samedi 13 décembre 2008

n° 5 - Dossier de Pakistan - 12-12 - 1- : Qui est derrière les attentats de Mumbai ?

 

Sent: Saturday, December 13, 2008 9:19 AM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: n° 5 - Dossier de Pakistan - 12-12 - 1- : Qui est derrière les attentats de Mumbai ?

 



                                                 Aujourd'hui, face aux ambitions hégémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.

                               Les médias occidentaux dans leur large majorité accepte les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .  

                                                                      Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre! 

                                                                                      Sa diffusion est un acte de résistance.  



      Dossiers de PAKISTAN.  
                                                                                                   n° 5- 12-12
Par M.Lemaire                                                                                 



 "Dossiers de PAKISTAN" est  visible :

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be

 Ps : Avant de vous lancer dans la lecture du journal, noter ceci: Taliban- 'Al Qaïda'  &  Ben Laden = concept réducteur inventé par les Usa, pour désigner la résistance . idem pour le mot 'terrorisme' employé par les Usa & ces acolytes


 

Sommaire..

 2 Brèves.

2-1 Face à l'Inde, Islamabad ne cède rien.

3 Dossier & Point de vue

3-1 Le Pentagone veut améliorer ses compétences dans la guerre contre le terrorisme.

3-2 En Ligne de Mire de l'Inde : Les Camps d'Entraînement au Cachemire Pakistanais.

3-3 Un Attaquant survivant Douteux d'Un Groupe Infiltré ?

Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

4-1 Andrés Allemand : Les 'talibans' exportent leur guerre au Pakistan, frappant les bases logistiques de l'OTAN.

5 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion

5-1 "Yes, we can", "The change we need"... mon oeil !.

5-2 DINUCCI Manlio : Le nouveau grand jeu.

5-3 Nicolas REVISE : l'Inde exclut une guerre contre le Pakistan.

5-4 Antoine Sfeïr fait le lien entre les derniers attentats de Bombay, la crise financière et le 11 septembre.

5-5 Michel Chossudovsky: Qui est derrière les attentats de Mumbai ?

6 Annexe

6 La fabrique du terrorisme.



2 Brèves.

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.

2-1  Face à l'Inde, Islamabad ne cède rien.

Les autorités pakistanaises ont assuré qu'elles ne livreraient pas à New Dehli les suspects des attaques de Bombay. Et se disent même prêtes à faire face à une nouvelle guerre contre leurs voisins.

Malgré les pressions indiennes, le Pakistan ne fait pas marche arrière. Ce mardi, Islamabad a assuré qu'il ne livrerait aucun éventuel suspect dans les attaques de Bombay et qu'il les jugerait lui-même si nécessaire.

Depuis samedi, les autorités pakistanaises ont arrêté 16 personnes proches ou directement liées au groupe islamiste interdit Lashkar-e-Taïba, accusé par New Delhi d'avoir organisé et perpétré les attentats qui ont fait 163 morts fin novembre. Parmi eux figurent, selon l'Inde, l'un des principaux organisateurs présumés des attaques, Zaki-ur-Rehman Lakhvi.

«Ces arrestations ont lieu dans le cadre de notre propre enquête. Même si les accusations (indiennes) contre eux sont démontrées, nous ne les livrerons pas à l'Inde», a déclaré le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi. «Nous les jugerons nous-mêmes en vertu de la loi pakistanaise».

L'Inde a remis une liste de suspects au Pakistan, son rival de toujours, et exige qu'il les lui livre, en menaçant à demi-mot de représailles dans le cas contraire. Or, l'Inde et le Pakistan, deux puissances militaires nucléaires, se sont déjà affrontés dans trois guerres depuis leur création, en 1947.

Washington fait pression sur le Pakistan et tente d'apaiser l'Inde

Les Etats-Unis tentent à la fois de faire pression sur le Pakistan pour qu'il collabore «pleinement» et d'apaiser l'Inde en assurant qu'Islamabad, également victime d'une vague sans précédent d'attentats islamistes depuis 16 mois (plus de 1.500 morts), ferait tout pour punir les coupables. Ce qu'Islamabad a effectivement promis à plusieurs reprises.

Mais la presse indienne bruisse depuis plusieurs jours de rumeurs de frappes indiennes ciblées sur des camps d'entraînement de combattants islamistes de l'autre côté de la frontière, si les forces pakistanaises n'agissent pas elles-mêmes.

De son côté, Shah Mehmood Qureshi a averti: «Nous ne voulons pas la guerre mais nous sommes totalement prêts pour le cas où elle nous serait imposée. […] Nous n'oublions pas nos responsabilités pour défendre notre terre.» Avant de conclure: «Ceci est un message clair: nous sommes pour l'amitié, nous chérissons la paix et nous voulons la stabilité de la région, mais cela ne doit pas être interprété comme de la faiblesse.» C'est la première fois depuis le début de la crise indo-pakistanaise consécutive aux attaques de Bombay qu'Islamabad emploie un langage aussi ferme.

A peine de retour d'une mission-éclair dans les deux pays pour tenter d'apaiser les tensions, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a estimé que les arrestations des derniers jours représentaient «un geste positif», selon son porte-parole Sean McCormack.

En 2001, une quatrième guerre avait été évitée de justesse

L'enjeu est de taille: le 13 décembre 2001, l'attaque du Parlement indien à New Delhi par un commando islamiste, qui avait fait 10 morts, avait été attribuée par l'Inde au Lashkar-e-Taïba, et avait conduit les deux pays au bord d'une quatrième guerre, évitée de justesse notamment grâce à la diplomatie américaine.

Aujourd'hui, la situation est encore plus dramatique et ni les Etats-Unis, ni l'Inde, ni le Pakistan ne peuvent se payer le luxe d'une guerre, estiment unanimement les experts de la région, les diplomates, mais aussi de hauts responsables pakistanais.

Les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, frontalières avec l'Afghanistan, sont devenues le repaire des talibans et d'Al-Qaeda. Washington a obtenu d'Islamabad, son allié-clé dans sa «guerre contre le terrorisme», qu'il y lance, depuis l'été dernier, une vaste offensive.

Or le Pakistan a averti qu'un simple mouvement de troupes indiennes vers la frontière impliquerait automatiquement le retrait de son armée des zones tribales pour un redéploiement à la frontière indo-pakistanaise. Ce que les Etats-Unis, empêtrés dans les combats contre l'insurrection des talibans qui gagne en intensité en Afghanistan, verraient évidemment d'un mauvais œil.

(Source AFP)http://www.liberation.fr/monde/0101304196-face-a-l-inde-islamabad-ne-cede-rien



3  Dossiers

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

3-1 Le Pentagone veut améliorer ses compétences dans la guerre contre le terrorisme.

Le Pentagone a officialisé dans une directive l'importance stratégique qu'il donne à la "guerre irrégulière" l'opposant à des résistants, au même plan que la "guerre conventionnelle" entre Etats.

Ce document, signé lundi par le vice-secrétaire à la Défense Gordon England, déclare que "la guerre irrégulière est stratégiquement aussi importante que la guerre traditionnelle", et affirme la nécessité d'"améliorer les compétences (du Pentagone) en matière de guerre irrégulière".

Ce type de conflit recouvre les activités de contre-terrorisme, de contre-insurrection ainsi que les "opérations de stabilité" dans des "pays fragiles", désormais définies comme une "mission-clé".

La directive préconise de "maintenir des capacités permettant au département de la Défense d'être aussi efficace en matière de guerre irrégulière qu'en matière de guerre conventionnelle".

Parmi les missions assignées dans cette directive de 12 pages, Washington doit notamment s'efforcer de renforcer les capacités militaires des pays partenaires, soutenir les nations menacées par des adversaires "irréguliers" ou encore "créer un environnement stable et sûr dans les Etats fragiles" afin d'empêcher la formation de sanctuaires extrémistes.

Cette directive formalise un changement déjà largement amorcé sur le terrain, à la lumière des leçons tirées depuis 2001 des conflits en Irak et en Afghanistan.

"Cela codifie les rôles et les responsabilités", a commenté un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman.

Cette réorientation avait déjà été formulée à l'été 2008 dans un document officiel intitulé "Stratégie de la défense nationale", approuvé par le secrétaire à la Défense Robert Gates.

"A l'avenir, gagner la guerre irrégulière contre les mouvements extrémistes et violents sera l'objectif central des Etats-Unis", soulignaient les auteurs de ce rapport.

Dans la revue Affaires Etrangères datée de janvier/février, M. Gates défend cette nouvelle stratégie, désapprouvée par certains militaires, qui s'inquiétent d'un déclin potentiel de la suprématie conventionnelle de l'armée américaine à l'heure de la montée en puissance militaire de pays comme la Chine ou la Russie.

"Nous ne devons pas nous focaliser sur la préparation à de futurs conflits conventionnels au point de négliger de fournir toutes les capacités nécessaires pour gagner le type de guerre mené actuellement par les Etats-Unis", écrit-il, en recommandant d'y consacrer un budget suffisant.

Un rapport du Commandement inter-forces américain sur les défis militaires des 25 prochaines années, publié jeudi, avertit également que les Etats-Unis devront sans doute faire face à un vaste spectre de conflits.

"D'ici les années 2030, les forces armées américaines se retrouveront presque certainement engagées au combat, soit dans un conflit régulier ou dans une série de guerres de contre-insurrection", estime ce rapport, qui suggère de se tenir prêt à combattre sur les deux fronts.

"Les difficultés d'entraînement à des menaces de type conventionnel et nucléaire ne doivent pas mettre au second plan la nécessaire préparation pour mener une guerre irrégulière, comme cela s'est produit après la guerre du Vietnam", période à laquelle les Etats-Unis ont arrêté de se préparer à la contre-insurrection pour privilégier une approche traditionnelle, en pleine période de Guerre Froide.

AFP

5 décembre, 08h36


3-2 En Ligne de Mire de l'Inde : Les Camps d'Entraînement au Cachemire Pakistanais.
Suite aux attaques de Mumbai de la semaine dernière, les intentions de l'Inde de porter la "guerre contre le terrorisme" au niveau supérieur commencent à émerger - plus spécifiquement en détruisant les camps d'entraînement des militants implantés, selon l'Inde, au Cachemire pakistanais.
Un responsable de haut rang au sein du ministère de la sécurité intérieure de l'Inde a dit à Asia times Online qu'une décision avait été prise aux plus hauts niveaux comme quoi l'Inde serait directement impliquée pour "annihiler" une partie des infrastructures "terroristes" et des bases de personnel au Pakistan.
Bien que cela implique de prendre des risques, les "poursuites à chaud" sont débattues depuis un certain temps en Inde.

