mercredi 4 septembre 2013

Chômage, Tsiganes, Usa, Venezuela, Tuerie du Rognac, Ump, Syrie, Omc, Hitler, Detroit, 21 juillet, Haute finance, Henri Alleg, Espionnage, Poubelles à puce à Courcelles 21

610 893: Belgique: 11 millions d' habitants: jamais le pays n' a tourné aussi bien que sous le gouvernement socialo-libéral démocrate-humaniste européiste de Di Rupo...

Un tiers des jeunes des villes comme Bruxelles, Charleroi, Liège et Anvers sont sans emploi...
David Pestieau


Un tiers des jeunes des villes comme Bruxelles, Charleroi, Liège et Anvers sont sans emploi. (Photo 123rf.com)
610 893 précis. Jamais le chiffre n'a été aussi haut depuis huit ans. Tous demandeurs d'emplois. 12,1 % de la population active. Un tiers des jeunes des villes comme Bruxelles, Charleroi, Liège et Anvers sont sans emploi.
    Comment expliquer ce pic, cinq ans après le début de la crise ? Les entreprises espéraient en 2008-2009 que la crise soit de courte durée et ont fait appel au chômage temporaire. « Mais nous sommes cinq ans plus tard et les entreprises ont dépassé leurs marges. En plus, elles sont moins optimistes qu'il y a cinq ans », constate Jan Smets, directeur de la Banque nationale.1 Sur les marchés financiers, la tempête est provisoirement passée, car les banques centrales ont injecté massivement de l'argent dans les circuits financiers, mais les fondamentaux de l'économie réelle n'ont pas été redressés. « Les surcapacités de production persistantes ne plaident pas en faveur d'un rebond sensible de l'investissement productif », note le journal financier l'Echo.2 Le capitalisme reste dans une crise structurelle profonde.
    La politique d'austérité n'y est pas étrangère non plus. Des 400 000 nouveaux emplois créés entre 2007 et 2011, la plupart l'ont été avec le soutien de l'État, soit par la création d'emplois publics ou par les subsides aux chèques-services. Or ce soutien s'est réduit fortement ces derniers mois. L'ONSS pointe aussi que plus d'emplois sont sous pression « à la suite de la diminution de la consommation des ménages et la limitation des dépenses publiques ».3 
    Et nos gouvernements ? Ils continuent sur la même voie. Ce qui va aggraver la situation. Jugez plutôt.
    Ils promettent un « Pacte pour l'emploi et la compétitivité ». Mais le blocage salarial va continuer à diminuer la consommation. Et comme la même politique est appliquée dans tous les pays de l'Union européenne et que la Belgique exporte pour trois quarts vers d'autres pays de l'Union, le scénario d'une catastrophe annoncée est écrit.
Cette politique est non seulement asociale, mais elle ne sauve ni l'emploi, ni l'économie

    Les coupes dans l'emploi public qui seront mises sur la table à l'Etat fédéral, dans les Régions et dans les communes à l'automne risquent d'accélérer les choses. Et, en rendant les licenciements plus faciles en début de contrat, le gouvernement va affaiblir les protections contre les pertes d'emplois. La très timide reprise espérée risque de s'arrêter net.
    Cette politique est non seulement asociale, mais elle ne sauve ni l'emploi ni l'économie. Seuls les banquiers (qui ont pu transformer leurs quasi-faillites privées en dettes portées par le public), les grands actionnaires (qui rachètent les beaux morceaux des services publics) et les grandes multinationales (qui voient leur profit grimper) s'en tirent.
    Il est temps d'inverser cette logique avec un État qui intervienne dans l'économie en partant des besoins des gens, pas du profit. Qui dégèle les salaires. Qui crée des emplois publics utiles au lieu de jeter de l'argent dans le puits sans fond des cadeaux fiscaux aux entreprises. Qui remplace les plus âgés par des jeunes au lieu de prolonger les carrières. Qui interdit les entreprises qui font des bénéfices de licencier.

1. De Standaard, 20 août 2013 • 2. L'Echo, 17 août 2013 • 3. Le Soir, 20 août 2013

Les blessures enfouies d'un Tsigane français interné en 1940 en France

Publié le 04/04/2010 à 10:21, Mis à jour le 04/04/2010 à 20:28 | 1


Raymond Gurême, 85 ans, dernier témoin survivant après avoir été arrêté et interné avec sa famille dans les camps pour "nomades" de Darnétal (Seine-Maritime) et Linas-Montléry (Essonne) lorsqu'il avait 15 ans, pose à ParisBertrand Guay AFP/Archives
"Pendant 70 ans, nous avons gardé le silence sur ce que nous avions vécu dans les camps français pour +nomades+, par pudeur, pour ne pas étaler nos souffrances", raconte le Tsigane français Raymond Gurême, l'un des rares survivants d'une page occultée de l'histoire de France entre 1940 et 1946.
A 85 ans, M. Gurême a gardé la gouaille et l'oeil malicieux de l'enfant "voyageur" qu'il était avant la Seconde guerre mondiale. Ses parents, ses huit frères et soeurs et lui amenaient alors "la civilisation dans les villages" grâce à leurs cirque et cinéma ambulants.
Mais cette enfance joyeuse s'achève brutalement à l'âge de 15 ans, le 4 octobre 1940 près de Rouen: "à 06H00, des gendarmes français sont venus nous réveiller et nous nous sommes retrouvés enfermés au camp de Darnétal, en Seine-Maritime: jamais nous ne pensions que d'autres Français nous traiteraient comme des moins que rien alors que mon père avait fait la guerre de 1914 -1918". Le père de Raymond Gurême écrit en vain au préfet pour demander une libération.
Le 27 novembre, la famille est dépouillée de tous ses effets personnels, caravanes et machines de cinéma compris et transférée par le train menottes aux poignets et chaînes aux pieds vers le camp de Linas-Montlhéry (Essonne).
"A Linas, ça a été terrible. Nous n'avions plus rien, ni pour manger, ni pour nous chauffer dans les baraques, les gosses tombaient malades, des bébés mouraient, les gens dépérissaient", témoigne-t-il, la voix nouée. Raymond Gurême perdra 20 kg en un an et demi dans ce camp dont les traces ont été effacées par l'actuel circuit automobile de Montlhéry.
"L'attitude des Français qui nous gardaient prisonniers nous mettaient très en colère, c'était des crapules", raconte-t-il. "Nous n'avons jamais vu un Allemand dans le camp, c'était les gardiens français qui nous tapaient dessus, nous insultaient".
Désespéré, l'adolescent s'évadera une première fois début 1942 avant d'être repris sur dénonciation du maire de sa commune de naissance, Meigneux (Seine-et-Marne). La seconde fois, alors qu'il est au mitard, M. Gurême parvient à ôter ses menottes et s'échappe après avoir passé une nuit caché dans un arbre du camp.
A 16 ans, il "navigue" seul dans une France en guerre, survivant en travaillant dans des fermes en Bretagne. Il ne retrouvera la trace des siens, qui le croyaient mort, qu'en 1952, en Belgique. "Ma famille avait tout perdu, personne n'a été indemnisé et mon père survivait avec un petit jeu de quille".
Dans la famille, le silence s'installe sur la période d'internement. "Mon père n'en parlait jamais et ma femme et moi on en a jamais parlé aux gosses non plus mais aujourd'hui, 70 ans après, je pense que c'est important de témoigner pour les jeunes générations et d'obtenir une reconnaissance officielle", dit ce patriarche, qui a 15 enfants et "une centaine" de petits-enfants et arrière-petits enfants.
Car regrette-t-il, "il y a des attitudes qui n'ont pas changé depuis la guerre: par exemple nos gosses ne sont pas bien accueillis dans les écoles et ça leur crée des difficultés pour toute la vie".
M. Gurême s'étonne aussi de n'avoir obtenu une carte d'"interné politique" qu'en 2009. "J'attends toujours la pension qui va avec", sourit-il, un rien désabusé.
Nomade dans l'âme, l'octogénaire garde sa caravane "prête à partir" à l'arrière de sa maison située... à 5 km de Montlhéry. "Je suis revenu où j'ai souffert", souligne-t-il. "Sans doute parce que la France n'a jamais reconnu ce qu'on a fait subir à des milliers de Français comme moi dans ces camps".


Usa: août 1927, l'assassinat sur la chaise électrique de Sacco et Vanzetti:

Dans la nuit du 22 au 23 août 1927, il y a 86 ans, Bartolomeo Vanzetti et Nicola Sacco, unis dans la mort, étaient exécutés sur la chaise électrique...
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04-2011

