 25/11 au 29/11/08 

                                                           M.Lemaire



           Les informations contenues dans ce journal sont obtenues par la lecture quotidienne des journaux en ligne suivants:
          (Afp - Ats - Ap - Reuters, Al-manar - Chine nouvelle (Chine) ) CPI - IPC - Novosti- Radio Chine internalionale - Xinhuanet et Al-Oufok :
 
Le " Journal d'Irak  " est visible  sur ...


 A consulter

Uruknet : informations sur l'Irak occupé

http://www.uruknet.info/?p=-5&l=e

 Basrah.net : actualité de la résistance irakienne

http://www.albasrah.net/moqawama/english/iraqi_resistance.htm



Sommaire : :

Tiré à part :

Bush se voit comme un libérateur ...

Occupation de l'Irak

Désengagement de l'armée US (au jour le jour)

4 Libération du territoire

Détails.

L'Irak en chiffre. 

5 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos

5-1 écouter  Adel Al Kayar Politologue et universitaire irakien

5-2 Ayman Al-Zawahari : tous les gains territoriaux des Américains en Irak sont temporaires.

6 Brèves

6-1 L'accord avec les USA adopté à une large majorité.

6-2 Abbas Al-ANI : Deuil sadriste après l'accord avec les Etats-Unis.

7 Dossiers

7-1 Manlio Dinucci : Le plan Irak.
7-2 La victoire sera "
made in USA" ou ne sera pas.

7-3 Les Irakiens veulent abattre les murs.

8 Déclaration, courrier des lecteurs & témoignage

8-1 Ali Gharib : DROITS DE LA PERSONNE - ÉTATS-UNIS : LES OPPOSANTS À LA TORTURE DISENT NON À UNE AMNISTIE POUR DICK CHENEY, ENTRE AUTRES

9 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion

9-1 Accord Irak US : Les US Ont Gagné La Premiere Manche Mais Tout Va Se Jouer Au Parlement Irakien.

9-2 Un coup de théâtre. 



L'Irak en chiffre: du 25-11 au 29/11/08

 

The War in Iraq Costs

 

le 29/10 à 7H54

$575,267,922,093

http://www.nationalpriorities.org/costofwar_home



Tués

Blessés

Peuple irakien

x

Usboys/Autres boys + miliciens

2

X

Policiers, armée et collaborateurs & miliciens

X

X



Tiré à part :

Bush se voit comme un libérateur ...

George W. Bush voudrait laisser dans l'histoire l'image d'un président qui a libéré 50 millions d'Afghans et d'Irakiens, qui a oeuvré à la paix et qui, loin de "vendre son âme", est resté fidèle de bout en bout à ses valeurs.
"J'aimerais qu'on se souvienne de moi comme d'un président qui a libéré 50 millions de personnes et qui a contribué à la paix", a dit M. Bush dans un entretien dont la Maison Blanche a diffusé des extraits aujourd'hui.
M. Bush, qui laissera la place à Barack Obama le 20 janvier, voudrait aussi qu'on se rappelle son action en faveur des personnes âgées aux Etats-Unis et contre le sida et la malaria en Afrique.
"Je voudrais qu'on se souvienne de moi d'abord comme d'une personne qui n'a pas vendu son âme pour arranger la pratique politique. Je suis arrivé à Washington avec des valeurs, et je la quitte avec les mêmes valeurs", a-t-il dit.
M. Bush a consulté la Bible "tous les jours depuis que je suis président". "Toutefois, je conseillerais à ceux qui font de la politique de se montrer prudents avec la foi sur la place publique", a-t-il dit.
M. Bush, qui a beaucoup dit à l'approche de la fin de son mandat que le contact avec les soldats lui manquerait, a ajouté en plaisantant quelques motifs de regret: les voyages à bord de l'avion présidentiel Air Force One, les voies dégagées devant sa voiture, la résidence présidentielle de Camp David... et le cuisinier de la Maison Blanche.
C
e qui ne lui manquera pas en revanche, c'est l'exposition médiatique: "Franchement, les feux de la rampe, ça ne va pas me manquer beaucoup.

Etre président a été un expérience fabuleuse. Mais ce sera agréable de voir les projecteurs se braquer ailleurs".
L'entretien a été réalisé par la soeur de M. Bush, Doro Bush Koch, et Storycorps, un programme d'histoire orale. La bande complète ne doit être accessible qu'à la bibliothèque du Congrès et au musée présidentiel consacré à M. Bush, selon Storycorps.

28/11/2008 |
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/11/28/01011-20081128FILWWW00501-bush-se-voit-comme-un-liberateur.php


Occupation de l'Irak
Désengagement de l'armée US(au jour le jour)

Jooneed Khan ; Accord sur le retrait des GI des GI: le débat s'annonce ardu au parlement d'Irak

Le Parlement d'Irak tentera demain d'examiner l'accord sur le retrait des troupes américaines du pays, mais le débat s'annonce plus ardu cette fois, les opposants ayant découvert de nouvelles failles dans le texte négocié durant plus d'un an.

Déjà, côté américain, des élus démocrates jugent trop vague la formulation sur le statut des 150 000 GI durant les trois années qu'il leur restera en Irak - ils seront sous commandement conjoint américano-irakien, et ils tomberont, avec les sous-contractants civils du Pentagone, sous le coup de lois irakiennes.

Côté irakien, il y a ceux, comme le bloc chiite de Moqtada Sadr, qui trouvent que l'accord prolonge l'occupation américaine de trois ans. Ils ont manifesté vendredi en brûlant George W. Bush en effigie à Bagdad, sur le socle même de la statue de Saddam Hussein renversée par des GI en avril 2003, place Firdous.

Avoirs irakiens menacés

D'autres opposants soulignent que l'accord ne dit rien de la libération des 16 500 détenus de l'armée américaine, et surtout qu'il ne met pas le pétrole et les avoirs irakiens à l'abri de saisies pour les milliards de dollars de dommages réclamés à l'ancien régime de Saddam Hussein.

L'actuel mandat de l'ONU couvrant l'occupation protège les avoirs et le pétrole irakiens. Mais ce mandat expire le 31 décembre.

Des Irakiens et des Américains qui appuient l'accord ont reconnu dimanche que Washington et Bagdad devront négocier une garantie séparée.

Selon un conseiller du premier ministre Nouri al-Maliki, des officiels américains, dont l'ambassadeur Ryan Crocker, «ont donné des garanties morales et politiques qu'ils défendront les droits de l'Irak». Mais, a-t-il admis, «ces garanties n'ont aucun impact juridique».

«Aucun gouvernement responsable ne signerait un tel accord», a dit le député Mahdi al-Hafedh, l'un des premiers à identifier le problème.

Des sunnites soulignent que, selon l'accord, les États-Unis remettront leurs détenus aux autorités irakiennes qui risquent d'exercer contre eux des exactions et des actes de vengeance.

