mercredi 30 avril 2008

n°354 - Les Dossiers d'Irak- 30-04 -K1 A Sadr City les attaques tuent surtout des civils non armés.]



-------- Message original --------

Sujet: n°354 - Les Dossiers d'Irak- 30-04 -K1 A Sadr City les attaques tuent surtout des civils non armés.
Date: Wed, 30 Apr 2008 14:42:36 +0200
De: Marc Lemaire mailto:fa032881@skynet.be
Pour :: <Undisclosed-Recipient:;>



Aujourd'hui, face aux ambitions hégémonique de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix
Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre




Les Dossiers d'
Irak
N° 354 30/04/08

Par M.Lemaire



Le "
Journal d'Irak " est visible sur ...


a) sur mes blog : http://www.dhblogs.be/categories/International.html b) sur le site http://turkmenfriendship.blogspot.com/2007/10/journal-dirak-de-m-lemaire.html

NB : Si vous voulez-me contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : http://www.blogger.com/






Sommaire :

1 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos


1-1 RSF est une organisation alignée sur les combats du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique.

1-2 Jean-Guy-Allard : RSF reçoit son financement de Taipei.


3 Dossier & Point de vue

3-1 Alain Gresh : Guerre d'Irak, cinq ans déjà...

3-2 Point de vue de Paul Craig Robert : La véritable raison de la guerre d'Irak.

3-3 Point de vue de Gilles Munier : Qui veut assassiner Moqtada al-Sadr ?

3-4 Point de vue de Pierre Barbancey : Sadr menace le gouvernement d'une guerre ouverte.

3-5 Point de vue de Michel Chossudovsky : Propagande de guerre: Disneyland est de la partie....

4 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

4-1 Dossier : l'OTAN & l'Irak.

1 Otan / UE / Irak : Vers un accord de coopération.

2 L'Irak demande à l'Otan de former ses forces à la lutte anti-terroriste.

3 Le chef de l'OTAN a vu une nouvelle ère dans les relations avec l'Irak.

4-2 A Sadr City les attaques tuent surtout des civils non armés.

5 Annexe Géopolitique et stratégie – Réflexion.

5-1 Le « médiagate » : Analystes, experts, médias et industrie de l'influence.














Avant propos

Les militaires américains usent d'un terme générique- Al Qaida- pour désigner les résistants qui osent leur résister...



1 Médias et Manipulation de l'opinion / Vidéos
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information

Marc

1-1 RSF est une organisation alignée sur les combats du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique

Lepost : Vous avez dit que «RSF est une organisation alignée sur les combats du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique». Vous maintenez votre point de vue ?

J-L M :Tout à fait. Ménard et RSF ne défendent pas «les journaliste dans le monde», ils défendent les journalistes sur un certain nombre de cibles.

Il faut lire le livre de Maxime Vivas, La Face cachée de Reporters sans Frontières - De la CIA aux Faucons du pentagone (Aden éditions) : RSF accompagne les journalistes sur le terrain médiatique des Etats-Unis d'Amérique. Ménard ment quand il dit qu'il défend la liberté «partout et de la même façon». Pour comprendre qui Ménard veut mordre il faut regarder à l'autre bout de la laisse qu'il a autour cou.

Mardi 29 Avril 2008 - 09:48

Anna Borrel

http://www.marianne2.fr/Pour-Melenchon,-Menard-est-megalo-et-incompetent!_a86709.html?preaction=nl&id=2938455&idnl=25445J


1-2 Jean-Guy-Allard : RSF reçoit son financement de Taipei.
Aucun organe de presse français ne l'a publié à l'époque, mais la presse taïwanaise en a fait grand état en janvier 2007: Robert Ménard, le fondateur et secrétaire perpétuel de RSF qui coordonne en ce moment des manifestations hostiles contre la Chine, a reçu officiellement un chèque de 100 000 dollars de Taïwan, pays connu pour son appui aux régimes de droite les plus récalcitrants.

Ménard a voyagé le 28 janvier 2007 au pays de Tchang Kaï-chek pour recevoir son prix des mains du président Chen Shui-bian qui agissait au nom de la Fondation taïwanaise pour la démocratie, un organisme paragouvernemental fondé un an auparavant pour appuyer les partenaires étrangers de ce bastion de l'extrême droite internationale.
Ménard et deux employés de RSF ont notamment provoqué des incidents à Athènes quand ils ont tenté de déployer une bannière «pour le respect des droits de l'homme en Chine, durant la cérémonie de remise de la flamme olympique», selon l'agence française AFP, associée au groupe. Le secrétaire à vie de RSF a déjà annoncé par ce même intermédiaire qu'il y aura «d'autres actions au cours des prochains mois avec le même objectif».
En acceptant son prix à Taïwan et le chèque qui l'accompagnait, Ménard s'est engagé à créer un site web pour continuer à attaquer la République populaire de Chine contre laquelle RSF s'acharne depuis déjà plusieurs années. Il ne fait pas doute que des transferts bancaires ont eu lieu entre Taipei et Paris où est installé le groupe français, parrainé (comme il a été contraint de le reconnaitre) par le gouvernement des États-Unis par l'intermédiaire de la National Endowment for Democracy et d l'International Republican Institute, en plus d'autres sources de financement occulte de la droite européenne.
D'un autre côté, le patron de RSF ne pouvait ignorer que le président taïwanais
Chen Shui-bian était l'objet d'accusations de corruption et de contrefaçon et a échappé à l'emprisonnement grâce à son immunité face aux poursuites pénales. Son épouse, Wu Shu-chen, a été aussi accusée de corruption dans le cadre d'une grande enquête sur des détournements de fonds au sein du Parti démocrate progressiste.
Selon une vaste étude au sujet de Taïwan publiée par le sociologue José Antonio Egido, «le gouvernement taïwanais poursuit la politique anticommuniste de ses prédécesseurs, comme le prouve l'appui politique (et sûrement financier) qu'offre la Fondation pour la démocratie de Taïwan à l'opposition (lire les mercenaires payés par Washington) contre-révolutionnaire cubaine».
Taïwan s'est constitué au cours des années en un véritable nid de l'anticommunisme créé et protégé par les États-Unis. Pour l'expert, «la corruption n'est pas seulement une pratique de politique extérieure de ce régime mais bien un héritage de la Chine de Tchang Kaï-chek que l'on s'efforce de préserver ».
Visiblement heureux de se retrouver face à d'aussi généreux admirateurs, Ménard fait l'éloge du régime de Taïwan qu'il a qualifié de «meilleur exemple de la démocratie asiatique», rapportait Taiwan Info, un site web officiel du Ministère de l'information de l'île.





3 Dossier & Point de vue

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

3-1 Alain Gresh : Guerre d'Irak, cinq ans déjà...