Dans l'Amérique des années 20, les noirs et les travailleurs immigrés ne gagnaient qu'un peu plus de la moitié de ce que pouvait gagner un Américain « de souche ». Les capitalistes finançaient l'incitation à la haine raciale. En 1924, le Ku Klux Klan comptait quatre à cinq millions d'adhérents. Il propageait la haine contre les étrangers, contre le syndicalisme et le communisme. Des noirs et des militants ouvriers étaient régulièrement battus, mutilés et assassinés.
La cible principale de cette intimidation était la main d'œuvre d'immigration récente qui travaillait dans les mines, le textile et la construction. Venus aux Etats-Unis dans l'espoir d'échapper à la guerre, à l'oppression et à la pauvreté, ils se sont retrouvés dans des conditions de travail et de vie à peine supérieures à l'esclavage. Le « péonage » était répandu dans pratiquement tous les Etats. Cela signifiait que les travailleurs n'avaient pas le droit de démissionner, quelles que soient leurs conditions de travail et leurs salaires. Parmi les immigrés de l'an 1908, il y avait deux ouvriers italiens dont les noms allaient bientôt résonner aux quatre coins du monde. Bartolomeo Vanzetti avait alors vingt ans. Nicola Sacco en avait dix-sept.
Vanzetti venait de la province de Cunéo, en Italie du nord. Il s'intéressait aux théories sociales révolutionnaires. Après son débarquement aux Etats-Unis, il travailla pendant deux ans comme plongeur dans un restaurant new-yorkais. Il était périodiquement embauché dans les fermes du Connecticut. Il a travaillé aux carrières de Meriden et sur les chemins de fer de Springfield, avant de s'installer finalement à Plymouth, dans le Massachusetts. Vanzetti étudiait La Comédie divine de Dante et La Vie de Jésus de Renan. Il lisait Marx, Darwin, Tolstoï, Hugo et Zola. En 1917, il s'installa au Mexique jusqu'à la fin de la guerre. De retour à Plymouth, il dirigea une grève dans une entreprise de corderie. Licencié, fiché sur une « liste noire », il peina à retrouver du travail et survit en vendant du poisson à la criée.
Sacco était originaire de la province italienne de Foggia. Il s'installa aux alentours de Boston. Successivement porteur d'eau, ouvrier dans une fonderie à Hopedale et chez la Milford Shoe Company(de 1909 à 1917), il partit au Mexique jusqu'à la fin de la guerre, lui aussi. A son retour, il fut embauché dans l'usine de Michael J. Kelly, un manufacturier de chaussures. Kelly le considérait comme un travailler modèle. Mais Sacco était aussi un révolutionnaire actif. Il participait aux piquets de grève et aux manifestations. Il se qualifiait de socialiste, puis d'anarchiste. Pour aider financièrement les grévistes, il lui arrivait de jouer la comédie dans les rues des quartiers italiens, avec sa femme Rosina.
Sacco et Vanzetti militaient aussi contre les arrestations et déportations de syndicalistes, de communistes et d'anarchistes. En février 1920, le typographe anarchiste italien Andrea Salsedo fut arrêté à New York. Vanzetti s'y rendit pour se renseigner à son sujet. Mais peu de temps après, le 3 mai, Salsedo tomba du 14e étage du bâtiment du Département de la Justice. Avait-il été jeté dans le vide par la police – ou avait-t-il sauté, poussé à bout par huit semaines de détention et d'interrogatoires ? Aussitôt, Sacco et Vanzetti organisèrent une réunion de protestation. Elle devait se tenir à Brockton, le 9 mai. Mais le 5 mai, les deux militants furent arrêtés par la police, qui trouva sur eux les tracts annonçant la réunion.
Initialement arrêtés pour activité séditieuse, ils furent bientôt accusés d'un braquage chez Slater et Morill, le 15 avril 1920, à South Braintree, au cours duquel deux employés avaient été tués. Vanzetti fut également inculpé pour un autre braquage, à Bridgewater.
Lors du procès concernant le braquage de Bridgewater, le juge Webster Thayer, connu pour sa haine des « rouges » et ses préjugés contre les « étrangers », s'adressa aux jurés en ces termes : « Cet homme, même s'il est possible qu'il n'ait pas commis le crime qui lui est imputé, est néanmoins moralement coupable, parce qu'il est l'ennemi de l'ordre établi. » Vanzetti fut condamné à une peine de prison de 12 à 15 ans. Le procès des deux hommes pour le braquage et le double meurtre de Braintree eut lieu en mai 1921, à Dedham, dans le Massachusetts. Il était présidé par le même juge.
Enchaînés et enfermés dans une cage, les deux hommes se défendaient vaillamment. Mais pour la presse patronale, leur culpabilité ne faisait aucun doute. Ceux qui défendaient les militants étaient accusés de pêcher contre le patriotisme et le bon sens. Le périmètre du tribunal était gardé par des policiers armés de fusils et de mitrailleuses. Une campagne hystérique se déchaînait contre des « rouges », assimilés à des poseurs de bombes et des assassins. L'ambiance, dans le tribunal, ne pouvait que s'en ressentir. Les preuves et témoignages à décharge étaient noyés dans un flot de préjugés politiques et racistes. Dans ses instructions aux jurés, le juge Thayer jouait sur la corde patriotique : « Pensez à l'un de nos jeunes soldats donnant sa vie sur les champs de bataille de France. Je vous demande de nous rendre service, ici, dans le même esprit patriotique que celui dont nos jeunes ont fait preuve outre-mer ».
Plusieurs témoins oculaires à charge – une prostituée à qui on avait promis un travail régulier, un repris de justice témoignant sous un faux nom – étaient plus que douteux. Lawrence Letherman, un responsable du Département de la Justice de Boston, et Fred Weyand, un agent spécial du même département, avaient déposé des affidavits attestant d'un coup monté contre les deux militants. Ces deux témoins, que l'on ne pouvait guère soupçonner de sympathies « rouges », affirmaient que les autorités fédérales étaient convaincues de l'innocence de Sacco et Vanzetti – mais voulaient les condamner et les exécuter en raison de leurs idées et activités politiques. Selon l'affidavit de Letherman, par exemple, « le Département de la Justice de Boston voulait trouver contre Sacco et Vanzetti des preuves suffisantes pour obtenir leur déportation, mais [n'y arrivait pas]. De l'avis des agents du Département, une condamnation de Sacco et Vanzetti pour meurtre serait une façon de s'en débarrasser. [Les agents qui connaissaient le dossier] étaient convaincus qu'ils n'avaient rien à voir avec le crime de Braintree. »
De nombreux témoins affirmaient avoir vu les deux hommes ailleurs qu'à Braintree, le jour du double meurtre. Parmi eux, un employé du consulat de Boston affirmait que Sacco s'y trouvait, ce jour-là, pour se procurer un passeport. Il se préparait à rendre visite à son père, en Italie. Pas moins de 31 témoins affirmaient qu'aucun des hommes impliqué dans le braquage n'était Vanzetti, et 13 autres affirmaient l'avoir vu en train de vendre des poissons, à Plymouth, au moment du crime. Balayant ces témoignages avec mépris, le juge Thayer déclara que la décision du tribunal ne devait pas tellement s'appuyer sur des témoignages, mais sur « la conscience [des accusés] d'avoir fait le mal. » Après le procès, des témoignages de personnes dans l'entourage de Thayer indiquaient que le juge lui-même reconnaissait l'innocence des deux hommes, mais considérait qu'il fallait les condamner pour protéger la société.
Pendant six longues années de procédures, de controverses et de protestations, Sacco et Vanzetti croupissaient en prison. Des manifestations et des pétitions s'organisaient dans le monde entier. En France, en Angleterre, en Italie, en Allemagne, au Brésil, en Chine et en Inde, des centaines de milliers de travailleurs se mobilisaient contre l'injustice flagrante de ce qu'un journal de Saint Louis appela un « lynchage légal ».
En 1925, un jeune criminel, Celestino Madeiros, condamné à mort pour meurtre et en attente d'une décision en appel, avoua être l'auteur du crime de Braintree. L'aveu était détaillé et circonstancié. La défense de Sacco et Vanzetti sollicita un nouveau jugement. Mais le juge Thayer rejeta le recours. La Cour Suprême jugea qu'il n'y avait pas d'erreurs dans les décisions de Thayer, qui, le 9 avril 1927, prononça la sentence de mort devant les deux hommes. Dans un bref discours, Nicola Sacco déclara :« Je sais que la sentence est une sentence de classe, une lutte entre la classe opprimée et la classe riche. Il y aura toujours une lutte entre elles. Nous fraternisons avec le peuple, nous lui donnons des livres, de la littérature. Vous persécutez le peuple, vous le tyrannisez, vous le tuez. »
Un dernier effort pour les sauver – un recours en grâce auprès du gouverneur Fuller – se solda par un échec, et ces deux martyrs de la cause ouvrière furent exécutés sur la chaise électrique dans la nuit du 22 au 23 août 1927. Le 21 août, Bartolomeo Vanzetti envoya une lettre au Comité de Défense qui les avait soutenus jusqu'au bout. En voici un extrait : « Amis et camarades, maintenant que la tragédie de ce jugement touche à sa fin, n'ayez tous qu'un même cœur. Deux d'entre vous seulement meurent. Notre idéal vit. Vous, nos camarades, vivrez par millions. Nous ne sommes pas vaincus. Faites un trésor de nos souffrances, de notre douleur, de nos fautes, de nos défaites, de notre passion pour les batailles futures et pour la grande émancipation. »
Greg Oxley


Pour le Président vénézuelien Nicolas Maduro, « c'est grâce au Parti communiste que nous avons aujourd'hui la démocratie »

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Traduction AC pourhttp://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Le président de la République du Venezuela, Nicolas Maduro, a déclaré ce jeudi que c'est grâce au Parti communiste du Vénézuela (PCV) qu'il y a aujourd'hui la démocratie dans ce pays :

« Grâce au Parti communiste, aujourd'hui nous avons la démocratie, car ce sont les communistes dans les années 1920, 1930, 1940 qui se firent les hérauts de la lutte pour une véritable démocratie ».

Le président a fait ces déclarations lors d'un Dialogue bolivarien qui a eu lieu dans le quartier du 23 janvier, à Caracas, où il a loué l'organisation politique pour le 76 ème anniversaire de sa première conférence nationale le 8 août 1937, prenant ses responsabilités en se présentant publiquement comme Parti communiste face au peuple vénézuélien et au monde :

« Je veux réserver mes applaudissements, ma reconnaissance et mes félicitations à tous les camarades (…) le PCV est le doyen des partis de la démocratie vénézuélienne, il est actuellement plus vivant, plus fort, plus combatif que jamais », a ajouté Maduro lors de son allocution.

Il a également annoncé que les candidats de la Révolution pour les élections municipales du 8 décembre, seront défendus de façon unitaire par toutes les organisations politiques de gauche.

« Pour le 8 décembre, les forces patriotiques, révolutionnaires et socialistes, nous partons dans l'alliance parfaite du Grand pôle patriotique, avec des candidatures unitaires dans toutes les communes du pays », a exprimé Maduro.

A cet égard, il a confié qu'il existait du « sectarisme » chez certaines figures dans le camp de la Révolution, affirmant que cela relevait de l' « inconscience » et « parfois aussi d'aspirations personnelles », et il a souligné en même temps toute l'importance de combattre ce fléau dans les rangs révolutionnaires.



BELGIQUE: 18 août 1944-18 août 2013: COURCELLES commémore aujourd'hui la tuerie du Rognac, par les rexistes, à la rue des Martyrs ...
Ce jour-là, le bourgmestre kollabo du Gross Charleroi, est exécuté sur ordre de la Résistance (non pas assassiné, comme le laissent entendre certains officiels des partis "démocratiques" aujourd'hui et les médias aux ordres).
Aussitôt, les rexistes, ivres de sang, d'alcool et de vengeance, organisent une rafle dans la région, prennent des OTAGES parmi les notables, les enferment dans une cave, les font sortir un par un et les exécutent un par un d'une balle dans la nuque.
Les responsables rexistes furent condamnés après la guerre par un tribunal d' exception, composé de trois juges et furent fusillés à la prison de Charleroi...
Mais COURCELLES et toute la région n'ont pas oublié: chaque année ce tragique évènement est commémoré officiellement depuis la Libération...
RoRo 



IL Y A QUATRE ANS ... à COURCELLES:
C' était le 18 août mil neuf cent quarante-quatre. Le débarquement avait eu lieu. On sentait que la fin était proche. L' action des Partisans s' élargissait, la Résistance s' affirmait de plus en plus. Englebin, traître au Pays et au Peuple, traître à la Liberté venait d' être abattu par des patriotes.
Ses pareils, Belges et boches, tremblaient. La peur les amena à la vengeance.
Et ce fut Courcelles.
... Victimes: jeunes et vieux, hommes et femmes, ouvriers et intellectuels, médecin et prêtre. Du sang. Un charnier parmi les autres. Puis conséquence logique de la peur qui continue, des assassins aux mains rouges qui se saoulaient aux terrasses de café.
C' était, il y a quatre années. Ils payeraient leur forfait.
Les Allemands pour avoir été trop longtemps complices du régime nazi paieraient aussi leurs forfaits.
Camarades, souvenons nous !
Non pas pour prononcer des discours, pour déposer des fleurs... et pour agir ensuite comme si rien ne s' était passé.
Mais pour que la leçon de Courcelles ne soit pas perdue.
Parce que nous savons que Courcelles et les mille autres lieux pareils ne sont pas des faits isolés dans le grand drame de la guerre, mais parce que nous savons qu' ils sont la guerre elle-même, dans toute son abjection et dans toute son horreur.
Parce que nous savons que si demain la guerre recommençait, elle multiplierait par cent les horreurs que nous avons connues, comme QUARANTE a multiplié par cent QUATORZE - DIX-HUIT.
Pour cela, nous dénonçons la guerre contre laquelle nous luttons de toutes nos forces.
Car il ne suffit pas d' affirmer EN PAROLES que l' on est contre la guerre. Il faut AGIR dans le sens concret d' éviter son renouvellement.
Pouvons-nous dire qu' à cet égard, quatre ans après Courcelles, on ait fait de grands progrès ? Non, sans doute !
Jamais on a autant parlé de guerre que maintenant. 
Jamais la campagne d' excitation des bellicistes n' a été aussi poussée. Jamais on n' a tant agité d' épouvantail d'un conflit possible. Et comme si la "guerre des Nerfs" que l' on a pratiquée dans la période 38-39 avait laissé trop de souvenirs dans les masses, on parle maintenant de la guerre froide.
Parce que, dans le fond, tous les bellicistes du monde sont convaincus qu' aucun peuple ne veut la guerre. Parce qu' ils savent qu' il n' y a pas une nation où les travailleurs qui constituent les armées, accepteraient de reprendre les armes sous quelque prétexte que ce soit. Qu' à cela ne tienne, on a repris le procédé qui est maintenant classique.
On reconstruit en Allemagne.
Comme après 14-18, on reforme le potentiel de guerre allemand en réinstallant par priorité l' économie de la Ruhr. 
Personne n' ignore qu' il existe dans les zones anglaises et américaines de soi-disant forces de police qui, en collaboration avec les armées "occidentales", entreraient en lutte contre les forces de l' "Orient".
Tout le monde doit savoir qu' il existe, même dans notre pays, des excitateurs à la guerre qui ont l' impudeur de réclamer un conflit.
Un conflit auquel bien entendu notre armée belge, engagée par les accords de Londres, devrait participer.
Des batailles au cours desquelles nos uniformes se mêleraient à des "forces de police allemandes" dans lesquelles se trouveraient peut être des Tueurs de Courcelles ou des S.S. de Stavelot.
Au souvenir de Courcelles, nous affirmons que cela ne sera pas.
 
