vendredi 4 septembre 2009

Shlomo Sand : l’exil du peuple juif est un mythe



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Sent: Friday, September 04, 2009 11:00 AM
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Shlomo Sand : l'exil du peuple juif est un mythe

Verbatim :: Lundi, 19 mai 2008 :: Shlomo Sand ::    

L'historien Shlomo Sand affirme que l'existence des diasporas de Méditerranée et d'Europe centrale est le résultat de conversions anciennes au judaïsme. Pour lui, l'exil du peuple juif est un mythe, né d'une reconstruction à postériori sans fondement historique. Entretien.

Parmi la profusion de héros nationaux que le peuple d'Israël a produits au fil des générations, le sort n'aura pas été favorable à Dahia Al-Kahina qui dirigea les Berbères de l'Aurès, en Afrique du Nord. Bien qu'elle fût une fière juive, peu d'Israéliens ont entendu le nom de cette reine guerrière qui, au septième siècle de l'ère chrétienne, a unifié plusieurs tribus berbères et a même repoussé l'armée musulmane qui envahissait le nord de l'Afrique. La raison en est peut-être que Dahia Al-Kahina était née d'une tribu berbère convertie semble-t-il plusieurs générations avant sa naissance, vers le 6e siècle.

D'après l'historien Shlomo Sand, auteur du livre « Quand et comment le peuple juif a-t-il été inventé ? » (aux éditions Resling – en hébreu), la tribu de la reine ainsi que d'autres tribus d'Afrique du Nord converties au judaïsme sont l'origine principale à partir de laquelle s'est développé le judaïsme séfarade. Cette affirmation, concernant les origines des Juifs d'Afrique du Nord à partir de tribus locales qui se seraient converties – et non à partir d'exilés de Jérusalem – n'est qu'une composante dans l'ample argumentation développée dans le nouvel ouvrage de Sand, professeur au département d'Histoire de l'Université de Tel Aviv.

Dans ce livre, Sand essaie de démontrer que les Juifs qui vivent aujourd'hui en Israël et en d'autres endroits dans le monde, ne sont absolument pas les descendants du peuple ancien qui vivait dans le royaume de Judée à l'époque du premier et du second Temple. Ils tirent leur origine, selon lui, de peuples variés qui se sont convertis au cours de l'Histoire en divers lieux du bassin méditerranéen et régions voisines. Non seulement les Juifs d'Afrique du Nord descendraient pour la plupart de païens convertis, mais aussi les Juifs yéménites (vestiges du royaume Himyarite, dans la péninsule arabique, qui s'était converti au judaïsme au quatrième siècle) et les Juifs ashkénazes d'Europe de l'Est (des réfugiés du royaume khazar converti au huitième siècle).

A la différence d'autres « nouveaux historiens » qui ont cherché à ébranler les conventions de l'historiographie sioniste, Shlomo Sand ne se contente pas de revenir sur 1948 ou sur les débuts du sionisme, mais remonte des milliers d'années en arrière. Il tente de prouver que le peuple juif n'a jamais existé comme « peuple-race » partageant une origine commune mais qu'il est une multitude bigarrée de groupes humains qui, à des moments différents de l'Histoire, ont adopté la religion juive. D'après Sand, chez certains penseurs sionistes, cette conception mythique des Juifs comme peuple ancien conduit à une pensée réellement raciste : « Il y a eu, en Europe, des périodes où, si quelqu'un avait déclaré que tous les Juifs appartenaient à un peuple d'origine non juive, il aurait été jugé antisémite séance tenante. Aujourd'hui, si quelqu'un ose suggérer que ceux qui sont considérés comme juifs, dans le  monde (…) n'ont jamais constitué et ne sont toujours pas un peuple ni une nation, il est immédiatement dénoncé comme haïssant Israël » (p. 31).

D'après Sand, la description des Juifs comme un peuple d'exilés, errant et se tenant à l'écart, qui « ont erré sur mers et sur terres, sont arrivés au bout du monde et qui, finalement, avec la venue du sionisme, ont fait demi-tour pour revenir en masse sur leur terre orpheline », cette description ne relève que d'une « mythologie nationale ». Tout comme d'autres mouvements nationaux en Europe, qui ont revisité un somptueux âge d'or pour ensuite, grâce à lui, fabriquer leur passé héroïque – par exemple, la Grèce classique ou les tribus teutonnes – afin de prouver qu'ils existaient depuis fort longtemps, « de même, les premiers bourgeons du nationalisme juif se sont tournés vers cette lumière intense dont la source était le royaume mythologique de David » (p. 81).

Mais alors, quand le peuple juif a-t-il réellement été inventé, selon l'approche de Sand ? « Dans l'Allemagne du 19e siècle, à un certain moment, des intellectuels d'origine juive, influencés par le caractère 'volkiste' du nationalisme allemand, se sont donné pour mission de fabriquer un peuple « rétrospectivement », avec la soif de créer une nation juive moderne. A partir de l'historien Heinrich Graetz, des intellectuels juifs commencent à esquisser l'histoire du judaïsme comme l'histoire d'un peuple qui avait un caractère national, qui est devenu un peuple errant et qui a finalement fait demi-tour pour revenir dans sa patrie. »

Entretien

Shlomo Sand, historien du 20e siècle, avait jusqu'à présent étudié l'histoire intellectuelle de la France moderne (dans son livre « L'intellectuel, la vérité et le pouvoir », Am Oved éd., 2000 – en hébreu), et les rapports entre le cinéma et l'histoire politique (« Le cinéma comme Histoire », Am Oved, 2002 – en hébreu). D'une manière inhabituelle pour des historiens de profession, il se penche, dans son nouveau livre, sur des périodes qu'il n'avait jamais étudiées – généralement en s'appuyant sur des chercheurs antérieurs qui ont avancé des positions non orthodoxes sur les origines des Juifs.

En fait, l'essentiel de votre livre ne s'occupe pas de l'invention du peuple juif par le nationalisme juif moderne mais de la question de savoir d'où viennent les Juifs.