Il y a cinq ans, les Etats-Unis se lançaient à l'assaut de l'Irak. Plusieurs centaines de milliers de civils irakiens tués plus tard, il apparaît de plus en plus que cette guerre aura été une des plus grandes catastrophes que le Proche-Orient ait connues depuis cinquante ans. Et ses conséquences seront sans doute bien plus durables que celles que la guerre du Vietnam a eues sur l'Asie.

On se rappelle que les deux prétextes de cette guerre étaient les armes de destruction massive, dont il a été prouvé qu'elles n'existaient pas, et le lien entre Saddam Hussein et le terrorisme (la moitié des Américains étant convaincus que le dictateur irakien était derrière les attentats du 11-Septembre).

Début mars, le Pentagone a publié un rapport fondé sur 600 000 documents examinés, démontrant qu'il n'existait aucune relation entre Al-Qaida et Saddam Hussein. Mais la transparence a des limites. Comme le rapporte ABC News, le 12 mars, dans « Pentagon Report on Saddam's Iraq Censored ? », le Pentagone a annulé l'envoi d'un communiqué de presse sur le rapport et a décidé de ne pas le publier en ligne. Il ne sera fourni qu'à ceux qui en feront la demande et sera envoyé par la poste ! ABC a mis en ligne un résumé du rapport (« Iraqi perspective project. Saddam and terrorism : Emerging insight from Captured Iraqi documents Volume 1, redacted) »).

Le rapport affirme que Saddam Hussein a soutenu des groupes terroristes, notamment palestiniens. Mais il insiste : « Les principales cibles des opérations terroristes de l'Etat irakien étaient les citoyens irakiens, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak. »

En revanche, le rapport dément toute relation entre Al-Qaida et Saddam Hussein.

ABC rappelle une des déclarations de George W. Bush, rapportée par le Washington Post du 18 juin 2004 : « La raison pour laquelle j'ai continué à insister sur la relation entre l'Irak, Saddam et Al-Qaida, c'est parce qu'il y avait une relation entre l'Irak et Al-Qaida. »

Cette interprétation du rapport est contestée par un néoconservateur, William Kristol, dans The Weekly Standard, « Why is the Bush administration silent on the new Pentagon report ? » (24 mars 2008).

Selon lui, le rapport intégral précise, en page 42, que « Saddam soutenait des groupes directement liés à Al-Qaida (comme le Djihad islamique, dont le dirigeant fut à un moment Ayman Al-Zawahiri, le bras droit de Ben Laden) ou partageait les buts et les objectifs affirmés par Al-Qaida ».

On peut pourtant douter que Saddam Hussein ait soutenu l'idée d'un Etat islamique ; quant à partager les « buts » d'Al-Qaida, s'il s'agit du départ des Etats-Unis de la région, on peut dire qu'ils sont ceux de la grande majorité de l'opinion publique.

Le New York Timesdu 16 mars a demandé à neuf « experts » ou responsables de donner leur point de vue de l'époque sur l'invasion de l'Irak et la manière dont ils voient la situation aujourd'hui (« Reflections on the Invasion of Iraq »).

Parmi eux, Paul Bremer III (le premier proconsul américaine en Irak) et Richard Perle, un théoricien néoconservateur.

Je posais ici même la question de savoir si « les Etats-Unis vont gagner la guerre en Irak », en expliquant que Washington mettait en avant la diminution des pertes américaines et civiles irakiennes au cours des derniers mois.

Un article dans le Washington Times du 15 mars, « Iraqi civilian deaths rise again » (Sharon Behn), actualise ces données. Selon la journaliste, 422 Irakiens ont déjà été tués en mars, contre 544 pour tout le mois de janvier et 674 pour le mois de février. Ainsi, la tendance à la baisse des victimes irakiennes aurait été enrayée.

Pour l'évolution des conflits au Proche-Orient depuis l'invasion américaine de l'Irak, on pourra consulter l'ensemble des articles consacrés par Le Monde diplomatique, regroupés dans « Proche-Orient, les guerres du XXIe siècle ».

http://blog.mondediplo.net/2008-03-16-Guerre-d-Irak-cinq-ans-deja



3-2 Point de vue de Paul Craig Robert : La véritable raison de la guerre d'Irak.
Le Régime de Bush a embourbé l'Amérique dans une sixième année de guerre en Afghanistan et en Irak, avec aucune fin en vue. Le coût de ces guerres d'agression est effroyable. Les pertes officielles étasuniennes dans les combats se situent à 4.538 morts. Officiellement, 29.780 soldats américains ont été blessés en Irak. Des experts ont soutenu que ces chiffres sont sous-évalués. Néanmoins, ces chiffres ne sont que la partie émergée de l'iceberg.