Les attaques de Mumbai qui ont fait près de 200 morts, pourraient avoir fourni la justification nécessaire à de telles actions.
Selon le responsable, qui a refusé de s'identifier, ces opérations seront principalement clandestines pour éviter une guerre totale entre les deux voisins disposant d'armes nucléaires.

Officiellement, l'Inde pourrait continuer de nier de telles actions, tout en portant la bataille jusqu'aux terroristes.
Les unités d'élite navales aériennes et terrestres seront impliquées. L'opération pourrait éventuellement couvrir les zones frontalières le long du Punjab telle que celle du Multan où on pense que certains des attaquants de Mumbai ont été recrutés.
La ceinture côtière le long de Karachi jusqu'au Gwadar sera également sous surveillance active de l'Inde.
Le Bangladesh, une autre région fertile pour les activités d'al-Qaeda, sera aussi visée par de telles actions, selon le responsable.
La secrétaire d'état des US, Condoleezza Rice a été mise au courant des dernières actions de l'Inde lors de sa visite à New Dehli cette semaine.
Il semblerait que Washington n'ait pas de problème concernant les intentions de l'Inde tant que cette dernière s'assure que cela ne mènera pas à une conflagration d'envergure entre l'Inde et le Pakistan. Les US veulent aussi être sûrs que l'armée pakistanaise maintient sa présence, même limitée, sur le front ouest bordant l'Afghanistan.
Il semble, au moins pour le moment, que l'Inde informera les US sur toute opération armée. Néanmoins il n'est pas nécessaire que Washington soit informé de chaque action militaire.
De même, New Dehli s'oppose à toute guerre d'escalade avec le Pakistan. Un tel scénario jouerait en faveur des "terroristes" et ébranlerait le processus de paix qui jusqu'à présent a rencontré un large succès dans les deux pays.
Selon des sources officielles, les agences de sécurité indiennes en proie aux critiques après le carnage de Bombay ont dit aux dirigeants que la seule façon de repousser les attaques répétées des militants c'était de frapper à la racine du "terrorisme" au Pakistan. L'alternative, selon les sources, serait de continuer à servir de cible.
Des responsables ont dit qu'un grand pays comme l'Inde avec des frontières maritimes et terrestres poreuses n'a tout simplement pas le système sécuritaire nécessaire, les fonds et le personnel pour se prémunir contre la machine "terroriste" méticuleuse jihadiste.
De plus, on pense que des attaques anti terroristes "saigneront" les militants les forçant à protéger leurs intérêts immédiats plutôt que de comploter plus d'attaques (Cela risque tout au contraire d'avoir l'effet inverse et de rallier à leur cause encore plus de militants comme on le voit en Afghanistan avec les Talibans nldt). Cela pourrait vouloir dire que les opérations indiennes au Pakistan seraient à long terme.
New Dehli a déjà mis sur pied une agence fédérale anti terroriste avec un financement indépendant et du personnel venant de différentes agences de sécurité.
Le nouveau ministre de l'intérieur indien, P. Chidambaram, est réputé pour son approche dure. New Dahli s'est également assuré que le Conseiller à la Sécurité Nationale, M.K. Narayanan, conserve son poste malgré les appels à sa démission après les attaques de Mumbai.
Nqarayanan, qui bénéficie de la confiance de Manmohan et de Chidambaram, connaît bien les infrastructures sécuritaires indiennes et on attend de lui qu'il assume la driection bureaucratique.
L'Inde va également rechercher l'aide d'Israël pour concrétiser des opérations secrètes au Pakistan. On espère qu'Israël aide également à construire un réseau de services secrets élaboré visant spécifiquement la neutralisation des activités "terroristes".
New Dehli considère Tel Aviv comme partenaire dans la lutte contre le "terrorisme", et ce dernier s'est empressé de fournir de l'aide notamment lors d'opérations clandestines de sécurité au Cachemire administré par l'Inde. (D'où l'attaque du centre Loubavitch à Bombay visant expressément les Israéliens et non les Juifs comme on voulu le faire croire les Sionistes ndlt)
Jusqu'à présent, la collecte d'informations sur le Pakistan avait pour but de surveiller les activités des forces armées.
Les forces armées pakistanaises, à la demande des US, sont concentrées sur le front des tribus à l'Ouest de son territoire et sur les Talibans. New Dehli pense qu'un réseau "terroriste" bien organisé au Pakistan a entraîné ses recrues contre l'Inde.
Au fil du temps, l'Inde a réussi à collecter des informations - dont des cartes, avec topographie et détails de camps d'entraînement et d'activités "terroristes" - au Pakistan.
New Dehli sait que malgré la rhétorique stridente, le président du Pakistan, Asif Ali Zardari à les mains liées et qu'il n'ira pas au delà des condamnations verbales.
Les volte face de Zardari sur la visite du chef des services secrets pakistanais (ISI) en Inde est une indication qu'il ne contrôle pas totalement les décisions selon des responsables. La dernière chose que Zardari veut c'est des représailles contre sa famille après l'assassinat de sa femme, l'ancienne premier ministre du Pakistan, Benazir Bhutto.
New Dehli croit qu'il y a des éléments voyous enracinés au sein de l'ISI et de l'armée pakistanaise qui poursuivent un agenda sur lequel l'actuel pouvoir politique n'a aucun contrôle.
Pendant ce temps, les responsables sécuritaires indiens, américains et israéliens continuent d'interroger Ajmal Amir Kasab, le fedayeen, attaquant de Mumbai attrapé vivant.
Certaines sources disent qu'Ajmal est tout en bas d'une chaîne complexe "terroriste". Dans ce cas, son utilité n'ira pas au delà de révélations sur la logistique concernant les attaques de Mumbai. Jusqu'à présent il n'a fait que confirmer ce qui était déjà connu du groupe "terroriste" Lashkar-e-Toiba (LET) et de ses cerveaux.
Les enquêteurs indiens ont dit qu'Ajmal avait suivi un entraînement intensif du LET, dont un entraînement à la guerre maritime.
New Dehli - Siddharth Srivastava - 061208 - www.atimes.com
Siddharth Srivastava est journaliste, basé à New Delhi - sidsri@yahoo.com
* Nous mettons des " " pour le mot terrorisme et terroriste devenu une arme linguistique de guerre de propagande à laquelle nous refusons de participer.

Au Cachemire indien par exemple il existe une résistance à ce qui est considéré comme une occupation indienne féroce (assassinats, viols, torture) avec l'aide et le concours logistique de spécialistes en contre insurrection de l'armée sioniste.
Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

http://www.planetenonviolence.org/En-Ligne-De-Mire-De-l-Inde-Les-Camps-D-Entrainement-Au-Cachemire-Pakistanais-Un-Attaquant-Survivant-Douteux-D-Un-Groupe_a1741.html?PHPSESSID=eb218dbc89b340c909e9708ddf2c999f

 


3-3 Un Attaquant survivant Douteux d'Un Groupe Infiltré ?

Ajmal Amir Kasab, qui a attaqué avec sont coéquipier la gare de train de Chhatrapati Shivaji de Bombay, faisant plusieurs dizaines de morts, et dont la photo a fait le tour du monde, est un attaquant survivant dont l'attitude est douteuse.
Jusqu'à présent il a été impossible d'établir avec certitude ses origines ainsi que son âge (21 ou 24 ans ?). Alors que son coéquipier a été abattu, il s'en est sorti avec quelques blessures superficielles aux mains et au cou, et selon la presse a plaidé pour qu'on ne le tue pas ce qui est en parfaite contradiction avec l'attitude générale jusqu'auboutisme adoptée par les autres attaquants.

Les enquêteurs parlent d'avoir recours au "sérum de vérité" (une technique dangereuse qui peut laisser des séquelles durables physiques et psychologiques) pour s'assurer de la véracité de ses "confessions" qui restent pour l'instant sujettes à extrême caution ne faisant que confirmer des informations générales connues sur le LET, soit disant à l'origine de ces attaques alors que ce groupe dés le départ a nié toute implication.
Mais ce qui est le plus troublant concernant Kasab c'est cette photo ci dessus (après vérification, les photos disponibles en ligne montrent toutes ce cordon orange ndlr) affichés sur tous les écrans TV du monde entier. Si on regarde attentivement cette photo il porte au bras droit un bracelet orange *. Attacher un cordon ou une ficelle orange au poignet est une pratique hindoue et il est peu probable qu'un musulman, spécialement endoctriné pour mener de telles attaques, puisse porter un tel cordon orange.
Certains ont dit de cette opération que c'était une opération sous faux pavillon - Lire l'article en anglais de Michel Chossudovsky sur Mondialisation ca
,(ou lire la traduction Google en annexe…)  ou, pour d'autres, une attaque par un groupe non musulman, des extrémistes indous (c'est déjà arrivé par le passé).
D'autre part, selon une dépêche d'Aijaz Hussain (AP 06/12/08) dans le cadre de l'enquête sur les attaques, la police indienne a arrêté deux indiens accusés d'acheter illégalement des cartes SIM de téléphones portables et de les avoir revendues aux attaquants. L'un de ces deux indiens est un officier de police d'une unité de contre insurrection qui pourrait avoir été en mission clandestine, assigné auprès du groupe, autrement dit avoir infiltré le groupe.
Des officiers de haut rang dans le Cachemire indien, centre de tensions entre l'Inde et le Pakistan, ont demandé que l'officier, Mukhtar Ahmed, soit relaché, affirmant qu'il était l'un d'entre eux et qu'il était en mission d'infiltration de groupes militants du Cachemire. Ces cartes SIM ont été achetées en utilisant des faux documents dont des papiers d'identité de personnes décédées. Ces cartes permettent à leurs utilisateurs d'utiliser les services téléphoniques sans dévoiler leurs véritables identités.
C'est Tauseef Rahman, le deuxième indien arrêté, qui a vendu les cartes à Ahmed qui les a fournis au groupe d'attaquants de Bombay. C'est la police de Srinigar, la principale ville du Cachemire indien, qui a prévenu la police de Calcutta qu'Ahmed était un de "leurs hommes". Selon un haut gradé de la police de Calcutta, Rajeev Kumar, Ahmed est un officier des forces spéciales de police, apparternant pour partie à un réseau de contre insurrection dont les membres sont en général d'anciens militants. Ces forces spéciales sont financées par un fond spécial du ministère fédéral des affaires intérieures.
"Parfois nous utilisons nos hommes engagés dans des opérations de contre insurrection pour fournir des cartes SIM aux militants pour que nous puissions suivre leur trace" a dit l'officier. Ahmed a été recruté il y a cinq ans après la mort de son frère tué par le groupe Lashkar -e-Taiba, qui avait découvert que ce dernier était un informateur.
Par conséquent, logiquement, les services de contre insurrection indiens pouvaient, grâce à ces cartes SIM, savoir ce que ce groupe tramait.
Pourquoi ne sont-ils pas intervenus avant pour prévenir les attaques ?
* Sur la signification du bracelet orange (l'orange étant une couleur centrale dans l'Hindouisme) : lors de la fête hindoue de Rakshabandham qui a lieu en Août et qui symbolise l'amour que porte une sœur à son frère (le mot Raksha signifie "protection" et Bandham signifie "liens"), à cette occasion, et après un échange de bonbons, les femmes hindoues offrent des bracelets en corde (le rakhi) à leurs frères ou à un homme qu'elles considèrent comme leur frère. En retour, les hommes promettent de les protéger.
Synthèse Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

http://www.planetenonviolence.org/En-Ligne-De-Mire-De-l-Inde-Les-Camps-D-Entrainement-Au-Cachemire-Pakistanais-Un-Attaquant-Survivant-Douteux-D-Un-Groupe_a1741.html?PHPSESSID=eb218dbc89b340c909e9708ddf2c999f