René J. PAQUAY
Dans "L' Etincelle"
journal hebdomadaire de la Fédération de Charleroi du
PARTI COMMUNISTE DE BELGIQUE
 

FRANCE: Nous sommes tous des militants UMP... de gré ou de force:

Que cache le convoi humanitaire britannique pour la Syrie?
Bahar Kimyongür, le 4 août 2013
Un convoi humanitaire parti de Grande Bretagne et composé de 75 véhicules chargés de médicaments, de jouets pour les enfants et de nourriture est sur le point d'entrer en Syrie. Vu les immenses besoins de la population victime de la guerre, l'arrivée de ces vivres apaisera certainement bien des souffrances. Mais cette nouvelle pourrait toutefois ne pas être aussi réjouissante qu'elle n'en a l'air vu l'identité et les intentions de nombre de passagers du convoi. La charité religieuse, cheval de Troie de la guerre de Syrie?
Des médicaments et des vivres acheminés avec la bénédiction de la presse occidentale vers la Syrie par des groupes religieux radicaux basés en Grande Bretagne en partenariat avec l'IHH, l'organisation caritative islamique turque qui défraya la chronique au plus fort de de la campagne contre le blocus de Gaza, c'est plutôt suspect.
On se rappellera que les médias mainstream n'avaient pas été aussi sympathiques avec l'IHH lors du massacre commis par Israël sur le "Mavi Marmara", l'un des bateaux affrétés par l'ONG islamique alors qu'en Palestine, cette ONG était en mission purement humanitaire.

Par ailleurs, des militants turcs des droits de l'homme rapportaient hier que parmi les 180 "humanitaires" venus de Grande Bretagne et accueillis par l'IHH dans des hôtels à Istanbul, se trouvaient plusieurs individus liés à des groupes takfiris proches d'Al Qaïda.

Notons justement que le président de l'IHH  Bülent Yildirim en personne fait l'objet d'une enquête judiciaire en Turquie pour ses liens avec Al Qaïda (Radikal, 15 juin 2012).

L'absence à la conférence de presse organisée hier par l' IHH à Kazliçesme d'une cinquantaine d'"humanitaires" britanniques parmi lesquels Igbal Kasim, Hussein Haalem, Hussein Mouhammad Tashtayaq, Nasihi Adam, Niah Muhammad Taher, Arif Waqar, Dad Asgar Ali, Younis Rizwaan Qaissir pose question (Firatnews, 3 août 2013)

Les milieux kurdes de Turquie s'inquiètent de la "disparition" de ses "humanitaires" et de leur probable réapparition sur le front syrien aux côtés de l'Armée syrienne libre (ASL), du Front al Nosra ou de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EILL), trois groupes criminels qui mènent actuellement une véritable épuration ethnique contre les Kurdes à Rojava (Nord de la Syrie).

Affaire à suivre.

27/07/2013 L' OMC, "chef de file du commerce mondial"

 

 

 

Le 27 juillet 2013, Challenges annonce « Panneaux solaires : L'Union Européenne et la Chine trouvent un compromis », évoquant à ce sujet une situation conflictuelle qui « menaçait de se transformer en une guerre commerciale à part entière ». Le Nouvel Observateur ajoute « Vin : Paris souhaite que Pékin mette fin à son enquête antidumping ». Quel avantage a apporté le « commerce mondial » aux populations des différents pays ? Et à quoi sert exactement l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) que dirige encore à ce jour et jusqu'au début du mois de septembre le « socialiste » français Pascal Lamy ? Précisément, dans sa déclaration d'adieu au Conseil général de l'OMC, Lamy a qualifié l'OMC de « chef de file du commerce mondial ». A-t-on besoin d'un tel « chef de file » mondial ? Et que devient la tant vantée « liberté du commerce », alors que le « commerce mondial » aurait d'après Pascal Lamy un « chef de file » (sic !) ? Paradoxalement mais dans un consensus général et récurrent au sommet, c'est bien au nom de la prétendue « modernisation », qu'une administration mondiale du commerce aura été mise en place. Quels intérêts sert une telle administration planétaire au nom de laquelle Pascal Lamy pourfend le « protectionnisme » des Etats, comme souligné dans notre article « Pascal Lamy, la France et le "protectionnisme" » ou encore plus récemment dans « Lamy, Hollande, OMC et "classes moyennes" » (I) et (II) ? Au même moment, Le Lab (Europe 1) rapporte « Marylise Lebranchu enjoint à Pascal Lamy, futur ex directeur de l'OMC et ministrable, de se reposer ». La ministre réagit de toute évidence  à la propagande récente autour de Lamy qui, devant quitter l'OMC début septembre, devient un « super-ministre » ou Premier ministre potentiel. Mais dans la pratique, à quelle différence peuvent s'attendre les citoyens entre l'actuelle politique gouvernementale et celle préconisée par Pascal Lamy que François Hollande et le Gouvernement français appliquent déjà ? Est-ce autre chose que la politique souhaitée par les milieux financiers et les grandes multinationales ? Le 27 juillet au soir, 20 minutes écrit à son tour « Intempéries: Reprise complète du trafic des TGV sur l'axe Paris-Bordeaux... Nouveaux orages à venir... ». Mais que penser de la situation des transports publics français, après trois décennies de privatisations et de délocalisations résultant notamment de la politique défendue et appliquée par Jacques Delors et son « bras droit » Pascal Lamy, en Europe et au niveau mondial ?

Tout récemment, Pascal Lamy déclarait dans Le Bien Public « Le patriotisme économique n'a plus de sens ». Mais la mondialisation de l'économie ne sert-elle pas des intérêts privés ?
Quelles sont les conséquences de l'affaiblissement des économies nationales, notamment sur le plan des services publics ?
Après l'accident de Brétigny, la SNCF a dû faire face à de nombreux problèmes de nature diverse. Peut-on valablement ne pas s'interroger sur le degré de modernisation et de mise à jour de ses installations dans la période récente ?
Et la situation est-elle différente dans l'ensemble des services publics français ?
Quant aux pays voisins, Le Parisien rapporte « Déraillement en Espagne : 78 morts, un Français parmi les victimes ». Dans des déclarations à ABC sur cet accident, le président de RENFEbétonne : « La discusión sobre el sistema de seguridad del tren accidentado no tiene sentido ».
Mais dans ce cas, pourquoi tant de problèmes au même moment ?
Le NPA écrit à son tour « Service public : leur austérité mène à la catastrophe ». C'est bien la question que se posent de nombreux citoyens. Mais rappelons que l'actuel système économique et social n'est pas « l'austérité » pour tous. Loin de là.
Et que nous a apporté la politique de l'OMC depuis sa création, si ce n'est des délocalisations, des privatisations et la ruine générale du patrimoine public ?
Les grands gagnants : financiers et multinationales.


HISTOIRE: 30 janvier 1933: anniversaire de la prise de pouvoir par Hitler 
Chronique d'un coup d'État financé
On entend souvent qu'Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes, appuyé par un large mouvement populaire. Or, bien qu'organisé avec la complaisance des partis au pouvoir, c'est un coup d'Etat qui permet à Hitler d'accéder au gouvernement. Quant à son principal soutien, il vient des industriels allemands.
Herwig Lerouge



Le 12 novembre 1933, Hitler est invité à donner une conférence dans une usine de Siemens. Le patron de l'entreprise, Carl Friedrich von Siemens, compte parmi les principaux soutiens au régime nazi.