Le 17 avril 2008, AP News a rapporté qu'une nouvelle étude publiée par la RAND Corporation arrive à la conclusion que "quelques 300.000 soldats américains souffrent d'une dépression majeure ou de stress post-traumatique après leur service dans les guerres en Irak et en Afghanistan, et que 320.000 ont été victimes de dommages au cerveau".
Le 21 avril 2008, OpEdNews a rapporté qu'un courriel interne du Général Michael J. Kussman, ministre délégué à la santé au Ministère des Anciens Combattants (MAC), adressé à Ira Katz, le chef de la santé mentale au MAC, confirme un reportage du McClatchy Newspaper, selon lequel 126 anciens combattants se suicident chaque semaine. Dans la mesure où ces suicides sont imputables à la guerre, plus de 500 morts devraient être ajoutés chaque mois aux pertes dans les combats.
Si l'on se tourne vers les pertes irakiennes, les études d'experts soutiennent un chiffre allant jusqu'à 1,2 millions d'Irakiens morts, presque tous des civils. Deux millions d'Irakiens ont fui leur pays et deux autres millions ont été déplacés à l'intérieur de l'Irak. Les pertes afghanes sont inconnues.
L'Afghanistan et l'Irak ont tous deux subi des pertes civiles et des dommages aux maisons, aux infrastructures et à l'environnement excessifs. L'Irak est affecté par l'uranium appauvri et des égouts éventrés.
Ensuite, il y a le coût économique pour les Etats-Unis. Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz estime que le coût total de cette invasion et de la tentative d'occupation de l'Irak se situe entre 3 et 5 trillions de dollars. Le prix du pétrole et de l'essence en dollars a triplé, et le dollar a perdu de la valeur contre les autres devises, chutant même spectaculairement contre le faible baht thaïlandais. Avant que Bush ne lance ses guerres d'agression, un dollar valait 45 bahts. Aujourd'hui, le dollar ne vaut plus que 30 bahts.
Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de tels coûts. Avant sa démission le mois dernier, le président de cour des comptes des Etats-Unis, David Walker, a rapporté que les dettes non couvertes du gouvernement des Etats-Unis s'élevaient à un total de 53 trillions de dollars [environ 34.000 milliards d'euros !]. Le gouvernement étasunien est incapable de couvrir ces dettes. Le Régime de Bush doit même emprunter de l'argent à l'étranger pour payer ses guerres en Irak et en Afghanistan. Il n'y a aucun moyen plus sûr de mettre le pays en faillite et de détrôner le dollar comme devise de réserve mondiale.
Les coûts moraux sont peut-être les plus élevés. Tous ces morts, tous ces blessés et tous ces coûts économiques pour les Etats-Unis et leurs victimes sont entièrement dus aux mensonges du Président et du Vice-Président des Etats-Unis, du Secrétaire à la Défense, de la Conseillère à la Sûreté Nationale et, bien sûr, des médias, y compris le New York Times soi-disant tolérant. Tous ces mensonges ont été répandus pour le compte d'un programme caché. "Notre" gouvernement ne nous a toujours pas dit, à "nous, le peuple", les véritables raisons pour lesquelles "notre" gouvernement a envahi l'Afghanistan et l'Irak.
A la place, les Américains ont accepté comme les moutons qu'ils sont une succession de mensonges éhontés : les armes de destruction massive, les liens avec al-Qaïda et la complicité dans l'attaque du 11/9, le renversement d'un dictateur et "apporter la démocratie" aux Irakiens.
Le grand peuple moral américain préfère croire les mensonges du gouvernement que reconnaître les crimes du gouvernement et le tenir pour responsable.
Pour un peuple moral, il y a de nombreuses façons efficaces de protester. Considérez les investisseurs, par exemple. Il est clair que Halliburton et les fournisseurs de l'armée raflent la mise. Les investisseurs achètent massivement leurs actions afin de prendre leur part dans ces profits qui explosent. Mais que ferait un peuple moral ? Ne boycotterait-il pas les actions de ces sociétés qui profitent des crimes de guerre du Régime de Bush ?
Si les Etats-Unis ont envahi l'Irak pour l'une quelconque des raisons que le Régime de Bush a données, alors pourquoi les Etats-Unis auraient-ils dépensé 750 millions de dollars pour une "ambassade" fortifiée, avec des systèmes antimissiles et ses propres systèmes de production d'électricité et d'approvisionnement en eau, sur une surface de 52 hectares ? Personne n'a jamais vu ou entendu parler d'une telle ambassade auparavant. Il est clair que cette "ambassade" a été construite en tant que quartier général d'un dirigeant colonial occupant.
Le fait est que Bush a envahi l'Irak avec l'intention de transformer ce pays en colonie américaine. Le soi-disant gouvernement de Maliki n'existe pas à l'extérieur de la Zone Verte protégée, le quartier général de l'occupation américaine.
Si la domination coloniale n'était pas l'intention, les Etats-Unis ne feraient pas tout leur possible pour forcer les 60.000 hommes de la milice de Sadr à combattre. Sadr est un Chiite qui est un véritable dirigeant irakien, peut-être le seul Irakien qui pourrait mettre fin au conflit sectaire et restaurer un peu d'unité à l'Irak. En tant que tel, il est considéré par le Régime de Bush comme un danger pour la marionnette américaine qu'est Maliki. A moins que les Etats-Unis puissent acheter ou truquer l'élection irakienne à venir, Sadr émergera probablement comme le personnage dominant. Ceci serait un développement hautement défavorable pour les espoirs du Régime de Bush d'établir sa direction coloniale derrière la façade de la fausse démocratie de Maliki. Plutôt que de travailler avec Sadr afin de s'extraire de ce bourbier, les Américains feront tout leur possible pour assassiner celui-ci.
Pourquoi le Régime de Bush veut-il diriger l'Irak ? Certains spéculent sur le fait que c'est une question de "pic du pétrole". Les ressources pétrolières sont censées décliner alors même que la demande de pétrole se multiplie de la part des pays en développement comme la Chine. Selon cet argument, les Etats-Unis ont décidé de mettre la main sur l'Irak pour garantir leurs propres approvisionnements en pétrole.
Cette explication pose problème. La majeure partie du pétrole américain provient du Canada, du Mexique et du Venezuela. Le meilleur moyen pour les Etats-Unis d'assurer leurs approvisionnements en pétrole serait de protéger le rôle du dollar en tant que devise de réserve mondiale. De plus, 3 à 5 trillions de dollars auraient permis d'acheter une quantité phénoménale de pétrole. Avant les invasions étasuniennes, la facture américaine d'importation de pétrole était en dessous de 100 Mds de dollars par an. Même en 2006, les importations totales depuis les pays de l'OPEP étaient de 145 Mds de dollars et le déficit de commercial avec l'OPEP s'élevait à 106 Mds de dollars. Trois trillions de dollars auraient payé les importations américaines de pétrole pendant 30 ans ; cinq trillions de dollars, pendant un demi-siècle, si le Régime de Bush avait préservé la valeur du dollar.
L'explication la plus probable de l'invasion étasunienne de l'Irak est l'engagement du Régime néoconservateur de Bush à la défense de l'expansion territoriale israélienne.

Il n'existe pas un seul néoconservateur qui ne soit allié à Israël. Israël espère voler toute la Cisjordanie et le sud du Liban pour son expansion territoriale.

Un régime colonial américain en Irak ne protège pas seulement Israël contre des attaques, mais exerce aussi pression contre la Syrie et l'Iran pour qu'ils ne soutiennent pas les Palestiniens et les Libanais.

La guerre d'Irak est une guerre pour l'expansion territoriale d'Israël. La "guerre contre la terreur" de Bush est un bobard qui sert à couvrir l'intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le compte du "grand Israël".

Paul Craig Robert

CounterPunch, publié le 24 avril 2008

Traduction : [JFG-QuestionsCritiques]
Sources Questions critiques
Posté par Adriana Evangelizt

http://usa-menace.over-blog.com/article-19026575.html


3-3 Point de vue de Gilles Munier : Qui veut assassiner Moqtada al-Sadr ?

Irak « La charge des chevaliers », opération militaire lancée à Bassora fin mars par Nouri al-Maliki, devait porter un coup fatal à l'Armée du Mahdi, la milice de Moqtada al-Sadr. Elle s'est transformée en humiliation pour le premier ministre irakien, et en déconfiture pour le généralPetraeus qui la soutenait.

« Ô Dieu, ne faites pas de moi une personne causant du mal aux musulmans ou semant la division

dans la communauté », a déclaré Moqtada Sadr, en ordonnant, le 22 février 2008, la prolongation pour six mois du cessez-lefeu qu'il a décrété en août dernier. Les Américains et leurs alliés chiites d'Al-

Dawa et du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII) s'en étaient félicités, hypocritement. Ils interprétaient, à tort, sa décision comme un signe de faiblesse. Aussi, quand Dick Cheney, en « visite surprise » à Bagdad, leur a demandé, le 17 mars 2008, d'éliminer l'Armée du Mahdi de la région de Bassora, ils ont cru le moment venu de se débarrasser de leur rival. Pour le viceprésident américain, l'opération devait permettre au général Petraeus et à l'ambassadeur Ryan Crocker d'intervenir au Congrès, les 8 et 9 avril, en position de

force pour présenter le nouveau rapport d'étape. L'affaire ayant mal tourné, ils ont plaidé et obtenu une pause dans les rapatriements de soldats après ceux prévus en juillet, pour lutter contre le « regain de violence ».