« Mon projet initial était de prendre une catégorie spécifique de matériaux historiographiques modernes, d'examiner comment on avait fabriqué la fiction du peuple juif. Mais dès que j'ai commencé à confronter les sources historiographiques, je suis tombé sur des contradictions. Et c'est alors ce qui m'a poussé – je me suis mis au travail, sans savoir à quoi j'aboutirais. J'ai pris des documents originaux pour essayer d'examiner l'attitude d'auteurs anciens – ce qu'ils avaient écrit à propos de la conversion. »

Des spécialistes de l'histoire du peuple juif affirment que vous vous occupez de questions dont vous n'avez aucune compréhension et que vous vous fondez sur des auteurs que vous ne pouvez pas lire dans le texte.

« Il est vrai que je suis un historien de la France et de l'Europe, et pas de l'Antiquité. Je savais que dès lors que je m'occuperais de périodes anciennes comme celles-là, je m'exposerais à des critiques assassines venant d'historiens spécialisés dans ces champs d'étude. Mais je me suis dit que je ne pouvais pas en rester à un matériel historiographique moderne sans examiner les faits qu'il décrit. Si je ne l'avais pas fait moi-même, il aurait fallu attendre une génération entière. Si j'avais continué à travailler sur la France, j'aurais peut-être obtenu des chaires à l'université et une gloire provinciale. Mais j'ai décidé de renoncer à la gloire. »

« Après que le peuple ait été exilé de force de sa terre, il lui est resté fidèle dans tous les pays de sa dispersion et n'a pas cessé de prier et d'espérer son retour sur sa terre pour y restaurer sa liberté politique » : voilà ce que déclare, en ouverture, la Déclaration d'Indépendance. C'est aussi la citation qui sert de préambule au troisième chapitre du livre de Shlomo Sand, intitulé « L'invention de l'Exil ». Aux dires de Sand, l'exil du peuple de sa terre n'a en fait jamais eu lieu.

« Le paradigme suprême de l'envoi en exil était nécessaire pour que se construise une mémoire à long terme, dans laquelle un peuple-race imaginaire et exilé est posé en continuité directe du « Peuple du Livre » qui l'a précédé », dit Sand ; sous l'influence d'autres historiens qui se sont penchés, ces dernières années, sur la question de l'Exil, il déclare que l'exil du peuple juif est, à l'origine, un mythe chrétien, qui décrivait l'exil comme une punition divine frappant les Juifs pour le péché d'avoir repoussé le message chrétien. « Je me suis mis à chercher des livres étudiant l'envoi en exil – événement fondateur dans l'Histoire juive, presque comme le génocide ; mais à mon grand étonnement, j'ai découvert qu'il n'y avait pas de littérature à ce sujet. La raison en est que personne n'a exilé un peuple de cette terre. Les Romains n'ont pas déporté de peuples et ils n'auraient pas pu le faire même s'ils l'avaient voulu. Ils n'avaient ni trains ni camions pour déporter des populations entières. Pareille logistique n'a pas existé avant le 20e siècle. C'est de là, en fait, qu'est parti tout le livre : de la compréhension que la société judéenne n'a été ni dispersée ni exilée. »

Si le peuple n'a pas été exilé, vous affirmez en fait que les véritables descendants des habitants du royaume de Judée sont les Palestiniens.

« Aucune population n'est restée pure tout au long d'une période de milliers d'années. Mais les chances que les Palestiniens soient des descendants de l'ancien peuple de Judée sont beaucoup plus élevées que les chances que vous et moi en soyons. Les premiers sionistes, jusqu'à l'insurrection arabe, savaient qu'il n'y avait pas eu d'exil et que les Palestiniens étaient les descendants des habitants du pays. Ils savaient que des paysans ne s'en vont pas tant qu'on ne les chasse pas. Même Yitzhak Ben Zvi, le second président de l'Etat d'Israël, a écrit en 1929, que « la grande majorité des fellahs ne tirent pas leur origine des envahisseurs arabes, mais d'avant cela, des fellahs juifs qui étaient la majorité constitutive du pays ». »

Et comment des millions de Juifs sont-ils apparu tout autour de la Méditerranée ?

« Le peuple ne s'est pas disséminé, c'est la religion juive qui s'est propagée. Le judaïsme était une religion prosélyte. Contrairement à une opinion répandue, il y avait dans le judaïsme ancien une grande soif de convertir. Les Hasmonéens furent les premiers à commencer à créer une foule de Juifs par conversions massives, sous l'influence de l'hellénisme. Ce sont les conversions, depuis la révolte des Hasmonéens jusqu'à celle de Bar Kochba, qui ont préparé le terrain à la diffusion massive, plus tard, du christianisme. Après le triomphe du christianisme au 4e siècle, le mouvement de conversion a été stoppé dans le monde chrétien et il y a eu une chute brutale du nombre de Juifs. On peut supposer que beaucoup de Juifs apparus autour de la mer Méditerranée sont devenus chrétiens. Mais alors, le judaïsme commence à diffuser vers d'autres régions païennes – par exemple, vers le Yémen et le Nord de  l'Afrique. Si le judaïsme n'avait pas filé de l'avant à ce moment-là, et continué à convertir dans le monde païen, nous serions restés une religion totalement marginale, si même nous avions survécu. »

Comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que les Juifs d'Afrique du Nord descendent de Berbères convertis ?

« Je me suis demandé comment des communautés juives aussi importantes avaient pu apparaître en Espagne. J'ai alors vu que Tariq Ibn-Ziyad, commandant suprême des musulmans qui envahirent l'Espagne, était berbère et que la majorité de ses soldats étaient des Berbères. Le royaume berbère juif de Dahia Al-Kahina n'avait été vaincu que 15 ans plus tôt. Et il y a, en réalité, plusieurs sources chrétiennes qui déclarent que beaucoup parmi les envahisseurs d'Espagne étaient des convertis au judaïsme. La source profonde de la grande communauté juive d'Espagne, c'étaient ces soldats berbères convertis au judaïsme. »

Aux dires de Sand, l'apport démographique le plus décisif à la population juive dans le monde s'est produit à la suite de la conversion du royaume khazar – vaste empire établi au Moyen-âge dans les steppes bordant la Volga et qui, au plus fort de son pouvoir, dominait depuis la Géorgie actuelle jusqu'à Kiev. Au 8e siècle, les rois khazars ont adopté la religion juive et ont fait de l'hébreu la langue écrite dans le royaume. A partir du 10e siècle, le royaume s'est affaibli et au 13e siècle, il a été totalement vaincu par des envahisseurs mongols et le sort de ses habitants juifs se perd alors dans les brumes.