Dans sa déclaration gouvernementale du 1er février 1933, Hitler promettait au peuple allemand l'amélioration de la situation des travailleurs et des paysans et le maintien et la consolidation de la paix. « Donnez-moi quatre ans, et vous ne reconnaîtrez plus l'Allemagne », prophétisait-il. Quatre ans plus tard, les acquis sociaux étaient détruits et les libertés fondamentales étaient bafouées. L'Allemagne, effectivement, était méconnaissable.
Le 30 janvier 1933, le président allemand Paul von Hindenburg nomme Adolf Hitler, le dirigeant du Parti National-socialiste (NSDAP, abrégé en nazi) Premier ministre. Le premier gouvernement Hitler ne compte que trois nazis, dont Hitler lui-même. Il n'ose même pas se présenter devant le Parlement, car il y est minoritaire. Au lieu de cela, il demande à Hindenburg de dissoudre le Parlement et d'organiser de nouvelles élections, fixées au 5 mars 193.
Ce délai lui donne l'occasion de gouverner cinq semaines sans contrôle parlementaire. Il s'agit d'un coup d'État légal, car la Constitution allemande de l'époque permet au président de dissoudre le Parlement ou de le suspendre temporairement. 
Un régime de terreur
Le 4 février, Hindenburg prend une ordonnance d'urgence qui interdit toute critique du gouvernement, supprime la liberté de rassemblement et de presse pour le Parti Communiste d'Allemagne (KPD), alors en campagne électorale, et d'autres organisations de gauche.
Le 27 février, le Reichstag, le Parlement allemand, est incendié. Officiellement, par un anarchiste hollandais déséquilibré. Cependant, de nombreux historiens sont convaincus que l'incendie a été provoqué par les sections d'assaut (SA) nazies. Les événements qui suivent confirment cette thèse. Avant tout début d'enquête, la radio affirme que les communistes sont coupables. La même nuit, sur base de listes établies à l'avance, plus de 10 000 communistes, socialistes et progressistes sont arrêtés. Toute la presse communiste et plusieurs journaux socialistes sont interdits. Les libertés de la presse et de réunion sont suspendues.
Malgré cette répression, les élections ne donnent pas une majorité aux nazis ni une majorité des deux tiers au gouvernement de coalition dirigée par Hitler. Pour l'obtenir, le gouvernement radie les 81 mandats du KPD, sans qu'aucun parti proteste. Cela étant réglé, le Parlement vote la confiance au gouvernement Hitler et l'autorise à décréter des lois sans son autorisation. Il s'agit en fait d'une auto-dissolution. Les socialistes votent contre la déclaration gouvernementale, mais jugent les élections démocratiques malgré la répression.
En deux ans, les nazis vont interdire les partis politiques, tuer plus de 4200 personnes et arrêter 317 800 opposants, dont 218 600 seront blessés et torturés. Le 20 mars 1933, le commissaire nazi de la police de Munich, Heinrich Himmler, crée à Dachau le premier camp de concentration destiné aux prisonniers politiques. 40 autres suivront dans la même année.
Le nerf de la guerre
Hitler n'a donc pas été élu démocratiquement. En réalité, la décision de le nommer chancelier a été prise quelques semaines auparavant, le 3 janvier, dans la villa du banquier Kurt von Schröder.
À plusieurs reprises, entre 1918 et 1923, les cercles les plus à droite de la classe dirigeante avaient en effet essayé, notamment par des tentatives de coups d'État, de se débarrasser du système parlementaire et de supprimer les droits importants acquis par un mouvement ouvrier fort et uni.
Ces cercles s'appuyaient sur une partie de l'armée et des organisations réactionnaires. De nombreux industriels voyaient dans le NSDAP une organisation qui valait la peine d'être soutenue.
En 1923, le patron sidérurgiste Hugo Stinnes a déclaré à l'ambassadeur américain : « Il faut trouver un dictateur qui aurait le pouvoir de faire tout ce qui est nécessaire. Un tel homme doit parler la langue du peuple et être lui-même un civil. Nous avons un tel homme. »
Avec la crise économique de 1929, les cercles dirigeants ont décidé de vraiment miser sur le parti nazi, qui a reçu de leur part un soutien accru. Grâce à leurs millions, Hitler a pu gagner de l'influence sur les classes populaires, très touchées par la crise. Ils ont mis à sa disposition leurs hangars désaffectés qu'il a transformés en une version nazie de l'Armée du Salut. Des malheureux sans travail pouvaient y trouver une assiette de soupe et un lit pour la nuit. Avant qu'ils s'en rendent compte, on leur avait collé un uniforme et ils défilaient derrière le drapeau nazi.
Durant la campagne présidentielle de 1932, les nazis ont collé des millions d'affiches, imprimé 12 millions de numéros spéciaux de leur journal et organisé 3000 meetings. Pour la première fois, ils ont fait usage de films et de disques. Hitler utilisait un avion privé pour se rendre d'un meeting à l'autre. En 1932, le parti nazi comptait des milliers de permanents et l'entretien des SA, à lui seul, coûtait deux millions de marks par semaine. Qui payait tout cela ? Certainement pas les membres sans travail du parti nazi...
Le patronat tout puissant
Aux élections fédérales de septembre 1930, le NSDAP devient le deuxième parti, avec plus de 6 millions de voix. Des représentants de premier ordre de la classe dirigeante s'expriment en faveur de la formation d'un gouvernement avec lui. Hitler est invité à exposer ses idées devant des cercles de grands capitalistes et plusieurs d'entre eux adhèrent au parti.
Cela prendra pourtant encore une année avant que ces patrons confient la chancellerie à Hitler. Ils avaient peur de la réaction du mouvement ouvrier. De plus, ils se livraient entre eux de violentes luttes de pouvoir.
Mais, lors des élections fédérales du 6 novembre 1932, le Parti communiste allemand accroît fortement son influence parmi les travailleurs au détriment du Parti socialiste. Le capital craint un soulèvement révolutionnaire. Et le NSDAP perd deux millions de voix. Un déclin plus important du parti risque de ruiner tous les espoirs du grand patronat. Ils mettent leurs querelles internes au vestiaire et décident de confier plus rapidement le pouvoir à Hitler.
Ce sont les Thyssen, Krupp, Siemens et autres qui ont déterminé la politique économique de Hitler. Il suffit de voir la composition du Haut Comité économique du gouvernement nazi. On y retrouve Krupp von Bohlen, roi de l'industrie d'armement, Fritz Thyssen, baron de l'acier, Carl Friedrich  von Siemens, roi de l'électricité, et Karl Bosch, de l'industrie des colorants. Grâce à Hitler, ils ont pu appliquer le programme de casse sociale dont ils rêvaient.
Le gouvernement Hitler bloque les salaires au niveau très bas de 1932. Les travailleurs sont privés de tous leurs droits et menacés d'emprisonnement dans un camp de concentration en cas de grève.
La liberté de changer d'employeur est limitée, et un « livret de travail » est introduit. Sans ce document, aucun travailleur ne peu être engagé. Tout comme chez nous au 19e siècle, un ouvrier qui désire travailler ailleurs peut en être empêché par son patron si celui-ci gèle son livret de travail.
Le fascisme a porté la logique du capitalisme jusqu'à sa pire extrémité. La recherche de la compétitivité mène à une spirale descendante des salaires et des acquis sociaux. Dans les camps de travail, le coût salarial et les charges sociales sont quasiment réduits à zéro. Afin d'épargner leurs frais de transport, plusieurs firmes construisent leurs usines près des camps.
Le problème du chômage est résolu en envoyant une partie des chômeurs dans l'armée, une autre dans les usines d'armement. Tous sont ainsi obligés de préparer leur propre mort et celle de dizaines de millions d'autres.
Le soutien des industriels à Hitler : quelques dates
27 octobre 1931. Le directeur de la firme Siemens, Carl Friedrich von Siemens, prononce un discours devant des membres importants de la finance américaine pour dissiper les craintes que suscite une éventuelle montée au gouvernement des nazis. Il insiste surtout sur la volonté des nazis d'éradiquer le socialisme en Allemagne.

26 janvier 1932. Fritz Thyssen, le magnat de la sidérurgie, organise une conférence d'Hitler devant plus de 100 grands patrons durant laquelle il assure que son mouvement voit dans la propriété privée le fondement de l'économie allemande et que son but principal est d'éradiquer le marxisme en Allemagne.

19 novembre 1932. Des banquiers, de grands industriels et de grands propriétaires terriens demandent au président Hindenburg de nommer Hitler à la chancellerie.

4 janvier 1933. Rencontre entre le Premier ministre en exercice Franz von Papen et Hitler dans la villa du banquier von Schröder, qui a scellé les arrangements qui ont conduit au 30 janvier 1933.

20 février 1933. Hitler reçoit le gratin du grand capital allemand pour rassurer les patrons à propos de sa base, chauffée par des discours démagogiques contre le grand capital.

20 mars 1933. Création du premier camp de concentration destiné aux prisonniers politiques à Dachau.

15 mai 1934. Une loi est votée qui limite la liberté de changer d'employeur.

30 juin 1934. Nuit des longs couteaux. Hitler fait assassiner 1000 cadres de ses propres sections d'assaut, essentiellement de l'aile « anticapitaliste » qui avait cru à la démagogie de Hitler et pensait que les nazis prendraient aussi des mesures contre le grand capital.

Février 1935. Introduction du « livret de travail », qui impose une soumission totale des ouvriers à leur patron.

Les "socialistes" s'en sont plus pris aux communistes qu'aux fascistes
En juillet 1932, suite au refus du Parti social-démocrate allemand (SPD) d'organiser un grève générale avec le Parti communiste (KPD), le dirigeant nazi Joseph Goebbels a déclaré : « Les rouges ont laissé passer la grande occasion. Elle ne reviendra plus. »
Herwig Lerouge     

La droite et les fascistes n'auraient en effet pas été de taille à affronter une résistance active des forces conjuguées du SPD et du KPD. Cependant, dans la période de préparation de la dictature fasciste, les dirigeants de l'aile droite de la social-démocratie ont joué un rôle très négatif.
Au gouvernement, les dirigeants socialistes ont mis en œuvre une politique anti-ouvrière et pro-capitaliste draconienne. À partir de mars 1930, ils ont, au nom du « moindre mal », c'est à dire pour « éviter le fascisme », toléré un gouvernement qui a décidé une diminution de 15 % des revenus, l'annulation des conventions collectives existantes, le retour des salaires au niveau du 10 janvier 1927, la suppression du droit de grève, la diminution des allocations sociales et l'augmentation des cotisations, le report d'un an des élections sociales et la proclamation de l'état d'exception.
Le 1er mai 1929, le chef socialiste de la police de Berlin interdit les manifestations et fait tirer sur les 200 000 ouvriers qui manifestent quand même. 33 manifestants sont tués. Il interdit le journal du KPD et, le 3 mai, le ministre socialiste de l'Intérieur de Prusse interdit le Front rouge des combattants, l'organisation d'autodéfense antifasciste du KPD.
L'alliance décisive rejetée
Même face à la menace directe du fascisme, les socialistes ont refusé de s'allier aux communistes. Quand, en mai 1932, la droite au pouvoir à Berlin a destitué le gouvernement socialiste minoritaire de Prusse, le seul gouvernement régional socialiste restant, la direction du SPD a protesté verbalement mais s'est soumise. Elle a taxé la proposition communiste d'appeler ensemble à la grève générale, de « provocation ».
Le 30 janvier 1933, les dirigeants socialistes rejettent à nouveau l'offre de grève générale du KPD. Aussi longtemps que Hitler « ne violait pas la Constitution », ils ne voulaient pas se battre. Il fallait attendre les élections du 5 mars.
Malgré la terreur contre les communistes et certains socialistes après l'incendie du Reichstag, le SPD n'a pas changé sa position. En mars 1933, le chef des syndicats socialistes, Theodor Leipart, offre sa collaboration à Hitler  : « Les syndicats sont prêts (...) à entrer en collaboration permanente avec des organisations patronales. Le contrôle par l'État (fasciste, NdlR) d'une telle collaboration, pourrait, en certaines circonstances, en augmenter la valeur et faciliter le fonctionnement...».
Le 1er mai 1933, les nazis et les patrons appellent les ouvriers à participer en masse aux manifestations organisées par le régime. Les dirigeants syndicaux boivent le calice de la honte jusqu'à la lie et se joignent à cet appel. Cela ne leur sert à rien. Le lendemain, les principaux dirigeants syndicaux sont arrêtés et les biens des syndicats confisqués.
Mais le SPD va encore plus loin. Le 17 mai, les députés sociaux-démocrates soutiennent la politique étrangère d'Hitler au Reichstag. Cette servilité ne rapporte rien non plus au SPD. Le 22 juin 1933, le gouvernement lui interdit toute activité politique. Un nombre considérable de fonctionnaires socialistes et syndicaux, dont le tristement célèbre ministre de l'Intérieur de Prusse Carl Severing, n'hésitent pas à passer aux nazis.
En 1935, Geoges Dimitrov, le dirigeant de l'Internationale communiste, dira : « La victoire du fascisme était-elle inévitable en Allemagne ? Non, la classe ouvrière allemande pouvait la conjurer. Mais, pour cela, elle aurait dû obliger les chefs de la social-démocratie à cesser leur campagne contre les communistes et à accepter les propositions répétées du Parti communiste sur l'unité d'action contre le fascisme. Elle aurait dû répondre par une véritable lutte de masse, qui eût entravé les plans fascistes de la bourgeoisie allemande. » C'est également le point de vue du grand historien allemand Kurt Gossweiler, spécialiste du fascisme. Malheureusement, les sociaux-démocrates ne l'ont pas vu de cet œil-là.

tiré de "SOLIDAIRE"
Subject: Faillite de Detroit prépublication BIP 154

                   
États-Unis
Qui a assassiné la ville de Detroit et pourquoi?
Detroit devient la plus grande ville
étasunienne à se déclarer en faillite
par le Prof. Dave HODGES
ICH 19/7/2013 -. Le 18 juillet 2013, Detroit s'est déclarée, selon la législation titrée «chapitre 9», en faillite afin de repousser le règlement de la plupart de ses $18 Mds de dettes (quelque 650 milliards de f.belges!) . Ce recours a eu lieu seulement quatre mois après la nomination d'un administrateur financier. «Permettez-moi d'être cru: Detroit est fauchée», expliqua le gouverneur du Michigan, Rick Snyder, qui poursuivit en disant que Detroit est le cœur du Michigan et si Detroit est dans la panade, le Michigan l'est aussi.
Detroit est la plus grande ville étasunienne à se déclarer en faillite officiellement, succombant aux pertes d'emplois dans l'industrie automobile, aux décennies de fuite de population, et à l'effondrement du revenu pour la couverture des dépenses, allant du maintien de l'ordre jusqu'à l'éclairage des rues.
D'ici la fin de cet article, le lecteur sera amené à reconnaitre la sagesse prophétique des paroles de gouverneur Snyder, alors que la faillite de Detroit présage de ce qui est à venir pour la plupart des villes étasuniennes.