Le 24 mars, Nouri al-Maliki, le premier ministre irakien, a lancé « la charge des chevaliers », une opération destinée à « rétablir la sécurité » à Bassora. Les forces gouvernementales et la brigade Badr – la milice du CSRII –, soit 30 000 hommes, y ont été accueillies par un véritable soulèvement populaire, avec combats

à l'arme lourde à Diwaniyah, Samawa, Nasiriyah, Hilla et dans plusieurs quartiers de Bagdad, comme Sadr City et Choula. À Kut, les partisans de Maliki et d'Al-Hakim se sont enfuis de peur d'être exécutés. Plus d'un millier d'officiers, de soldats et de policiers sont restés l'arme au pied ou ont rejoint l'Armée du Mahdi, tandis que des

avions américains et britanniques bombardaient les positions sadristes. Le premier ministre irakien, devenu chef de guerre alors qu'il n'a pas d'expérience militaire, a menacé, lancé des ultimatums et décrit les « insurgés chiites » comme étant « pires qu'Al-Qaïda », sans résultat. Il a dû rapidement se résoudre à stopper l'offensive.

George Bush, qui avait imprudemment déclaré que cette bataille était un « moment décisif dans l'histoire d'un Irak libre », a accepté sans mot dire la négociation d'une trêve avec Moqtada al-Sadr, à Qom, en Iran, en présence de Qassem Suleimani, commandant de la force Al-Quds des Gardiens de la révolution, un corps pourtant inscrit aux États-Unis sur la liste des organisations

terroristes…

Intrigues, double-jeux et crimes

Sitôt rentré à Bagdad, Maliki a contre-attaqué en sommant Moqtada Sadr de dissoudre l'Armée du Mahdi, sans quoi son mouvement serait écarté des élections régionales prévues en octobre. Cette exigence a été rejetée par les Grands Ayatollahs Sistani et Haeri, mais cela ne présage en rien de la suite des événements. En effet, la bataille de Bassora n'est pas seulement un conflit opposant Nouri al-Maliki et Abdul-Aziz al-Hakim – chef du CSRII – à Moqtada Sadr et à l'ayatollah Yaqoubi, qui dirige le petit parti de la Vertu (« Fadhila»), puissant localement dans le secteur pétrolier. Il se double de dissensions entre Al-Dawa et le CSRII. L'opération « la

charge des chevaliers » a permis à Maliki d'arrêter le chef du groupe terroriste Tharallah (« Vengeance de Dieu »), et de s'en prendre au Hezbollah en Irak et au mouvement Sayyid al-Shouhada, lié à la famille Al-Hakim et aux services secrets iraniens.

Autre source de frictions : la création d'une grande région chiite allant de Bassora à Nadjaf. Ce projet défendu par

Abdul-Aziz al-Hakim est combattu pour des motifs différents par le régionaliste basri Yacoubi et par le nationaliste Sadr, mais aussi par Maliki… au nom du fédéralisme.

Al-Hakim réclame, en effet, l'autonomie pure et simple de la région, ce qui équivaudrait à transformer l'Irak en confédération. Depuis l'apparition de l'Armée du Mahdi, en juin 2003, les Américains et les Iraniens se demandent comment gérer le phénomène Moqtada. Fils du Grand Ayatollah Mohammad Sadeq al-Sadr, assas- siné en 1999 dans des conditions controversées– l'ayatollah Mohammed Baqir al-Hakim, son rival pro-iranien, et SaddamHussein ont été accusés tour à tour de ce meurtre –, le jeune hojatoleslam, titre religieux précédant celui d'ayatollah, est devenu une des personnalités les plus populaires d'Irak.

L'assassinat en août 2003, à Nadjaf, de l'ayatollah Mohammed Baqir al-Hakim, leader du CSRII, dont les partisans ont accusé Moqtada avant de s'en prendre aux nawasib – terme utilisé par les chiites pour

désigner les sunnites qui leur sont violemment hostiles –, n'a pas terni son image, au contraire car sa base est anti-iranienne. À noter qu'à l'époque, le président Saddam Hussein, dans la clandestinité, avait

condamné l'attentat.

En avril 2004, l'ordre de George Bush d'appréhender Moqtada pour l'assassinat, un an plus tôt, d'Abdel-Majid al-Khoï, un ayatollah fraîchement arrivé de Londres, n'a eu d'autre effet que d'envenimer la situation. Ce religieux, dont le père dirigea la Hawza de Nadjaf de 1970 à 1992, était connu pour ses liens avec l'Intelligence

Service (MI6). Selon l'hebdomadaire Newsweek, la CIA lui avait alloué 13 millions de dollars pour prendre en main la communauté chiite.

« Triade du diable »

L'administration Bush a ensuite tenté d'« arrêter, et si nécessaire d'assassiner » Moqtada. Mais, l'opération Stuart, révélée par le journaliste Seymour Hersh, a été décommandée, le service de renseignement des Marines s'étant aperçu que la cible était au courant du complot. Le soutien sadriste au soulèvement de Falloujah,

et les batailles de Nadjaf et de Kerballa livrées par l'Armée du Mahdi contre les

troupes américaines, ont fait de leur leaderun des symboles de la résistance.

Les services secrets iraniens, connus pour leur pragmatisme, manipulent la plupart des courants chiites – et sans doute des groupuscules proches d'Al-Qaïda – pour maintenir l'Irak en situation de chaos et les Américains dans un bourbier. Avec Moqtada Sadr qui défend la primauté religieuse de Nadjaf sur Qom, l'Iran a conclu une sorte d'alliance, sans illusion quant à son issue. Menacés à terme de marginalisation, probablement laminés lors des élections régionales d'octobre, ses ennemis chiites – poussés par les pétroliers occidentaux impatients de privatiser les hydrocarbures – jouent leur va-tout. Ils veulent interdire à Sadr de participer au scrutin, voire l'éliminer physiquement. Quelques jours avant la bataille de Bassora, le bruit a couru qu'il était dans le coma, empoisonné par des produits toxiques ou radioactifs. Origine de l'information, selon le site sadriste Nahrein.net : la Triade du diable, c'est-àdire « l'entité sioniste d'Israël, des États-Unis et de la Grande-Bretagne ». Un proche de Moqtada a prévenu : « Ceux qui font courir cette rumeur sont ceux qui veulent l'assassiner. S'ils y parviennent, les Irakiens nageront dans un bain de sang. » Croisons les doigts.

Gilles Munier :

http://www.afrique-asie.fr/images_articles/30/irak.pdf



3-4 Point de vue de Pierre Barbancey : Sadr menace le gouvernement d'une guerre ouverte.
Le chef de l'Armée du Mahdi mobilise ses troupes et exige un calendrier de départ des forces d'occupation US.