L'Iran y a mis son grain de sel hier en qualifiant l'accord de «mirage». «L'accord va créer des problèmes», a dit Ali Larijani, président du Parlement iranien. Il a dénoncé «l'immunité judiciaire» accordée aux GI, et il a ajouté que l'accord ne «donnait aucune garantie sur le départ des Américains».

Des analystes cités par le Los Angeles Times estiment que Maliki veut s'imposer comme «un Saddam Hussein chiite et bienveillant» en devenant «celui qui aura mis fin à l'occupation américaine de l'Irak». Il prône un pouvoir central fort, et il mise sur les élections provinciales de janvier, disent-ils.

Pétrole: Kurdes et Chinois

Le ministre du Pétrole, Hussein al-Shahristani, a rencontré hier des chefs kurdes pour débloquer la loi nationale du pétrole, alors que les Kurdes ont conclu une vingtaine d'accords énergétiques avec des firmes étrangères.

L'Irak et la Chine viennent de signer un contrat pétrolier de 3,5 milliards US. «La négociation du contrat remonte à l'époque de Saddam Hussein», a dit un officiel du ministère. C'est le premier gros contrat pétrolier signé par l'Irak depuis l'invasion américaine de 2003.

Sur le terrain hier, trois attentats ont fait 17 morts et 25 blessés à Bagdad. À Washington, le groupe Solidarité chrétienne internationale (CSI) a lancé un appel au premier ministre Maliki et au président désigné américain Barack Obama pour «empêcher l'extinction de la communauté chrétienne et des minorités en Irak».

Selon le CSI, les chrétiens de Mossoul font l'objet d'une «campagne de terreur» qui a fait 13 morts et 13 000 déplacés début octobre.

Avec Afp, Ap, Reuters, Upi, Lat, Nyt, Bbc, Cnn

Jooneed Khan

La Presse

25 novembre 2008

http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/200811/25/01-804034-accord-sur-le-retrait-des-gi-le-debat-sannonce-ardu-au-parlement-dirak.php


L'Irak veut un référendum sur l'accord de désengagement de l'armée US
Les dernières heures de tractations sur l'accord de désengagement de l'armée américaine en Irak, qui donne trois ans supplémentaires à Washington pour évacuer ses cent cinquante mille soldats d'ici à 2011, ont donné lieu à un coup de théâtre, mercredi 26 novembre.

Alors que cet accord doit être ratifié jeudi par le Parlement irakien, et entrer en vigueur au 1er janvier prochain,

Bagdad réclame désormais qu'il soit également soumis à un référendum en juillet 2009.

LEMONDE.FR avec AFP |

 26.11.08
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/11/26/l-irak-veut-un-referendum-sur-l-accord-de-desengagement-de-l-armee-americaine_1123559_3218.html


Irak : le Parlement adopte l'accord prévoyant le retrait des troupes américaines à la fin 2011
L'accord de sécurité avec les Etats-Unis qui prévoit le retrait des troupes américaines d'Irak à la fin 2011 a été adopté jeudi par le Parlement irakien, par 144 voix sur 198 votants, lors d'une séance
retransmise à la télévision officielle.
Cette adoption est l'aboutissement de près d'un an d'âpres discussions entre Bagdad et Washington. L'accord, qui comprend 30 articles, a été approuvé par les principaux groupes parlementaires sunnites, chiites et kurdes.
La séance, retransmise en direct, a commencé par l'adoption du projet de loi "sur les réformes politiques", qui reprend une partie des demandes des sunnites pour une meilleure répartition du pouvoir et une amnistie des prisonniers soupçonnés d'avoir participé à la résistance contre les agresseurs.
C'était la condition posée par les groupes sunnites pour voter avec les chiites et les Kurdes en faveur de l'accord de sécurité.
Aussitôt après a commencé la lecture du texte intégral de l'accord, sous les huées des députés de Moqtada Sadr, qui se sont levés, chantant "Non à l'occupation !" et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Non à l'accord".

jeudi 27 novembre 2008.
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5168


Ce n'est pas seulement le Parlement qui doit se prononcer sur cet accord mais le peuple irakien

"Ce n'est pas seulement le Parlement qui doit se prononcer sur cet accord mais le peuple irakien, lors d'un référendum le 30 juillet afin qu'il puisse juger de son bien-fondé six mois après sa mise en application", a annoncé, mercredi sur la chaîne Al-Arabiya, le conseiller à la sécurité nationale irakien, Mouaffak al-Roubaïe. En "cas de rejet par le peuple irakien, le gouvernement devra soit l'annuler, soit le renégocier", a pour sa part déclaré le député chiite Reza Jawad Taki, de l'Alliance unifiée irakienne, le plus grand groupe parlementaire.

Si le "non" l'emporte lors du référendum de juillet 2009, et que Bagdad décide d'annuler l'accord, l'Irak devra alors notifier sa décision à Washingto Rice, a assuré, mercredi, que l'éventualité d'un référendum "ne retarderait pas" la mise en oeuvre de l'accord qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain. 

NEUF MOIS DE NÉGOCIATIONS
Le vote du Parlement devait initialement avoir lieu mercredi mais il a été repoussé à jeudi pour donner plus de temps aux tractations et permettre que le texte soit adopté par une large majorité.

Selon le site Internet de l'Union patriotique du Kurdistan, les Kurdes ont demandé l'établissement de nouvelles relations avec Bagdad, ce qui signifie davantage d'autonomie, alors que les sunnites veulent participer plus activement à la prise de décision et exigent l'annulation de la loi sur la débaassification.

L'accord avait été approuvé par le gouvernement le 16 novembre après neuf mois d'âpres négociations.

Il prévoit que les soldats américains, qui occupent le pays depuis l'invasion du 20 mars 2003, devront avoir plié bagages avant le 31 décembre 2011 (au lieu du 31 décembre prochain), étant entendu que tous les combattants de l'US Army devront avoir quitté les agglomérations d'Irak d'ici au 30 juin 2009.

 



2-1 Sur le terrain

2-2 Les forces en présence

Le Japon met fin à son engagement militaire en Irak

Le Japon a annoncé le rapatriement de ses éléments aériens d'Irak, mettant ainsi fin à son engagement militaire dans ce pays.

"Le gouvernement a décidé de mettre fin à la mission de transport des forces aériennes d'auto-défense en Irak cette année, compte tenu du fait qu'elle a rempli son objectif", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre Taro Aso.

L'engagement militaire japonais en Irak, qui avait débuté en 2004, a suscité des critiques dans le pays.

L'attention se porte désormais sur la réponse qu'apportera le gouvernement japonais aux demandes insistantes venant, selon la presse de Tokyo, de Washington pour une implication japonaise plus importante en Afghanistan.