Shlomo Sand revisite l'hypothèse, déjà avancée par des historiens du 19e et du 20e siècles, selon laquelle les Khazars convertis au judaïsme seraient l'origine principale des communautés juives d'Europe de l'Est. « Au début du 20e siècle, il y a une forte concentration de Juifs en Europe de l'Est : trois millions de Juifs, rien qu'en Pologne », dit-il ; « l'historiographie sioniste prétend qu'ils tirent leur origine de la communauté juive, plus ancienne, d'Allemagne, mais cette historiographie ne parvient pas à expliquer comment le peu de Juifs venus d'Europe occidentale – de Mayence et de Worms – a pu fonder le peuple yiddish d'Europe de l'Est. Les Juifs d'Europe de l'Est sont un mélange de Khazars et de Slaves repoussés vers l'Ouest. »

Si les Juifs d'Europe de l'Est ne sont pas venus d'Allemagne, pourquoi parlaient-ils le yiddish, qui est une langue germanique ?

« Les Juifs formaient, à l'Est, une couche sociale dépendante de la bourgeoisie allemande et c'est comme ça qu'ils ont adopté des mots allemands. Je m'appuie ici sur les recherches du linguiste Paul Wechsler, de l'Université de Tel Aviv, qui a démontré qu'il n'y avait pas de lien étymologique entre la langue juive allemande du Moyen-âge et le yiddish. Le Ribal (Rabbi Yitzhak Bar Levinson) disait déjà en 1828 que l'ancienne langue des Juifs n'était pas le yiddish. Même Ben Tzion Dinour, père de l'historiographie israélienne, ne craignait pas encore de décrire les Khazars comme l'origine des Juifs d'Europe de l'Est et peignait la Khazarie comme la « mère des communautés de l'Exil » en Europe de l'Est. Mais depuis environ 1967, celui qui parle des Khazars comme des pères des Juifs d'Europe de l'Est est considéré comme bizarre et comme un doux rêveur. »

Pourquoi, selon vous, l'idée d'une origine khazar est-elle si menaçante ?

« Il est clair que la crainte est de voir contester le droit historique sur cette terre. Révéler que les Juifs ne viennent pas de Judée paraît réduire la légitimité de notre présence ici. Depuis le début de la période de décolonisation, les colons ne peuvent plus dire simplement : « Nous sommes venus, nous avons vaincu et maintenant nous sommes ici » – comme l'ont dit les Américains, les Blancs en Afrique du Sud et les Australiens. Il y a une peur très profonde que ne soit remis en cause notre droit à l'existence. »

Cette crainte n'est-elle pas fondée ?

« Non. Je ne pense pas que le mythe historique de l'exil et de l'errance soit la source de ma légitimité à être ici. Dès lors, cela m'est égal de penser que je suis d'origine khazar. Je ne crains pas cet ébranlement de notre existence, parce que je pense que le caractère de l'Etat d'Israël menace beaucoup plus gravement son existence. Ce qui pourra fonder notre existence ici, ce ne sont pas des droits historiques mythologiques mais le fait que nous commencerons à établir ici une société ouverte, une société de l'ensemble des citoyens israéliens. »

En fait, vous affirmez qu'il n'y a pas de peuple juif.

« Je ne reconnais pas de peuple juif international. Je reconnais un « peuple yiddish » qui existait en Europe de l'Est, qui n'est certes pas une nation mais où il est possible de voir une civilisation yiddish avec une culture populaire moderne. Je pense que le nationalisme juif s'est épanoui sur le terreau de ce « peuple yiddish ». Je reconnais également l'existence d'une nation israélienne, et je ne lui conteste pas son droit à la souveraineté. Mais le sionisme, ainsi que le nationalisme arabe au fil des années, ne sont pas prêts à le reconnaître.

« Du point de vue du sionisme, cet Etat n'appartient pas à ses citoyens, mais au peuple juif. Je reconnais une définition de la Nation : un groupe humain qui veut vivre de manière souveraine. Mais la majorité des Juifs dans le monde ne souhaite pas vivre dans l'Etat d'Israël, en dépit du fait que rien ne les en empêche. Donc, il n'y a pas lieu de voir en eux une nation. »

Qu'y a-t-il de si dangereux dans le fait que les Juifs s'imaginent appartenir à un seul peuple ? Pourquoi serait-ce mal en soi ?

« Dans le discours israélien sur les racines, il y a une dose de perversion. C'est un discours ethnocentrique, biologique, génétique. Mais Israël n'a pas d'existence comme Etat juif : si Israël ne se développe pas et ne se transforme pas en société ouverte, multiculturelle, nous aurons un Kosovo en Galilée. La conscience d'un droit sur ce lieu doit être beaucoup plus souple et variée, et si j'ai contribué avec ce livre à ce que moi-même et mes enfants puissions vivre ici avec les autres, dans cet Etat, dans une situation plus égalitaire, j'aurai fait ma part.

« Nous devons commencer à œuvrer durement pour transformer ce lieu qui est le nôtre en une république israélienne, où ni l'origine ethnique, ni la croyance n'auront de pertinence au regard de la Loi. Celui qui connaît les jeunes élites parmi les Arabes d'Israël, peut voir qu'ils ne seront pas d'accord de vivre dans un Etat qui proclame n'être pas le leur. Si j'étais Palestinien, je me rebellerais contre un tel Etat, mais c'est aussi comme Israélien que je me rebelle contre cet Etat. »

La question est de savoir si, pour arriver à ces conclusions-là, il était nécessaire de remonter jusqu'au royaume des Khazars et jusqu'au royaume Himyarite.

« Je ne cache pas que j'éprouve un grand trouble à vivre dans une société dont les principes nationaux qui la dirigent sont dangereux, et que ce trouble m'a servi de moteur dans mon travail. Je suis citoyen de ce pays, mais je suis aussi historien, et en tant qu'historien, j'ai une obligation d'écrire de l'Histoire et d'examiner les textes. C'est ce que j'ai fait. »

Si le mythe du sionisme est celui du peuple juif revenu d'exil sur sa terre, que sera le mythe de l'Etat que vous imaginez ?