Dans la banlieue de Bagdad les combats s'amplifient.

Si les attentats à la voiture piégée se poursuivent en Irak, le pouvoir soutenu par les troupes d'occupation US semble aujourd'hui plus préoccupé à combattre ses alliés potentiels.

Depuis plusieurs semaines maintenant, l'armée régulière, appuyée par les milices de groupes chiites, notamment celle liée au Conseil islamique irakien suprême (CSII, ex-conseil suprême de la révolution islamique en Irak) d'Abdul Aziz Al Hakim, affronte les partisans de Moktada Sadr dont le nombre est estimé à plusieurs dizaines de milliers et regroupés au sein de l'Armée du Mahdi.

Des combats fratricides à double titre.

Ils sont tous chiites et surtout, les parlementaires de la formation de Sadr sont, virtuellement, dans la majorité depuis 2006, après avoir mené deux insurrections contre les forces américaines. Ils ont suspendu leur soutien et leur participation au gouvernement l'an dernier, notamment pour protester contre le refus du - premier ministre d'exiger des Américains un plan de retrait.

Le mois dernier, ce même premier ministre, Nouri Al Maliki, s'était rendu en personne à Bassora (dans le sud du pays) pour superviser des opérations qu'ils pensaient rapides et faciles, comptant ainsi s'appuyer sur une victoire pour redorer son blason passablement terni par un manque de résultats criants, tant au niveau sécuritaire, qu'économique et politique, et affaiblir son principal adversaire en vue des élections municipales et provinciales prévues pour le mois d'octobre.

400 morts depuis début mars

En fait de victoire facile, les accrochages ont été rudes et ont témoigné de la forte volonté des combattants de Sadr. Par ailleurs, le quartier de Sadr City, à Bagdad, est aussi un haut lieu de la résistance sadriste. D'intenses combats entre forces régulières irakiennes et miliciens chiites y ont fait au moins treize morts ces derniers jours et près de 400 depuis le début mars.

Soldats irakiens et américains ont entamé à Sadr City la construction d'un mur. Selon le commandement américain, il doit empêcher les infiltrations dans la zone au sud du mur des équipes de tireurs de roquettes ou de mortiers qui prennent pour cible régulièrement la « zone verte », enclave fortifiée qui abrite le gouvernement irakien et l'ambassade des États-Unis, sur la rive ouest du Tigre.

Si des centaines de murs de béton ont été érigés à Bagdad depuis le début de l'occupation américaine en avril 2003 pour protéger des positions militaires, des bâtiments officiels, des immeubles commerciaux, ou des marchés ouverts, ils ont également été construits pour séparer des quartiers les uns des autres, suivant des lignes de division ethnique entre communautés sunnites et chiites. Ce qui a provoqué la colère des habitants des quartiers concernés qui voient dans ces ouvrages une volonté de morceler la capitale irakienne, pour la diviser en secteurs homogènes, et mieux la contrôler.

« dernier avertissement »

Samedi, Moktada Sadr a brandi la menace d'une « guerre ouverte » contre le gouvernement irakien si ce dernier ne mettait pas un terme à la campagne de répression déclenchée par les forces de sécurité irakiennes et américaines contre ses partisans. La perspective d'un soulèvement à grande échelle des forces de Sadr alourdit les enjeux de son bras de fer avec Nouri Al Maliki, qui a menacé de mettre le mouvement de l'imam au ban de la vie - politique s'il ne démantèle pas sa milice.

« Je lance mon dernier avertissement et mon dernier mot au gouvernement irakien : soit il revient à la raison et prend le chemin de la paix (…), soit il sera pareil que le précédent gouvernement », a déclaré Sadr, faisant référence au régime déchu de Saddam Hussein sans fournir de précisions. Il a ajouté : « S'ils ne reviennent pas à la raison et ne réduisent pas l'infiltration des miliciens, nous allons déclarer une guerre ouverte jusqu'à la libération. » Il souhaite également que les dirigeants religieux chiites du pays fixent une date pour le départ des forces américaines.

Dimanche, alors que Condoleezza Rice, la secrétaire d'État américaine, arrivait à Bagdad pour une visite surprise, à Sadr City les haut-parleurs des mosquées utilisés pour l'appel à la prière lançaient : « Combattez l'occupant, chassez-le de vos maisons. »

Pierre Barbancey

http://www.humanite.fr/2008-04-23_International_Sadr-menace-le-gouvernement-d-une-guerre-ouverte



3-5 Point de vue de Michel Chossudovsky : Propagande de guerre: Disneyland est de la partie....

Traduction Google
Disneyland va à déchirées par la guerre en Iraq, avec une de plusieurs millions de dollars de loisirs, à être construit sur un lot de 50 acres adjacent à la zone verte.
L'American-style parc d'attractions mettra en vedette un parc de rouli-roulant, manèges, un concert de théâtre et un musée.
Les forces d'occupation sont d'avis que Bagdad est "défaut de divertissement". Général David Petraeus, dit-on, un "grand supporter" de faire Disneyland à Bagdad.
Le parc d'attractions est une partie intégrante de la propagande de guerre.
Mise en place d'une antenne culturelle américaine dans un territoire occupé sert à défendre la légitimité des envahisseurs et leur monde "valeurs culturelles".
La plupart des pays de culture et de l'éducation infrastructures, y compris les musées, les écoles, les universités, les parcs, théâtres, les cinémas ont été détruits et maintenant les envahisseurs sont «d'aider à reconstruire».
Grâce à Hollywood images, le style Disneyland Bagdad est destiné à alimenter l'opinion publique iraquienne, à modeler une pro-vision américaine du monde. Grâce à l'utilisation en fonction du mouvement des simulations et de divertissement sophistiqués, les dures réalités quotidiennes de la pauvreté et l'occupation militaire sont remplacés par un monde de la fiction et du fantastique.
Le concept sous-jacent de Disney Imagineering (mis au point par les sources d'énergie renouvelables) est de «surmonter les barrières entre la réalité et les rêves".
L'objectif est de remplacer la réalité par un monde de rêve.
L'Iraq des réalités quotidiennes de la mort, la destruction et la torture sont remplacés par un "Dream World Made in America".
Le mouvement des images et des simulations destinés à l'Iraq les enfants et les adolescents fournir un "visage humain" à l'American envahisseurs.
Le projet constitue une forme abjecte de la propagande de guerre. Il s'agit d'une dissimulation de l'ampleur des crimes de guerre commis contre le peuple irakien au nom d'une illusoire "rêve américain".
Le projet prendra possession de l'actuel parc Al Zawra Bagdad et Zoo, qui a été mis à sac lorsque les troupes américaines à Bagdad est entré en avril 200Also en avril 2003, l'Iraq trésors archéologiques ont été pillés, avec l'appui des envahisseurs américains. Le pillage du patrimoine culturel irakien est un acte prémédité. Les pillards sont protégés par les envahisseurs.
Et maintenant, les pillards retour à Bagdad avec un nouveau musée
Psychological Warfare
Le Bagdad Disneyland de style projet a toutes les caractéristiques essentielles d'un PsyOp.