Detroit était autrefois la fierté des États-Unis
Quand Detroit était au sommet de son succès, elle faisait figure de modèle de la domination de la classe moyenne étasunienne. Elle était la ville industrielle la plus grande jamais vue sur la planète. Detroit construisait des voitures enviées par le monde entier.
À son apogée, elle fut la quatrième plus grande ville des États-Unis, avec plus de 1,8 millions d'habitants. La perte de population a commencé dans les années 1960 avec la migration vers les banlieues. Puis dans les années 1990 elle a été victime de la globalisation et le toit s'est littéralement effondré.
Comment tout est parti en vrille
Aujourd'hui, près de 30% de 360 km² de Detroit sont soit vacants soit désertés. […] Actuellement, Detroit compte moins de 700.000 habitants. Il y a plus de 33.500 maisons vacantes et plus de 90.000 lots vacants. La municipalité [dit gouvernement de la ville - NdT] rase des pâtés entiers d'immeubles commerciaux et résidentiels. Si vous êtes le dernier résident dans le pâté, vous pouvez être contraint de le quitter, et si vous êtes chanceux obtenir $10.000 pour votre maison.
Le prix médian d'une maison à Detroit est seulement de $9.000! Dans certains quartiers de Detroit, vous pouvez acheter une maison pour seulement $100. Il y a environ 85.000 lampadaires à Detroit, mais les voleurs de cuivre ont dépouillé tellement de câblage que la plupart des lumières ne fonctionnent plus. Le maire de Detroit a déjà annoncé qu'il réduirait le nombre de lampadaires de presque moitié du total existant, soit à 46,000.
Aujourd'hui, 60% des enfants de Detroit vivent dans la pauvreté, alors qu'il y a moins de 45 ans Detroit se vantait du plus haut revenu par habitant des États-Unis. Aujourd'hui, il n'y a plus une seule des grandes chaînes de supermarchés dans la ville.
Le taux d'homicide est un des plus élevés du pays. Son infrastructure a été éventrée. Le chômage réel, dans certaines parties de la ville, pourrait se situer à la hauteur de 20% . C'est une ville vraiment malsaine où l'on a du mal à trouver un policier, et avec les nouvelles compressions d'effectifs, ce sera encore plus difficile, parce que la plupart des postes de police de Detroit n'ouvrent maintenant leurs portes au public que pendant 8 heures par jour. Donc, si vous avez à vous défendre, il faut être prêt à passer la nuit sans l'aide de personne. Vous pouvez appeler la police sur votre «Obama phone»1, mais il vaudrait mieux le faire entre 8 et 17 heures. Pour réaliser juste combien la ville est dangereuse, il faut savoir que l'homicide justifié a augmenté en 2011 d'un étonnant 79%.

La globalisation a assassiné la ville de Detroit
La globalisation, avec les divers accords de libre-échange, a assassiné Detroit. Grace aux accords ALENA, GATT, et CAFTA2, les fabricants étasuniens d'automobiles furent libres de délocaliser leurs usines à l'étranger où ils trouvèrent un marché de quasi-esclaves. Le passage de ces accords de libre-échange permit d'embaucher des travailleurs étrangers esclaves et sans avoir à payer les droits de douane à l'importation prohibitifs de maintenant. Par ailleurs les sociétés transnationales purent expédier des produits fabriqués par une main d'œuvre esclave vers les États-Unis. Notre gouvernement n'a pas réussi à protéger les fabricants et l'effet final est que nous commençons à trouver aux États-Unis des conditions de travail tiers-mondistes dans des villes telles que Detroit, et qui se répandent comme une traînée de poudre. Depuis les années 1970, les États-Unis ont perdu 86% des emplois industriels. En fait, les globalisateurs au nom du libre échange, ont depuis 100 ans essayé de se débarrasser des droits de douane étasuniens. Consultez le Tarif Payne-Aldrich, il fait partie de notre histoire. Un an plus tard, nous avons eu le Federal Reserve Act de 1913 et la vraie fête à commencé pour de bon.
Les droits de douane servaient à payer notre dette publique. Ce n'est plus le cas, nous les avons remplacés par l'Amendement de l'Impôt sur les revenus. Si vous lisez ces faits historiques pour la première fois, vous devez commencer à vous mettre en colère. Et qui vous en voudrait pour votre colère? Vous et moi ne devrions pas payer des impôts sur le revenu, les droits de douane devraient servir à payer la dette publique. Nous payons des impôts sur le revenu parce que les globalisateurs veulent le libre-échange et il est de notre «devoir de payer» afin qu'ils puissent maximaliser leurs profits. La troisième étape de ce projet fut d'introduire une monnaie «virtuelle» [fiat money – basée sur la foi des usagers - NdT] où les banquiers pourraient créer de l'argent ex-nihilo ce qui a fait qu'un dollar de notre actuel ne vaut plus maintenant que 4 cents.
Retournons maintenant à Detroit, cela nous aidera à comprendre où nous allons. Peut-être que vous ne vivez pas dans une région du pays où les emplois sont délocalisés à l'étranger. Cependant, vous êtes ciblés par la désindustrialisation de la politique commerciale de «Cap and Trade»3 qu'Obama a l'intention de mettre en œuvre par des décrets exécutifs, en conformité avec les objectifs prévus par Agenda XXI4.
Si jamais vous laissez Agenda XXI avoir une emprise sur votre ville, le résultat sera le même que pour Detroit et se traduira par une pauvreté abjecte en raison des zones vertes, des terres sauvages, des promesses de croissance intelligente, de sauvetage de la planète du réchauffement climatique et des inhibiteurs de croissance économique, etc. Par ailleurs, les globalisateurs ont l'effronterie de construire un train léger pour un coût $25 millions à Detroit, en plein milieu de ce cadavre en décomposition.

Que se passe-t-il quand une ville est en défaut de paiement?
Dans ce cas il faut qu'elle cherche une organisation comme la Banque mondiale pour lui prêter les $18 Mds dont elle a besoin pour retrouver une solvabilité financière temporaire. Toutefois, sans industrie viable pour maintenir la base économique, il est prévisible que la ville fera défaut sur ses obligations d'emprunt futures. Ce qui suit est un regard sur l'avenir de toutes les villes des États-Unis pendant qu'un nombre croissant de celles-ci font défaut sur leurs prêts «de sauvetage».
Lorsqu'une entité politique fait défaut sur ses emprunts, l'organisme de prêt prend possession de ses biens hypothéqués qui garantissent le prêt. Le plus souvent, l'infrastructure est le bien la plus recherchée par des banques. Il est caractéristique quand les banksters5 prennent le contrôle d'une entité politique, telle que la Bolivie, qu'ils quadruplent le coût de l'eau, renchérissent astronomiquement les prix des services publics et prennent le contrôle des transports en commun dans le but de faire grimper le coût aux usagers (p.ex. les pauvres qui ne peuvent pas se payer une voiture et doivent aller au travail par les transports en commun). Voilà l'avenir de Detroit et ce sera bientôt celui de nous tous.
Detroit a échoué, en tant qu'entité viable en raison de la perte de l'industrie et la fuite consécutive de sa population. Le reste de nos villes, toutes subiront des effondrements économiques, mais pour des raisons différentes.
Quand, et pas si, Obama signera ces décrets de «Cap and Trade», dévastateurs pour l'industrie, chaque ville étasunienne sera effectivement désindustrialisée et nous aurons un pays plein de Detroits.
Savez-vous que Barack Obama a déclaré que son plan «Cap and Trade» diminuera de 80% l'énergie que nous utilisons actuellement? Pouvez-vous conduire en faisant 80% moins de kilomètres pour aller au travail? Une journée où il gèle, pouvez-vous réduire votre chauffage de 80%? Pouvez-vous utiliser votre éclairage 80% de moins, sans un impact majeur sur vos conditions de vie? Pouvez-vous n'acheter que 20% de l'essence que vous utilisez actuellement? Et quelle entreprise survivra à ces limitations draconiennes imposées à notre consommation d'énergie? Et puis, où allez-vous trouver du travail? Qui payera les mensualités de votre emprunt hypothécaire?
Maintenant que nous parlons, serait-il opportun de demander à savoir pourquoi la Federal Reserve achète chaque mois $40 Mds de titres adossés sur des créances hypothécaires? Hmm, et certaines personnes se demandent comment fera le pouvoir pour nous emballer et nous empiler dans des villes dépotoirs.
États-Unis, vous venez de voir votre avenir collectif.
Est-ce que cela vous paraît logique que le Département de sécurité intérieure [Department of Homeland Security] ait acheté 2,2 Mds de cartouches et 2.700 véhicules blindés? Les forces globalisatrices savent ce qui arrivera. Il est temps que ce pays se réveille et sente l'odeur du café. Vous avez été conquis. Les États-Unis, et beaucoup d'entre vous ne survivront pas, et si vous doutez de mes paroles ici, permettez à Obama de vous le dire à sa manière.

Dave Hodges est un professeur primé en psychologie et en recherche statistique.

Notes de Traduction
1. Obama phones: Téléphones mobiles offerts par le gouvernement aux demandeurs d'emploi pour rechercher du travail.
2. ALENA, GATT, et CAFTA: Accord de libre échange nord-américain, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, Accord de libre échange Amérique centrale, respectivement.
3. Cap and Trade: Instrument de politique de l'environnement où une limite supérieure des émissions de gaz de serre est imposée.
4. Agenda XXI: Est un plan d'action pour le XXIe siècle, adopté par 173 chefs d'État lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro
5. Banksters = Banques+gangsters

Sortir de l'UE, de l'Euro, de l'OTAN et de l'Alliance Atlantique - Sortir de la dictature du capitalisme

 

Appel des Assises du communisme, Gémenos, 30 Juin 2013

Pour stopper la régression européenne, il y a urgence !

lundi 22 juillet 2013 
par 
communistes
 
popularité : 88%

Appel des Assises du communisme, Gémenos, 30 Juin 2013
Pour stopper la régression européenne, il y a urgence !
Sortir de l'UE, de l'Euro, de l'OTAN et de l'Alliance Atlantique
Sortir de la dictature du capitalisme

Les communistes (*) dans leur diversité réunis à Gemenos (13), les 28-29-30 juin 2013, dans l'usine occupée des FRALIB, s'adressent au peuple de France et aux salariés en lutte.

L'Union Européenne : une construction impérialiste faite par et pour le capital

Notre peuple connaît les dégâts causés par l'Union Européenne : à plus de 60%, il exprime un rejet profond, un sentiment de défiance et de colère à l'égard de cette « Europe » et de son Euro, confirmant le vote populaire contre le traité constitutionnel de 2005.
Depuis plus d'un demi-siècle, l'UE supranationale est une machine de guerre contre les salaires et les droits des salariés ; elle aggrave la course au profit capitaliste et à l'exploitation par la suppression des barrières douanières en faveur du libre marché, la destruction des services publics, dans le contexte mondial de la multiplication des guerres, de la destruction d'Etats souverains, de nouvelles courses aux armements technologiques, des dominations transnationales sur les enjeux vitaux de la santé, de l'alimentation, de l'environnement, qui marquent la vie des travailleurs sur toute la planète.
L'Euro est son arme pour imposer que la seule variable d'ajustement soit le coût du travail, infliger l'austérité et la déréglementation sociale(salaires, retraites, droits sociaux..). On ne peut agir contre l'austérité et rester dans l'Euro. Il faut donc en sortir, mais par la porte de gauche, refusant tout repli nationaliste, toute aggravation de la guerre de tous contre tous, en inventant de nouvelles coopérations entre les peuples, débarrassées de la domination des marchés, des multinationales.

Cette U.E. « prison des peuples » n'est pas réformable.

Un grand débat populaire est nécessaire pour ouvrir une alternative progressiste 
- Sortir unilatéralement de l'UE, dénoncer tous les traités européens imposés contre le peuple. 
- Sortir de l'Euro, monnaie unique, carcan pour des économies nationales diversifiées. 
- Refuser la recentralisation des métropoles et super-régions, qui s'attaquent au socle démocratique des communes et des départements dans la république, au profit d'une Europe fédérale des länder, éloignant les citoyens de la démocratie locale. 
- Refuser tout accord commercial transatlantique, qui approfondit la casse de l'Etat-Nation sous la loi des marchés, qui remet en cause même la démocratie, en décidant sans consulter les parlements nationaux, et même contre l'avis des peuples.
Nous affirmons l'urgence d'un processus de réappropriation de la souveraineté nationale
L'histoire nous confirme que la Nation est le cadre permettant la souveraineté pour le peuple : 
- La nation française doit retrouver son indépendance monétaire, fiscale, douanière pour reconquérir la maîtrise de ses richesses par l'appropriation collective des grands moyens de production et d'échange dans des formes diversifiées. 
- Elle doit établir de nouveaux rapports de coopérations et d'échanges, dans la libre administration des hommes sur leurs ressources et le respect absolu de la non-ingérence. 
- Elle doit sortir de l'Otan et de l'Alliance atlantique. Nous refusons d'être un des « bras-armés » des États-Unis pour le nouveau (re)-partage du monde.