Selon les médias, les Etats-Unis ont demandé au Japon de fournir une aide dans le transport aérien en Afghanistan.

Reuters

27 11



3) Politique
a) des collaborateurs Irakiens
3°Sur le terrain 

28 11

Manifestation à Bagdad contre l'accord avec les États-Unis

Plusieurs milliers d'irakiens ont manifesté vendredi à Bagdad au lendemain du vote par le parlement de l'accord de sécurité conclu entre l'Irak et les Etats-Unis.

Les manifestants ont brûlé un drapeau américain et brandi des banderoles disant "Non à l'accord". Une manifestation similaire a réuni environ 2.500 personnes à Bassorah, dans le sud du pays.

"J'exprime mes condoléances au peuple irakien en cette grave occasion", a déclaré Sadr dans un communiqué lu en son nom. Il a qualifié le pacte de "honte" et d'"avilissement".

Sadr avait demandé à ses fidèles de manifester tout de noir vêtus en signe de deuil après l'adoption de l'accord, qui prévoit le retrait des troupes américaines d'ici à la fin 2011.

Les saadristes réclament, eux, le départ immédiat des quelque 150.000 soldats américains..

Reuters



4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes déclarée des occupants.

Les armées répugnent à donner des chiffres officiels

25 11

Deux soldats US ont été tués mardi alors qu'ils distribuaient des bombons dans le nord de l'Irak, a annoncé un haut responsable de l'armée.
Selon les premiers éléments, un homme vêtu d'un uniforme militaire irakien a ouvert le feu en direction des soldats mardi après-midi près de Baaj, à l'ouest de Mossoul.
Le haut responsable de l'armée américaine a expliqué sous couvert de l'anonymat qu'on ignorait si l'assaillant était un soldat irakien ou un résistant.

http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5164



L'Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)

Peuple

 

Civils tués (depuis l'occupation)

679.562

Civils blessés (depuis l'occupation) 

70.764 ( chiffre très très minimum)

Civils violés (par les troupes d'occupations)

2.507     (voir Ibrahim Allousch

Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)

8.940   (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) tués

4.002 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) blessés

3.885   (chiffre minimum)

En prison

40.268. (chiffre minimum)

Embargo

750.000 enfants (chiffre minimal)

Embargo

750.000 adultes (chiffre moyen)

 

 

Militaires irakiens tués pendant l'invasion

45.596 (chiffre minimal)

Civils tués pendant l'invasion

120.200 (chiffre minimal)

 

 

Coalition

 

Nombre de Soldats tués (ou morts...) 

34.558

Soldats rapatriés (blessés ou malades)

52.726 (chiffre très minimal)

(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

 

Disparus (dans la nature)

1.014

Désertions

5.501

Mutinerie

2 corps + 25

Aide psychologique

66.108***

Suicides

Mercenaires tues                                                                                 

5.595 (chiffre très minimal)

933

non-combattants accidentés,

27 103

Policiers/soldats/miliciens irakiens  tués

12.233

Policiers /soldats/miliciens irakiens blessés

26.299 (chiffre minimal)

Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)

13.854

 

 

Autres tués (collaborateur  & mercenaires & autres)

5.350

Autres blessés (collaborateur & mercenaires & autres)

9.369

 

 

Oléoducs, les infrastructures pétrolières & d'électricité

464 attaques (grand minimum)

Infrastructures du rail

195 attaques (idem)

Hélicoptères

102  ++              (idem)

Avions (& drone)

28 ++


Ces   totaux sont obtenus par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET 



Médias  et Manipulation de l'opinion / Vidéos

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

5-1 écouter  Adel Al Kayar Politologue et universitaire irakien

écouter 03 min

«Le peuple irakien voudrait savoir si cet accord militaire va libérer ou mettre l'Irak dans une zone américano-militaire.»

En Irak, le vote du Parlement sur l'accord sécuritaire avec les Etats-Unis a été reporté. Les députés doivent se prononcer sur ce texte qui prévoit le départ des forces américaines avant fin 2011. Le gouvernement irakien a annoncé que les citoyens du pays devront également se prononcer par référendum sur ce texte, le 30 juillet 2009.

Kamel Djaider

[27/11/2008

http://www.rfi.fr/actufr/articles/107/article_75320.asp

 

5-2 Ayman Al-Zawahari : tous les gains territoriaux des Américains en Irak sont temporaires.

(d'après SITE, un groupe US spécialisé dans le renseignement…)

Ayman Al-Zawahari numéro 2 d'Al-Qaïda affirme dans une vidéo que tous les gains territoriaux des Américains en Irak sont temporaires.

Dans ce nouvel opus, Ayman Al-Zawahari applaudit le combat mené par ces hommes dans plusieurs pays,

AP



6
Les brèves Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

6-1 L'accord avec les USA adopté à une large majorité.

Le Parlement irakien a adopté hier, à une large majorité, l'accord avec les États-Unis prévoyant le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici à 2011, huit ans après l'invasion qui a renversé l'ancien dictateur Saddam Hussein mais aussi plongé le pays dans le chaos.
Le texte, qui comprend 30 articles, a été adopté par 149 députés sur 198 présents, 35 ayant voté contre, a indiqué à l'AFP le vice-président du Parlement, Khaled al-Attiyah. Il a été approuvé par les principaux groupes parlementaires sunnites, chiites et kurdes. Selon le deputé sunnite Ayad al-Samarraï, 14 députés issus de tous les groupes parlementaires se sont abstenus. Le Parlement compte 275 sièges. Le président américain, George W. Bush, a immédiatement « félicité les représentants élus » irakiens après l'adoption de cet accord, qui semblait impossible il y a encore quelques mois. Il a été le fruit d'âpres discussions entre Bagdad et Washington, et de négociations à l'arraché entre les principaux groupes parlementaires chiites, sunnites et kurdes. Il doit encore être ratifié par le Conseil présidentiel, qui compte, outre le président Jalal Talabani, deux vice-présidents sunnite et kurde. Dès qu'a commencé la lecture du texte intégral de l'accord, les députés du chef chiite radical Moqtada Sadr se sont levés, chantant « Non à l'occupation ! Oui à l'Irak » et brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non à l'accord ».
Le texte prévoit notamment que « toutes les forces américaines », actuellement au nombre de 150 000, « devront avoir quitté le territoire irakien le 31 décembre 2011 au plus tard ». Au 30 juin 2009 au plus tard, toutes les forces de combat américaines devront s'être retirées des villes, villages et localités d'Irak. « Le territoire irakien ainsi que son espace aérien et ses eaux ne pourront être utilisés comme point de départ ou de passage pour des attaques contre d'autres pays. (...) En cas de menace ou d'agression interne ou externe envers l'Irak (...) les États-Unis prendront toutes les mesures, diplomatiques, économiques ou militaires, nécessaires pour y faire échec », dit aussi le texte.
La séance parlementaire, retransmise en direct, avait commencé par l'adoption d'un projet de loi sur les réformes politiques, qui reprend une partie des exigences des sunnites pour une meilleure répartition du pouvoir et une amnistie des prisonniers soupçonnés d'avoir participé à l'insurrection. C'était la condition posée par les sunnites pour voter avec les chiites et les Kurdes en faveur de l'accord de sécurité. Le projet de loi stipule aussi que la commission électorale devra organiser, avant le 30 juillet, un référendum populaire sur l'accord de sécurité avec les États-Unis. Sans inclure la requête des groupes sunnites de mettre fin complètement à la politique de débaassification, le projet fait allusion à une « révision des lois qui empêchent le retour du personnel qualifié », c'est-à-dire qu'il ouvre la voie à un nouvel assouplissement des interdictions formulées à l'encontre des ex-baassistes. Beaucoup de cadres du Baas, le parti de Saddam Hussein, rendu illégal, avaient été exclus de la fonction publique par un décret de 2003 sur la débaassification. Dans un communiqué distribué à Najaf, Moqtada Sadr s'est insurgé contre « les demandes visant à faire revenir au pouvoir les saddamistes » et à « abandonner les poursuites à leur encontre alors qu'ils ont ruiné le pays ».