« Un mythe d'avenir est préférable selon moi à des mythologies du passé et du repli sur soi. Chez les Américains, et aujourd'hui chez les Européens aussi, ce qui justifie l'existence d'une nation, c'est la promesse d'une société ouverte, avancée et opulente. Les matériaux israéliens existent, mais il faut leur ajouter, par exemple, des fêtes rassemblant tous les Israéliens. Réduire quelque peu les jours de commémoration et ajouter des journées consacrées à l'avenir. Mais même aussi, par exemple, ajouter une heure pour commémorer la « Nakba », entre le Jour du Souvenir et la Journée de l'Indépendance. »

Note :

Shlomo Sand est né en 1946 à Linz (Autriche) et a vécu les deux premières années de sa vie dans les camps de réfugiés juifs en Allemagne. En 1948, ses parents émigrent en Israël, où il a grandi. Il finit ses études supérieures en histoire, entamées à l'université de Tel-Aviv, à l'École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Depuis 1985, il enseigne l'histoire de l'Europe contemporaine à l'université de Tel-Aviv. Il a notamment publié en français : « L'Illusion du politique. Georges Sorel et le débat intellectuel 1900 » (La Découverte, 1984), « Georges Sorel en son temps », avec J. Julliard (Seuil, 1985), « Le XXe siècle à l'écran » (Seuil, 2004). « Les mots et la terre. Les intellectuels en Israël » (Fayard, 2006)

Source : Ofri Ilani, Haaretz, 21 mars 2008, traduit de l'hébreu par Michel Ghys pour Protection Palestine

18 Réponses »
rimbus le Jeudi, 8 janvier 2009 à 5:54 :
Arthur Koestler a écrit un livre « la 13e tribu, l'héritage des Khazars » en 1976, qui explique exactement la même chose, il est étonnant que Schlomo Sand n'en parle pas.
En ce qui concerne les séfarades, au Maroc les juifs berbères sont bien connus et leurs saints sont respectés, donnant lieu à des moussems, et son histoire de la reine berbère colle assez bien. Pour le reste, Israël Finkelstein dans « la Bile dévoilée » confirme bien ce brassage de peuples à l'origine des deux royaumes juifs, de Judée et de Samarie.
C'est un bon article que je vais marquer dans mes favoris.

be-critical le Dimanche, 18 janvier 2009 à 3:08 :
Il y a beaucoup de choses que shlomo sand ne dit pas ; il est proche des milieux d'extrême gauche dont certains parmi les plus radicaux. Si Israel était l'état soi-disant fascisant qu'il décrit, qu'il nous explique comment se fait-il que la Ministre de l'éducation a rapidement adopté sa recommandation d'intégrer l'enseignement de la « nakba » dans les écoles. Précisons aussi que l'idée de créer une « nakba » comme en une sorte de copier-coller de la « shoa » et qui en reprend la signification exacte de « catastrophe » provient d'un avocat et lobbyiste Palestinien qui, dans un schéma désormais classique, tente de récupérer l'héritage symbolique et historique des juifs. L'introduction de cette célébration dans les écoles ne peut faire qu'exploser à moyen ou long terme le pays pour en faire un kosovo et le fait est qu'il faut apprendre plutôt aux Palestinines d'arrêter d'être fascinés par des
 gens qu'ils considèrent comme leurs ennemis alors même qu'il y a des queues entières devant le Ministère pour obtenir la nationalité israelienne. Shlomo Sand, prétend avoir renoncé à la gloire. Un peu plus et il se déclarerait « martyr » au nom de la Palestine. Mais où sont les Palestinines capables d'être aussi critiques que ce genre de Juif pour un vrai « vivre ensemble » dans les frontière d'Israël qu'il voudrait un pays « de tous ses citoyens » en y incluant ceux qui veulent le détruire et ne s'en cachent pas ?
Shlomo Sand voulait surtout faire un grand coup médiatique pour se faire connaître et c'est une chose classique, en Israël , qu'il n'y a rien de mieux pour un gauchiste que critiquer son état surtout à l'étranger, se faisant ainsi passer pour le prophète maudit que tous le monde, sous ce seul prétexte, devrait suivre aveuglément. Le fait aussi qu'il n'ait pas parlé de Koestler (qui lui évoquait la conversion des khazars sans en faire une arme médiatique contre Israel ni prétendre que les conversions auraient suffi à créer le peuple juif) est un signe fort du fait qu'il s'agit d'acuqérir une gloire à tout prix et pour cela, c'est bien connu, « il faut tuer le père », celui qui a une thèse proche ou précédente trop proche. Pour cette même raison, on est en droit de douter de son honnêteté intellectuelle, sans compter sa méconaissance de la filiation juive qui permet à un bon tiers des Juifs contemporains au
 moins de retracer leurs généalogies de manière la plus détaillée qu'aucun peuple à ce jour. Par ailleurs, les nouvelles recherches généalogiques qui intègrent la génétique ont découvert, que cela plaise ou non (et il faudrait peut-être arrêter de découper le monde en bons nomades/immigrés et en méchants sédentaires/nationaux pour s'en apercevoir), qu'il existe des marqueurs identitaires génétiques.Ceci n'a rien de moralement condamnable lié à la généalogie. Des liens ont pu être trouvés entre diverses populations du Proche-Orient, mais rien de scientifiquement convainquant qui justifierait la thèse de Sand, En bref, Sand a fait un super coup de marketing editorial, mais il aurait pour cela, en quelque sorte « vendu ses freres », ce dont seul les antisémites jouissent en secret en lisant ces lignes.

be-critical le Dimanche, 18 janvier 2009 à 3:13 :
Je propose de lire aussi, en complément et pour soritr du politiquement correct, la brillante psychiatre Syro-Américaine et intellectuelle Arabe vraiment indépendante :

http://www.primo-europe.org/selection.php?numdoc=Ed-598470795

eowyn le Dimanche, 18 janvier 2009 à 10:13 :
Vraiment indépendante … sur Fox News. par pitié !

