mardi 3 avril 2012

n° 71 - Journal de PAKISTAN - 03-03 - a1- Les USA proposent la partition du Pakistan!

From: Lemaire Marc
Sent: Tuesday, April 03, 2012 12:12 PM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: n° 71 - Journal de PAKISTAN - 03-03 - a1- Les USA proposent la partition du Pakistan!



n° 71 - Journal de PAKISTAN - 03-03 - a1- Les USA proposent la partition du Pakistan!
Aujourd'hui, face aux ambitions hégémoniques de l'impérialisme, l'information est une arme au service de la paix.
Les médias occidentaux dans leur large majorité acceptent les versions de l'armée américaine et ferment les oreilles aux autres sources. .
Dénoncer ne suffit plus, il faut expliquer, informer, transmettre!
Sa diffusion est un acte de résistance.




Journal de PAKISTAN.  
                                                                                      n° 71  au 03-03    
    C.De Broeder & M.Lemaire                                                                                   





Le "Journal de PAKISTAN" est visible sur les blogs :
b) sur le site de Eva Resis  : no-war.over-blog.com
c) Et sur le site de Robert Bibeau : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html
Si vous voulez-nous contacter ou obtenir le Journal par mail, une seule adresse : fa032881@skynet.be 




Sommaire.
Tiré à part :
1 Au jour le jour
Plus de 100.000 manifestants contre les attaques de drones
Almanar : Des milliers de manifestants crient "Mort à l'Amérique !"
3 Politique Pakistanaise
4 Politique des Usa
Sur le terrain
Nouvel Observateur avec AFP : Washington tente de renouer avec Islamabad.
Dans les coulisses et au sénat 
5 Otan-Isaf 
Sur le terrain
6 Les voisins
Chine
Iran
Islamabad persévère dans son projet de pipeline avec l'Iran.
7  Dossiers
8 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion





Tiré à part :
Les tensions croissantes entre Islamabad et Washington ont donné de nouvelles idées aux stratèges américains! Dana Rohrabacher, représentant républicain du Congrès propose, désormais, la partition du Pakistan et l'octroi de l'autonomie à la province du Baloutchistan."Les baloutches répartis entre le Pakistan, l'Afghanistan et l'Iran devront avoir le droit de décider de leur statut eux mêmes", a affirmé ce représentant. Le Congrès reste, visiblement, réticent face à cette proposition, qui ne fera qu'approfondir les ressentiments de la population pakistanaise, à l'encontre des Etats Unis .
IRIB

Hier les membres de la sous-commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis sous la présidence du député républicain de Californie Dana Rohrabacher organisait une séance d'auditions d'une heure sur le thème des violations des droits de l'homme au Baloutchistan. Le Baloutchistan est une région largement désertique et pauvre qui couvre une partie de l'Iran, de l'Afghanistan et surtout du Pakistan face face auquel elle a organisé plusieurs rébellions depusi 60 ans.
Dans le cadre de cette audience, qui a provoqué la colère du gouvernement pakistanais, se sont explimés une universitaire, Christine Fair (plutôt pro-pakistanaise et méfiante à l'égard de l'initiative des Républicains), un responsable d'Amnesty International, T. Kumar, Ali Dayan Asan, directeur de Human Rights Watch au Pakistan, et Ralph Peter. Aucun représentant baloutche n'était convié mais on peut trouver sur le blog du journaliste Malik Siraj Akbar un historique du lobbying baloutche en Occident depuis 2006.
Dana Rohrabacher, un libertarien atypique (qui a parfois des positions provocantes comme sa dénonciation du rôle de la Géorgie dans le déclenchement de la guerre de 2008, ou sa demande à l'Irak de rembourser les frais de l'occupation militaire en 2011) est très impliqué sur le dossier pakistanais. Le 3 février, il avait déposé une proposition de loi pour attribuer la nationalité étatsunienne au docteur Shakil Afridi, le médecin qui a organisé une campagne de vaccination à Abbottabad pour permettre des prélèvements d'ADN qui ont permis aux Américains de vérifier que Ben Laden s'y trouvait et l'arrêter et qui, aujourd'hui, est menacé de procès pour haute trahison à Islamabad.Rohrabacher était portant un fervent partisan des Résistants à l'époque de Bill Clinton...
Le projet de favoriser la sécession du Baloutchistan est dans les cartons des stratèges du Pentagone depuis l'époque de George W. Bush : il avait été présenté en 2006 par le lieutenant-colonel Ralph Peter (présent à l'audition d'hier). Il a été ressorti à demi-mot le mois dernier par le représentant républicain du Texas Louie Gohmert qui a cosigné un article proposant un soutien aux Baloutches pour bloquer les fournitures d'armes aux résistants.
La porte parole du Département d'Etat (démocrate) Victoria Nuland a pris ses distances à l'égard de cette réunion et a précisé que les Etats-Unis ne souhaitaient pas l'indépendance du Baloutchistan. Mais déjà le mois dernier ce même Département d'Etat avait appelé le gouvernement pakistanais à dialoguer avec les militants balouches pour faire avancer cette question ("take the Balochistan issue forward"). Pour beaucoup le Baloutchistan est à tout le moins en train de devenir un Kosovo entre les mains des Américains  pour faire pression sur Islamabad.
Après que l'OTAN ait tué 24 militaires pakistanais dans des frappes aériennes en novembre dernier, le gouvernement pakistanais avait rompu les discussions avec l'alliance militaire occidentale et bloqué son approvisionnement militaire en Afghanistan. Parallèlement Islamabad s'était engagé sur la voie de la coopération énergétique et monétaire  avec l'Iran malgré la loi adoptée par le Congrès américain en décembre imposant des sanctions à toute institution financière travaillant avec l'Iran.
Les discussions avec l'OTAN ont repris hier, alors que l'administration Obama envisage de dialoguer avec les résistants qui ont ouvert un bureau au Qatar.
Une vingtaine de personnes ont été tuées cette semaine par des drones américains au Waziristan Nord (territoire pakistanais). Les victimes sont régulièrement présentées par les militaires américains comme des militants de la guérilla talibane mais aucune preuve n'est fournie.