Il y a urgence à ouvrir une réponse populaire au nationalisme, à la fascisation

Marine Le Pen joue de sa place médiatique pour faire croire à une extrême-droite démocratique et sociale. Mais elle est la face polie d'un courant politique de fascisation qui marque tous les pays européens, des identitaires en France, jusqu'aux Nazis de l'Aube Dorée en Grèce. L'extrême droite a toujours été l'arme du capitalisme pour poursuivre la guerre économique derrière l'affrontement des nationalismes. Les travailleurs ont tout à y perdre, alors que l'urgence est de renforcer leurs luttes, au plan national comme international, contre la mondialisation capitaliste. Elle propose une fausse sortie de l'UE par la porte de droite, celle des régressions sociales, des violences, de la concurrence !

L'enjeu des convergences des luttes pour le travail, seul créateur de valeur

C'est la classe ouvrière, les salariés des entreprises en lutte qui ont relancé l'enjeu des nationalisations et de l'appropriation sociale comme condition du développement industriel et de la recherche, de la relocalisation des productions, du maintien des droits sociaux. C'est dans des luttes longues et dures (Fralib, Sanofi, Psa, Goodyear, Florange, Pilpa, Veninov, Kem One, Gardanne, Ford, M'Real, Doux, Fraisnor, Renault…) que les salariés cherchent des leviers d'interventions à leur portée, et font émerger leurs objectifs politiques, non seulement pour leurs salaires et leurs besoins vitaux, mais pour affirmer le rôle essentiel du travail pour faire reculer la capacité du capital à spéculer et diriger la société.
L'Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée », est renforcée par Hollande, l'UMP et tous les forces politiques gouvernementales (de gauche, de droite et écologistes), comme en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Elle est un obstacle au progrès social.
La CES, le PGE, les directions des confédérations syndicales Françaises, du PCF, les partis socialistes d'Europe prétendent qu'une « autre Europe », « sociale » est possible dans le cadre des lois du marché. Mais le capitalisme n'a plus de « grain à moudre » pour des compromis sociaux. Tous oublient que les aménagements à sa marge sont impossibles. L'accompagnement de sa crise ne corrige plus ses excès, et ne peut encore moins engager un début de rupture pour une autre société.
Leurs contre-réformes (retraites, droit du travail...) de Juppé à Hollande, obéissent aux mêmes objectifs préconisés par l'U.E. et appellent à une confrontation sociale « tous ensemble » urgente.
Face à la réalité de la nocivité de cette Europe supranationale, nous sommes sans illusion. Communistes, nous analysons le caractère mondialisé du capitalisme, sa course vers le marché mondial, sa concurrence permanente qui utilise les Etats et leur ancrage dans le cadre national pour une guerre de classe qui le rend incapable de répondre aux exigences légitimes des peuples.

Arrêtons les dégâts !
Brisons le carcan de l'Union Européenne, de la mondialisation capitaliste
En France, cassons un premier maillon de la chaîne !

Syndicalistes, militants politiques, organisés ou non, mais convaincus de la nécessité d'une sortie de l'UE pour pouvoir s'engager dans une politique nationalement souveraine en faveur des travailleurs et du peuple, nous avons décidé de nous exprimer collectivement en direction des salariés afin de mener avec eux un vaste débat. Nous vous appelons à soutenir l'Appel des Assises du communisme. - Dénonciation des traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne, 
- Retour à la monnaie nationale, renationalisation de la Banque de France permettant d'assurer l'indépendance monétaire, économique et douanière, 
- Sortie de l'OTAN et de l'Alliance Atlantique, 
- Arrêt des aventures militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient.
Les signataires et participants aux Assises : venus de toute la France, organisés ou inorganisés, animateurs de blog et/ou militant de terrain avec 
- Rouge Vif 13, 
- Faire Vivre et Renforcer le PCF, 
- Le Pôle de Renaissance Communiste en France, 
- Le Rassemblement des Cercles Communistes, 
- Rouge Vifs Ile de France, 
- Action Communiste de Normandie, 
- La Gauche Communiste, 
- Le collectif communiste polex, 
- Des jeunes communistes, 
- Des communistes des sections PCF de Béziers, Marseille, Aubagne, Vénissieux, Arcachon, La Courneuve, Lyon, Paris XX...

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Le Vatican, le catholicisme, les papes et les curés, l' Église: qui sait ?
"LE VATICAN CONTEMPORAIN", retracé du moins jusqu' en 1962
Le pape, le Vatican, l' église catholique: les faces cachées et ignorées par ceux qui ne veulent pas (plus) savoir ...
Intéressant pourtant de (se souvenir/connaître) le passé de cet État (sic) le plus anti-démocratique, le plus autocratique, le plus secret, réactionnaire, féodal, comploteur, qui existe au monde et basé uniquement sur une croyance religieuse. Ses pouvoirs, mis aussi au service du fascisme à une certaine époque, des exploiteurs, des systèmes monarchiques, des aventures sanglantes, et évidemment de l' anti-communisme de combat...
On verra aussi que le rôle des cardinaux, réactionnaires et/ou réformistes, conservateurs et/ou "progressistes", n' est pas seulement d' élire les papes à huis-clos, au cours de leurs tractations et manœuvres  secrètes...

"LE VATICAN CONTEMPORAIN", retracé du moins jusqu' en 1962...
Je publierai progressivement ce retracé politico-historique, au fur et à mesure de mes disponibilités,  ...
Bienvenue et bonne lecture à tous mes correspondants qui auront la patience de le lire jusqu' au bout ! Cela en vaut peut être la peine ... (???).
RoRo12
Chapitre premier
LTAT DE LA CITE DU VATICAN
Le Vatican est tout à la fois un État microscopique enclavé dans Rome et le centre de l'Église catholique romaine (1) .
II est devenu un État aux termes du traité de Latran, conclu en 1929 entre Pie XI et le gouvernement fasciste de Mussolini. L'article 3 de ce traité stipule: «L'Italie reconnaît au Saint-Siège l'entière propriété, le pouvoir exclusif et absolu, et la juridiction souveraine sur le Vatican dans sa composition actuelle, avec toutes ses dépendances et dotations, instituant ainsi, à des fins particulières et dans les modalités stipulées au présent traité, la Cite du Vatican.»
L'État du Vatican ne ressemble à aucun autre État du monde en ce sens qu'il n'a ni ouvriers, ni paysans, ni industrie, ni agriculture. C'est un minuscule État ecclésiastique dont le souverain absolu est le pape de Rome, chef de la catholicité. Bref, un État absolu, conservateur et féodal qui n' a rien de démocratique ...

Bon dieu: suivez donc l' actualité, avec nos journalistes libres, neutres et indépendants:  ss le Pape est au Brésil et Philippe Ier en vacances  ... !
Un avis partagé sur notre fête "nationale", militariste et monarchiste du 21 juillet 2013

Quand la Télévision belge vante les «conquêtes coloniales» de la Légion étrangère en Algérie

La Légion étrangère : des mercenaires au service de la France coloniale. D. R.
La Légion étrangère : des mercenaires au service de la France coloniale. D. R.
Comme tout citoyen intéressé par l'histoire politique de son pays, j'ai regardé, ce 21 juillet, la retransmission télévisée de l'abdication du roi Albert II et de l'accession au trône de Belgique de son fils Philippe, faits marquant ce jour de fête nationale belge, sur la chaîne nationale francophone. Quels que soient mon opinion sur le bien-fondé d'une monarchie plutôt qu'une république en Belgique et mon degré de sympathie à l'égard des personnes de la famille royale, il me semblait naturel d'être directement informée de cet évènement majeur de la vie politique belge, via la RTBF qui avait consacré la journée à couvrir le Te Deum, la passassion de pouvoir, la prestation de serment, le salut au balcon, le défilé militaire, et la soirée festive, ponctués bien entendu par les états d'âme des nombreux badauds qui scandaient «Vive le Roi ! Vive la Reine !», hilares sous un soleil de plomb et dans une chaleur écrasante. J'ai supporté stoïquement les commentaires populistes des «journalistes» dépêchés en plusieurs endroits stratégiques de la capitale, l'interview du couturier des reines et des princesses décrivant en long et en large le choix des tissus et la couleur des robes, le débat des invités en studio sur l'intensité des baisers échangés sur le balcon par le nouveau couple royal, mais j'ai risqué la crise cardiaque lorsque l'un des reporters nous a qualifiés, nous, citoyens belges, de «sujets» du nouveau roi, comme à l'époque du Moyen-Age. Et dire que l'école de journalisme belge a été l'une des plus réputées au niveau international... J'ai eu une pensée fraternelle pour le député communiste wallon Julien Lahaut en me rappelant son «Vive la République !» qu'il avait lancé avec ses camarades en plein parlement lors de la prestation de serment du roi Baudouin Ier, le 11 août 1950. Quelques jours plus tard, le grand résistant et syndicaliste Julien Lahaut, celui que ses compagnons de captivité dans les camps nazis surnommaient «l'homme qui avait le soleil dans sa poche», était assassiné sur le pas de sa porte par deux individus qui n'ont jamais été identifiés.Donc, j'ai tenu «le coup» jusqu'au moment où la présentatrice de la couverture télévisuelle, qu'il m'est impossible de considérer comme une journaliste même si elle présente régulièrement le JT de la RTBF, a commenté des images de divers corps d'armée qui allaient participer au défilé militaire et dans lesquels figurait, dépêchée de France pour l'occasion, la Légion étrangère, la commentatrice poussant le cynisme jusqu'à vanter la renommée de celle-ci dans les conquêtes coloniales et notamment dans la guerre d'Algérie. Choqué, mon époux algérien en a eu les larmes aux yeux. Quant à moi, j'ai éprouvé une honte incommensurable d'appartenir à une nation qui fait la promotion d'un corps de mercenaires recrutés parmi la pire racaille que l'humanité ait produite. Quand je pense que l'Etat algérien a envoyé un orchestre symphonique pour sa fête nationale du 5 Juillet et a offert deux concerts gratuits à la population belge, et que nous remercions l'Algérie en faisant défiler la Légion étrangère trois semaines plus tard. Furieuse et dégoûtée, j'ai fermé la télévision.
En tant qu'épouse d'Algérien, en tant que petite-fille de résistant communiste fusillé par les nazis en janvier 1944, en tant que citoyenne éprise de liberté, de solidarité, de fraternité et de justice, je demande pardon au peuple algérien et à ses dirigeants, ainsi qu'aux millions de martyrs tombés sous la tyrannie d'une France colonialiste impitoyable et barbare, pour cette trahison des valeurs pour lesquelles bien des Belges sont tombés en d'autres temps, dont mon grand-père Marcel De Ruytter et ses camarades. Vos héros, Ali La Pointe, Larbi Ben M'hidi, Benboulaïd, le colonel Amirouche et tous vos chouhada sont aussi mes héros, comme l'est le grand-père maternel de mon mari, Saïd Mokrani, parce que tous se sont battus avec courage et abnégation pour une cause noble et juste dont les valeurs universelles ont convaincu certains citoyens de mon pays à leur apporter soutien et participation active à travers «le Front du Nord». Que ces derniers, ainsi que tous ceux qui ont combattu le fascisme, soient remerciés d'avoir été l'honneur de la Belgique.
De Bruxelles, Jocelyne De Ruytter
 

Les 500 Français les plus riches ont une fortune cumulée qui dépasse le budget de l'État français

(voir le site de la Rtb-F)


    • Les 500 Français les plus riches ont une fortune cumulée qui dépasse le budget de l'État


    Et ces riches sont de plus en plus riches, malqré qu'ils expliquent que la France est devenue un enfer fiscal et que la crise réduit à néant leurs bénéfices. Pourtant la valeur de leur patrimoine a progressé de 25% en un an.