07 Décembre

9 déc. 



4 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

4-1 Andrés Allemand : Les 'talibans' exportent leur guerre au Pakistan, frappant les bases logistiques de l'OTAN.
Peshawar, ville stratégique pour l'approvisionnement des forces internationales postées à Kaboul, subit des attaques à répétition.

Objectif: détruire les camions de ravitaillement.
On prend les mêmes et on recommence.

Hier à Peshawar, capitale de la province pakistanaise du Nord-Ouest, 200 hommes armés ont pris d'assaut une base logistique de l'OTAN et incendié une centaine de véhicules, dont 50 camions servant à approvisionner les 53000 soldats de l'Isaf,
la coalition internationale en Afghanistan.

La veille, 200 poids lourds étaient détruits suivant un scénario identique dans deux dépôts de
l'Alliance atlantique. Unique différence: un gardien avait perdu la vie.
«Nous allons intensifier les attaques contre l'OTAN et les forces américaines basées en Afghanistan et contre leurs approvisionnements depuis le Pakistan», avait promis fin novembre Hakimullah, un chef taliban dans les zones tribales pakistanaises, toutes proches de
Peshawar.

Or, cette ville populeuse constitue une étape stratégique sur la route logistique des forces américaines. Les trois quarts du matériel pour l'Afghanistan sont débarqués au port de Karachi, tout au sud du Pakistan, puis sont transportés jusqu'au nord du pays, avant de franchir la frontière par la passe de Khyber et finalement déboucher à Kaboul.
D'où l'intérêt évident, pour les talibans, de détruire les camions à Peshawar. Il y a moins d'une semaine, des talibans ont mis le feu à une dizaine de poids lourds bourrés d'équipements et tué deux personnes. A la mi-novembre, après une attaque des rebelles islamistes, le Pakistan avait interrompu pendant une semaine la traversée de la passe de Khyber, par les convois transportant du matériel pour l'Isaf,notamment du carburant…
Pas de problème, assure-t-on pourtant à l'OTAN. «Certes, c'est une cause de préoccupation, mais des incidents de ce genre n'ont pas d'impact stratégique. Nous avons d'autres voies pour acheminer le matériel à nos troupes», assurait hier un porte-parole de l'Alliance atlantique.
Le règne de la peur ?
Sans doute. Mais le plus inquiétant est ailleurs. Comment se fait-il que des bases logistiques de l'OTAN puissent être tranquillement attaquées par des centaines de talibans, munis de lance-roquettes et de fusils d'assaut, sans la moindre résistance de la police ou de l'armée
pakistanaise, censée assurer la sécurité des lieux?

Selon des témoins cités par un journaliste du Figaro, la peur y est pour beaucoup. Mal armés, des agents postés à un checkpoint, non loin de là, n'ont pas bougé en entendant les détonations. Les talibans, à Peshawar, n'ont rien à craindre.
L'Afghanistan à 72% vulnérable
Le chiffre a immédiatement été contesté hier par l'OTAN et le gouvernement de Kaboul. Les talibans auraient une présence permanente dans 72% de l'Afghanistan, à en croire une étude publiée hier par un centre de réflexion européen, le Conseil international sur la sécurité
et le développement (ICOS). Il y a un an, cette proportion n'était encore «que» de 54%.
Mais il y a pire: «Les talibans sont aux portes de la capitale et s'infiltrent à leur guise. Sur les quatre accès menant à Kaboul, trois sont compromis par les activités des combattants islamistes», peut-on
lire dans cette étude.
Partout, les talibans sont en train de gagner la confiance de la population en s'appuyant sur les motifs locaux de mécontentement contre l'OTAN et le gouvernement du président Hamid Karzaï.
Evidemment, les critiques de ce rapport soulignent que les talibans ne contrôlent pas 72% du territoire, ils mènent seulement des attaques ponctuelles.
Il reste un fait incontestable: les talibans sont tout sauf vaincus. Au contraire, ils semblent progresser de jour en jour.

Andrés Allemand | 09.12.2008 | 00:00
http://www.tdg.ch/actu/monde/talibans-exportent-guerre-pakistan-frappant-bases-logistiques-otan-2008-12-08

(aa)

 



Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.

5-1 "Yes, we can", "The change we need"... mon oeil !.

EXTRAIT:

Tout le discours électoral obamien était axé sur le changement. Mais comment peut-on y croire dès lors que le futur Président a d'emblée annoncé qu'il n'entend pas mettre en cause les budgets militaires, qui ont échappé à tout contrôle ?

Les dépenses militaires des Etats-Unis atteignent des sommets inégalés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ! En "dollars constants", les 635 milliards de dollars inscrits au budget de 2007 représentaient en effet 5% de plus que le précédent record absolu atteint en 1952, au plus fort de la "guerre froide".  C'est le prix des guerres en cours et de l'entretien des bases militaires U.S. (entre 700 et 1.000 selon la méthode de comptage adoptée) disséminées dans le monde entier.

Si les budgets militaires ne sont pas remis en question, et vu ce qu'est la situation économique (250.000 emplois détruits en octobre) et l'endettement galopant, on voit mal comment Obama pourrait dégager les moyens de financer les réformes sociales attendues, notamment la création d'une assurance maladie digne de ce nom et une politique du logement volontariste.

Or, que prévoit Obama dans ce domaine ? Il veut augmenter les effectifs militaires de 90.000 hommes, afin notamment d'intensifier la guerre en Afghanistan et de donner à la "guerre au terrorisme" une ampleur accrue, et créer un nouveau service de renseignements qui devra étendre ses activités dans une centaine de pays, sommés de coopérer sans quoi - a averti Obama - les Etats-Unis sont décidés à se passer de leur permission.
Un petit air de "déjà vu", non ?
Le moment de se souvenir que le fameux "unilatéralisme américain" n'a pas été une invention de George W. Bush, qui n'avait fait qu'amplifier et théoriser ce que pratiquait avant lui le "Démocrate" William Jefferson Clinton, qui lui-même ne faisait que s'inscrire dans la tradition.

Mais voilà, en Europe, il semble que d'aucuns préfèrent ne retenir de Clinton que l'usage sympathique et inventif qu'il faisait occasionnellement de ses cigares, car penser que l'ère G.W. Bush était une parenthèse singulière dans l'histoire américaine est tellement plus réconfortant pour qui ne veut surtout pas imaginer une seule seconde que les Etats-Unis pourraient être ce genre d'amis qui vous dispensent d"avoir encore des ennemis.

Prochain test : la nomination du "Secrétaire d'Etat au Trésor", qui sera déterminante pour juger de la manière dont Obama tiendra ou non les promesses faites aux classes moyennes et aux victimes de la crise.

Pour le moment, le favori pour occuper ce poste semble être Lawrence Summers, qui a déjà occupé ce poste de 1999 à 2001, à la fin du second mandat de Clinton. Il s'était affirmé comme un ardent défenseur de la "globalisation", et il avait contribué à la mise en place du système qui est en train de s'effondrer. Sa nomination comme Secrétaire d'Etat au Trésor le mettrait donc dans la position du pompier appelé à éteindre l'incendie qu'il a auparavant lui-même contribué à attiser.

Dans ses précédentes fonctions de "chief economist" à la Banque Mondiale, il s'était singularisé en signant une note dans laquelle il estimait que les considérations liées à la protection de l'environnement ne devaient pas êtres prises en compte, seule important la suppression de tous les obstacles au "libre échange" avec les "pays (prétendument) en voie de développement".

Summers fut aussi un président de l'Université de Harvard particulièrement controversé, au point qu'il fut contraint de démissionner à la suite du vote de "motions de non-confiance" émanant des secteurs les plus "progressistes" de la prestigieuse université, où on reprochait à Summers son arrogance et son "intolérance vis-à-vis de toute opinion dissonante", ainsi que sa tendance à pratiquer l'intimidation envers ses contradicteurs, parfois écartés de leur poste avec une certaine brutalité. (voir notamment ICI).

D'où la question d'un analyste politique du Washington Post : "«Will Obama's First Term Really Just be a Hybrid of Clinton III and GW Bush III ?».

"Yes, we can", "The change we need"... mon oeil !

Tout le discours électoral obamien était axé sur le changement. Mais comment peut-on y croire dès lors que le futur Président a d'emblée annoncé qu'il n'entend pas mettre en cause les budgets militaires, qui ont échappé à tout contrôle ?

Les dépenses militaires des Etats-Unis atteignent des sommets inégalés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ! En "dollars constants", les 635 milliards de dollars inscrits au budget de 2007 représentaient en effet 5% de plus que le précédent record absolu atteint en 1952, au plus fort de la "guerre froide".  C'est le prix des guerres en cours et de l'entretien des bases militaires U.S. (entre 700 et 1.000 selon la méthode de comptage adoptée) disséminées dans le monde entier.