1 Au jour le jour
Les zones tribales pakistanaises frontalières de l'Afghanistan sont considérées comme des bases arrière pour les résistants, d'où ils mènent des attaques contre les forces internationales déployées en Afghanistan. .
Résistance
19-11
Les attaques devenues quasi-quotidiens depuis les quelques jours qui ont précédé le lancement de l'offensive du Waziristan, le 17 octobre, les résistants  empêchant ainsi de dissuader l'armée d'y engager quelque 30.000 soldats au sol.
(Source AFP)


Cinq résistants
tués par un drone américain.

Nb / Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage l'analyse de l'auteur mais doit être vu comme information.
Au moins cinq résistants ont été tués mardi par les missiles d'un drone américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, bastion des résistants et principal sanctuaire d'Al-Qaïda dans le monde, selon des militaires pakistanais.
Les attaques de ces avions sans pilotes de la CIA, stationnés en Afghanistan voisin, ont débuté en 2004 mais elles se sont considérablement intensifiées ces dernières années. Elles ont permis de tuer d'importants cadres d'Al-Qaïda et des résistans pakistanais et afghans, mais elles n'épargnent pas les civils, selon les pakistanais.
Cette fois, la salve visait un véhicule  près du village de Drey Nishtar, dans la zone de Shawal, au Waziristan du Sud, un district tribal bastion des résistants pakistanais alliés à Al-Qaïda et responsables d'une vague d'attentats qui a tué près de 5.000 personnes dans tout le pays en quatre ans et demi.
Un drone américain a tiré deux missiles sur le véhicule, cinq résistants ont été tués, a déclaré par téléphone à l'AFP un haut responsable militaire, sous couvert de l'anonymat. L'attaque et le bilan ont été confirmés à l'AFP par des officiers du renseignement pakistanais.
Les bilans de ces attaques livrés par les militaires pakistanais sont impossibles à vérifier de sources indépendantes et l'identité, voire la nationalité, des cibles sont rarement rendues publiques, sauf quand il s'agit de chefs d'Al-Qaïda ou des résistants pakistanais et afghans.
Les zones tribales, frontalières avec l'Afghaistan, en particulier les Waziristans du Sud et du Nord, sont également la base arrière des résistants afghans, notamment du réseau Haqqani, la bête noire des soldats américains de la force de l'Otan de l'autre côté de la frontière.
Quelque 540 attentats --suicide pour la plupart-- des résistants pakistanais et autres groupes alliés à Al-Qaïda ont tué près de 5.000 personnes au pakistan depuis l'été 2007, quand ces résistants, au diapason d'Oussama ben Laden en personne, ont décrété le jihad à Islamabad pour son soutien dès fin 2001 à Washington dans sa guerre contre le terrorisme.
13 mars 2012
AFP /

2 Au jour le jour
Civil

Almanar : Plus de 100.000 manifestants contre les attaques de drones
Les attaques d'avions sans pilote américains dans le nord ouest du Pakistan ont fait descendre plus de 100.000 partisans du Jamiat-e-Ulema Islam (JUI), le plus important parti musulman du pays,
Les manifestants ont également exigé que le gouvernement pakistanais maintienne la fermeture des voies de ravitaillement des forces de l'Otan en Afghanistan bloquées par Islamabad depuis la "bavure" de l'Otan au cours de laquelle 24 soldats pakistanais ont été tués près de la frontière afghane le 26 novembre dernier.
Cet incident a fortement tendu les relations déjà difficiles entre les Occidentaux et le Pakistan.
Les tirs de missiles par les drones américains, qui visent des régions considérées comme des bastions des résistants et de leurs alliés d'Al-Qaïda, ont cessé après cet épisode, mais ont ensuite repris.
"Nous ne sommes pas les ennemis des peuples de l'Occident et des Etats-Unis, mais nous rejetons l'attitude des Américains qui attendent toujours de nous une obéissance servile", a déclaré aux manifestants le dirigeant du JUI Maulana Fazlur Rehman.
Déclenchée en 2004, la campagne de tirs américains sur les zones tribales pakistanaises visant les résistants et leurs alliés d'Al-Qaïda, s'est intensifiée ces trois dernières années, avec plus de 220 attaques depuis août 2008 et de très nombreux civils tués.
Almanar


Almanar : Des milliers de manifestants crient "Mort à l'Amérique !"