http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=386615


6-2 Abbas Al-ANI : Deuil sadriste après l'accord avec les Etats-Unis.
Annonce par Moqtada Sadr de trois jours de deuil dans l'ensemble de l'Irak pour exprimer son refus de l'accord de sécurité avec les Etats-Unis ratifié jeudi par le Parlement de Bagdad.

Selon un communiqué officiel de son bureau dans Najaf, Moqtada Sadr a appelé ses partisans "à mettre partout des drapeaux noirs, organiser durant trois jours des cérémonies de condoléances dans tout le pays et manifester pacifiquement".

Lors d'une conférence de presse, un proche collaborateur de Moqtada Sadr, Aws al-Khafaji, a ajouté: "Nous persistons dans notre refus de cet accord humiliant et nous allons résister par tous les moyens".

"C'est une conspiration contre les Irakiens. Nous condamnons et rejetons cet accord et le referendum prévu dans six mois est inutile car les responsables de ce pays n'écouteront pas la voix peuple irakien", s'est écrié Hassan al-Husseini, l'imam de la prière de vendredi dans le quartier pauvre de Sadr City, un fief du chef radical.

Le Parlement a voté vendredi en faveur d'un referendum sur l'acord avant la fin juillet 2009.

"Non, non à l'Amérique ! Non, non au Diable !", les fidèles ont manifesté après la prière et ont brûlé, comme ils le font traditionnellement, un drapeau américain.

Jeudi, lors de la lecture du texte de l'accord, les députés sadristes avaient scandé : "Non à l'occupation! Oui à l'Irak", brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Non à l'accord".

AFP

27 11



7 Dossier & Point de vue

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.


Obama et les promesses sur le retrait des troupes américaines d'Irak...

Publié le 25-11-2008

 

Ci-dessous deux articles, l'un de COMAGUER et l'autre du quotidien Italien Il Manifesto (traduit par Marie-Ange Patrizio), montrant que l'arrivée au pouvoir d'Obama n'est pas synonyme de fin de la guerre en Irak.

Les marchands d'armes et les pilleurs de ressources ont plus d'un tour dans leur sac !

7-1 Manlio Dinucci : Le plan Irak.

Le « pacte de sécurité avec les Etats-Unis », approuvé par le gouvernement irakien, a été défini par la Maison Blanche comme « un pas important et positif » : il autorise les forces USA à rester en Irak trois années de plus après 2008. Après 2011, a précisé le porte-parole irakien « il appartiendra au gouvernement de conclure un autre accord ». En même temps, le président élu B. Obama a déclaré dans une interview à CBS News que, dès son investiture, il « commencera à mettre opérer un plan de réduction des troupes en Irak, à la lumière, en particulier, des problèmes que nous avons en Afghanistan, où la situation continue à empirer ». Obama confirme ainsi son programme. « Il est temps de tourner la page », a-t-il déclaré dans le discours prononcé à Washington le 1er août 2007 : « quand je serai président, je mènerai la guerre qui doit être gagnée, avec une stratégie générale : sortir d'Irak et passer au juste champ de bataille en Afghanistan et au Pakistan ; développer les capacités et le partenariat dont nous avons besoin pour détruire les terroristes ».

Le problème, que l'administration Bush passe à celle d'Obama, est « comment sortir d'Irak », où les USA se sont embourbés en dépensant jusqu'à présent pour la guerre environ 700 milliards de dollars au rythme de plus de 10 mois (plus de dix milliards de dollars par mois, vous avez bien lu, NdT).

C'est là qu'entre en jeu le futur vice-président, Joe Biden, l'influent sénateur démocrate qui a cependant jusqu'à présent gardé profil bas. Le 26 septembre 2007, il a fait passer au Sénat, avec un vote bipartisan (47 démocrates et 26 républicains), un amendement en faveur d' « une solution politique en Irak fondée sur le fédéralisme ». Cela prévoit « la décentralisation (dans le texte original, decentramento, NdT) de l'Irak en trois régions semi-autonomes : chiite, kurde et sunnite » avec un « gouvernement central limité, à Bagdad ».

Le plan, auquel l'administration Bush s'est opposée, a suscité en Irak un fort contentieux, car la majeure partie des réserves pétrolifères se trouve dans les régions chiite et kurde.

L'administration Obama va-t-elle suivre la voie ouverte par l'amendement Biden ? Un pays avec un « gouvernement central limité », pratiquement démembré en trois « régions semi-autonomes », permettrait aux Etats-Unis de maintenir cette zone stratégique sous son contrôle, en passant des accords avec des groupes de pouvoir locaux et en en exploitant les rivalités. Cela leur permettrait aussi de stipuler des accords séparés pour maintenir une présence militaire, directe ou indirecte, dans les zones clés, surtout celles pétrolifères. Les compagnies sont déjà en train de s'accaparer de lucratifs contrats par des accords, plus qu'avec le gouvernement central, avec des groupes de pouvoir régionaux : Shell a conclus, le 22 septembre, un accord de joint-venture qui devrait exploiter le gaz produit par l'extraction pétrolifère de Bassora. Tout cela devrait fonctionner, sur le papier. La désastreuse expérience de l'administration Bush a pourtant démontré que les soucis ont justement commencé quand le président avait annoncé, triomphalement, en 2003, « mission accomplie ».