Si les budgets militaires ne sont pas remis en question, et vu ce qu'est la situation économique (250.000 emplois détruits en octobre) et l'endettement galopant, on voit mal comment Obama pourrait dégager les moyens de financer les réformes sociales attendues, notamment la création d'une assurance maladie digne de ce nom et une politique du logement volontariste.

Or, que prévoit Obama dans ce domaine ? Il veut augmenter les effectifs militaires de 90.000 hommes, afin notamment d'intensifier la guerre en Afghanistan et de donner à la "guerre au terrorisme" une ampleur accrue, et créer un nouveau service de renseignements qui devra étendre ses activités dans une centaine de pays, sommés de coopérer sans quoi - a averti Obama - les Etats-Unis sont décidés à se passer de leur permission.
Un petit air de "déjà vu", non ?
Le moment de se souvenir que le fameux "unilatéralisme américain" n'a pas été une invention de George W. Bush, qui n'avait fait qu'amplifier et théoriser ce que pratiquait avant lui le "Démocrate" William Jefferson Clinton, qui lui-même ne faisait que s'inscrire dans la tradition.

Mais voilà, en Europe, il semble que d'aucuns préfèrent ne retenir de Clinton que l'usage sympathique et inventif qu'il faisait occasionnellement de ses cigares, car penser que l'ère G.W. Bush était une parenthèse singulière dans l'histoire américaine est tellement plus réconfortant pour qui ne veut surtout pas imaginer une seule seconde que les Etats-Unis pourraient être ce genre d'amis qui vous dispensent d"avoir encore des ennemis.

Prochain test : la nomination du "Secrétaire d'Etat au Trésor", qui sera déterminante pour juger de la manière dont Obama tiendra ou non les promesses faites aux classes moyennes et aux victimes de la crise.

Pour le moment, le favori pour occuper ce poste semble être Lawrence Summers, qui a déjà occupé ce poste de 1999 à 2001, à la fin du second mandat de Clinton. Il s'était affirmé comme un ardent défenseur de la "globalisation", et il avait contribué à la mise en place du système qui est en train de s'effondrer. Sa nomination comme Secrétaire d'Etat au Trésor le mettrait donc dans la position du pompier appelé à éteindre l'incendie qu'il a auparavant lui-même contribué à attiser.

Dans ses précédentes fonctions de "chief economist" à la Banque Mondiale, il s'était singularisé en signant une note dans laquelle il estimait que les considérations liées à la protection de l'environnement ne devaient pas êtres prises en compte, seule important la suppression de tous les obstacles au "libre échange" avec les "pays (prétendument) en voie de développement".

Summers fut aussi un président de l'Université de Harvard particulièrement controversé, au point qu'il fut contraint de démissionner à la suite du vote de "motions de non-confiance" émanant des secteurs les plus "progressistes" de la prestigieuse université, où on reprochait à Summers son arrogance et son "intolérance vis-à-vis de toute opinion dissonante", ainsi que sa tendance à pratiquer l'intimidation envers ses contradicteurs, parfois écartés de leur poste avec une certaine brutalité. (voir notamment ICI).

D'où la question d'un analyste politique du Washington Post : "«Will Obama's First Term Really Just be a Hybrid of Clinton III and GW Bush III ?».

http://www.lesdoigtsdanslacrise.info/

 


5-2 DINUCCI Manlio : Le nouveau grand jeu.

La bataille de Mumbai, quelle que soit la régie des attaques, prend place dans une dispute de grande ampleur conduite avec des outils politiques, économiques et militaires par plusieurs protagonistes : non seulement l'Inde et le Pakistan, mais les Etats-Unis, la Russie et la Chine. L'Asie centrale est le principal terrain de confrontation, aire d'énorme importance de par sa position géostratégique et pour le contrôle du pétrole de la Caspienne et des « corridors énergétiques ».

L'épicentre en est l'Afghanistan. C'est là que s'embourba pendant dix ans l'armée soviétique, alors que la CIA entraînait au Pakistan, par l'intermédiaire de l'ISI [services secrets pakistanais], plus de 100 mille moudjahidin pour la guerre en Afghanistan. Parmi eux se distingua Ossama Ben Laden, le riche saoudien qui apporta de gros financements et des milliers de combattants. Toujours au Pakistan fut entraînée et armée, avec le consensus de Washington, la milice talibane qui en 1996 conquit le pouvoir en Afghanistan. C'est là, en 2001, qu'arrivèrent les troupes états-uniennes, officiellement pour combattre les talibans et faire la chasse à Ben Laden. L'objectif stratégique est en réalité d'occuper un positon clé dans le nouveau scénario créé en Asie par la désagrégation de l'URSS et par l'émergence des puissances chinoise et indienne. « La possibilité existe qu'émerge dans la région un rival militaire avec une formidable base de ressources », prévenait un document publié par le Pentagone une semaine avant l'invasion de l'Afghanistan.

Cet objectif stratégique a été confirmé par le président élu Barack Obama qui a annoncé vouloir « sortir d'Irak » et « passer au juste champ de bataille en Afghanistan et au Pakistan ». Le Pakistan est ainsi lui aussi considéré comme champ de bataille ; un Pakistan qui est considéré à Washington comme un allié pas très fiable, dont les services secrets ont été suspectés d'avoir des liens avec les talibans. Quand, en janvier 2008, les USA ont demandé au président Musharraf de leur laisser les mains libres dans les zones de frontière avec l'Afghanistan, ils reçurent une fin de non recevoir. Et, à cause de la forte opposition intérieure, le président actuel Zardari semble aussi être réticent.

Ce qui rend la situation plus complexe encore est le choix de Washington de privilégier ses relations avec l'Inde, pour empêcher son rapprochement avec la Russie et la Chine. C'est dans ce cadre qu'entre l'accord, ratifié le 2 octobre par le Sénat, par lequel les Etats-Unis « légalisent » le nucléaire de l'Inde, qui n'a jamais adhéré au Traité de Non Prolifération, en lui permettant de garder huit réacteurs nucléaires militaires hors de tout contrôle international et en lui fournissant des technologies à double usage, civil et nucléaire. Ceci pousse le Pakistan, qui n'a jamais adhéré au TNP, à accélérer ses programmes nucléaires militaires. Avec comme résultat le fait que les deux pays alignent déjà au total environ 110 ogives nucléaires et sont en mesure d'en fabriquer beaucoup plus.

Sur ce terrain, en concurrence avec les USA, la Russie et la Chine entrent en jeu. En septembre a été confirmé que la Russie fournira à l'Inde un porte-avions avec 16 Mig-29 ; en même temps, la joint-venture russo-indienne BrahMos Aerospace a annoncé qu'elle augmentera sa production de missiles de croisière supersoniques lancés par avions, pouvant être armés de têtes aussi bien conventionnelles que nucléaires.

La Chine est par contre en train d'établir des relations particulièrement étroites avec le Pakistan. Le 18 octobre, on a annoncé que le président Zardari, en visite à Pékin, a signé 12 accords, dont un engageant la Chine à construire deux autres réacteurs nucléaires au Pakistan. La Chine fournit en outre au Pakistan des avions de chasse Jf-17 dotés de moteurs russes, dont la livraison a été autorisée par Moscou.

Dans la « guerre des oléoducs », l'Iran entre aussi en jeu, avec le projet d'un gazoduc qui, à travers le Pakistan, devrait amener en Inde le gaz iranien. Sous la pression états-unienne, l'Inde n'a jusqu'à présent pas adhéré à l'accord. L'Iran s'est cependant déclaré disponible, le 11 octobre, pour construire le gazoduc (coût : 7,5 milliards de dollars) jusqu'au Pakistan, en attendant l'adhésion de l'Inde. Plus difficile encore aujourd'hui, après les attaques à Mumbai.

DINUCCI Manlio

9 décembre

* Cet article a été publié dans une forme légèrement réduite dans l'édition de mercredi 3 décembre de Il Manifesto http://www.ilmanifesto.it/Quotidian...

Reçu dans sa version intégrale de l'auteur et traduit par Marie-Ange Patrizio.

http://alternatives-international.net/article2776.html

 


5-3 Nicolas REVISE
 : l'Inde exclut une guerre contre le Pakistan.

Le ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee a exclu jeudi une action militaire contre le Pakistan, mais a qualifié son voisin d'"épicentre" des attentats de Bombay fin novembre.

"Ce n'est pas la solution", a répondu le chef de la diplomatie indienne à un parlementaire à New Delhi qui estimait que l'Inde devrait attaquer le Pakistan en représailles au carnage de Bombay (163 morts et 9 assaillants tués).

"Les maîtres d'oeuvre des attentats de Bombay étaient au Pakistan", a répété le ministre devant le Parlement, ajoutant qu'il existait "une preuve irréfutable selon laquelle l'épicentre de ces attaques -non seulement celles-là mais aussi beaucoup d'autres- se trouvait chez notre voisin".

L'opposition parlementaire indienne a accusé jeudi le Pakistan d'être "l'épicentre du terrorisme" en Asie du Sud, deux semaines après les attentats de Bombay dont l'unique survivant du commando islamiste a été placé en détention préventive.

"Si l'Asie du Sud est dans l'oeil du cyclone du terrorisme, l'épicentre en est le Pakistan", a lancé devant le Parlement le chef du parti de l'opposition nationaliste hindoue, le Bharatiya Janata Party (BJP), L.K. Advani.

IL'Inde et les Etats-Unis imputent les attaques de Bombay du 26 au 29 novembre (163 morts et neuf assaillants tués) à un groupe islamiste cachemiri pakistanais, le Lashkar-e-Taïba (Let). New Delhi affirme que les 10 membres du commando venaient tous du Pakistan.

Les tensions se sont beaucoup ravivées entre les deux puissances nucléaires d'Asie du Sud, engagées dans trois guerres depuis leur création en août 1947 consécutive à la partition bâclée de l'Empire britannique des Indes.

Le Cachemire divisé en deux reste un abcès de fixation des frères ennemis à l'origine de deux conflits en 60 ans. Il a failli en déclencher un autre après l'attaque du parlement indien le 13 décembre 2001, que New Delhi avait imputée au LeT.

"Plusieurs organisations terroristes opérant depuis des territoires au-delà des frontières indiennes ont été identifiés comme étant la source des attentats perpétrés contre l'Inde depuis de nombreuses années", a répété M. Chidambaram.

Mercredi, le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani avait confirmé l'interpellation de deux dirigeants du LeT, ("l'armée des pieux"), Zaki-ur-Rehman Lakhvi et Zarar Shah désignés par New Delhi comme principaux maîtres d'oeuvre du carnage de Bombay.