Des milliers de personnes ont manifesté lundi à Islamabad au cri de "Mort à l'Amérique !", protestant  notamment contre les tirs des drones de la CIA visant le nord-ouest du Pakistan.
La manifestation, se tenait à l'appel d'un collectif d'une quarantaine de partis et organisations musulmanes.
"Mort à l'Amérique !" scandaient lundi les manifestants, qui appelaient également au "jihad", la "guerre sainte", contre les Etats-Unis, non loin du quartier des ministères et de l'"enclave diplomatique", une gigantesque "zone rouge" ultra-protégée, qui abrite notamment la plupart des ambassades occidentales.
L'accès à cette zone était barré par des centaines de policiers en tenue anti-émeute ayant revêtu des gilets pare-balles.
Les organisateurs disaient attendre "au moins 20.000" manifestants. "Nous avons installé 10.000 chaises", a ajouté un responsable du Conseil de Défense du Pakistan (DPC pour le sigle en anglais), le collectif ayant appelé à manifester.
Outre les attaques parfois quasi-quotidiennes des drones américains, les manifestants protestaient contre la réouverture prévue prochainement de la route pour les convois de ravitaillement de la force de l'Otan en Afghanistan, composée aux deux tiers de soldats américains.
Après que des appareils américains de l'Otan eurent bombardé par erreur un poste militaire pakistanais près de la frontière afghane en novembre, tuant 24 soldats, Islamabad, pourtant l'allié-clé de Washington, avait fermé la route aux convois logistiques de l'Otan.
Almanar
20-02-2012




3 Politique Pakistanaise
Dans le cadre du nouveau format des relations avec les Etats-Unis, la commission parlementaire du Pakistan a proposé comme l'une des conditions l'interdiction des frappes des drones, qui sont pratiquées régulièrement ces dernières années par les forces armées américaines.
Les parlementaires ont commencé à discuter les revendications de la commission à partir de 20 mars. Certains d'entre eux ont supposé que la restriction sur l'utilisation des drones pourrait compliquer davantage les relations du Pakistan avec les États-Unis.
Néanmoins, le président du parlement a ajouté à la déclaration de la commission qu'Islamabad devrait demander à Washington des «excuses inconditionnelles» pour le meurtre de 24 soldats pakistanais en novembre 2011.
20/03/2012





4 Politique des Usa
Sur le terrain
Nouvel Observateur avec AFP : Washington tente de renouer avec Islamabad.
C'est la première visite officielle américaine au Pakistan depuis le bombardement de l'Otan fatal à 24 soldats pakistanais.
Deux hauts responsables militaires américains ont rencontré mercredi 28 mars leurs homologues pakistanais à Islamabad, dans le cadre de la première visite officielle américaine au Pakistan depuis le bombardement de l'Otan fatal à 24 soldats pakistanais fin novembre, selon l'armée pakistanaise. Les généraux américains James Mattis, chef du commandement central de l'armée américaine, et John Allen, commandant la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), ont évoqué avec le numéro un de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Kayani, ce bombardement qui avait déclenché une nouvelle crise entre Washington et son allié pakistanais.
"Ils ont parlé en détail de leurs positions respectives sur les frappes aériennes de novembre dernier et de leurs conséquences et ont discuté des moyens d'améliorer les procédures de coordination à la frontière" pakistanaise avec l'Afghanistan, a indiqué à l'AFP un haut responsable des services de sécurité pakistanais.
L'enquête sur le bombardement meurtrier de l'Otan a également été évoquée, a-t-il ajouté sans donner de détails sur ce point.
Allié indispensable
Les deux officiers supérieurs américains ont rencontré séparément le chef d'état-major interarmes, le général Khalid Shameen Wynne, avec qui ils "ont parlé de sujets d'intérêt professionnel et bilatéral ainsi que de la situation géostratégique", a indiqué l'armée pakistanaise dans un communiqué.
Le Pakistan est considéré par Washington comme un allié indispensable pour stabiliser la région, notamment l'Afghanistan voisin où 90.000 soldats américains sont déployés au sein de l'Otan pour soutenir le fragile gouvernement de Kaboul face aux rebelles résistants.
Aucun haut responsable civil ou militaire américain ne s'était rendu au Pakistan depuis les frappes aériennes de novembre, et cette rencontre entre hauts responsables militaires est le signe d'un certain apaisement, a indiqué à l'AFP un responsable militaire pakistanais sous couvert d'anonymat.
Double discours d'Islamabad
A la suite du bombardement de novembre, Islamabad avait interrompu en représailles le ravitaillement de l'Isaf transitant sur son territoire, toujours bloqué aujourd'hui, et ordonné aux Américains d'évacuer une base militaire qu'ils occupaient dans le sud-ouest du Pakistan.
Cette visite constitue par ailleurs le plus haut niveau d'échange de vues entre chefs militaire des deux pays depuis mai 2011 et le raid unilatéral américain qui avait tué le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, dans le nord du Pakistan, provoquant une autre grave crise diplomatique entre les deux pays.
L'opération avait à la fois humilié l'armée pakistanaise, accusée d'être incapable de protéger le territoire national, et renforcé les soupçons occidentaux de collusion entre des responsables de l'armée pakistanaise ou de ses services de renseignement et les réseaux islamistes tels qu'Al-Qaïda, Ben Laden ayant vécu cinq ans dans le pays sans être inquiété avant d'être tué.
Relations apaisées ?
Les tensions entre Washington et Islamabad ont toutefois semblé s'apaiser récemment, les deux pays paraissant prêts à reprendre leurs relations sur d'autres bases, plus pragmatiques.
Mardi, le président américain Barack Obama avait rencontré le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani lors d'un sommet consacré au nucléaire à Séoul, où ils avaient souhaité rétablir des relations apaisées.
Cette visite intervient alors que le parlement pakistanais doit justement adopter ces jours-ci une révision de la politique de coopération avec les Etats-Unis, qui pourrait ouvrir la porte à une reprise du trafic des convois de l'Otan.
Le Nouvel Observateur avec AFP