Ce qui vient ensuite compliquer le cadre est le fait que l'administration Bush, bien qu'ayant ses jours comptés, ne reste pas les bras croisés. Au Barhein, siège du commandement central des forces navales Us et de la Cinquième flotte, est arrivé dans la zone de la Sixième flotte, (basée à Gaeta) le navire d'assaut amphibie Iwo Jima, qui conduit un groupe expéditionnaire d'attaque de sept unités, ayant à bord 6.000 marines et marins. Une des unités de débarquement du groupe Iwo Jima, le Carter Hall, en mission dans le Golfe arabique, joue le rôle de « base d'entraînement flottante » de marines et de marins irakiens, pour qu'un jour « ils assument éventuellement la tâche, aujourd'hui accomplie par la coalition, de protéger les infrastructures maritimes ». Quant à l'Afghanistan, c'est par contre le porte-avions Theodore Roosevelt qui s'en occupe, accompagné de quatre navires de guerre, déployés dans le Golfe d'Oman : c'est de là que les avions bombardent l'Afghanistan pour appuyer les forces de la coalition. Ils interviennent ainsi sur le « juste champ de bataille ».

Edition de mardi 18 novembre 2008 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/18-Novembre-2008/art45.html
Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio

 


7-2  La victoire sera "
made in USA" ou ne sera pas.

Extrait

La tâche vitale de l'information (médias) est en train d'être prise en main par les Américains et, elle aussi, "américanisée", c'est-à-dire complètement soumise au contrôle de la propagande militaire US, comme ce fut le cas en Irak. Il n'y aura donc plus de mauvaises nouvelles de la guerre, comme on lit dans les journaux européens, et l'on pourra songer à remporter la victoire. Il s'agit d'un processus complet d'"américanisation" de la guerre.

Ainsi, le programme de Washington new age semble-t-il tracé, à l'intention d'Obama et de tous les amis.

Chouette... refaire l'Irak en Afghanistan

Nos sources citées plus haut résumaient l'esprit et l'organisation de la chose en observant: «En Afghanistan, les Américains ne veulent plus entendre parler de l'OTAN, ils détestent l'OTAN...»; puis, poursuivant jusqu'à la conclusion: «Ils sont en train de se préparer pour refaire ce qu'ils ont fait en Irak.»

La hache de guerre entre Petraeus et la direction du Pentagone (Gates-Mullen), si vivement maniée du temps de l'amiral Fallon à la tête de Central Command, est aujourd'hui enterrée opportunément. Petraeus s'avère maniable et adaptable selon la fortune politique du temps, ce qui ne peut étonner. Il a été confirmé à la tête de Central Command à la fin octobre par le Congrès, cela aussi pour marquer le début de la transition si l'on veut. (Ce curieux délai entre sa nomination en avril et sa confirmation fin octobre laisse également à penser; profitons-en pour constater qu'il n'est pas interdit de penser que l'explication pourrait en être un accord entre l'équipe Gates-Mullen et Petraeus conditionnant l'accès effectif de ce dernier à ce poste à une date de prise de commandement où l'influence des fous type Cheney n'est plus à craindre.) L'attitude de Petraeus vis-à-vis de l'Irak et de la région alentour a complètement changé et il recherche désormais des arrangements conformément à la stratégie Gates-Mullen (Fallon), évidente depuis 2007, qui est d'abandonner le "front" irakien pour le "front" Afghanistan-Pakistan. (On a vu cela en septembre, lorsque Petraeus a voulu rencontrer le président syrien Assad; cela lui a été refusé par Bush et il devra attendre l'entrée en fonction d'Obama.)

De ce point de vue, la pièce est en place et les personnages réalignés selon les nouvelles tendances dominantes.

Où trouve-t-on Obama dans ce schéma? Dans ce cas, contrairement à celui du système BMDE ou dans celui, plus ambigü, de l'Irak, il est totalement prisonnier de ses promesses électorales. C'est lui-même qui, aiguillonné par des conseillers qui répercutaient la pensée Gates-Mullen du Pentagone, a lancé l'idée d'une concentration sur le front Afghanistan-Pakistan. Considérée (déjà) rétrospectivement, la chose ne manque pas de piquant; Obama n'a fait que suivre une tendance d'ores et déjà évidente, comme on l'a vu, chez des gens comme Fallon dès 2007 et qui est aujourd'hui imposée par les événements (Gates réclame depuis plusieurs mois le transfert de plusieurs brigades d'Irak en Afghanistan, ce qui résume en termes militaires, selon le Pentagone, le programme "politique" d'Obama vis-à-vis des guerres extérieures: "retrait" d'Irak, renforcement de la guerre en Afghanistan). Obama peut difficilement aller contre cette tendance, qui implique un retour à, ou plutôt un maintien de la formule "maximaliste" du Pentagone, notamment du point de vue budgétaire et des embouteillages logistiques, mise au point avec un succès si convaincant en Irak. (Il faut avoir le coeur bien accroché pour voir dans l'Irak d'aujourd'hui, dans ses ruines, dans ses divisions, dans sa nouvelle proximité de l'Iran, un "succès" américaniste et occidental. C'est une spécialité américaniste et occidentale, le coeur bien accroché.)

On retrouve dans ce cas des points de blocage sévères de l'exécutif et du gouvernement des USA, notamment au niveau du budget et de la situation financière et comptable de ce même gouvernement. Le Pentagone continuera son escapade hors de tout contrôle. La puissance US continuera sa pente d'auto-dévastation, sous le regard intéressé des Russes avec lesquels il faudra s'arranger sur le "front" européen pour qu'ils permettent les voies d'accès du ravitaillement vers l'Afghanistan par la Russie. Obama rencontre effectivement une de ces occurrences où il se trouvera tragiquement pris en sandwich entre les réalités exigées par le système et ses promesses électorales, mais des promesses qu'il est très difficile d'oublier comme c'est l'habitude parce que la crise économique et sociale ne souffre pas d'attendre.

Bien, on ne fait ici qu'évoquer un des scénarios possibles. Mais on le fait en notant combien il est logique qu'il soit développé, combien il est déjà en train d'être développé, notamment grâce à l'opportun général Petraeus. On le fait en remarquant également qu'à chaque perspective risquée, même involontaire, d'Obama, on retrouve le Pentagone avec le CMI en sautoir, ou l'inverse, et déjà au travail pour préparer la présidence Obama. C'est le noeud gordien de cette présidence éventuellement "révolutionnaire", qui va commencer évidemment par être une présidence verrouillé... Ne perdez jamais espoir, camarades: plus elle sera verrouillée, plus la crise fera pression sur elle, plus il sera peut-être nécessaire qu'elle devienne "révolutionnaire" pour espérer s'en sortir (voir notre très sympathique "American Gorbatchev").