    Leur fortune a même quadruplé en 10 ans. C'est une étude dumagazine Challenge qui le révèle. Les 500 Français les plus riches ont une fortune cumulée qui dépasse le budget de l'État français. Et parmi eux, en tête du classement avec un patrimoine de  24 300 000 000 €, une personnalité bien connue en Belgique : Bernard Arnault.
    Ecoutez ci-contre le billet radio, avec des explications de Nina Schmidt, de l'Observatoire des Inégalités.
    Frédéric Says

    Notre ami Henri Alleg, militant communiste, torturé en Algérie par les colonialistes français, est mort debout !
    NOTRE HENRI EST MORT DEBOUT
    Henri Alleg, notre Henri, s'est éteint à jamais
    Homme libre, militant communiste, chantre de la fraternité, journaliste intègre, héros ordinaire de cette Algérie et de cette France qui fredonnent en nous, Henri est toujours resté fidèle à ses principes et ses idéaux durant ses près de 70 années d'engagement politique, malgré la prison, la torture, la trahison et les défaites.
    22 JUILLET 2013
    Résistant il fut, résistant il demeurera même aux pires moments de sa vie : en tant que militant clandestin dans l'Algérie occupée, lorsqu'il subit les interrogatoires terribles de ses tortionnaires français, durant les querelles intestines qui déchirèrent l'Algérie indépendante, durant la contre-révolution qui déferla sur les pays socialistes...
    Comme nombre de ses camarades qui ont écrit les pages à la fois douloureuses et honorables de la résistance anti-coloniale, Henri a été un monument de générosité, de bienveillance et d'humilité.
    Par un jour morose de décembre, j'ai eu l'immense honneur de visiter le cimetière du Père Lachaise en sa précieuse compagnie, bras dessus, bras dessous.
    A cette occasion, il m'a confié de nombreux souvenirs de ses combats et autant de récits de notre histoire commune, tel un grand-père à son petit-fils.
    Aujourd'hui et demain, ses petits-enfants, par millions, poursuivront la rédaction de son journal éternellement inachevé, celui de l'humanité en quête de paix, de justice et de bonheur.
    Merci Henri. Nous ne t'oublierons jamais.

    Bahar Kimyongür
    22 juillet 2013

    Voici le message qu'Henri Alleg a fait parvenir à Bahar Kimyongür quelques jours avant sa condamnation politique en 2006.

    A l'attention de Bahar Kimyongür

    « Que vous dire à propos du procès qui vous a été intenté et dont on attend la délibération et les conclusions le 28 février prochain sinon que j'en suis effaré et indigné ! Il me rappelle la sinistre époque de la guerre d'Algérie où, en France, les partisans de la paix et de la liberté des peuples, les défenseurs des Droits de l'Homme et de la simple liberté d'expression étaient traînés devant les tribunaux au nom de la lutte contre le "terrorisme", une expression qui servait déjà à justifier toutes les illégalités commises contre des hommes et des femmes dont le crime était d'affirmer leur attachement aux grandes idées de démocratie et de réelle liberté, de dénoncer courageusement la torture et les sévices couramment pratiqués comme c'est aujourd'hui le cas en Turquie.


    En fait, dans un pays et une Europe qui n'hésitent pas à se présenter aux yeux du monde comme les champions de ces grands principes, ce que l'on vous reproche à vous et vos amis, c'est de vous battre pour que ces principes inscrits dans les lois soient effectivement respectés. J'avoue que j'ai du mal à penser que les juges en vous condamnant pourraient se rendre coupables d'un tel déni de justice, ce qui aboutirait à donner de la Belgique une image contraire à ses meilleures traditions d'équité, d'hospitalité et de tolérance, couvrant finalement, pour d'injustifiables raisons politiques, les crimes et les pratiques médiévales d'un état policier étranger.
    Je ne peux pas croire que le tribunal en arrivera là. Au contraire, je veux espérer, avec de nombreux amis, membres d'organisations attachées à la défense des droits de l'Homme, d'universitaires, d'élus de Belgique et d'autres pays dont la France et l'Italie qui vous connaissent et vous estiment pour votre courageux engagement, que le tribunal décidera de votre relaxe. C'est ce que nous sommes des milliers à demander et ce ne sera là que justice véritable.

    Croyez, cher ami, à ma totale solidarité dans le juste combat que vous menez. » Henri Alleg
    COURCELLES: la poubelle à puce arbitrairement imposée à la population, dès le 30 septembre 2013.
    La décision est prise, des réunions d' information de la population sont convoquées après coup par la nouvelle majorité Mr-Cdh-Ecolo. C'est cela le "changement" promis pendant les élections, mais cependant pas un changement démocratique. Au Conseil communal de Courcelles, seul le Front des Gauches se serait opposé à ce coup fourré pour la population. Je partage absolument son point de vue.
    L'idée était en l' air depuis déjà un an ou deux, juste le temps de la mettre en application par les services de l' Icdi en accord avec les communes-test (Les Bons Villers,...). L' Icdi, ce gouffre financier, compte ainsi régler SES PROBLEMES, les difficultés d' application seront reportées sur les gestionnaires locaux. Les dépôts clandestins vont certainement se multiplier, malgré la traque policière qui va s' accentuer car les plaintes vont proliférer... Même si l' Icdi nous annonce "un gros bénéfice environnemental" !  La mise en application de ce système pose d' ailleurs des problèmes différents entre les communes rurales et les communes urbaines. Ca va donner quoi pour les immeubles à appartements multiples ????
    Que Caroline Taquin ne vienne pas dire que "ce sont les socialistes qui ont décidé". Sans les défendre, c'est un mensonge sélectif, à la carte: le Mr était en effet au pouvoir, avec les socialistes, depuis les élections de 2006. Ce parti a certainement pris part aux tractations Courcelles-Icdi bien avant les communales d'octobre 2012. Car dans une commune, les décisions du Collège ne sont pas prises par un seul parti au pouvoir en cas de majorité plurielle, sinon la majorité est en l' air.
    Sur le fond du problème, il y a lieu de croire dès maintenant que les problèmes seront multiples. Avant tout aucune précision sur le montant de la taxe communale déchets. Sinon qu'on sait déjà que ce montant (qui est déjà très élevé et différent de commune à commune) va grimper d' année en année. Elle sera d' ailleurs progressivement portée à 110 % du "coup-vérité". Pourquoi 10% de bénéfice sur le dos de la population? L' Icdi va-t-elle se mettre à distribuer aussi des bonus à ses hauts gestionnaires ? Quel gestionnaire et/ou élu communal courcellois aura le moyen technique et/ou administratif de participer au calcul du "coup-vérité" ? Les élus communaux ne seront plus que des machines à voter la facture annuelle qui leur est présentée et imposée par les services financiers de cette intercommunale. La gestion des containers communaux est déjà du seul domaine de l' Icdi et relève de l' encasernement...
    Les gens sont  inquiets et l'idée passe très mal. La preuve, une réunion qui s' est tenue récemment comptait quelque 3-400 participants... Les gens (les éternels cochons de payants)  savent que les vrais pollueurs ne sont pas les payeurs. Le volume des immondices ne cesse de grimper à cause de ceux qui produisent et mettent en vente les produits polluants (les emballages perdus, volumineux, coûteux et de luxe). La population –que l' on ne cesse de culpabiliser- n'a pas d' autre choix que d'acheter ce qui est mis en vente dans les grandes surfaces. Vous pensiez être né belge, wallon, hennuyer, carolo, courcellois ou autre (???). NON: à 73 ans, j' apprends par l' Icdi, que je suis né "pollueur" puisque l'on va nous faire payer suivant le principe "pollueur-payeur"... Bravo, pour le respect dû aux citoyens courcellois ou autre...   Encore, faudrait-il que l'on m' explique en quoi je suis plus pollueur en 2013, qu' en 2003, 1993, 1983, 1973, et ...
    Quoi qu'il en soit: COURCELLES a fixé à 100 kgs par habitant et par an le poids des déchets  (résiduels ET organiques) inclus dans le service minimum (le montant de la taxe communale déchets), soit 200 kgs par an pour un couple de 2 "pollueurs" habitant la commune, soit à peine quelque 600 grammes par jour. C'est vraiment pas  le moment pour de tels couples de fabriquer des gosses et utiliser trop de langes recyclables ou non... Les kgs et les enlèvements supplémentaires, va falloir les payer en plus...
    Pour info: en 2012, la moyenne des immondices enlevés par habitant dans les 14 communes affiliées à l' Icdi (dont 4, Les bons Villers, Gerpinnes, Aiseau-Presles, Montigny le Tilleul sont au système à puce) était de 483 kgs (NG du 19 juin 2013). Autre chose encore: il paraît que nous pouvons obtenir une clé pour fermer notre poubelle (?). Le coût d' achat serait de 75 euros ... Nous ne savons pas encore si c' est par poubelle ou pour les 2 poubelles (?). Quoi qu'il en soit: 75 euros = une bagatelle financière supplémentaire qui pour nos chers élus "démocrates" au pouvoir doit pousser tout seul sur le dos des chômeurs, des minimexés, des petits pensionnés ... Notons aussi que sur le montant de la taxe communale "déchets", la commune nous redistribuait gratos 1 rouleau de sacs-poubelle et 1 rouleau de sacs pmc. Il faudra évidemment passer le montant de ses sacs à "pertes (pour qui ?) et profits". On sait aussi qu' en 2013, la taxe  annuelle "déchets" sera une fois de plus augmentée de 8 euros ...(Elle était de 156,80 euros pour un ménage en 2012).
    Par ailleurs, vu de l' extérieur et preuve du contraire, on peut supposer que pour couvrir les besoins de la population courcelloise, quelque 11.000 poubelles (munies de roulettes, de fermetures à clé, de puces, d'une durée de vie jusqu'ici inconnue) de 40 litres et quelque 11.000 poubelles de 140 litres seront nécessaires. Bref, un marché très juteux, commune par commune, pour certains fournisseurs qui ne seraient préoccupés que par la nécessité d' éliminer nos déchets... Un  marché de combien de centaines de milliers d' euros, un investissement à payer par qui, amorti, comment ??? Bref la gestion des déchets, ça rapporte à certains. Un autre élément, la taxe récupel, dont la population ignore absolument tout ... Il paraîtrait pourtant que des lingots d' or récupéré s' amasseraient quelque part (???).


    BELGIQUE:
    Jamais un gouvernement n'a "économisé" autant, et en si peu de temps

    Fin avril, le président du PS, Paul Magnette, prétendait au congrès de son parti : « Avec nos camarades du sp.a, le PS fait partie du gouvernement le plus social d'Europe. ». Mais la vérité a ses droits.

    Joris Van Gorp
    Quels sont les faits ? Ce gouvernement a déjà économisé 19 milliards. Soit entre 7 et 8 fois plus que les mesures du Plan global avec lequel Dehaene voulait préparer notre pays à l'euro. Le récapitulatif est impressionnant. Le gouvernement Di Rupo  (Ps): 
    • fait travailler tout le monde deux ans de plus
    • réduit les pensions de 20 %
    • réduit les indemnités de chômage de 40 %
    • supprime les allocations d'attente aux jeunes qui ont fini leurs études
    • fait baisser les salaires de 0,4 %
    • vous fait rater une augmentation salariale de 3,4 %
    • diminue votre préavis en cas de licenciement
    • fait des économies sur les soins de santé
    • liquide 5 000 emplois dans les services publics
    • détricote les services de la SNCB et de bpost
    • augmente les accises sur l'alcool et le tabac
    • fait payer plus d'impôts à une grande partie des familles
    • réduit les moyens financiers des communes
    Au cours des mois à venir, ce gouvernement va encore économiser 4,5 milliards d'euros. Comment se fait-il que ce gouvernement parvienne à faire croire aux gens que « ce n'est pas encore si grave que ça » ? Il recourt pour ce faire à diverses techniques bien mises au point.