Dans les coulisses et au sénat
 
Face à la volonté inébranlable du Pakistan d'importer du gaz iranien, la secrétaire d'état US recours à son arme préférée la sanction. "Si le Pakistan insiste pour accomplir son projet de gazoduc avec l'Iran, il sera sanctionné. la situation du Pakistan est mauvaise et elle sera pire en cas de sanction!, a-t-elle menacé. "Le Pakistan ne saura pas résisté à nos sanctions, a-t-elle ajouté, un brin ironique.
01/03/2012
IRIB




5 Otan-Isaf  
Sur le terrain
Le principal conseiller militaire de l'OTAN a refusé, jeudi, de confirmer les rapports que le Pakistan allait rouvrir la voie d'approvisionnement aux forces de l'OTAN, en Afghanistan, mais qu'il espérait qu'une solution appropriée pourrait être trouvée prochainement.
Le général Bartels Knud, le nouveau Président du Comité militaire de l'OTAN, a reconnu que l'alliance a, «définitivement», besoin d'accéder à la voie d'approvisionnement, à travers le Pakistan, qui a été bloquée, après une attaque aérienne transfrontalière de l'OTAN qui a tué 24 soldats pakistanais, en novembre 2011.
IRIB



6 Les voisins
Chine
La Chine soutient toutes les forces politiques pakistanaises dans leurs efforts pour maintenir la stabilité et le développement national, a déclaré lundi Liu Weimin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
M. Liu a fait cette remarque lors d'une conférence de presse régulière, commentant la récente instabilité politique au Pakistan.
"En tant que pays voisin et ami du Pakistan, la Chine soutient toutes les forces politiques pakistanaises dans leurs efforts pour maintenir l'unité et l'harmonie en tenant compte de la situation générale de la stabilité sociale et du développement économique", a annoncé le porte-parole chinois.
La Chine a toujours adhéré au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, a-t-il ajouté.
Récemment, les relations entre le gouvernement civil et les dirigeants militaires du Pakistan se sont détériorées suite à un présumé mémorandum demandant le soutien des Etats-Unis pour prévenir un potentiel coup d'Etat militaire.

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'engage à renforcer les échanges militaires avec le Pakistan.  
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a rencontré jeudi à Beijing le chef d'état-major de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Parvez Kayani, et s'est engagé à renforcer les échanges militaires entre la Chine et le Pakistan.
"La Chine soutiendra sans relâche les efforts du Pakistan pour sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale, soutenir la croissance économique et améliorer le niveau de vie du peuple pakistanais", a déclaré M. Wen.
Le Premier ministre chinois a exprimé sa conviction que le gouvernement, les forces armées et le peuple du Pakistan travailleront ensemble pour surmonter les difficultés et réaliser un développement nouveau.
Face à la complexité de la situation régionale et internationale, il est dans l'intérêt commun des deux parties de renforcer leur coordination et de relever conjointement les défis, a ajouté M. Wen.
Concernant les relations militaires, M. Wen a fait remarquer que les forces armées pakistanaises avaient réalisé d'importantes contributions au maintien de l'amitié bilatérale et à la promotion du partenariat stratégique et de coopération entre la Chine et le Pakistan. Il a appelé à renforcer les échanges militaires et la coopération entre les deux pays.
M. Kayani, qui effectue une visite de cinq jours en Chine, a pour sa part remercié la Chine pour son aide sincère au développement économique et à la stabilité sociale de son pays, ainsi que pour son soutien aux efforts du Pakistan pour maintenir la souveraineté et l'intégrité territoriale.
Développer le partenariat stratégique et de coopération avec la Chine est un consensus auquel sont parvenus les divers milieux du Pakistan, et constitue la base des stratégies diplomatiques du pays, a déclaré M. Kayani. Les forces armées pakistanaises renforceront indéfectiblement l'amitié et la coopération avec la Chine et soutiendront fermement les efforts de la Chine pour préserver ses intérêts fondamentaux.
M. Kayani a entamé mercredi sa visite officielle en Chine.
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2012-01/06/content_24336629.htm

Iran

Islamabad persévère dans son projet de pipeline avec l'Iran.