 22 novembre 2008 —
http://www.dedefensa.org/article-en_afghanistan_la_victoire_sera_made_in_usa_ou_ne_sera_pas_22_11_2008.html

 


7-3 Les Irakiens veulent abattre les murs.
Un mur très controversé

Pour apaiser la polémique au sujet de la construction d'un mur destiné, selon elle, à protéger un quartier sunnite de Bagdad, l'armée américaine se dit prête au « dialogue » avec le gouvernement irakien, afin d'examiner d'autres mesures de sécurité. Des responsables irakiens de tous bords s'opposent à cette initiative rappelant, à leurs yeux, l'ancien Mur de Berlin ou l'ancienne ligne verte de démarcation à Beyrouth, entre quartiers chrétiens et musulmans, et surtout l'horrible mur de l'apartheid construit par Israël, privant les Palestiniens de leurs territoires. NDLR (Lesogres)

Ahmed Janabi - Al Jazeera.net

Pendant que le parlement irakien tente de discuter de l'accord entre les États-Unis et l'Irak (US-Iraq Status of Forces Agreement - Sofa), les habitants de Bagdad demandent au gouvernement de démolir les murs qui séparent leurs quartiers les uns des autres. Photo de couverture : Cette barrière de cinq kilomètres de long est censée protéger une enclave sunnite entourée de quartiers chiites, dans une partie de la capitale meurtrie par les violences interconfessionnelles.

 

Les Irakiens disent que les murs ont été conçus pour renforcer le sectarisme et pour établir un certain nombre de cantons ; maintenant que la sécurité s'est améliorée, il n'y a selon eux plus aucune raison de tolérer que ces murs restent en place.

Maysoon Abd Al-Hamid, un ingénieur de 57 ans originaire d'Adhamiya, explique que les murs sont un cauchemar. « Je ne peux pas croire que cela nous arrive à nous, au 21ème siècle... que nous vivions dans une prison à ciel ouvert, mis en cage comme des animaux. Les murs ont coupé nos quartiers en morceaux et ont changé la carte de notre capitale. »

Après l'invasion des Etats-Unis et la chute de l'ancien gouvernement, Adhamiya, est un quartier principalement sunnite où vivent surtout des gens de la classe moyenne et d'anciens officiers de l'armée irakienne.

En avril de cette année, les forces américaines en Irak ont commencé à construire un mur de séparation autour de la zone nord, qui a par le passé accueilli le siège du califat Abbaside et qui après 2003 était devenu un bastion pour ceux qui s'opposaient à l'occupation militaire américaine.

A l'est d'Adhamiya, la plus grosse partie du quartier shiite de « Sadr city » est aussi encerclée par un mur de séparation. Fondé par Abd Al-Karim Qassim, le premier ministre irakien en 1958, ce quartier a accueilli des paysans venus à Bagdad depuis la campagne.

Le quartier a alors grandi et est devenu l'un des plus importants de Bagdad.

Renforcer le sectarisme

Mais les autorités d'occupation en Irak expliquent que les murs ont été construits pour limiter les activités de la milice [la résistance] qui a utilisé les deux zones comme bases à partir desquelles lancer des attaques dans Bagdad.

Abdellatif Rayan, correspondant pour les médias pour les forces multinationales en Irak et qui a quitté ses fonctions peu de temps après avoir été interviewé par Al Jazeera, a déclaré : « Les forces de la coalition ne construisent pas des murs pour séparer les communautés. Nous rendons les quartiers sûrs, les marchés sûrs, et les routes sûres. »

Selon lui « les murs ont limité la libre circulation de l'ennemi et ont protégé le peuple irakien. » « Nous avons constaté le succès de cette tactique dans l'ensemble de Bagdad, » a-t-il encore dit à Al Jazeera.

Abu Saif, un habitant d'Adhamiya, explique quant à lui que les déclarations officielles américaines au sujet des murs sont hypocrites.

« Nous pensons que le mur sont une tactique pour les protéger eux et pas nous ; nous avons vu les pertes qu'ils ont endurées. S'ils étaient vraiment préoccupés de nous-mêmes, ils auraient démoli ces murs il y a longtemps, étant donné les difficultés que cela a généré pour les habitants des quartiers d'Adhamiya et de Sadr. »

Kamal Al-Hayani, un enseignant d'Al-Sadr, ressent les murs comme une humiliation.

« Que signifient ces murs ? Ils signifient que les gens qui vivent derrière eux sont dangereux et sont des criminels. Je refuse d'être moi-même traité comme un meurtrier parce qu'un groupe de criminels vivrait dans mon voisinage, » nous dit-il.

Le commerce affecté

Les murs ont également eu un effet économique négatif sur les communautés qu'ils encerclent.

Les prix des produits de base ont brusquement augmenté car les négociants sont obligés de traverser une myriade de points de contrôle et de murs en béton.

Abu Farah, un épicier qui possède un magasin dans Adhamiya, nous explique que les habitants ne peuvent pas se permettre d'acheter un grand nombre des produits qu'il propose à la vente.

Il dit également que le mur dans certaines parties d'Adhamiya empêche de voir plusieurs des magasins. « Dans les magasins concernés, les affaires sont tombées à un minimum, et les négociants n'ont eu d'autre choix que d'augmenter les prix pour composer leurs pertes. »

Styles de vie altérés

Maysoon qui est ingénieur à Adhamiya, explique que les murs ont détruit le système des adresses dans Bagdad.

« Quand vous avez des visiteurs, au lieu de leur donner votre adresse juste comme vous le feriez dans n'importe quelle ville civilisée, vous devez leur donner une borne sur le mur et les y attendre, » dit-elle. « C'est très pénible. »

Mais Abdellatif Rayan [des forces américaines doccupation] prétend que les murs ont permis aux habitants d'Adhamiya de vivre dans un environnement plus sûr.

« Il y avait des lignes rouge à partir desquelles la milice et al-Qaeda combattaient, expulsant et même parfois tuant des familles, » dit-il. « En circulant dans Adhamiya, quartier où il y avait une présence significative d'al-Qaeda, on peut estimer que les murs ont permis un certain degré de contrôle sur les accès. »

Source : en anglais et en français

Traduction de l'anglais : AIO

http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=categories&op=newindex&catid=1

8 Déclaration, courrier des lecteurs & témoignage

Ndlr : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information.

8-1 Ali Gharib : DROITS DE LA PERSONNE - ÉTATS-UNIS : LES OPPOSANTS À LA TORTURE DISENT NON À UNE AMNISTIE POUR DICK CHENEY, ENTRE AUTRES –

À en juger par les rares fuites survenues depuis l'arrivée de l'équipe de transition du président élu des États-Unis, Barack Obama, les enquêtes et les poursuites de haut niveau contre des hauts fonctionnaires de l'administration Bush pour des actes de torture et pour des crimes de guerre sont peu probables. 

Mais le fait qu'elles soient ou non possibles ne s'empêche pas les experts de débattre de la question de savoir si les personnes responsables doivent ou non rendre des comptes.

