lundi 30 mars 2009

Gorbatchev aurait été un sionard dissimulé (personnellement, j'ai toujours eu certains doutes...)

Si je comprends bien ce texte (où ne figure nulle part le mot "Juif"), une fois de plus anti-sioniste = antisémite.
C' est une remarque purement personnelle, sans en connaître plus sur le fond du sujet ... (vrai ou faux, à 1.OOO exemplaires ???).
RoRo
 
 
 

De : Ginette   : grianala@yahoo.fr,
Gorbatchev aurait été un sionard dissimulé (personnellement, j'ai toujours eu certains doutes...)

Russie: manuel d'histoire aux relents antisémites pour les policiers
Russie-histoire-éducation-antisémitisme



MOSCOU, 30 mars 2009 (AFP)

        Un nouveau manuel d'histoire destiné à une école de police russe accuse les "sionistes" d'être derrière la mort de Staline et l'effondrement de l'Union soviétique, rapporte lundi le quotidien Vremia Novosteï.

        "Ce sont les sionistes qui ont physiquement supprimé (Joseph) Staline" en 1953, y écrit l'auteur, Vassili Drojjine, 80 ans, professeur à l'université du    ministère de l'Intérieur de Saint-Pétersbourg (nord-ouest.)

        Le manuel, intitulé "Histoire de l'Etat et du droit nationaux. 1985-1991", présente également l'éclatement de l'URSS comme un "acte de sionistes" et affirme que le vrai nom du "sioniste" Mikhaïl Gorbatchev, père de la perestroïka, est "Garber".

        L'ouvrage "veut expliquer aux futurs policiers qui est responsable de tous les maux du pays", dénonce Vremia Novosteï. "Des livres ultra-nationalistes ne sont hélas pas rares (...) Ce qui est plus surprenant, c'est comment un tel écrit a pu faire son apparition dans une université de Saint-Pétersbourg, qui plus est à destination de la police russe", interroge le journal.

        L'édition est tirée à un millier d'exemplaires.

        En 2007, un manuel d'histoire contemporaine, écrit par l'historien Alexandre Filippov pour les écoliers russes, avait déjà provoqué un tollé parmi enseignants et historiens qui l'accusaient de "réviser le rôle de Staline", de "justifier les répressions" et de porter aux nues l'ère Poutine.

        Fin 2003, un manuel d'histoire d'Igor Doloutski, dans lequel le régime du président de l'époque Vladimir Poutine était qualifié de "dictature autoritaire", s'est également trouvé au centre d'un scandale.