Le Pakistan et l'Iran ont réaffirmé, le dimanche 1er avril, leur volonté de construire un pipeline entre les deux pays, et ce malgré les pressions "énormes", au dire d'un ministre pakistanais, que les Etats-Unis et l'Union européenne exercent sur Islamabad pour qu'il renonce à son projet. C'est le Premier ministre du Pakistan Youssouf Raza Gilani qui a renouvelé l'engagement de son pays à terminer sa partie du pipeline, lors d'une rencontre avec le vice-président d'Iran Mohammad Javad Mohammadizadeh.




7  Dossiers
Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage l'analyse de l'auteur mais doit être vu comme information.
Les armées s'inquiètent de pratiques dopantes non seulement de la part des soldats eux-mêmes, mais aussi du commandement.
Les militaires seraient-ils plus dopés que les vainqueurs du Tour de France ? Se bourreraient-ils les narines avec ardeur, protégés par une forme de non-dit ? C'est que... Avec mille précautions de langage et en maniant avec insistance le sous-entendu, la revue de recherche de l'armée de terre Inflexions aborde ce sujet tabou dans sa dernière livraison (*), sous le titre "Dopage et conduites dopantes". Les auteurs expliquent curieusement que ce n'est pas vraiment l'institution qui se pose des questions, mais que "beaucoup d'observateurs extérieurs à la défense considèrent comme fréquente l'utilisation de substances dopantes au sein des armées".
Sauf que si les militaires se dopaient, assure l'article, ce ne serait pas pour améliorer des performances sportives, mais pour une meilleure cause : "Les objectifs seraient similaires [à ceux des sportifs] - être plus performant que l'adversaire -, mais à atteindre dans un contexte bien différent, celui de la guerre et du combat." Et de développer cette idée d'une forme de dopage sans doute pas nécessaire, mais pas vraiment inutile non plus : "En temps de conflit, ou dans le contexte de déploiement sur des théâtres d'opérations de haute dangerosité, les questions posées sont plus complexes. L'automédication et l'utilisation de substances dopantes ayant pour but d'améliorer les performances physiques, en particulier musculaires, mentales, ou de maintenir l'éveil et un état de parfaite vigilance, permettent, si le dopage est adapté, de rendre le militaire plus efficace à son poste de combat."
Drogués pour la bonne cause ?
De fait, les militaires peuvent se doper illégalement en se procurant eux-mêmes de l'herbe qui fait rire ou des substances qui font rêver. Pour ne citer que l'exemple du Liban, on sait que l'herbe y est fameuse. Et en Afghanistan, premier producteur d'opium au monde, le commerce n'est pas impossible avec les plus de 100 000 militaires étrangers... Mais les armées elles-mêmes administrent aux combattants diverses médications susceptibles de mieux voir la nuit, de leur faire perdre le besoin de sommeil, ou au contraire de les endormir sur commande, aux heures choisies. Cette réalité est d'ailleurs reconnue, à tel point qu'un texte officiel, l'instruction N° 744/DEF/DCSSA/AST/TEC relative à l'utilisation de substances modifiant la vigilance en opérations, en définit le cadre !
Justifier la prise de substances dopantes
Les militaires édictent dans ce texte leurs ascensions des Alpes et on voit ici que cette définition est très large. "Les types d'opérations militaires pouvant justifier la prise éventuelle de substances qui agissent sur le niveau de vigilance des combattants sont les opérations dites soutenues et les opérations dites continues. Les premières se traduisent par une activité militaire quasi ininterrompue ne permettant aucun sommeil réparateur ; les secondes concernent une activité militaire de plus longue durée n'autorisant qu'une récupération partielle (par exemple : un sommeil diurne, de courte durée et fractionné). À titre d'exemples, on peut citer le fonctionnement 24 heures sur 24 des centres opérationnels pour l'armée de terre, la continuité entre le poste de veille et le poste de combat pour la marine, la mission nucléaire ou le travail au sol en ambiance nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) avec des tenues de protection pour l'armée de l'air". Mais attention, ce n'est pas du dopage. C'est de l'"aide de type pharmaceutique modifiant la vigilance". Nuance...
Gavés de protéines hormonées
Les trois auteurs de l'article -
- lancent par ailleurs un véritable cri d'alarme sur l'automédication de certains militaires qui se gaveraient de compléments alimentaires (protéines hormonées) utilisés par les culturistes. Ils soulignent par ailleurs l'intérêt de la démarche lancée par les armées pour rationaliser les programmes de préparation physique au combat afin de "rendre inutile la consommation de produits et de substances supposés dopants". Voilà une bonne idée. Car par les temps qui courent, que diront les armées si un militaire dopé sur ordre et dont la santé se serait dégradée les poursuivait devant la justice ?
(*) "Le sport et la guerre", Inflexions n° 19, La documentation française, 12,00 €, ISSN : 1772-3760