Iciyas le Dimanche, 18 janvier 2009 à 13:28 :
Vous avez tout à fait raison « eowyn ». C'est normal puisque l'article parle de mythe.

Si Shlomo Sand était non juif il sera automatiquement accusé d'antisémitisme et mis au cachot. comme c'est la mode de nos jours.

lire aussi pour ILan Pappe pour plus d'infos.

scorpio72 le Dimanche, 15 février 2009 à 22:55 :
« Arthur Koestler a écrit un livre "la 13e tribu, l'héritage des Khazars" en 1976, qui explique exactement la même chose, il est étonnant que Schlomo Sand n'en parle pas. »

Pour faire suite au message de Rimbus, je viens d'écouter Shlomo Sand lors de l'émission Là bà si j'y suis et il ne revendique aucune découverte essentielle, il se targue d'avoir seulement ordonné les connaissances historiques et il fait référence à Arthur Koestler dans l'émission en suivant ce lien:

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1582

galilien le Lundi, 16 février 2009 à 12:07 :
Jésus n'était certainement pas juif pas plus qu'il n'était chrétien. Le terme Juif est tiré du mot Judas, « Yéhuda ». Or ce terme n'a aucun entendement spirituel. Cette acception a deux sens pas très particuliers: 1• descendant de Juda, et/ou 2• Judéen, càd quelqu'un originaire de la Judée (et y résidant), espace où s'était installée la tribu de Juda. Le terme juif est un terme tribal comportant uniquement une connotation raciale et géographique. Jésus n'était pas en effet un un juif, et ce pour trois raisons :
1• d'une part il était un lévite, càd descendant de la tribu de Lévy,
2• de deux, il n'était pas un judéen, mais un galiléen, puisque né à Nazareth, qui elles se trouvent au Nord de la Palestine, alors que la Judée se trouve au sud.
3• de trois le prophète Moïse ne donna jamais à la religion qu'il avait prêchée le terme judaïsme, et ne s'était jamais dit juif, étant lui aussi un lévite.
Quittons alors ces assertions raciales et parlons de spiritualité. En fait, comme dans la Bible hébraïque dit elle même qu'Abraham était un MOSHLEM (càd ami de Dieu en hébreu). Le terme hébraïque Moshlem est dérivé de Ishlam qui lui même est dérivé de Shalam (qui est la racine initiale de Shalom) en Hébreu : Moshlem / Ishlam / Shalam Arabe: Muslim / Islam / Salam Shalam pareil que Salam signifie Paix. Ishlam pareil que Islam signifie : être en alliance dans la paix. Dans le sens spirituel, Ishlam signifie être en alliance avec Dieu. Selon tous ces entendements, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammad, ainsi que tous les prophètes étaient des Moshlemim / Muslimine / Musulmans, càd amis de Dieu soumis à Dieu et rien qu'à Dieu. Leur rébellion contre l'idolâtrie et le polythéisme allait dans le sens de cette alliance avec Dieu. Cette rébellion contre l'idolâtrie ne pouvait les amener à se substituer à Dieu, à Dieu ne plaise,
 en appelant leurs propres disciples à être des abrahamiques, des moïsiens, des juifs, des chrétiens, des messianiques, des mohammediens voire des mahométans. Ces prophètes ne faisaient qu'appeler à cheminer dans la voie de l'Ishalm/Islam en étant de bons Moshlem/Muslim.
Jésus n'appela pas les hébreux à l'adorer, mais à rentrer dans le vrai chemin de l'Ishlam, en respectant l'alliance que Dieu leur avait offerte par ses multiples prédécesseurs. Jésus n'avait pas été persécuté par les hébreux parce qu'il se serait dit fils de Dieu, et ce pour la simple raison qu'eux-mêmes employaient la même formule pour évoquer une alliance spirituelle avec Dieu. Jésus usa même de propos assez durs et violents à l'égard des rabbins et pharisiens, voir chapitre 13 de Matthieu, sans avoir été persécuté pour de tel propos. Si Jésus avait été persécuté par les hébreux c'était certainement pour une toute autre raison bien sérieuse qui fit abattre sur lui la colère de tout le Sanhédrin. Jésus avait du énoncer la venue d'un autre messager après lui, qui n'était pas de la lignée d'Isaac. Jésus dut annoncer la venue d'un enfant issu d'Ismaël, conformément à la promesse donnée
 par l'Ange Gabriel à Hagar puis confirmée à Abraham.
C'était LE COMBLE DU BLASPHEME pour ces tribalistes et racialistes primaires qui s'étaient autoproclamés peuple exclusif élu de Dieu, oubliant que l'alliance avec Dieu était une affaire d'élection spirituelle et non pas d'élection raciale. Jésus annonçait le Paraclet, le Mokhammed dont parlait Jérémie 2:7-9 (se référer au texte hébraïque et non pas aux traductions). Jésus annonçait donc aux hébreux la fin du Monopole, et en d'autre termes : la fin de tout monopole, càd, il leur promettait l'universalité de la religion. Rappelles-toi de la pierre angulaire qu'il leur avait promis qu'elle passerait à d'autres nations. [Matthieu 21:42-44] Rappelles-toi aussi qu'il leur avait prédit que le méridien de prière n'allait plus être orienté vers Jérusalem. [Jean 4:21-24] Voilà pourquoi il a été persécuté : il cassait un monopole que les hébreux croyaient racialement héréditaire. Que serait cette pierre
 angulaire (fondement de toute chose) si ce n'est l'alliance avec Dieu, càd l'Ishlam. Jésus promettait que l'alliance avec Dieu était ouverte à TOUS, et qu'elle allait s'annoncer par la bouche même de l'enfant banni par Sarah. Voilà pourquoi Jésus fut persécuté. Il promettait la fin d'un monopole et la fin d'un commerce. Jésus après avoir vainement tenté de réformer les hébreux, leur avait expliqué que l'élection, l'Ishlam, était ouverte à TOUT LE MONDE, ce qui valait pour eux une promesse de dépossession.