Depuis samedi, face à une forte pression de l'Inde et surtout de Washington, Islamabad a arrêté 16 personnes proches ou directement liées au LeT.

Le nom de Zaki-ur-Rehman Lakhvi aurait été livré aux Indiens par le seul survivant du commando d'assaillants capturé au début des attaques. Ce Pakistanais, selon New Delhi, a été placé "en détention préventive jusqu'au 24 décembre", a annoncé à l'AFP le chef de l'enquête à Bombay, Rakesh Maria.

Il pourrait être poursuivi pour "actes de guerre contre l'Etat, meurtres, tentatives de meurtres et autres infractions à la législation sur les armes et les explosifs".

Le LeT est interdit au Pakistan depuis 2002 et le Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu a ajouté mercredi à sa liste des personnes sanctionnées pour soutien au terrorisme quatre membres du LeT, dont Zaki-ur-Rehman Lakhvi.

Les Etats-Unis, vieux alliés du Pakistan mais devenus plus proches de l'Inde depuis 2005, se sont félicités de ces mesures tout en demandant davantage.

Le ministre Chidambaram a appelé ses compatriotes à être "courageux et unis" en annonçant des mesures anti-terroristes que le parlement devrait adopter.

La presse indienne a fustigé les ratés du contre-terrorisme de la 10e puissance mondiale et les carences de ses forces confrontées pendant 60 heures à 10 assaillants, qui ont fait le siège d'une mégalopole de 18 millions d'habitants.

Nicolas REVISE

AFP

11 12


5-4 Antoine Sfeïr fait le lien entre les derniers attentats de Bombay, la crise financière et le 11 septembre.

La présence d'Antoine Sfeïr au Forum du journal arabophone « El-Chorouk », à Alger, le 28 novembre dernier a coïncidé avec les attentats de Bombay, en Inde.

Ses interlocuteurs l'ont interrogé sur sa lecture des événements.

Une volonté délibérée de déstabiliser l'Inde

Dans sa réponse, Antoine Sfeïr n'exclut pas un lien entre les attentats de Bombay et la crise financière et économique mondiale.  Il souligne en effet que « le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau. L'Europe l'a connu dans le 19ème et 20ème siècle. Ce fut un terrorisme nationaliste ou idéologique, puis un terrorisme identitaire et culturel. Aujourd'hui, des Puissances occidentales ont inventé ce qu'elles appellent terrorisme islamique, dont les objectifs sont sournois. Car jusque-là, personne ne parlait de terrorisme catholique ou terrorisme religieux. Pourquoi lie-t-on aujourd'hui le terrorisme à l'islam ? Moi je refuse catégoriquement l'utilisation de ce terme, et personne n'a le droit de tuer des innocents au nom de Dieu ou de la religion. A-t-on identifié les terroristes ? Sait-on d'où viennent-ils ? Quelles sont leurs revendications ? L'Inde est devenue un pays puissant, avec une population qui dépasse le milliard d'individus, et a réalisé des bonds économiques importants. Cette puissance peut désormais rivaliser avec les Puissances économiques mondiales ».

Antoine Sfeïr  affirme que « la crise a débuté dans le secteur bancaire américain en septembre 2007. Pendant un an, les Américains n'ont rien fait pour la résoudre. Courant l'été 2008, la crise a éclaté. Les grandes banques américaines, avaient beaucoup d'intérêts en Inde, en Chine et dans les pays du Golfe depuis 2001. Avec la crise, ces banques risquent l'effondrement, et ont été rachetées par les banques de second rang. Ce qui menace les fonds indiens, chinois et arabes investis ».

« l'Inde est sur le point de signer un accord nucléaire avec les Etats-Unis. Ce facteur doit être pris en compte pour comprendre les attentats de Bombay. A ces nombreuses questions, je n'ai pas de réponse , mais je pense qu'il y a une volonté délibérée de déstabiliser l'Inde, pour l'empêcher de devenir une Puissance régionale économique, humaine, et nucléaire, qui menace l'Empire américain, lequel cherche à mettre la main sur l'ensemble du monde, économiquement, stratégiquement et militairement ».

L'Iran ne veut pas d'une bombe nucléaire ou des armes de destruction massive

A propos de l'Iran, Antoine Sfeïr indique que « la première chose que ferait le président américain Barack Obama, après sa prise de fonction en janvier prochain, serait de négocier avec Téhéran. Les deux pays ont des intérêts communs. L'Iran est entouré de pays sunnites et est contraint de trouver une protection contre ce danger grâce à un accord avec Washington ». Il ajoute également, que « l'Iran ne veut pas d'une bombe nucléaire ou des armes de destruction massive. Les Iraniens sont conscients que l'accès à ces armes conduit inévitablement à une course nucléaire avec l'Arabie saoudite et l'Egypte, soutenus par leur allié américain. Pendant la guerre Iran-Irak, le monde entier a soutenu Saddam Hussein, à l'exception d'Israël. Les Arabes sont victimes, depuis 50 ans, d'alliances stratégiques qui se sont nouées dans leur dos ».

Quant au conflit israélo-arabe, il est clos selon Antoine Sfeïr. Les Palestiniens ont été forcés d'accepter une solution à minima. Le conférencier est convaincu que « la stratégie des Etats-Unis vise à détourner l'attention vers l'Asie du Sud-est. Le conflit israélo-palestinien, malgré son importance, est sur le point d'être fermé. Ce qui explique que les médias occidentaux tendent à minimiser délibérément ce qui se passe dans l'arène

palestinienne. Les massacres commis contre les palestiniens sont devenus des faits divers. »

Un complot contre le monde arabe

« Barack Obama ne sera pas un allié des Arabes, car il travaillera exclusivement dans l'intérêt des Etats-Unis, dans la continuité de l'administration Bush. Ce qui se passe au Liban fait partie d'un plan de démantèlement et de fragmentation qui sont appliquées dans la région arabe. Le Liban souffre de divergences culturelles et de divisions sectaires entre chiites, druzes, sunnites, maronites… et depuis les années 1970, tout est fait pour alimenter la guerre au Liban, même celle-ci était une guerre des autres. Aujourd'hui, il y a deux visions du Liban : un projet libanais, nationaliste et arabe, un autre pro-iranien mené par le Hezbollah, qui est un mouvement de résistance, mais dont le chef, Hassan Nasrallah, reconnaît être un soldat dans l'armée de Wilayat Al-Faguih (Iran) ». Toujours au sujet du Liban, il a accusé «Israël d'être responsables de l'assassinat de Rafic Hariri, avec la Syrie et l'Iran. Les trois pays ont des points d'intérêt dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre »

Al-Qaïda n'existe que dans l'imaginaire

Plus surprenant encore, de la part d'un analyste qu'on avait connu plutôt tiède sur ces sujets : « Al-Qaïda sert les intérêts des Américains. Washington joue une partie de poker-menteur avec les Arabes, car Al-Qaïda n'existe que dans l'imaginaire et est uniquement destinée à détruire le monde arabe et à l'empêcher de se moderniser. Ainsi, l'émiettement des pays arabes sur la base ethnique et confessionnelle permettra à Israël de progresser et de diriger la région ».

Mecanopolis

Source : El-Chorouk

Article en Arabe au format pdf > El-Chorouk pdf

Traduction Mediarabe.info

http://www.mecanopolis.org/?p=2248 


5-5 Michel Chossudovsky: Qui est derrière les attentats de Mumbai ?

Michel Chossudovsky  : India's 9/11. Who was Behind the Mumbai Attacks?

Washington encourage les divisions politiques entre l'Inde et le Pakistan

Les attentats de Mumbai ont été le cadre d'une soigneusement planifiée et coordonnée impliquant plusieurs équipes de spécialistes expérimentés et formés des hommes armés.
L'opération a les empreintes digitales des paramilitaires-opération de renseignement. Selon un russe expert du terrorisme, de Mumbai terroristes "a utilisé la même tactique tchétchène domaine que des militants travaillent dans le Caucase du Nord où les attaques des villes entières ont été terrorisés, avec les foyers et les hôpitaux saisi». (Aujourd'hui, la Russie, Novembre 27, 2008).
Les attentats de Mumbai sont décrits comme "l'Inde du 9 / 11".
Les attaques ont été effectuées simultanément dans plusieurs endroits, en quelques minutes les uns des autres.
Le premier objectif a été dans le hall principal de la Chatrapati Mumbai Shivaji Terminus gare (CST), où les hommes armés ont tiré à l'aveuglette dans la foule des passagers. Les hommes armés », puis a couru hors de la gare et dans les bâtiments voisins, y compris l'Hôpital Cama"
Les attaques perpétrées par des groupes distincts d'hommes armés a eu lieu à Mumbai, deux des hôtels de luxe - l'Oberoi-Trident et le Taj Mahal Palace, situé au coeur de la zone touristique, à proximité de la porte de l'Inde.

Hôtel Taj Mahal
Les hommes armés ont également ouvert le feu au Café Léopold, un élégant restaurant dans la zone touristique. Le troisième objectif a été Nariman Chambre, un business center qui abrite Chabad Lubavitch, Mumbai juif Center. Six otages, y compris le rabbin et sa femme ont été tués.
L'aéroport national de Santa Cruz, la Metro Adlabs multiplex et la Mazgaon Dockyard ont également été ciblés.
«Les attaques ont eu lieu à l'lieux. Outre les hôtels et les hôpitaux, les terroristes ont frappé dans les gares, Crawford Market, Wadi Bunder et de l'Ouest sur la route express près de l'aéroport. Sept lieux ont été attaqués avec des armes automatiques et de grenades. (Times of India 26 Novembre 2008),
Les troupes indiennes entouré des hôtels. Indien commandos des forces spéciales ont été envoyées dans les deux hôtels pour affronter les terroristes. Des témoins à l'hôtel dit que les hommes armés ont été de sélectionner de personnes aux États-Unis et un passeport britannique.
Les membres des forces de sécurité indiennes prendre des positions de tir entre les camions de pompiers et les ambulances sur le terrain de l'hôtel Taj, le vendredi. (Ruth Fremson / The New York Times)
Nombre de victimes, selon les rapports, sont au-delà de 150 tués.

La plupart des victimes étaient des ressortissants indiens, dont beaucoup sont morts dans l'attaque sur le chemin de fer Chhatrapati

Shivaji Terminus.
Au moins 22 étrangers ont été tués dans les attaques. Quatorze agents de police, y compris le chef de l'anti-Terror Squad, ont été tués dans les attaques.