(...) Si Obama ne prend pas des responsabilités au sujet des actes de torture qui se sont produits, au lieu de simplement mettre fin à cette pratique, la porte peut être laissée ouverte pour qu'à l'avenir les gouvernements des États-Unise ressuscitent les plus dures techniques d'interrogatoire, a déclaré Ratner lors d'un récent forum à la Faculté de droit de l'Université de Georgetown.
«Si Obama veut vraiment garantir que nous (N. du T. : les États-Unis) n'allons plus torturer, il doit lancer une enquête criminelle», a déclaré Ratner, l'auteur de «The Trial of Donald Rumsfeld: A Prosecution in Book» (Le procès de Donald Rumsfeld - Une accusation sous forme de livre). (...)

Ali Gharib - IPS News

Traduction Google révisée - Antonio Artuso –

 le 25 novembre 08 (IPS)



9  Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

9-1 Accord Irak US : Les US Ont Gagné La Premiere Manche Mais Tout Va Se Jouer Au Parlement Irakien.

Suite à la ratification par le cabinet du texte de l' Accord de Statut des Forces avec les Etats Unis règlementant la présence US en Irak, le premier ministre Nuri al-Maliki a eu énormément de mal à convaincre les irakiens que le pacte est " au mieux de leurs interêts". Cependant, dans son fort intérieur, avec l'Iran regardant par dessus son épaule, il se pourrait qu'il mise sur un rejet du pacte par le Parlement.
Dimanche, 38 ministres, dont Maliki et ses deux vices premiers ministres, ont finalement signé le texte de l'accord controversé de sécurité avec les US.Sur le fond, il dit que les 152 000 soldats US ont jusqu'au 30 juin 2009 pour se retirer des cités et villes partout en Irak, et jusqu'au 31 décembre 2011 pour se retirer complètement du pays ravagé par la guerre. Le Parlement votera la semaine prochaine pour soit accepter soit rejeter le pacte tel quel sans pouvoir apporter de changement.
Le Président Jalal Talabani a essayé à la dernière minute, via l'ambassadeur US Ryan Crochker, d'obtenir du président Bush plus d'amendements au texte pour qu'il puisse le présenter au peuple irakien" la tête haute" mais sans résultat. Après avoir déjà fait des concessions, Bush semblait satisfait avec le texte et est determiné à ce qu'il soit signé avant la fin de son mandat en Janvier.
Apparemment Maliki a accepté l'actuel texte après avoir mis l'accent sur la date limite de retrait fin 2011, et ayant fait en sorte que les soldats US s'ils commettent des crimes sur le territoire irakien puissent être poursuivis selon la loi irakienne. La totalité du texte n'a pas été publié mais les paramètres généraux inclus un mandat de 10 ans pour les US pour garantir la sécurité de l' Irak, en échange du droit d'utiliser le territoire irakien, les ressources en eau, l'espace aérien, y baser et entraîner des troupes et stocker des équipements militaires. En plus des 50 bases US, l'arrangement éxige une supervision américaine à long terme du ministère de l'intérieur et de la défense.
Ceci donne aux Américains le droit presque exclusif de reconstruire l'Irak, entraîner ses forces et maintenir leur personnel militaire sur le territoire irakien. Cela donne aux US le droit d'arrêter ou persécuter tout irakien travaillant contre ses interêts, à l'intérieur de l'Irak, et les engagent à protéger l'Irak de toute guerre, coup ou révolution. Cela donne également aux US le contrôle de l'espace aérien irakien.
Le vice premier ministre Barhan Saleh a dit que les Américains avaient menaçé de geler pas moins de 50 milliards de dollars de reserves irakiennes et de conserver toutes les dettes d'argent irakiennes envers les US si un accord n'était pas signé avant Décembre, date à laquelle le mandat de l'ONU sur la présence américaine en Irak expire.
La plupart des Irakiens - à la fois Sunnites et Shi'ites- s'opposent avec véhémence à ce pacte, de même que son voisin l'Iran. Le Grand Ayatollah en Irak Ali Sistani a demandé au gouvernement Maliki de réfléchir par deux fois avant d'engager l'Irak dans un accord que les Irakiens de base considérent comme un "pacte d'humiliation".
Le dirigeant shi'ite, Muqtada al-Sadr, a appelé ses fidèles à établir une nouvelle milice appelée le "Jour du Jugement" pour faire échouer l'appilication du pacte US. Après être arrivé au pouvoir en 2005, Maliki s'est évertué à se défendre contre les accusations d'être une marionnette US, disant : " je me considère comme un ami des US, mais je ne suis pas l'homme de l'Amérique en Irak".
Il essaie actuellement de vendre l'accord - qu'il n'a pas soutenu dès le premier jour - comme étant au mieux des interêts de l'Irak. Il argumente en disant que les Emirats Arabes Unis ont un traité de défense opérationnel avec les US depuis 1994 qui permet à 2 000 membres de l'armée US de rester sur le territoire de l'EAU. Le Qatar a un accord avec les US depuis 1992.
Mis à part les membres de son cabinet, peu accepte son argument, certainement pas les Iraniens, qui sont furieux de la ratification de Dimanche. Les Iraniens affirment que l'accord est une menace sécuritaire directe en général pour la région et en particulier pour l'Iran. Les ennemis traditionnels des US tels Abdul Aziz al-Hakim, président du SIIC, Supreme Iraqi IslamicCouncil, (Conseil Islamique Supreme Irakien) et Muqtada se sont activé ces dernieres semaines pour faire pression sur Maliki pour qu'il ne signe pas.
Le premier à avoir manifesté publiquement et dénoncé violemment l'accord c'est l'Ayatollah Kazem al-Hairi basé à Qom, une autorité religieuse tres influente dans les affaires domestiques irakiennes à l'égal de Sistani. Il a publié un décret religieux - une fatwa - interdisant la ratification d'un tel accord bien avant que des déclarations semblables aient été faites à Najaf, la ville sainte shi'ite en Irak.
Une source irakienne qui a demandé à conserver l'anonymat à dit à Asia Times Online, " je n'ai jamais fait confiance à Nuri al-Maliki. Après lui avoir serrer la main je comptais mes doigts. Bien que nous n'ayons aucune preuve pour le moment, c'est clair que plein d'argent a été généreusement distribué la semaine dernière à Bagdad, pour être sûr que tout le cabinet - sans exception- ratifie le texte de l'accord avec les Etats Unis. Un jour cela émergera des archives US actuellement classées secrètes, peut être dans 30 ans".
Les pièces du puzzle ont commencé à se mettre en place, a-t-il ajouté, " nous réalisons maintenant pourquoi aucun effort sérieux n'a été fait pour ramener au sein du cabinet Maliki les ministres démissionaires du bloc sunnite, l'Iraqi Accordance Front, ou du bloc Shi'ite de Muqtada al Sadr. Maliki savait que s'ils étaient à leur poste ils auraient certainement rejeté l'accord au sein du cabinet ministériel."
Beaucoup en Irak n'accepte pas tout simplement l'arguement que Maliki est un homme faible qui ne peut pas dire "Non" aux diktats américains. Et même s'il l'était, ils affirment qu'il aurait été plus honorable pour lui de démissionner que d'enchaîner le pays à un accord à long terme avec un pays que tous les Irakiens considèrent comme une force d'occupation.
Toute l'attention se porte dorénavant sur les 275 sièges du Parlement, qui peuvent entériner ou rejeter le pacte de sécurité.Le partie de Maliki, United Iraqi Alliance, qui déteint 128 sièges, votera probablement l'accord. Cela ne s'appliquera pas aux 44 membres de l'Accordance Front ou aux parlementaires du bloc de Sadr. Dans ce qui paraît comme une décision cruciale, le Parlement doit encore décider quelle majorité est nécessaire pour que le pacte soit ratifié.