Regardes ceux qui se prétendent descendant des hébreux. Sont-ils à ton avis dans l'alliance ? Dans l'Ishlam ?!!!! Non, ils ne sont même plus croyants, mais, pis, ils continuent à perpétrer la même erreur que leurs aïeuls :, l'errance et l'aveuglement, ils continuent à pervertir l'élection spirituelle en une hérésie racialiste. Pire encore: ils n'ont plus de spiritualité, ils ont juste gardé l'hérésie racialiste. Ils se disent juifs par la race, parce que leurs mères sont juives par la race.
Rappelles-toi Moïse. Sa femme n'était pas de la tribu. Elle était une étrangère. Plus encore: elle était une « kowshite », càd une éthiopienne ; une femme de « couleur ». Les enfants de Moïse furent dans l'alliance, ils étaient des moshlem comme leur père. C'est d'eux d'ailleurs que sont issus les juifs falasha. Rappelles-toi de Sephora la femme de Moïse. Ne fut-elle pas rejetée par les racialistes proche de Moïse ?! [Deutéronome - Chapitre 28] Rappelle-toi ce qui était arrivé à ces racialistes. Ne furent-ils pas puni par Dieu en la présence de Moïse ?! [idem] Que ferait alors Dieu de racistes pas du tout croyants qui se réclament fallacieusement de Moïse par la race, alors que leurs corps, leurs âmes et leurs pensées sont éloignés spirituellement de toute alliance avec le Dieu de Moïse ?!!! Et en souillent la mémoire par leurs actes ?!! Dieu n'est pas un raciste, et il ne s'appelle pas FONCIA. L'alliance
 universelle c'est La Voie ; celle que tous les prophètes prêchèrent et tentèrent de préparer. L'alliance universelle c'est La Voie. Dès lors une question s'impose: Qu'était donc la voie des hébreux qui s'étaient prétendus de Moïse ? Cette voie, hélas, au lieu de chercher l'alliance spirituelle n'était constituée que de deux chemins de déviation: la terre et la race. Or, quiconque s'écarte de La Voie il en perd toutes les autres. Engagés dans la voie de la terre et de la race les hébreux furent toujours systématiquement éprouvés par Dieu dans ces deux éléments (d'une guerre à l'autre en 60 ans de vile existence).
Le Messie était venu les libérer de ces deux chemins de déviation, et les rappeler à emprunter La Voie, l'Ishlam, l'Alliance avec Dieu dans la paix. Or que firent-il ?! Ils ne reconnurent même pas le Messie qu'ils attendirent tant. Chez eux le Messie était un libérateur physique. Ils croyaient que le Messie était sensé les faire dominer sur les autres peuples. Or le Messie était venu les libérer des deux petits chemins bien étroits: la race et la terre, pour les mener vers La Grande Voie. Que firent-ils ? Ils persécutèrent leur Libérateur, préférant rester dans leur joug idéologique. D'ailleurs la sortie de Jésus dans une période d'occupation n'était pas un hasard. Quand on dit que l'Ishlam c'est être en alliance avec Dieu, cela entend aussi que c'est être soumis à Lui, et rien qu'à Lui. Quand l'homme se soumet à autre chose elle se rebelle contre lui. Quand les hébreux s'étaient soumis à la race et à
 la terre, leurs petits idéaux se sont systématiquement rebellés contre eux. Les sionistes aujourd'hui, majoritairement non croyants, sont en train de faire la même erreur que les aïeuls dont ils se prétendent issus : Ils se sont enfermés dans une étroite prison entourée des deux fameuses grandes murailles que sont la terre et la race. Comme cette prison est passée du rang de l'idéologie à une nature physique, Dieu la détruira comme Il avait détruit l'idolâtrie qui s'était incarnée d'une hérésie spirituelle en un veau massif bien doré et luisant.
A titre de conclusion j'appelle à méditer cette parole de Jésus, qu'un jour il avait dite à ses disciples : Evangile de Barnabé – Chapitre 99 : « lorsque Israël a aimé quelque chose au point d'en oublier Dieu, Dieu a détruit cette chose-là. Or qu'y a-t-il de plus agréable à Dieu, ici-bas, que le Sacerdoce et le Temple Saint ? Pourtant, au temps du prophète Jérémie, comme le peuple avait oublié Dieu et se glorifiait seulement du Temple parce qu'il n'y en avait pas un semblable au monde, Dieu souleva sa propre colère par Nabuchodonosor, roi de Babylone. Il fit prendre la ville sainte par l'armée et la fit brûler avec le temple sacré, si bien que les choses sacrées que les prophètes de Dieu tremblaient de toucher furent foulées aux pieds par les infidèles remplis de scélératesse ».
Ma conclusion personnelle : Le sionisme gangrenant la Palestine est condamné à disparaître, et ce de deux sortes : soit à la « Saladin », soit à la « Nabuchodonosor » : La libération à la Saladin sera humainement meilleure : la Palestine une fois restaurée, les sionistes qui ont les mains ensanglantées n'auraient qu'à rentrer à leurs pays respectifs, ceux qui ont les mains propres peuvent rester s'ils le désirent, les vrais juifs orthodoxes sont chez eux sur place, les sépharades sont également chez eux tant en Palestine que de par tout le Monde Arabe.
————————————–
Post Scriptum : Durant la prise de Jérusalem par les croisés, ceux-ci liquidèrent les juifs et les musulmans, dans un très grand bain de sang, et interdirent toute entrée des juifs à cette ville. Quand Saladin reconquit la Palestine ainsi que Jérusalem, il ne perpétra quelconque bain de sang ni ne se vengea (sauf d'un seul immonde personnage). Il avait en sus laissé le choix aux croisés de rester sur place ou de rentrer avec leurs richesses. Ce fut d'ailleurs le même Saladin qui rouvrit une seconde fois la Palestine aux juifs, en l'an 1187. La première fois, c'était Omar Ibn Al-Khattab, deuxième Calife de l'Islam, qui le fit, en l'an 637, dont le traité de paix signé par les juifs de palestine est la matrice du la diplomatie « gentleman » du monde. Soliman le Magnifique le fit également en l'an 1553 à l'égard des juifs d'Andalousie qui fuyaient l'inquisition.

galilien le Lundi, 16 février 2009 à 16:15 :
Merci pour votre transparence !