Qui était derrière les attentats?
Un groupe pratiquement inconnu appelé "le Deccan moudjahidin", a selon les rapports, a revendiqué la responsabilité des attaques. Le plateau du Deccan se réfère à une région centrale du sud de l'Inde-centré en grande partie dans l'État de l'Andhra Pradesh. Ce groupe inconnu a déjà été classées, sans pièces justificatives, comme appartenant au réseau Al-Qaida de terroristes.
Les rapports de police confirment que neuf suspects agresseurs "ont été arrêtés et trois des assaillants ont, selon des sources policières non, avoué appartenant à Lashkar-e-Taiba [Lashkar-e-Tayyiba], un séparatiste pakistanais Kasmiri organisme, secrètement soutenu de renseignements militaires pakistanais (ISI). Au moins l'un des arrêtés, d'après les rapports, est un citoyen britannique d'ascendance pakistanaise.
En chœur, à la fois occidental et les médias indiens pointent du doigt le Pakistan et son prétendu soutien de terroristes islamistes organismes:
"Gourous stratégique et analystes de la sécurité aux États-Unis et du monde entier sont en train d'examiner le rôle du Pakistan dans le terrorisme à la suite encore un autre épisode de la terreur en Inde avec les doigts se terminant le fait à sa largement reviled voisin.
Bien que les rapports initiaux de l'Inde a proposé de Mumbai a été un carnage localisée attaque par des militants mécontents de l'Inde en raison de la "Deccan moudjahidin" leurre qui a été utilisé pour revendiquer la responsabilité, les éléments de preuve cités par l'armée indienne et des spécialistes de la sécurité fondée sur téléphone intercepte, la nature des armes, mode d'entrée par voie maritime etc, a rapidement porté l'attention sur le Pakistan. "(Times of India, Novembre 27, 2008)
Les médias des États-Unis a centré son attention sur les liens entre les attentats de Mumbai et de la "résurgence de groupes terroristes [qui] havres de jouir du Pakistan dans les zones tribales ainsi que les allégations de protection ou de soutien des éléments de renseignement pakistanais." (Washington Post, Novembre 28, 2008).

«Choc des civilizations»
En Europe et en Amérique du Nord, les attentats de Mumbai par les fondamentalistes islamiques sont perçues dans le cadre du «choc des civilizations». «L'Islam militant est impliqué dans une guerre contre la civilization".
La dramatique perte de vies humaines résultant des attaques de façon indélébile a contribué à renforcer la lutte contre le sentiment musulman dans le monde occidental.
Les contours des attentats terroristes perpétrés à Mumbai, en Inde, sont de plus en plus clairement. Les terroristes ont ciblé l'Inde, les États-Unis et la Grande-Bretagne, et le peuple juif. (Market Watch, Novembre 28, 2008)
Selon les médias, l'ennemi est Al-Qaida, l'illusoire "ennemi extérieur", qui a ses bases opérationnelles dans les zones tribales du Nord-Ouest et la province de la frontière du Pakistan. Washington auto-proclamée sainte mandat dans le cadre de la «guerre mondiale contre le terrorisme" est à prendre à ben Laden et extirper le fondamentalisme islamique.
Amérique le droit d'intervenir militairement au Pakistan, en violation de la souveraineté du Pakistan est donc confirmé. Le bombardement de villages dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan fait partie d'un "effort humanitaire", en réponse à la perte de vies humaines résultant des attentats de Mumbai: «Avant ces horribles attaques, nouvelles de l'Asie du Sud a été encourageante. Le problème central reste la pacification de l'Afghanistan, où les États-Unis et d'autres forces de l'OTAN lutte pour éradiquer les Taliban et Al-Qaida éléments." (Washington Post, Novembre 28, 2008)
"Washington, toutefois, veut que l'armée pakistanaise de la coopération dans la lutte contre le terrorisme. Ces dernières semaines, des officiers américains en Afghanistan a signalé de meilleurs résultats, le crédit des Pakistanais à prendre l'offensive contre les talibans sur le territoire pakistanais."


La désinformation des médias
Réseau américain de télévision a largement couvert les événements dramatiques de Mumbai. Les attaques ont servi à déclencher une atmosphère de peur et d'intimidation à travers l'Amérique.
Les attentats de Mumbai sont dit d'être étroitement lié à 9 / 11. États-Unis des déclarations officielles et des médias ont décrit les attentats de Mumbai dans le cadre d'un processus plus large, y compris la possibilité d'un Al-Qaida parrainé attaque terroriste sur le sol américain.
Vice President Elect Joe Biden au cours de la campagne électorale a mis en garde l'Amérique avec la prévision que "les gens ... qui nous attaqué le 9 / 11, - qu'ils ont regroupés dans les montagnes entre l'Afghanistan et du Pakistan et de traçage sont de nouvelles attaques». (soulignement ajouté)
Ce sont les mêmes personnes qui étaient derrière les attentats de Mumbai.
Ce sont aussi les mêmes personnes qui envisagent d'attaquer l'Amérique.
Immédiatement après les attentats de Mumbai, New York Mayor Michael Bloomberg mettre la ville de New York du système de métro "en état d'alerte» fondé sur «un rapport non potentiel de terrorisme ici, à New York. Le présent rapport a conduit la police de New York de prendre des mesures pour protéger notre système de transit, et nous faisons toujours ce qui est nécessaire pour garder notre ville sûre », Bloomberg a dit dans une déclaration" (McClatchy-Tribune Business News, Novembre 28, 2008, soulignons).
Il se trouve que la veille de l'attentats de Mumbai », le FBI et le Department of Homeland Security (DHS) avait averti qu'il existe une" possible, mais non corroborées "Al-Qaïda menace contre New York le système de transport." (Ibid)
"Comme les attentats de Mumbai ont été effectuées, les autorités américaines ont émis un avertissement que le réseau Al-Qaida pourrait avoir récemment discuté des attaques sur le métro de New York système. Une vague d'avertissement, pour en être sûr." Nous n'avons pas de détails spécifiques afin de confirmer que cette terrain a mis au point au-delà de la planification de nos aspirations, mais nous sommes d'émission de cet avertissement dans le souci qu'une telle attaque pourrait être effectuée au cours de la prochaine saison des fêtes, «le FBI et le Department of Homeland Security a dit." (Chicago Tribune, Novembre 29, 2008)

Pakistan's Military Intelligence est l'Amérique du cheval de Troie
Le point de presse, en chœur, à la participation du Pakistan's Military Intelligence, l'Inter Services Intelligence (ISI), sans mentionner que l'ISI invariablement travaille en étroite liaison avec la CIA.

Les
médias américains indélébile sert les intérêts de l'appareil de renseignement des États-Unis. Qu'est-ce que par ces médias est faussée que:

1. Les terroristes sont liés à Al-Qaida. Les attentats de Mumbai sont un "Etat" opération impliquant l'ISI du Pakistan
2. Le Mumbai hommes armés ont des liens à des groupes terroristes au Pakistan les zones tribales du Nord-Ouest et la Province de la Frontière.
3. La poursuite des bombardements des zones tribales par l'US Air Force, en violation du Pakistan "la souveraineté est par conséquent justifiée dans le cadre de la« guerre mondiale contre le terrorisme ".

L'ISI est l'Amérique du cheval de Troie, de fait, une procuration de la CIA. De renseignement pakistanais a, depuis le début des années 1980, a travaillé en liaison étroite avec les Etats-Unis et leurs homologues britanniques.
Ont été l'ISI d'avoir été impliqué dans une grande opération à l'encontre de l'Inde, la CIA aurait connaissance préalable en ce qui concerne la nature précise et le calendrier de l'opération. L'ISI ne pas agir sans le consentement de son homologue américain.
En outre, l'intelligence des États-Unis est connu pour avoir soutenu Al-Qaida dès le début de la guerre soviétique en Afghanistan et dans l'ensemble de l'après-guerre froide. (Pour plus de détails, voir Michel Chossudovsky, Al-Qaida et la guerre contre le terrorisme, Global Research, Janvier 20, 2008)
CIA a parrainé des camps d'entraînement de la guérilla ont été établis au Pakistan pour former les moudjahidin. Historiquement, les renseignements américains a soutenu Al-Qaida, à l'aide de l'ISI du Pakistan comme un entre-aller.
«Avec le soutien CIA et le dirigeant de quantités massives de l'aide militaire américaine, l'ISI pakistanais a mis au point dans un« structure parallèle exerçant d'énormes pouvoir sur tous les aspects de gouvernement ». (Dipankar Banerjee,« Possible Connection ISI de l'industrie de la toxicomanie ", de l'Inde À l'étranger 2 Décembre 1994).
Dans le sillage de 9 / 11, l'ISI du Pakistan a joué un rôle clé dans la Octobre 2001 invasion de l'Afghanistan, en liaison étroite avec les États-Unis et l'OTAN haut commandement militaire. Ironie du sort, en Octobre 2001, les États-Unis et presse indienne citant des rapports du FBI et de renseignement, a suggéré que l'ISI a été l'appui de l'allégation de 9 / 11 terroristes. (Voir Michel Chossudovsky, Cover-up ou de complicité de l'administration Bush, le rôle du Pakistan's Military Intelligence (ISI) dans les attentats 11 Septembre, Global Research, Novembre 2, 2001)

Pakistan en chef de Spy Nommé par la CIA
Historiquement
, la CIA a joué un rôle non officiel dans la nomination du directeur du Pakistan's Inter Services Intelligence (ISI).

En Septembre, Washington fait pression sur Islamabad, à l'aide de la «guerre contre le terrorisme» comme prétexte pour faire feu de l'ISI en chef le lieutenant-général Nadeem Taj.
"Washington, on entend exercer une intense pression sur le Pakistan pour éliminer ISI Nadeem Taj patron et deux de ses adjoints en raison de la clé de l'Agence la prétendue" double jeu "avec les militants. (Daily Times, Septembre 30, 2008
Président Asif Ali Zardari a rencontré à New York à la fin de Septembre avec directeur de la CIA, Michael Hayden. (The Australian, Septembre 29, 2008), à peine quelques jours plus tard, une nouvelle États-Unis a approuvé l'ISI chef le lieutenant général Ahmed Shuja Pacha a été nommé par le chef de l'armée, le général Kayani, au nom de Washington.