Il est destiné à inculquer les valeurs américaines et de détruire l'identité irakienne.
«Les gens [de l'Irak] ont besoin de ce type d'influence positive. Son allons avoir un énorme impact psychologique», a déclaré M. Werner C3, qui faisait référence au rôle des sources d'énergie renouvelables simulations de mouvement qui sous-tendent les sources d'énergie renouvelables "Imagineering" la technologie.
Dans une cruelle ironie PsyOp le groupe cible sont les enfants iraquiens:
"Il ya toutes sortes de possibilités d'investissement sur tout le territoire iraquien. Mais il ne s'agit pas seulement d'hydrocarbures. La moitié de la population irakienne est de moins de 15 ans. Ces enfants ont vraiment besoin de quelque chose à faire, "(M. Brinkley, cité dans The Times, 24 avril 2008)
Le patrimoine culturel iraquien est détruit.
La mémoire historique de la Mésopotamie est anéantie.
Les investisseurs américains sont à «mettre mal nécessaire fun" à la guerre théâtre.
Le promoteur du projet M. Llewellyn Werner dit que le moment est venu pour une "fun parc":
«Je crois que les gens vont l'adopter. Ils y voient une occasion pour leurs enfants, peu importe si elles sont chiites ou sunnites. Ils disent que leurs enfants méritent une place pour jouer et ils vous laisser seul."
Selon un porte-parole du régime irakien installé par les États-Unis: "Il y a un manque de divertissement dans la ville.

Cinémas ne peut pas ouvrir.

Les jeux ne peut pas ouvrir. Le plaisir parc est absolument nécessaire pour Bagdad.

Les enfants n'ont pas toutes les possibilités de jouir de leur enfance. "M. Al-Dabbagh ajouté que l'entrée au parc sera strictement contrôlé." (Times, 23 avril 2008)
Les enfants n'ont pas toutes les possibilités de jouir de leur enfance?
Imaginez la route-blocs et des points de contrôle militaires que les enfants iraquiens devront passer par de voir Mickey Mouse ...
La société d'investissement des États-Unis prendront essentiellement la possession de terres municipales à ne pas divulguer dans un accord conclu avec le maire de Bagdad.
À l'heure actuelle, le site est occupé par le réseau Al-Zawra parc et jardin zoologique, les résidents de Bagdad où se rencontrent tous les week-ends. Le parc est généralement irakien avec des étangs, des fontaines, des sculptures et des terrains de jeux pour enfants.
Le site est un parc national, qui est prévue pour la privatisation. Il est premier immobilier pour les investisseurs américains

BLUE WOMAN



4 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net & témoignage

Ndlr :La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

4-1 Dossier : l'OTAN & l'Irak.

1 Otan / UE / Irak : Vers un accord de coopération.

Le Premier ministre irakien en visite à Bruxelles a rencontré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer. La coopération énergétique, l'intensification des programmes de formation pour les forces de l'ordre irakiennes, et la lutte anti-terroriste ont dominé les discussions.

En échange du pétrole et du gaz irakien, Nouri al-Maliki était venu chercher à Bruxelles le soutien politique et militaire de l'Europe. A la tête d'une large délégation, le Premier ministre irakien a conclu sa visite par une rencontre avec le secrétaire général de l'Otan.

A l'Alliance atlantique, le Premier ministre irakien n'a pas demandé l'envoie de troupes, ce que plusieurs membres européens de l'Otan avaient expressément refusé en 2003, mais une intensification des programmes de formation. Outre celles déjà dispensées aux militaires et aux gendarmes irakiens, le gouvernement de Bagdad a demandé des formations pour la surveillance des frontières et la lutte anti-terroriste.

Coopération structurée

Les Irakiens sont aussi demandeurs d'équipements militaires divers, point sur lequel l'Otan n'a pas donné de précisions mais le secrétaire général de l'Alliance a d'ores et déjà affirmé que l'Irak et l'Otan vont probablement se lier par le biais d'un cadre de coopération structurée, faisant ainsi entrer « les relations dans une nouvelles ère ».

Nouri al-Maliki avait auparavant rencontré les dirigeants des institutions européennes. Il leur a donné des assurances en vue d'une fourniture constante de gaz irakien dès que la loi irakienne sera approuvée. Il a aussi appelé de ses vœux les investissements européens dans le secteur pétrolier en Irak.

RFI - Article publié le 18/04/2008
http://www.rfi.fr/actufr/articles/100/article_65174.asp
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet



2 L'Irak demande à l'Otan de former ses forces à la lutte anti-terroriste.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a demandé jeudi à l'Otan d'étendre à la lutte anti-terroriste et au contrôle des frontières son actuel programme de formation des forces irakiennes, a indiqué un diplomate de l'Otan.

"Les Irakiens ont demandé une aide dans le domaine du contrôle des frontières ainsi que de la lutte anti-terroriste", a déclaré ce diplomate à l'AFP à l'issue de la première visite de M. Maliki au siège de l'Otan. "Ils sont preneurs aussi d'une formation dans l'aviation et la marine", a-t-il précisé.

Le chef du gouvernement irakien, qui venait d'être reçu par les représentants des 26 pays de l'Otan au Conseil de l'Atlantique nord, a implicitement confirmé la demande irakienne en matière de lutte anti-terroriste. "C'est l'un des points que nous avons à l'esprit", a déclaré M. Maliki en réponse à une question de la presse.

"Nous demandons que la mission de l'Otan en Irak s'élargisse afin de nous permettre de parvenir à l'autosuffisance et nous attendons la visite à Bagdad d'une délégation de l'Otan porteuse de nouvelles idées", a souligné le Premier ministre irakien.

M. Maliki a précisé qu'il n'était pas venu à l'Otan "demander des troupes supplémentaires mais davantage de formation et d'équipement".

A ses côtés, le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer a également observé que "l'Otan ne va pas remplacer les forces de la coalition" anglo-américaine en Irak "mais élargir sa propre mission de formation".

"Nous l'avons déjà élargie récemment à la formation de gendarmes, sous la direction de l'Italie", a-t-il rappelé.

Surmontant les graves divisions que l'intervention militaire en Irak avait occasionnées entre ses membres, l'Otan s'est engagée dès 2004 dans des cours de formation théorique à des cadres militaires et, depuis octobre 2007, à des gendarmes.

Quelque 170 experts de l'Otan oeuvrent aujourd'hui au Collège de la défense nationale de Bagdad et dans d'autres institutions proches de la capitale irakienne.

Le 3 avril pendant son sommet de Bucarest, l'Otan a annoncé qu'elle prolongeait jusqu'à fin 2009 son actuelle mission en Irak. Elle avait aussi dit accueillir favorablement la demande de Bagdad d'une coopération étendue à de nouveaux domaines, allant du commandement dans la marine et l'aviation, à la sécurité aux frontières et au combat contre le terrorisme.