Goutdelavenir le Dimanche, 22 février 2009 à 22:37 :
Bravo à Shlomo Sand. Quel courage et quel amour de la vérité ! Enfin un juif qui n'est pas tombé dans cette perversité (si bien décrite par Elisabeth Roudinesco) de la société israélienne et bien des penseurs juifs à travers le monde, à commencer par Finkielkraut et BHL !

Raimond le Jeudi, 12 mars 2009 à 15:06 :
Les historiens arabes peuvent aussi fausser leurs sources.
Je tire les miennes de L'Histoire du Languedoc de Dom Devic et Dom Vaissette. (Privat)
Prise de Jerusalem:
Tome III, page 532, an 1099:
« L'Emir Guinimond qui commandoit dans la tour de David, ou son neveu et les principaux de la ville s'étaient réfugiés, se voyant hors d'état de résister, demanda aussitot à capituler et remit le chateau qui servoit de citadelle à la ville au comte de Toulouse, à condition que ce prince feroit conduire surement tous ceux qui étoient dedans, avec tous leurs effets, jusqu'a Ascalon, ce qu'il exécuta fidelement ».
Il n'y pas que les sionistes qui ont l'art de pervertir les témoignages historiques.
Malgrés tout en effet il y eut un massacre dans Jérusalem, rapporté par les chretiens et les arabes comme Ibn-Alathir et Aboulfeda. Suite de Dom Vaissete:
« Un grand nombre d'infidèles, tant hommes que femmes et enfants, s'étant réfugiés dans le temple de Salomon (Nota: Des juifs ou des musulmans?), Tancrède (De Sicile d'origine viking) et Gaston de Béarn leur envoyérent leurs drapeaux pour marque qu'ils les mettoient sous leur sauvegarde: mais le premier (Tancrede de Sicile) les fit egorger le lendemain, aprés s'etre enrichi des dépuilles du temple, dont il céda cependant ensuite la meilleure partie au duc Godefroy »
Le nombre de tués va de dix milles (Guillaume de Tyr) à soixante dix milles (Ibn Alathir).
Ne confondons pas le comte de Toulouse et le duc de Bouillon avec ces deux tristes sires avides de pillage…

maxoc le Jeudi, 12 mars 2009 à 15:57 :
je ne vois pas ce qui a de nouveau dans le texte de Sand, d'autant plus qu'l fait des erreur historique notable. Exemple, les palestinien d'origine était en faite….grec. Les philistins (origine de mot palestinien et Palestine) était d'origine grec. Quand a la déportation impossible du peuple hébreux….quelle blague. Les romains ne se sont pas gêner avec la déportation…ils sont simplement massacre les gens sur place pour faire partir les autres…aller voir les gravures a Rome montrant les Romains mettant a sac Jérusalem avec le chandelier porter par les soldats…l'ambiance n'etait vraiment pas a la fête. A propos, personne ne parle de déportation dans l'histoire ancienne du peuple juif, mais bien d'exode. La différence est majeur. Déportation=Romain prenant tous les juifs pour les déplacer dans l'endroit de leur choix. Exile=contrainte du départ sous la menace…qu'importe ou il vont. Sur le sentiment d'appartenir
 a un peuple, vrai ou faux, qu'importe. La est la force du peuple hébreu. Ils parlent la même langue, même pratique; même valeur…et en plus, contrairement a ce que Sand veut faire croire, il partage le même code génétique….eh oui…depuis deux ans, un etude génétique pratiquer sur les Cohen et le Levy (pour ce qui ne connaissent pas, ce nom de famille est particulier donc lorsqu'on le porte, le devoir religieux est plus important). Le résultat a été frappent même pour les généticiens qui s'attendaient a des similitudes mais pas a ce point. En effet, des Cohen venant de Russie, partage des similitudes avec des Cohen d'Afrique du Nord alors que ce n'est pas le même groupe humain…résultat de recherche passionnant. Cela ne fait aucun doute que une partie du peuple d'aujourd'hui s'est en fait converti il y a plusieurs siècle, n'empêche que le peuple Hébreu se trouve dans la population d'aujourd'hui. De plus,
 pour ceux qui on la moindre notion de judaïsme, ce qui échappe totalement au Facho Islamo-Gauchiste, c'est que lorsque une personne est convertie, c'est un renaissance. La personne est considérer comme n'importe quel juif, si ce n'est plus car l'acte de fois a été effectué totalement alors que les autres, c'est par la naissance. Donc c'est en cela que le livre de Sand ne peut pas faire trembler les fondations de l'union du peuple hébreu car d'où que vienne les gens…a un moment de l'histoire, ils ont fait une renaissance en tant que juif. Il suffit qu'un seul hébreu d'origine soit parmi les juif d'aujourd'hui pour que l'histoire s'impose, et c'est indiscutablement le cas. L'orgine, la couleur importe peu…ce qui les réuni sont les valeurs humains et l'exigence de faire mieux en tant qu'être humain. Sand…nice try.

maxoc le Jeudi, 12 mars 2009 à 16:16 :
Galilien; t'es un grand malade. Avoir un probleme avec les Sioniste c'est une chose, mais ton discours anti semite …du genre les juif n'ont pas reconnu le messie ou ce genre de truc…ecoute, je ne veux pas te vexer, ni les musulman, ni les juif, ni les chrétiens…mais la vérité c'est que DIEU N'EXISTE PAS. Car si il existe, alors les bouddhiste, les Indien, les Chinois, les Japonais,les aborigènes, les gens qui pense pas exactement comme toi…vont cramé en enfers. Tu vois bien qu'il y a un problème…LA RELIGION fait parti d'une pathologie maladive du manque de confiance en soi et en l'avenir et aussi du a la non acceptation de sa condition d'élément vivant qui va droit vers la mort dont l'existence, au final, n'a aucun but. Et oui, grâce a la religion, tout un coup, tout est résolu…génial non. Mais comme tu veux trouvé la solution pour tout tes potes des autres religions, tu vas les massacré pour pas qui continu
 a vivre dans l'erreur…Tu vois pourquoi ta religion (JUIF MUSULMAN CHRETIEN BOUDHISTE ETC….) doit être pris au second degré….sinon, tu tombes malades…et le docteur…c'est tu prends un gros pétard, t'écoute bob marley et tu te détends….tu verras, ca se passera bien.