8 Analyse -  Géopolitique et stratégie – Réflexion
Ndlr : La publication de l'article ne signifie nullement que la rédaction partage l'analyse de l'auteur mais doit être vu comme information.
8-1 Joseph Kishore : La 'Meurtre S.A.' de Barak Obama opère dans le monde entier.
L'administration Obama a construit un vaste appareil ayant pour but l'exécution d'assassinats et comprenant des engins volants sans pilote (drones), opérés par la CIA et l'armée.
Ce réseau de « machines à tuer » est géré dans le secret, derrière le dos du peuple américain et virtuellement en dehors de tout contrôle de la part du Congrès américain.
Le programme dans le cadre duquel opèrent ces « drones » a fait l'objet d'un article publié par le Washington Post le 28 décembre et intitulé « Sous Obama, l'émergence d'un appareil mondial du meurtre par drone ». Si l'article est de présentation plutôt discrète, ce qu'il montre n'en est pas moins effrayant : un gouvernement s'est arrogé le droit de tuer n'importe qui dans le monde sans même se soucier d'une apparence de légalité. On a déjà tué de cette façon des milliers de personnes.
Selon le Washington Post, ce 'programme drones', « comprend des dizaines de sites secrets dont deux sites principaux opérationnels sur la côte Est, des cockpits virtuels de l'US Air Force dans le Sud-est et des bases clandestines dans six pays sur deux continents. »
Selon les conclusions d'une étude du Bureau du Budget du Congrès américain, les Etats-Unis ont 775 drones 'Predator' et autres, plus un nombre inconnu de drones opérés par la CIA et faisant partie d'opérations secrètes. Les assassinats ont jusqu'à présent eu lieu dans au moins trois pays, en dehors des guerres en Irak et en Afghanistan. Le drone abattu récemment au dessus de l'Iran indique cependant des opérations bien plus étendues.
Un des premiers actes d'Obama en tant que président a été d'ordonner une attaque de drone Predator au Pakistan. 240 attaques ont été effectuées depuis contre ce pays, entraînant la mort de milliers de personnes, pour la plupart des civils. Quelque quinze attaques ont été effectuées au Yémen et d'autres encore en Somalie.
Le quotidien donne une description des « listes de sujets à assassiner » compilées par la CIA et le Joint Special Operation Command (JSOC) de l'armée américaine, sans que les critères utilisés pour la sélection des personnes ciblées soient rendus publics. La liste de la CIA est apparemment plus courte que celle de l'armée, ce que certains de ceux qui sont impliqués dans le programme de drones attribuent au fait qu'elle a eu moins de temps pour la dresser. Selon certains responsables, « L'Agence finira par rattraper le temps perdu. »
Parmi les gens assassinés, se trouvent trois citoyens américains, dont Anwar Al-Awlaki qui fut tué le 30 septembre et son fils de 16 ans, tué lui, par le JSOC quelques semaines plus tard. Tous deux furent tués au Yémen. Le Washinton Post affirme que le jeune Awlaki n'était pas la cible prévue. Ce « citoyen américain sans implication passée avec Al-Quaida » était au contraire une « victime non intentionnée. »
Pour expliquer l'augmentation des assassinats par drone, le journal mentionne la fermeture officielle de programmes de détention et la fin des transferts à Guantanamo Bay. Cela laissait «  peu d'options mis à part les attaques par drones… » En d'autres mots, au lieu d'enfermer des 'terroristes' présumés dans des camps et des centres de torture, l'administration Obama s'est dit qu'il serait simplement plus efficace de les tuer en secret.
Ces deux programmes différents sont soi-disant contrôlés par diverses commissions du Congrès. Mais, précise le Post, « aucune de ces commissions n'est en mesure de comparer les listes de sujets à abattre de la CIA et de la JSOC ou même de parvenir à une compréhension générale des règles selon lesquelles chacune de ces listes est fabriquée. »
Les dirigeants des deux fractions parlementaires sont tout à fait complices car les responsables des commissions sur les services de renseignement et l'armée acceptent de limiter ce qui peut être discuté publiquement. « Le fait qu'un président de leur parti ait monté une machine aussi efficace dans le but d'éliminer de façon ciblée des gens suspectés de terrorisme ne trouble pas outre mesure les dirigeants démocrates. »
Le président Lyndon Johnson, arrivé au pouvoir à la suite de l'assassinat de John F. Kennedy, avait en son temps admis que la CIA avait monté une entreprise qu'il appela, dans une remarque restée fameuse, une « damnée 'Meurtre S.A.' dans les Caraïbes ». Celle-ci avait plusieurs fois tenté d'assassiner le dirigeant cubain Fidel Castro. Le gouvernement Nixon fut lui, impliqué dans de nombreux complots d'assassinat. Cela avait contribué aux enquêtes à des fins de destitution qui conduisirent finalement à sa démission. Des enquêtes menées par la Commission Church du Sénat américain dans les années 1970 ont finalement conduit à un ordre exécutif interdisant officiellement la pratique de l'assassinat.
Les actes de l'administration Obama et la vaste augmentation des pouvoirs secrets de la CIA et de l'Armée dépassent de loin les crimes commis à cette époque.
Les assassinats extra-judicaires sanctionnés par l'Etat sont une métastase de la « guerre à la terreur » menée sur tout le globe, un élargissement d'une criminalité internationale qui comprend le lancement de guerres d'agression, l'emprisonnement indéfini et la torture. Ils sont devenus une importante composante de la politique militaire américaine. Celle-ci comprend aussi la guerre en Libye qui s'est conclue par l'assassinat, soutenu par les Etats-Unis, de Mouammar Kadhafi. Obama a fait du meurtre extra judicaire de Osama ben laden un des hauts faits et un des événements charnière de son administration.
La violence sans frein et l'abolition de la démocratie sont deux aspects d'un même processus. Les révélations du Washington Post suivent de deux semaines à peine le passage du National Defense Authorization Act. Cette loi donne, pour la première fois explicitement, un sceau d'approbation parlementaire à la détention militaire indéfinie de citoyens, américains ou non, selon le bon vouloir du président. La loi abolit dans les faits le recours d'habeas corpus et les garanties constitutionnelles d'application régulière de la loi.
L'administration qui préside à cette affirmation de pouvoirs quasi dictatoriaux, dirigée par Obama, est pour l'essentiel une alliance entre de puissants intérêts financiers et l'appareil militaire et des services de renseignements.
Ce gouvernement de la réaction extrême jouit du soutien déterminant d'une partie de la classe moyenne argentée qui, sur la base de la politique identitaire, s'est réconciliée avec une politique qui va au-delà même de celle de l'administration Bush. Tout est bon et même « progressiste » du moment que c'est un président afro-américain qui le fait.
La conduite d'un réseau destiné à exécuter des gens n'a rencontré qu'une objection de pure forme de la part de journaux comme La Nation et d'autres gens et partis 'de « gauche' qui soutiennent le Parti démocrate. Un commentateur libéral, Ta-Nehisi Coates, un des principaux rédacteurs en chef du magazine Atlantic, fit en réponse à l'article du Washington Post, ce commentaire réjoui: « Les drones sont l'arme parfaite de la démocratie. On obtient tout le mérite d'avoir tué les ennemis du pays et on ne porte pas le blâme de pertes militaires. Le massacre occasionnel d'un garçon de 16 ans est certes regrettable, mais pratiquement sans conséquence du point de vue politique. »
La défense des droits démocratiques, la défaite de l'impérialisme américain, la lutte contre l'inégalité sociale dépendent de la formation d'un mouvement politique de masse de la classe ouvrière sur la base d'un programme socialiste. Ce mouvement entrera directement en conflit avec l'administration Obama, le Parti démocrate et ses apologues 'de gauche'.
Joseph Kishore4 janvier 2012