Le lieutenant général Ahmed Pasha Shuja
À cet égard, les pressions exercées par l'administration Bush a contribué à bloquer une initiative parlementaire dirigée par le PPP gouvernement de mettre du pays les services de renseignement (ISI), sous l'autorité civile, à savoir sous la juridiction du ministère de l'Intérieur.
En d'autres termes, Washington exerce davantage de contrôle sur l'ISI dûment que le gouvernement civil élu du Pakistan.
Lt. Gen Shuja Ahmed Pacha (à droite) à côté de Gen Ashfaq Kayani sur l'USS Abraham Lincoln parle avec Michael Mullen, Président du Comité des chefs d'état-major.

Les États-Unis viole la souveraineté territoriale
Les États-Unis sont actuellement le Pakistan violer la souveraineté territoriale par le biais de la routine bombardement de villages dans les zones tribales et le nord-ouest de la province de la Frontière. Ces opérations sont effectuées en utilisant la «guerre contre le terrorisme» comme d'un prétexte. Alors que le gouvernement pakistanais a "officiellement" accusé les États-Unis de mener des bombardements aériens sur son territoire, le Pakistan militaire (y compris l'ISI) a "officieusement" a approuvé les frappes aériennes.
À cet égard, la nomination en temps opportun du lieutenant-général Ahmed Shuja Pacha à la tête de l'ISI a pour but d'assurer la continuité des Etats-Unis "de lutte contre le terrorisme" des opérations au Pakistan. Avant sa nomination au poste de chef de l'ISI, le lieutenant général Ahmed Shuja Pasha a été chargé, en étroite consultation avec les États-Unis et l'OTAN, pour mener à bien des attaques ciblées qui auraient été à l'encontre des Taliban et d'Al-Qaida par l'armée pakistanaise dans tribales administrées au niveau fédéral Areas (FATA ) Et du Nord-West Frontier Province (NWFP).
Dès sa nomination, Lt Gen Shuja Ahmed Pacha a mis en œuvre un important remaniement au sein de l'Inter-Services Intelligence (ISI), en remplacement de plusieurs des commandants régionaux ISI. (Daily Times, Septembre 30, 2008). À la fin Octobre, il était à Washington, au siège de la CIA à Langley et au Pentagone, pour répondre à ses militaires des États-Unis et de renseignement homologues:
«Le Pakistan est publiquement plaint de frappes aériennes des États-Unis. Mais le nouveau chef du renseignement, Lt. Gen Shuja Ahmed Pacha, s'est rendu à Washington la semaine dernière pour des entretiens avec l'Amérique du début d'espionnage militaire et les chefs, et tout le monde semblait sortir souriant." (David Ignatieff, A Quiet Deal avec le Pakistan, Washington Post, 4 Novembre 2008, nous soulignons).

Le calendrier de l'attentats de Mumbai
Les États-Unis frappes aériennes sur les zones tribales résultant dans d'innombrables morts de civils ont créé une vague d'anti-US sentiment dans tout le Pakistan. Dans le même ordre d'idées, cet anti-américanisme a aussi servi, dans les mois précédant les attentats de Mumbai, afin de promouvoir une nouvelle atmosphère de coopération entre l'Inde et le Pakistan.
Alors que les États-Unis Pakistan relations sont à un peu tous les temps, il y avait des efforts importants, au cours des derniers mois, par le Islamabad et New Delhi les gouvernements à favoriser les relations bilatérales.
Une semaine à peine avant les attentats, le Pakistan président Asif Ali Zardari "demande instamment l'ouverture la question du Cachemire au débat public en Inde et au Pakistan et de laisser le peuple décider de l'avenir de l'IHK."
Il a également appelé à «prendre les relations bilatérales à un nouveau niveau", ainsi que l'établissement d'une union économique entre les deux pays.

Diviser pour régner
Quels intérêts sont servis par ces attaques?

Washington a l'intention d'utiliser les attentats de Mumbai à:
1) Favoriser les divisions entre le Pakistan et l'Inde et le processus de dérivation de la coopération bilatérale et les échanges entre les deux pays;
2) Promouvoir l'intérieur sociale, ethnique et les divisions sectaires dans l'Inde et le Pakistan;
3) Justifier les actions militaires des États-Unis au Pakistan, y compris le meurtre de civils, en violation de la souveraineté territoriale de l';
4) fournir une justification pour étendre les États-Unis a entraîné la «guerre contre le terrorisme" dans le sous-continent indien et l'Asie du Sud-Est.
En 2006, le Pentagone avait averti qu ' "un autre [majeur 9 / 11 Saisissez terroristes] attaque pourrait créer une justification et une opportunité qui fait défaut aujourd'hui à des représailles contre des cibles connues" (Déclaration officielle du Pentagone, à la fuite Washington Post, 23 avril 2006). Dans le contexte actuel, les attentats de Mumbai sont considérés comme «une justification" aller après "connu cibles" dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.

Inde, le Premier ministre Manmohan Singh a déclaré que «les forces extérieures" les forces d'attaques, allusion au rôle possible du Pakistan. Les rapports des médias également dans ce sens, suggérant que le gouvernement pakistanais est derrière les attentats:
Des responsables américains et les législateurs abstenu de nommer le Pakistan, mais leur condamnation du "terrorisme islamiste" ne laisse guère de doute où jeter leurs inquiétudes.
....
Qu'est-ce qui a ajouté à la puissance la plus récente des accusations contre Islamabad est de l'administration Bush propre évaluation - une fuite dans les médias américains - que le Pakistan agence de renseignements ISI était liée à l'attentat à la bombe de l'ambassade de l'Inde à Kaboul quelques semaines, qui a tué près de 60 personnes, dont beaucoup -diplomate indien admiré et respecté de défense des hauts officiels. (Times of India, Novembre 27, 2008)

Les attaques ont déclenché le sentiment anti-pakistanais de l'Inde
Les attaques ont servi à favoriser anti-pakistanais sentiment au sein de l'Inde, ainsi que les divisions sectaires entre hindous et musulmans.
Time Magazine l'a fait en termes clairs à l'insidieux rôle de "la puissante Inter Services Intelligence Organization - souvent accusé d'orchestrer des attentats terroristes à l'Inde", sans reconnaître que le nouveau chef de l'ISI a été nommé à la demande de Washington. (Heure en ligne).
Le rapport suggère de temps, sans preuve, que les architectes les plus susceptibles de ces attaques sont pakistanais parrainé plusieurs groupes islamiques y compris Lashkar-e-Taiba (Armée des purs), "qui fait partie de la 'al-Qaida compact", Jaish -e-Mohammed, un séparatiste du Cachemire organisme appartenant à Al-Qaida qui a revendiqué la responsabilité de la Décembre attaques terroristes de 2001 sur le Parlement de l'Union à New Delhi et les étudiants Mouvement islamique de l'Inde (SIMI). (Ibid)
Les deux Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed sont connus pour être soutenu par l'ISI.
Islamabad-Delhi diplomatie de la navette
Président pakistanais Asif Ali Zardari a indiqué que son gouvernement allait collaborer pleinement avec les autorités indiennes.
Du Pakistan nouvellement élu un gouvernement civil a été détourné par ses propres services de renseignement, qui demeurent de la compétence du haut commandement militaire.
Le Pakistan People's Party gouvernement en vertu de la barre de Premier ministre Yousaf Raza Gilani a aucun contrôle sur les militaires et de renseignement, qui continue de maintenir un rapport étroit avec ses homologues américains. Le gouvernement civil pakistanais, à bien des égards, n'est pas en contrôle de sa politique étrangère. Les militaires pakistanais et de son bras puissant de renseignement (ISI) mènent la barque.
Dans ce contexte, le président Asif Ali Zardari semble jouer sur les deux côtés: la collusion avec les militaires de renseignement, le dialogue avec Washington et du bout des lèvres au Premier ministre Gilani et de l'Assemblée nationale.
Le Novembre 28, deux jours après les attentats de Mumbai, Islamabad a annoncé que l'ISI, récemment nommé lieutenant-général en chef Ahmed Pasha Shuja serait envoyée à Delhi pour des consultations avec ses homologues indiens, y compris National Security Advisor MK Narayanan et les chefs de l'Inde extérieure de l'agence de renseignements, la Research and Analysis Wing (RAW) et de l'Intelligence Bureau, chargé de l'intelligence interne. RAW et l'ISI du Pakistan sont connus pour avoir été cachées mène une guerre l'une contre l'autre pendant plus de trente years.1
Le jour suivant (Novembre 29), Islamabad a annulé la visite du chef de l'ISI Lt Gen Shuja Pacha à l'Inde, à la suite de ministre indien des Affaires étrangères Pranab Mukherjee de la "très agressif avec ton hauts fonctionnaires pakistanais [en] Téléphone [conversation] après l'attentats de Mumbai».
(Press Trust of India, Novembre 29, 2008 citant Geo News Pakistan).
Situation tendue. Détérioration de l'Inde-Pakistan relations
Les attentats de Mumbai ont déjà créé une situation extrêmement tendue, qui sert largement les intérêts géopolitiques des États-Unis dans la région.
Islamabad envisage la délocalisation de certaines 100.000 militaires pakistanais de la frontière avec l'Afghanistan à la frontière indienne, "s'il ya une escalade de la tension avec l'Inde, qui a fait allusion à l'implication de Pakistanais dans les éléments Mumbai carnage." (Pakistan source d'information, cité par PTI, op cit).
"Ces sources ont dit de l'OTAN et les États-Unis commande a été dit que le Pakistan ne serait pas en mesure de se concentrer sur la guerre contre le terrorisme et contre les militants autour de la frontière afghane de défendre ses frontières avec l'Inde était beaucoup plus important» (Ibid, Geo News citant des hauts journaliste pakistanais Hamid Mir).