woody allen le Samedi, 14 mars 2009 à 13:37 :
Schlomo Sand n'apporte rien de neuf, il défonce des portes ouvertes…. Dans l'antiquité romaine , le mot de « juif » désignait avant tout les « judéens » c'est dire les habitants de la Judée…. à cette époque on distinguait les enfants d'Israël » ou « d'Abraham » comme communauté religieuse, des Juifs en tant que descendants de la tribu de Juda et habitant la Judée. C'est par des trajets historiques qu'il serait long d'exposer qu'il y a eu une confusion entre l'Israélisme comme fait spirituel et culturel et le Judaisme comme fait politique. d'ailleurs ne serait-ce qu'en France depuis le XIX° siècle on est passé successivement du treme « Israelite » à celui de « Juif » et inversement…. cela dit, il existe bien un peuple juif, comme il existe un « peuple de dieu » pour les chrétiens, peuple juif qui n'est absolument pas fondé comme une appartenance ethnique, mais fondé par une appartenance
 spirituelle et culturelle (d'où on peut être juif athée, à partir du moment où l'on se reconnait dans la culture juive). Israël n'a pas une valeur de terre nationale, mais de Terre Sainte, symbole spirituel, lieu des Prophètes, des Sages fondateurs, et surtout lieu du Temple, sanctuaire de la Présence divine. ce n'est encore une fois de par des problèmes géostratégiques divers que c'est constitué l'état d'Israël, notamment par un refus sytématique des Arabes, au départ les sionistes reclamaient un lieu de paix (home). les premiers sionistes se sont installés sur des terres arides ou marécageuses dont personne ne voulait, ils les ont achetés en bonne et due forme à des propriétaires ottomans ou syriens. les sionistes n'ont jamais colonisé au sens habituel du terme, c'est – à -dire par une guerre de conquête, mais ils se sont implantés de façon pacifique. Que leur implantation ait créé des frustrations parmi
 les arabes, certes, mais cela devait-il finir par une guerre et par le refus catastrophique des arabes en 1948 ? n'oublons pas que ce sont les arabes qui ont déclenché la guerre et pas Israel…Revenons à notre propos, les communautés spirituelle possède des droits légitimes d'implantation en Israël, tout comme les musulmans ont des droits sur le Hedjaz (terre de Médine et de la Mecque). Imaginez un scénario où les musulmans auraient été chassés du Hedjaz…

APVL le Dimanche, 5 avril 2009 à 1:34 :
Pour faire avancer les choses, comme on le dit couramment, il faut prendre un peu de recul.
L'article de M Shlomo Sand concerne l'identité d'un peuple sémite.
Qui se sais sémite prend un soin particulier aux différents noms qui compose son environnement, mais cette pratique semble un peu négligée.
Alors, si l'on se laissait guider par les noms pour accueillir les identités ? Ne serait-ce pas la vocation des sémites (descendants de Sem, »Nom ») que d'accorder cette prééminence, afin que l'au-delà du nom se révèle ?

L'un des cinq livres de la torah ne s'appelle-t-il pas Chemot, commençant par «et voici les noms…
Et d'apporter un éclairage sur les thématiques de territorialité, de diaspora, et de circulations des identités dont l'impact est sans doute présent jusqu'à nos jours est une chose naturelle pour un sémite, les noms sont portés par des « porteurs de noms ou des lieu porteurs de noms » et ces porteurs sont toujours bien là dans notre siècle; non messieurs ce n'est pas des chimères ou des mythes, c'est juste un oubli de la part de certaines personnes.

Histoire: Le peuple juif n'a jamais cessé d'être inventé (Looking back when the Jews were mass proselytizers) « jcdurbant le Dimanche, 5 avril 2009 à 18:42 :
[...] Shlomo Sand: l'exil du peuple juif est un mythe Géostratégie Lundi, 19 mai 2008 [...]

Samir le Vendredi, 17 avril 2009 à 15:41 :
Woody allen tu es un mystificateur et d'une mauvaise foi caractéristique, doublé d'un sophiste de bas étage. Les musulmans n'ont pas de droit sur le Hadjaz et pour aller au pélerinage ils doivent obéir à des quotas tres stricts et celui qui y va ne pourra pas y retourner. L'Arabie appartient aux saoudiens et non pas aux musulmans qui sont à 99.99999% des convertis. Les arabes arrivés pour convertir l'Afrique du Nord étaient à peine 700 personnes dont la plupart n'étaient pas des arabes.
L'exemple le plus proche du « retour à Sion » serait qu'un jour roms, gitans, et autres manouches demandent à revenir en Inde et ils seraient plus légitimés pour le faire que les moldaves et les falashas d'Ethiopie qui tirent sur les palestiniens et veulent les chasser de leur terre ancestrale.
Autre exemple de vos sophismes, les vôtres et celles de certains de vos congenères est de traiter le Cheikh Yassine de Himmler, cette réference facile, ce comparitisme imbécile, auquel ni vous ni personne ne croit est la preuve que vous avez épuisé toutes les ficrelles et que vous sombrez dans un délire qu'une bonne claque vous en sortira un jour. Elle viendra un jour, sois en certain, et ce jour là, toi et ceux qui te ressemblent, en porteront la responsabilité

Tsfardea le Lundi, 20 avril 2009 à 18:12 :
Moi j avais lu que des scientifiques avaient fait des tests genetiques et constate que meme chez les juifs blonds aux yeux bleus on trouvait un patrimoine genetique plus proche de celui des populations palestiniennes (ce qui indiquerait la provenance geographique de leurs ancetres) que de celui des populations slaves, germaniques ou autres, et ce qui apporterait une certaine legitimite a leur presence en Israel actuel…

Livres: Pourquoi il ne peut y avoir de retour de l'antisémitisme (Israeli historian comes up with the final solution to the Jewish question: dissolve the Jewish people and elect another!) « jcdurbant le Mardi, 9 juin 2009 à 17:55 :
[...] Shlomo Sand : l'exil du peuple juif est un mythe Geostrategie [...]