Ce qui s'est passé Dimanche en Irak c'est en fait une guerre d'influence entre l'Iran et les US. C'était une lutte pour l'Irak. Cependant, ce n'est pas clair si Maliki a dit "Oui" à l'accord après avoir consulté l'Iran, où s'il a agi contre la volonté de ses patrons iraniens. Cette derniere hypothèse est improbable, étant donné les liens forts du premier ministre avec les Iraniens et son engagment fort en soutien au nationalisme shi'ite.
Les Iraniens ont probablement réfléchi qu'il serait préférable que Maliki approuve l'accord, et puis travaille à ce qu'il soit rejeté ou sapé au sein du système irakien. Cela vaut mieux que de le voir chassé du pouvoir par les Américains et remplacé par quelqu'un qui coopérera avec Washington et snobera les mollahs de Téhéran.
Au moins, Maliki a la capacité d'oeuvrer sur la corde raide tendue entre les deux capitales et ne travaille pas contre les interêts iraniens en Irak. Maliki et ses alliés ont perdu une bataille contre les US Dimanche. Ils n'ont pas perdu la guerre. Le fait que le cabinet signe le pacte ne veut pas dire qu'il sera approuvé par le Parlement le 24 Novembre, le premier ministre pouvant penser que c'est là que l'héritage de G.W Bush en Irak expirera.
Sami Moubayed 18/11/08 –

 www.atimes.com –

Sami Moubayed est éditeur en chef de Forward Magazine en Syrie.
Titre Introduction Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org
Note : Une traduction non officielle de l'accord (arabe - anglais) a été faite.


9-2 Un coup de théâtre.
Les dernières heures de tractations sur l'accord avec les Etats-Unis concernant la présence militaire américaine en Irak, qui sera soumis jeudi au parlement irakien, ont donné lieu à un coup de théâtre
mercredi, Bagdad réclamant un référendum populaire en juillet pour l'avaliser.
Le vote au Parlement sur l'accord, qui doit aboutir à l'évacuation de 150.000 soldats américains d'ici 2011, devait avoir lieu mercredi mais il a été repoussé à jeudi pour donner plus de temps aux tractations et permettre que le texte soit adopté par une large majorité."Ce n'est pas seulement le Parlement qui doit se prononcer sur cet accord mais le peuple irakien, lors d'un referendum le 30 juillet afin qu'il puisse juger de son bien-fondé six mois après sa mise en application", a annoncé mercredi sur la chaîne Al-Arabiya le conseiller irakien à la Sécurité nationale, Mouaffak al-Roubaïe.
Interrogé par l'AFP, le député chiite Reza Jawad Taki, de l'Alliance Unifiée Irakienne (AUI), le plus grand groupe parlementaire, a affirmé qu'en "cas de rejet par le peuple irakien, le gouvernement devra soit l'annuler, soit le renégocier", avec les Etats-Unis.
Il s'agissait d'une condition émise par le principal groupe parlementaire sunnite du Front de la Concorde Nationale (39 députés) pour voter l'accord au Parlement.
"Il a été décidé qu'un référendum aura lieu au plus tard le 30 juillet", a dit le chef de ce groupe parlementaire, Iyad al-Samarrai. "Le référendum est important car l'accord est important et le peuple irakien doit avoir son mot à dire", a-t-il ajouté.
Conscients que le président Jalal Talabani, le Premier ministre Nouri al-Maliki et Ali Sistani, chef spirituel de la communauté chiite, souhaitaient que le pacte soit adopté par une large majorité, les partis kurdes et sunnites ont fait monter les enchères mercredi.
La journée s'est donc passée en tractation et dans la soirée le président du Parlement, Mahmoud Al-Machhadani, a annoncé à la tribune que "l'atmosphère générale évoluait vers un accord et les dirigeants politiques avaient résolu tous les points en discussion. Il ne reste qu'un seul point à négocier, c'est pourquoi nous repoussons la séance à demain (jeudi) 10H00", a-t-il dit.
Les députés devront voter les trente articles de "l'accord entre les Etats-Unis et l'Irak sur le retrait des forces américaines et l'organisation de leurs activités durant leur présence en Irak".
"Nous disposons au Parlement d'assez de voix pour voter l'accord à une majorité simple mais (...) nous ne voulons pas le faire passer avec trois ou quatre voix de différence. C'est pourquoi nous ne relâchons pas nos efforts pour rassembler une large majorité", avait affirmé mardi à l'AFP le vice-président du Parlement, Khaled al-Attiyah.
Selon le site internet de l'Union Patriotique du Kurdistan, les Kurdes ont demandé l'établissement de nouvelles relations avec Bagdad, ce qui signifie davantage d'autonomie alors que les sunnites veulent participer plus activement à la prise de décision et exigent l'annulation de la loi sur la debaassification.
Si l'accord est voté, sa ratification interviendra après onze mois d'âpres discussions où, pour la première fois depuis cinq ans, les Irakiens ont négocié d'égal à égal.
Car si Washington avait la puissance militaire, Bagdad savait que Bush tenait à cet accord avant de quitter la Maison-Blanche.Cet accord, adopté le 16 novembre par le gouvernement, a fait l'objet de
débats houleux lors de son examen au Parlement et, fait rarissime, il y a même eu des échanges de coups avec les députés favorables à Moqtada Sadr, violemment opposés à ce pacte qu'ils qualifient "d'humiliant"."Si l'accord n'est pas approuvé par une large majorité et s'il n'a pas le soutien des trois communautés chiite, sunnite et kurde, sa crédibilité sera faible. Les gens diront que la moitié du Parlement n'a pas voté en faveur", a dit pour sa part à l'AFP le député kurde Mahmoud Othmane.
L'accord prévoit notamment que "toutes les forces américaines devront avoir quitté le territoire irakien le 31 décembre 2011 au plus tard" et auparavant, au 30 juin 2009 au plus tard, toutes les forces de combat américaines devront s'être retirées des villes, villages et localités d'Irak.

26 novembre 2008.
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5166



Géographie de l'Irak

L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):