Il est question, a souligné le secrétaire général de l'Otan, d'élaborer un "cadre de coopération" très général et "structuré", faisant entrer les relations avec l'Irak "dans une nouvelle ère". "Il y a déjà des propositions sur la table", a-t-il confirmé.

Un diplomate, rappelant qu'"il y a 3.000 km de frontières" irakiennes, a indiqué que l'Otan allait "examiner ce qu'elle peut faire". En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, "on peut par exemple former" les Irakiens "à la collecte des informations et à leur traitement", a-t-il dit.

Les discussions n'en sont encore qu'à un stade très préliminaire. Des membres de l'imposante délégation venue à Bruxelles avec M. Maliki pour des entretiens avec l'Union européenne et l'Otan, et qui comprend le ministre de la Défense Abdelkader Jassem, ont rencontré mercredi des experts au siège de l'Alliance atlantique, selon M. de Hoop Scheffer.

AFP / 17 avril 2008



3 Le chef de l'OTAN a vu une nouvelle ère dans les relations avec l'Irak.
Le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer, a vu le début d'une nouvelle ère dans les relations avec l'Irak.

"C'est le début d'une nouvelle ère dans les relations entre l'Irak et l'OTAN ", a-t-il dit jeudi à des journalistes, en faisant référence à la visite du Premier ministre irakien Nouri al- Maliki au siège de l'OTAN à Bruxelles.

Le chef de l'OTAN a fait savoir que M. al-Maliki avait présenté des propositions pour le développement à long terme d'"un cadre de coopération structuré" au Conseil de l'Atlantique Nord.

"Maintenant, ce qui va se passer dans un proche avenir, c'est que nous nous emploierons pour donner un contenu substantiel à ce cadre de coopération structuré", a-t-il dit.

L'OTAN va examiner les propositions irakiennes et développer ses propres propositions, a-t-il affirmé.

M. al-Maliki a demandé à l'OTAN de renforcer son entraînement et son équipement des forces de sécurité irakiennes. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'OTAN ont convenu lors de leur récent sommet à Bucarest, en Roumanie, de prolonger la Mission d'entraînement de l'OTAN en Irak jusqu'à la fin de 2009.

"Maintenant, nous demandons un renforcement des activités de la Mission de l'OTAN en Irak afin de lui permettre de remplir davantage de tâches et de nous aider à atteindre notre objectif ultime de réaliser l'autosuffisance pour nos troupes et de maintenir la sécurité dans notre pays", a indiqué M. al-Maliki.

L'OTAN a déjà entraîné plus de 10 000 membres des forces de sécurité irakiennes depuis 2004.

17 avril (Xinhua) --



4-2 A Sadr City les attaques tuent surtout des civils non armés.

Titre original : Sadr City attacks are killing mostly unarmed civilians (traduction Google)

Mardi, Avril 29, 2008. Ali était une maison de quatre détruits par des missiles US. Ali est mort à l'hôpital quelques heures plus tard. (Http://gorillasguides.com/2008/04/29/scenes-from-an-iraki-childhood-april-29th-2008/)
Un membre du Front irakien Accord (plus grand bloc sunnite au parlement) Ahmed Radhi, qui était à Sadr City le dimanche dans le cadre de la partie multi-sit-in, répété hier l'appel à mettre en oeuvre les exigences du groupe pour une fin à la crise ,

Et il a dit: «La majorité de ceux qui sont tués sont des civils, et non des personnes armées."
Et un autre adjoint, Mustafa al-Heeti, du Front irakien du dialogue, a déclaré dans une conférence de presse avec d'autres membres de ce groupe: "Je demande instamment à une fin des opérations militaires, l'adoption de la langue de dialogue, et une réunion rapide du conseil (comité exécutif du gouvernement, la soi-disant trois plus un) afin de mettre fin aux opérations militaires. "
Ces deux déclarations sont rapportées par Aswat al Iraq.
Plutôt que de tout assouplissement, il ya eu une escalade dramatique dans les opérations militaires dans Sadr City, où les forces américaines sont intervenues dans un cas avec des chars Abrams, tuant 22, et dans une autre affaire avec la mort de 16 frappes aériennes. (Voir le résumé en AlHayat, parmi beaucoup d'autres comptes). *
Et en même temps, les accusations contre l'Iran, par États-Unis et GreenZone, ont pris une nouvelle stridence.

Par exemple, AlHayat rappelle aux lecteurs que les responsables américains ont dit que la campagne de Sadr City va à l'encontre de "groupes spéciaux" de criminels qui sont soutenus par l'Iran.

Et voici comment Azzaman conduit son histoire principale ce matin: "Les groupes armés liés à l'Iran a pris advangage du mauvais temps pour la troisième fois, le lancement d'un cycle d'auto-propulsé de roquettes Katioucha à divers endroits dans la zone verte ..."
C'est pourquoi, conjointement avec (1) des signes de solidarité politique intérieure contre les attaques sur Sadr City et (2) dramatique escalade militaire dans Sadr City, il ya également (3) une définition plus nette de ce qu'une lutte par procurations entre l'Iraq d'une part,et de l'Iran sur l'autre.
Il vaut la peine d'essayer de garder la vue d'ensemble dans l'esprit, car il ya une tendance à ne pas seulement dans les médias d'entreprise, mais, basé à Washington commentaire ainsi, de parler exclusivement sur le troisième point, à l'exclusion presque complète des deux premières . Comme si l'Amérique, sur le plan politique et militaire, a été une sorte de spectateur passif.

_____________

* Mise à jour mardi soir à Bagdad temps: un prix VOI source médicale qui a dit au cours de la période de 11 heures à 6 heures Mardi avril 29, les forces américaines ont bombardé les secteurs 10 et 11 de Sadr City, faisant 24 morts et 60 blessés.

Le médecin a dit la source la plupart des victimes étaient des femmes et des enfants. Et tout le monde est silencieux.

Badger, Arablinks
Avril 29, 2008

arablinks.blogspot.com/2008/04/sunni-parliamentarian-sadr-city-attacks.html
Publié par BLEU FEMME
Libellés: Sadr City, US crimes

Source : http://turkmenfriendship.blogspot.com/

Titre original : Sadr City attacks are killing mostly unarmed civilians





5 Annexe Géopolitique et stratégie – Réflexion

Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information

5-1 Le « médiagate » : Analystes, experts, médias et industrie de l'influence.

Dans l'édition de dimanche du New York Times, un long, très long et passionnant article décrivait les méthodes du Pentagone pour manipuler les médias. Et soulignait la responsabilité des médias dans ce cadre.

Au coeur de cette nouvelle démonstration des méfaits de l'industrie de l'influence (qui regroupe la publicité, mais aussi les « public relation », l'infowar et les pouvoirs militaro-industriels) on trouve les « analystes » des médias.