États-Unis ingérence dans la conduite de l'enquête de la police indienne
Également de l'importance est purement et simplement de Washington d'ingérence dans la conduite de l'enquête de la police indienne. Le Times of India points à une "coopération sans précédent de renseignements concernant les organismes d'enquête et d'espionnage portées par l'Inde, des États-Unis, Royaume-Uni et d'Israël."
À la fois le FBI et la Grande-Bretagne service secret MI6 ont des bureaux de liaison à New Delhi. Le FBI a envoyé la police, la lutte contre le terrorisme fonctionnaires et les experts médico-légaux à Mumbai "d'enquêter sur les attaques qui comprennent maintenant victimes américaines ..." Des experts de la London's Metropolitan Police ont également été envoyées à Mumbai:
"Le gouvernement des États-Unis du" hypothèse de travail "que les groupes militants pakistanais Lashkar-e-Taiba et Jaish-e-Mohammed sont suspects dans les attentats" a retenus »que les autorités indiennes ont commencé leur enquête, le fonctionnaire dit. Les deux militants du Cachemire groupes ont des liens avec Al-Qaida. " (Wall Street Journal, Novembre 28, 2008)
Le rôle des États-Unis et au Royaume-Uni contre le terrorisme israélien et les responsables de la police, consiste essentiellement à manipuler les résultats de l'enquête de la police indienne.
Il est intéressant de noter, toutefois, que le gouvernement de Delhi a rejeté la demande d'Israël d'envoyer une unité de forces militaires pour aider les commandos indiens dans la libération des otages juifs à l'intérieur de Mumbai Habad juif Center (PTI, Novembre 28, 2008).

Bali 2002 contre Mumbai 2008
Les attentats terroristes perpétrés à Mumbai comporte certaines similitudes de 2002 attentats de Bali. Dans les deux cas, les touristes occidentaux ont été la cible. La station touristique de Kuta sur l'île de Bali, en Indonésie, a été l'objet de deux attaques distinctes, qui visaient principalement des touristes australiens. (Ibid)
Les terroristes présumés dans les attentats à la bombe de Bali 2002 ont été exécutés, à la suite d'une longue période d'essai, à peine il ya quelques semaines, le 9 Novembre 2008. (Michel Chossudovsky, Déni de justice: Qui était à l'origine de la Octobre 2002 Bali attentats à la bombe? Mondial de la recherche, Novembre 13, 2009). Les architectes politiques de 2002 attentats de Bali n'ont jamais été traduits en justice.
Novembre Un rapport de 2002 émanant de l'Indonésie hauts gradés, a souligné la participation de la tête de renseignement indonésiens AM Hendropriyono général ainsi que la CIA. Les liens de la Jemaah Islamiyah (JI) à l'agence de renseignement indonésiens (BIN) n'ont jamais été soulevées dans le gouvernement indonésien officielle d'enquête - qui a été guidée dans les coulisses par l'Australie et de renseignement de la CIA. En outre, peu de temps après l'attentat à la bombe, le premier ministre australien John Howard "a admis que les autorités australiennes ont mis en garde sur d'éventuels attentats de Bali mais il a choisi de ne pas émettre un avertissement." (Christchurch Press, Novembre 22, 2002).
En ce qui concerne les attentats à la bombe de Bali 2002, les déclarations de deux anciens présidents de l'Indonésie ont été rejetées par hasard dans le procès, qui a fait de la complicité de l'armée indonésienne et la police. En 2002, le président Megawati Sukarnoputri, a accusé les États-Unis d'implication dans les attentats. En 2005, dans une interview Octobre 2005 avec l'Australie SBS TV, l'ancien président Abdurrahman Wahid a déclaré que l'armée indonésienne et la police a joué un rôle complice en 2002 attentat de Bali. (cité par Déni de justice: Qui était à l'origine de la Octobre 2002 Bali attentats à la bombe?, op cit)
Note
1. Au cours des derniers mois, le chef de l'Inde extérieure de l'intelligence (RAW), Ashok Chaturvedi est devenu un objectif politique. Le Premier ministre Manmohan Singh est l'intention de tir sur lui et le remplacer avec un individu plus acceptable. Il est difficile de déterminer si Chaturvedi seront impliqués dans le renseignement et la police enquête
.
Washington is Fostering Political Divisions between India and Pakistan

by Michel Chossudovsky

Global Research, November 30, 2008



6 Annexe
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.

6 La fabrique du terrorisme.

Le 11 novembre dernier en France, une vaste opération de police conduisait à l'inculpation de neuf personnes suspectées de terrorisme.

L'opération ciblait une « nébuleuse anarcho-autonome » qui serait à l'origine de sabotages de caténaires provoquant des retards sur le réseau TGV. Les inculpés encourent jusqu'à vingt années de prison.

La destruction de caténaires est un délit de droit commun. Il est admis par ailleurs que les sabotages en question ne pouvaient causer le moindre dommage physique. En conséquence, leurs auteurs s'exposeraient, au pire, à une inculpation pour « dégradation en réunion ». Mais, depuis quelque temps déjà, les Etats européens se dotent de législations anti-terroristes qui leur permettent de requalifier ce type de faits. Les présumés saboteurs sont ainsi poursuivis pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

« Association de malfaiteurs », voilà ce qui nous a été donné à voir et à entendre, à savoir, la construction pièce par pièce d'une organisation criminelle, avec son « cerveau » guidant « ses troupes » au combat, avec des liens et des opérations à l'étranger, sa méfiance envers les téléphones portables et sa participation à la vie d'un village masquant des activités inavouables. La constitution d'un tel environnement a permis de hausser la mise hors service de caténaires au sommet de l'échelle de la criminalité, puisqu'elle serait « en relation avec une entreprise terroriste ».

Qu'entend-on par terrorisme ? L'usage de ce mot est fluctuant. Il peut prêter à des assignations aussi variables que le statut officiel réservé aux maquisards avant et après la Libération. Dans son sens le plus général, il désigne des actions visant à provoquer la terreur dans la population. Peut-on y assimiler des dégradations de matériel de la SNCF causant des retards de trains ? Selon le gouvernement français, oui. Et c'est cette assimilation qui justifie d'appliquer aux présumés saboteurs un régime judiciaire plus sévère que celui qu'on réserverait à des braqueurs de fourgons.

Dès l'instant où la qualification de terrorisme est énoncée, les inculpés sont soumis à une législation qui déroge de fait au droit pénal ordinaire et aux principes à la base d'un Etat de droit.

Ce type de législation crée une discontinuité dans le traitement judiciaire de faits rigoureusement identiques. Cette justice d'exception se traduit concrètement, en France, par la création d'un parquet et d'une brigade anti-terroristes, par des peines doublées, par une garde à vue pouvant durer jusqu'à six jours, ou encore par l'instauration d'une Cour spéciale d'assises sans jury populaire. En Belgique, ces glissements au sein du droit pénal existent également, et sont loin de se limiter à l'utilisation des fameuses « méthodes particulières d'enquête ». Pour avoir traduit un communiqué d'une organisation clandestine turque, Bahar Kimyongür a été condamné à 5 années de prison, tandis que Bertrand Sassoye subissait cet été presque deux mois de détention pour ses liens supposés avec le « Parti communiste politico-militaire » d'Italie.

La seconde mutation qu'introduit ce droit tient au fait qu'on n'y réprime plus seulement des actes mais aussi les simples intentions prêtées à des personnes, en vertu des menaces potentielles qu'elles représenteraient pour la sécurité publique. Le groupe ciblé est ainsi présenté comme « potentiellement dangereux », le procureur allant jusqu'à leur prêter l'intention de projeter « des actions plus violentes contre des personnes » ; toutefois, nuance-t-il, « cet élément n'est pas encore solidifié »…

Un autre trait constitutif de l'action terroriste tient à ce que celle-ci vise à déstabiliser l'Etat. Le terrorisme est un acte criminel dont la particularité tient à sa finalité politique. La ministre de l'Intérieur a ainsi expliqué que les saboteurs « ont voulu s'attaquer à la SNCF, car c'est un symbole de l'Etat ». Pour pouvoir parler de terrorisme, il faut montrer qu'il y a menace d'attentats ou volonté de s'en prendre à l'Etat. Ce qu'ont fait respectivement le procureur et la ministre.

L'intention terroriste fait le terroriste. Mais comment évaluer la nature d'une intention, à plus forte raison en l'absence de toute revendication comme c'est le cas ici ? Par exemple, en prêtant au groupe des « discours très radicaux » et en exhibant des extraits d'un livre, L'insurrection qui vient. Mieux, on ressort leur participation à différentes luttes politiques, qu'on présente comme une machination s'autorisant n'importe quelle forme de violence, ne respectant rien ni personne.

Assurément, ce n'est pas la gravité des actes qui est visée ici. Ce qui justifie l'interprétation catégorique et la répression anormalement sévère des actes incriminés, ce sont des idées, des idées jugées inadmissibles, et tenues pour criminogènes. C'est aussi une appartenance politique et le recours à des moyens illégaux, dont la légitimité va pourtant de soi dans la plupart des conflits sociaux.

Ces législations d'exception, approuvées avec une étrange insouciance par nos parlementaires, s'appuient toutes sur un terme, « terrorisme », dont l'utilisation passe inévitablement par une appréciation subjective qui prête à l'amalgame et à l'arbitraire. Tolérer l'existence de ces législations anti-terroristes constitue une menace perpétuelle pour toutes les formes de pensée ou d'action politiques et sociales considérées comme non-conformes. Les inculpés de Tarnac aujourd'hui, et demain, à qui le tour ?

(*) G. Bosmans, président de la Fédération bruxelloise des Jeunes Socialistes ; J. Bricmont, physicien et essayiste ; M.-F. Collard, cinéaste ; F. Degavre, chercheuse, UCL ; J. Delcuvellerie, metteur en scène ; C. Delforge, députée bruxelloise ; J.-M. Dermagne, avocat, ancien bâtonnier ; G. de Selys, écrivain ; D. Dirix, CGSP-enseignement ; J. Dubié, sénateur ; A. Dufresne, socio-économiste, ULB ; P.-E. Dupret, juriste ; D. Flinker, CLEA ; J.-M. Klinkenberg, linguiste, ULg ; P. Lannoy, ULB ; H. Le Paige, journaliste ; la Ligue des droits de l'Homme ; X. Löwenthal, éditeur et auteur ; C. Marchand, avocat ; le MIR-IRG ; J.-C. Paye, sociologue ; J. Pestieau, professeur émérite, UCL ; C. Russo, sénatrice ; A. Rouvroy, chercheuse, FNRS ; F. Schreuer, journaliste ; J.-L. Siroux, prof. UCL ; I. Stengers, philosophe, ULB ; A. Stevens, philosophe, ULG ; E. Szoc, chercheur, MOC ; J.-M. Turine, producteur radio et écrivain ; le SAD (syndicat des avocats pour la démocratie).

Liste complète des signataires :

carteblanche1111@yahoo.fr

 http://www.lesoir.be/forum/cartes_blanches/carte-blanche-la-fabrique-du-2008-12-05-670594.shtml

vendredi 05 décembre 2008, 09:07


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