9 Annexe
Ndlr : La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information.
Almanar : Un faux sénateur se rend à Kandahar et rencontre les services secrets.
Un homme se faisant passer pour un sénateur de Kaboul s'est rendu à Kandahar, bastion des résistants, où il a rencontré toutes les personnalités locales de plus haut rang, dont les services secrets, ont indiqué dimanche des sources concordantes.
Asif Sarhadi, un nom ne correspondant à aucun sénateur afghan, s'est pourtant présenté comme l'un d'entre eux, venant de Kaboul à Kandahar afin d'y "construire un musée", a expliqué à l'AFP Zalmai Ayubi, un porte-parole du gouvernement de la province de Kandahar.
"Il a rencontré le chef de la police, le directeur des services secrets et le gouverneur" de Kandahar, a précisé M. Ayubi, ajoutant que l'imposteur n'avait "pas visité d'endroits secrets" et qu'il n'avait eu "que des discussions informelles" avec les autorités.
Selon le site internet de Radio free Europe, citant Bismallah Afghanmal, un représentant de Kandahar à la chambre haute du parlement afghan, le faux sénateur s'est au contraire vu transporter dans plusieurs districts de la province, où "la moindre information" relative à la sécurité de la zone lui a été confiée, notamment par le chef des services de renseignement.
L'homme a ensuite disparu, a indiqué une autre source, ajoutant que son téléphone ne répondait plus.
Intrigués, le pseudo-sénateur ne faisant pas partie de leurs rangs, selon leurs dires, les résistants se sont aussi renseignés sur lui.
"Le mois dernier, environ 40 résistants ont choisi le camp de la paix, mais ne savons pas qui ils étaient. Nous n'avons pas les moyens de contrôler leurs origines", a remarqué Atta Mohammad Ahmadi, qui dirige le haut conseil de la paix à Kandahar, sorte d'instance de conciliation pour ex-rebelles.