Une catégorie particulière : les analystes et commentateurs ne sont

ni totalement journalistes liés par un code de déontologie,

ni totalement propagandistes patentés dont on pourrait relier les paroles aux idéologies et aux conflits d'intérêts.

L'article du New York Times résume une enquête approfondie, une spécialité qui reste la gloire des journaux étatsuniens, et dont on aimerait tant avoir l'équivalent par ici. Cette enquête s'appuie sur l'examen de 8000 pages de documents et d'e-mails obtenus par une plainte pour déclassifier des sources. Il démontre que les "analystes militaires« des grands médias, qui viennent donner la »bonne parole", faire des conjectures et assommer le bon peuple de leur « expertise » étaient en réalité des pions au service du Pentagone d'une part et des « consultants » auprès des entreprises du complexe militaro-industriel d'autre part. A ce titre, les « analyses » et « commentaires » qu'ils délivraient sur les ondes étaient à mettre en relation avec les immenses marchés à gagner ou à perdre pour leurs commanditaires.

C'est ici le « médiagate » qui s'installe.

Car, bien loin des quelques lignes éparses publiées dans la presse française sur ce sujet majeur, le NYT dénonce la complicité et l'aveuglement des médias qui avaient engagés et payaient ces analystes. Y compris le NY Times lui-même qui regrette certains éditoriaux de ces malfaisants.

Il n'y a pas de domination sans complices, et ceux qui aujourd'hui rejettent toute la faute sur « le Pentagone » cherchent en réalité à dédouaner leur responsabilité.

La « guerre psychologique » (psy-ops) est une stratégie pourtant connue, commentée, on trouve même des manuels militaires, des documents émanant du Pentagone pour la décrire. Dont ce fameux rapport "Information Operations Roadmap" signé par Donald Rumsfeld, ministre des armées de 2001 à 2006. Rédigé en 2003 et rendu public en 2006 après une demande au titre du « Freedom of Information Act » (on peut le lire à http://www.gwu.edu), ce document prévoyait de bloquer l'internet pour éviter la diffusion d'informations contradictoires. Le même Rumsfeld n'hésitait pas à menacer les médias en 2006 ("Any kind of moral and intellectual confusion about who and what is right or wrong can severely weaken the ability of free societies to persevere." The Washington Post, 30 août 2006 - http://www.washingtonpost.com)

Et pourtant, malgré cette connaissance des enjeux de la guerre psychologique et des opérations ideologiques de l'armée, les médias engageaient des « analystes », des « experts » sans se poser la question de leurs liens avec l'appareil militaire et industriel. On leur demandait de signer un simple document de « disclosure », sans enquêter sur leurs employeurs et les intérêts en conflit avec la place propagandiste déterminante qui leur est offerte.

Car ces « experts » ne sont pas ceux qui apportent des « informations », mais qui émettent le « discours » idéologique global, qui « interprètent » les événements, du haut de leurs « connaissances », en général longuement vantées auparavant par les présentateurs…

Mais qui sont ces expert(e)s ?

Ces experts, nous les connaissons aussi en France, ancien militaires spécialistes de l'armée, consultant en sécurité spécialistes de la tolérance zéro, « spécialiste » de ceci ou cela… Toujours les mêmes, faisant la tournée des rédactions, ils ou elles interviennent dès qu'il se passe un événement. On leur déroule le tapis rouge et on les laisse pérorer. Mais qui sont-ils(elles) ? Qui les paye vraiment ? quels sont les intérêts croisés entre leur domaine d'expertise, leurs sources de revenus et le discours qu'ils prononcent ? Nous ne le savons jamais… et pire, ce que semble montrer l'enquête du New York Times, c'est que les médias ne se posent pas la question. Eux si prompt à salir les militants et les activistes n'enquêtent même pas sur les « experts » qu'ils commanditent ?

Oui, c'est un véritable « médiagate » qui s'ouvre sous nos yeux. Et c'est maintenant qu'il faut porter le fer : qui sont les « experts » ? A quel degré pouvons-nous croire ce qu'ils(elles) disent ? Pourquoi sont-ce toujours les mêmes « experts », avec le même angle d'analyse ? Pourquoi n'y a-t-il jamais deux « analystes » opposés ?

La guerre qui s'est installée en Irak a été le produit des mensonges médiatiques (la fameuse affaire des « armes de destruction massive ») et des commentaires récurrents par des analystes pousse-au-crime dont les petites affaires dépendaient de leur pouvoir de conviction. C'est encore et toujours « Tintin et l'Homme à l'oreille Cassée » ! Tintin reporter, et nous sommes pourtant au 21ème siècle.

Mais que n'avez-vous encore rien dit messieurs les grands éditorialistes de nos médias hexagonaux ! Où sont vos messages pour regarder devant votre porte, examiner de près les intérêts de vos analystes extérieurs ?

Car ce qui est vraiment en jeu, c'est le basculement de l'industrie de l'information aux mains de l'industrie de l'influence.

Et ce n'est pas un mince enjeu, compte tenu des puissances inégalées des « technologies de l'information et de la communication » et des méthodes de l'influence. Le fameux « mur » entre les rédactions et les services de pub est définitivement effondré, et la "connaissance fine des usagers" transforme tout média en moyen de manipuler des lecteurs plus ou moins consentants. Nous sommes au régime de la "publicité comportementale", et nous voyons avec ce militaro-médiagate que l'influence touche tous les terrains de la vie sociale, du nucléaire à l'agriculture, de la gouvernance des villes à l'éducation, et jusqu'à la question centrale de la guerre et de la paix.

Oui Messieurs des grands médias, nous attendons votre coup de projecteur sur les conséquences de ces révélations du New York Times. Qu'allez-vous faire ? Comment allez-vous rendre public les conflits d'intérêts de vos analystes et experts ? Allez-vous chercher des experts indépendants, des universitaires dont les laboratoires ne sont pas en marché avec tel ou tel acteur du domaine d'expertise ?

Ou allez-vous à nouveau fermer les yeux ? Manier le cynisme de ceux qui savent cela depuis si longtemps… ce cynisme qui n'est aujourd'hui que le dernier rempart de celles et ceux qui ne veulent surtout rien changer.

Le cynisme n'est pas de mise : nous passons avec l'enquête du New York Times de l'hypothèse à la démonstration… et ce n'est pas rien. Nous laisserons-nous entraîner dans la prochaine guerre par ce même type d'expert et d'analyste aux intérêts croisés ? Allez-vous, allons-nous, rester complices de la désinformation et des opérations de guerre psychologique ?

Il est temps de sortir le balai et de nettoyer, car les temps qui viennent vont être difficiles. Nous avons besoin d'une information crédible. Ce n'est pas le moment de démissionner devant l'industrie de l'influence, mais celui de relever la tête.

Hervé Le Crosnier, le 22 avril 2008

Published on avril 23, 2008 par Spotless Mind

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