Pakistan.
Généralités.
Nom officiel du pays : République islamique du Pakistan.
Création : fondé le 14 août 1947, le Pakistan entretient des relations très tendues avec l'Inde depuis sa création en raison, notamment, du partage entre ces deux pays du territoire du Cachemire.
Pays limitrophes : Chine, Inde, Iran, Afghanistan.
Superficie : 803 000 km2.
Nombre d'habitants : 163 902 000 (estimation pour 2007).
Démographie
Population (estimation INED, en millions)
157,9
 
Composition de la population (en %)
Pendjabis (50 %), Sindis (15 %), Pathans (Pachtounes, 15 %), Mohajirs (immigrés d''''Inde au moment de la partition et leurs descendants, 8 %), Baloutches (5 %), autres (7 %).
 
Population urbaine
34 %. Principales villes : Karachi (9,2 millions d''''habitants), Lahore (5 millions), Faisalabad (1,9 million), aggl. Islamabad-Rawalpindi (1,4 million).
 
Densité (hab./km²)
198,4
 
Espérance de vie (années)
62,9
 
Fécondité (nombre moyen d'enfants/femme)
4,27
 
Taux d'alphabétisation (%)
44

Croissance démographique annuelle (%)
2,0
Nom des habitants : Pakistanais.
Religions : musulmans 97 % (dont sunnites 74 %, chiites [dont 2 millions d'ismaéliens] 26 %), autres (chrétiens, hindous, ahmadis, parsis [zoroastriens], 3 %).
Capitale : Islamabad.
Langues : ourdou et anglais.
Monnaie : roupie pakistanaise.
Religions : musulmans 97 % (dont sunnites 74 %, chiites [dont 2 millions d'ismaéliens] 26 %), autres (chrétiens, hindous, ahmadis, parsis [zoroastriens], 3 %).
Capitale : Islamabad.
Arme de destruction massive : le Pakistan dispose de l'arme nucléaire, à l'instar de l'Inde (puissances nucléaires de fait [les cinq autres puissances nucléaires officielles étant la Chine, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie]).

Nature de l'État : république à régime parlementaire.
Chef d'État : Asif Ali Zardari (né le 21 juillet 1956 à Nawabshah, Pakistan), élu président du Pakistan le 6 septembre 2008. Veuf de l'ancienne Premier ministre Benazir Bhutto (1953-2007).
Chef du gouvernement : Yousaf Raza Gilani (né en 1952 à Karachi, Pakistan).
Constitution : adoptée en 1973. Révisée en avril 1997 et en décembre 2003. La Constitution, suspendue le 15 octobre 1999 suite au coup d''''Etat du général Pervez Musharraf, le 12 octobre 1999. Chef de l''''état-major, Musharraf s''''est proclamé chef de l''''exécutif. Il a créé un Conseil de sécurité nationale (8 personnes), organe exécutif suprême.
En 1998, la charia et la sunna deviennent lois suprêmes ; il existe une Cour fédérale islamique chargée de veiller au respect de la charia. En mai 2000, la Cour suprême a validé le coup d''''Etat du 12 octobre 1999 en permettant au général Musharraf de rester au pouvoir pendant 3 ans.
Le Parlement islamique (Assemblée nationale, 237 membres élus pour 5 ans au suffrage universel, 20 sièges réservés à des femmes et 10 à des non-musulmans ; et Sénat, 87 membres élus pour 6 ans par les assemblées provinciales) a été dissolu par Musharraf le 15 octobre 1999. Cependant, les partis politiques ont été maintenus
Partis au pouvoir : Ligue musulmane du Pakistan (Pakistan Muslim League, PML-Q), Parti du peuple pakistanais (PPP, social-démocrate).Autres partis : Jamaat-i-Islami (JI, Alliance démocratique islamique, fondamentaliste sunnite).
Muttahida Majlis-e-Amal (MMA, alliance de six partis religieux islamiques, dont le principal parti est le Jamaat-i-Islami).
Muttahida Qaumi Movement (MQM, ex-Mohajir Qaumi Movement, parti des musulmans venus d'Inde lors de la partition, en 1947 ; formation dirigée depuis Londres).
Adhésions supranationales : OMC (Organisation mondiale du commerce), OCI (Organistion de la conférence islamique), IDB (Banque interaméricaine de développement), ADB (Banque pour le développement de l'Asie). . Le pays est composé de 4 Provinces : Pendjab, Sind, Province-de-la-Frontière-du-Nord-Ouest (NWFP) et Baloutchistan, chacune dotée d''''une Assemblée. Il existe également 2 Territoires : les Zones tribales (FATA, autonomes, situées dans la NWFP, mais en relation directe avec Islamabad) et le Territoire de la capitale. Le Pakistan administre également une partie du Cachemire, l''''Azad Kashmir, le "Cachemire libre", et les Territoires du Nord. Le Pakistan revendique la région du Cachemire de l''''Etat indien du Jammu-et-Cachemire. En 1998, la charia et la sunna deviennent lois suprêmes ; il existe une Cour fédérale islamique chargée de veiller au respect de la charia. En mai 2000, la Cour suprême a validé le coup d''''Etat du 12 octobre 1999 en permettant au général Musharraf de rester au pouvoir pendant 3 ans.
Le Pakistan a été réintégré dans le Commonwealth en mai 2004 après cinq ans d'exclusion..




Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
  • " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  - Article 19