    La politique du salami

    La tactique gouvernementale la plus utilisée est la politique du salami. Ce gouvernement a étalé sa série de mesures sur 18 mois et 6 conclaves budgétaires. Les mesures sont assénées une par une, morceau par morceau. Chaque bout pris à part n'a pas l'air énorme. Mais, quand on regarde tout ça d'une certaine distance, on se rend compte que ce gouvernement pousse loin, très loin même, le démantèlement social.

    Bombes à retardement et opérations de déplacement

    Ensuite, le gouvernement recourt encore à deux techniques particulières, pour emballer tout cela : la technique de la bombe à retardement. Certaines mesures ne seront ressenties par les gens qu'au bout de deux, trois ou même plusieurs années. Comme les mesures concernant le calcul de la pension. Ceux qui ont 20 ans aujourd'hui n'en subiront les conséquences que dans bien des années. Pour ces jeunes, ces mesures sont de vraies bombes à retardement qui ne leur péteront au nez que d'ici trente-cinq ou quarante ans.     Seconde particularité, la politique du « déplacement ». Ce gouvernement fait endosser à d'autres institutions et niveaux d'administration les retombées de ses mesures. Telle la diminution des moyens financiers de bpost. De ce fait, bpost va devoir revoir ses tarifs à la hausse. Le gouvernement espère ainsi que votre colère s'exprimera contre bpost et que vous oublierez ainsi que la hausse des tarifs est en fait une conséquence d'une décision gouvernementale.

    La politique gouvernementale en 13 tranches de salami

    1. Travailler deux années de plus. Tous les systèmes de pension anticipée ne sont possibles que deux ans plus tard. Interruptions de carrière et crédit d'heures sont limités et détricotés progressivement (décembre 2011).
    2. Jusqu'à 20 % de pension en moins, à l'avenir. Certaines périodes assimilées (prépension, crédit d'heures et chômage de longue durée) sont de moins en moins prises en compte pour le calcul de votre pension dans le privé. Pour les fonctionnaires, les pensions ne sont plus payées sur base des cinq dernières années, mais des dix dernières années. À l'avenir, les travailleurs du privé percevront chaque mois 10 à 15 % de pension en moins. Pour les fonctionnaires, cela se traduira par une perte de 10 à 20 % (décembre 2011).
    3. Jusqu'à 40 % d'allocations de chômage en moins. Ces allocations de chômage diminuent en trois étapes jusqu'à un montant forfaitaire de 494 euros pour un cohabitant (baisse de 40 %), de 934 euros pour un isolé (- 17,5 %) et 1 113 euros pour un chef de famille avec charge de famille (-12 %1).
    4. Suppression des allocations d'attente des jeunes qui quittent l'école. Ce n'est qu'après 12 mois (auparavant, 9 mois) qu'ils reçoivent une indemnité d'attente. Après 3 ans, celle-ci est supprimée et ils sont renvoyés au CPAS (décembre 2011).
    5. Une baisse effective de salaire de 0,4 % en raison des tripotages de l'index. En intégrant les prix soldés des marchandises et le prix moyen du carburant à la corbeille de l'index, un salarié perd en moyenne 0,29 % de son pouvoir d'achat. Juste avant les vacances, le gouvernement veut encore intégrer les produits blancs à l'index, ce qui fait que votre perte de pouvoir d'achat équivaudra à 0,4 % de votre salaire (janvier 2013).
    6. Perte d'une augmentation salariale de minimum 0,9 % jusqu'à 3,4 % de votre salaire. Avec le blocage salarial pour 2013-2014, vous serez privé dans les deux ans à venir d'une augmentation salariale d'au moins 0,9 % 2. Ensuite, le gouvernement planche sur un projet de loi visant à étendre ce blocage des salaires à au moins 6 ans. La loi entend bloquer toute augmentation salariale en Belgique, jusqu'à ce que les salaires dans les pays voisins aient augmenté d'au moins 3,4 %. En d'autres termes, au cours des 6 années à venir, vous allez perdre au moins 3,4 % d'augmentation salariale 3 (avril et juillet 2013).
    7. Réduction du préavis en cas de licenciement pour une moitié des contrats de travail. Une partie importante des employés bénéficie aujourd'hui d'un délai de préavis d'un mois par année prestée. Une bonne partie des ouvriers a également, via les conventions  collectives de travail (CCT) obtenu des délais de préavis plus longs. Plus de 60 % des travailleurs ont un délai de préavis d'au moins 3 semaines par tranche entamée de 5 années prestées. Les employeurs veulent harmoniser le préavis jusqu'à maximum 4 mois pour ceux qui ont moins de 14 ans de service et maximum 8 mois à partir de 20 années d'ancienneté  4 et 5 (juillet 2013).
    8. Economies sur les soins de santé. Au cours des 18 mois écoulés, le gouvernement a retenu plus de 1,4 milliard d'euros sur les soins de santé. Il s'agit, dans ces retenues, des moyens financiers servant à constituer les réserves afin de pouvoir faire face au vieillissement croissant. En rognant aujourd'hui sur ces réserves, le gouvernement fait peser une hypothèque très lourde sur l'avenir. Un avenir constitué de tickets modérateurs très élevés et de services de moins en moins performants (décembre 2011, mars 2012, novembre 2012 et mars 2013).
    9. 5 000 emplois à la trappe dans les services publics. Le gouvernement pratique des coupes sombres dans les moyens financiers des fonctionnaires. Le secrétaire d'État Hendrik Bogaert (CD&V) parle à terme d'une réduction de 5 000 fonctionnaires fédéraux (décembre 2011 et mars 2013).
    10. Démantèlement des moyens accordés à la SNCB et à bpost. Lors des précédentes fournées d'économies, le gouvernement a retiré 334 millions des réserves de la SNCB et a grevé les moyens de fonctionnement de cette même SNCB de 110 millions. Idem pour bpost : 136 millions d'euros en moins pour les frais de fonctionnaires, et hold-up de 290 millions dans ses réserves. Cela aura des retombées sur les investissements futurs et aboutira à des hausses de tarifs (décembre 2011, mars 2012, novembre 2012 et mars 2013).
    11. Augmentation des accises sur l'alcool et le tabac. Les accises sur l'alcool et le tabac ont été augmentées en plusieurs étapes. En moyenne, cela coûtera 74 euros par an et par famille, en fonction de la consommation, évidemment (décembre 2011 et mars 2013).
    12. Plus d'impôts encore pour une grande partie des familles. Le gouvernement Di Rupo a réduit, voire supprimé, toutes sortes d'avantages fiscaux pour une flopée de familles à deux salaires. Ces familles paieront donc plus d'impôts. Quelques exemples :• Crèches enfantines. La déduction fiscale a baissé de 5,60 euros par jour à 5,04 euros, soit une perte de 0,56 euro par jour. Si vous recourez aux services d'une crèche 150 jours par an, vous perdez 84 euros par an.• L'épargne pension. La déduction fiscale a baissé, passant de 352 euros à 282 euros par personne. Soit une perte annuelle de 70 euros par personne. Et, pour un couple, 140 euros par an.
    • Isolation de la toiture. La déduction a diminué, passant de maximum 1.204 euros à 903 euros. Soit une différence de 301 euros par an.
    • Suppression des réductions fiscales pour les dépenses en économie d'énergie. Elle s'élevait jusqu'à présent à maximum 1.132 euros par an (décembre 2011).
    13. Diminution des dotations au CPAS. A un moment où, vu la crise, de plus en plus de gens doivent faire appel au CPAS, le gouvernement réduit les dotations de ce dernier de 37,4 millions. Le gouvernement répercute tout simplement ses déficits sur les communes. Ces dépenses communales en hausse ne peuvent être palliées qu'en augmentant les taxes communales ou en rognant sur le personnel communal même (mars 2013).

    Les Usa: leur "Démocratie", leur "Liberté", leurs guerres à la conquête de la planète, de la domination mondiale capitaliste,...
    Ils sont rares ceux qui possèdent encore dans leur bibliothèque ce livre d' époque qui devrait être (re)lu par les générations actuelles, par tous ceux qui veulent REELLEMENT comprendre la politique des dirigeants ricains ... 1952 – 2012: soixante années se sont écoulées et nous séparent ... Ceci est donc pratiquement devenu inédit ..., mais toujours d'une actualité pourtant aveuglante sur bien des points.
    RoRo
    Avec ce texte écrit, il y a quelque 60 ans, nous revenons aux sources de la guerre froide et de "l' Amérique" ...
    (y compris suites suites 73-74)
    Il ne me semble pas inutile de rappeler que ce texte a été écrit en 1952, en pleine période "stalinienne" (sic), mais aussi et surtout celle de l'hystérie du McCarthysme (1950-1954). Staline est mort en 1953. L' Urss se relevait victorieusement des destructions et des cendres de la 2e guerre mondiale, en remportant de véritables succès. Nous connaissions déjà la guerre froide et même des guerres chaudes (Corée, Indochine). Et la guerre d' Algérie pointait déjà à l'horizon, car sous la pression des peuples, et avec l'aide du camp socialiste, les pays esclaves entamaient la lutte pour se libérer du colonialisme des puissances capitalistes européennes occidentales (celles qui se disent aujourd'hui  "libres" et "démocratiques") ...
    On verra 60 ans après que beaucoup d' analyses contenues dans cet ouvrage se sont révélées exactes, amplifiées même, comme de véritables prédictions... On verra et on comprendra mieux avec quelle facilité, quelle complicité, quelle lâcheté, les dirigeants d' Europe occidentale, et d' autres coins de la planète, se sont progressivement rangés derrière et soumis à la politique dominatrice du capitalisme et de l'impérialisme américains...
    Aux U$A : Pour ceux qui se souviennent :
    En 1952, déjà  : "La guerre des Mercenaires" ... Qu' est-ce qui a changé depuis 60 ans ???

    (les parties soulignées en gras le sont par RoRo)

    En cette année 1952, et sous ce titre, paraissait déjà cet ouvrage de Renaud DE JOUVENEL (évidemment, traité aujourd'hui, de ... stalinien (sic)): en voici quelques extraits :

    http://users.skynet.be/roger.romain/guerredesmercenaires_1952.htm

    Social-démocratie :

    Oui, la pseudo "démocratie" capitaliste et ses partis intégrés virent au fascisme :

    La honte à Bordeaux, une étudiante reçoit une amende de 60 euros pour avoir parlé à des SDF

    honte
    C'est à Bordeaux que ça se passe, la ville d'Alain Juppé. Une étudiante en sociologie de l'université de Bordeaux a reçu une amende de 60 euros, simplement parce qu'elle a passé quelques minutes à parler à des SDF dans la rue. Pourquoi ? A cause d'un arrêté anti-bivouac assez scandaleux pris par la municipalité de Bordeaux. Elle raconte ce qui s'est passé :
    "Je venais de me réinscrire à la faculté, le 10 septembre dernier", raconte l'intéressée, "et je marchais le long du cours Victor Hugo (l'une des principales artères du centre de Bordeaux, ndrl). J'ai vu une de mes amies, qui devait elle-même s'inscrire, discuter avec un groupe de SDF. Je suis allée m'  asseoir pour parler avec eux. Nous sommes restés comme ça tout au plus deux minutes, et il n'y avait pas la moindre trace d'agressivité, ni de part, ni d'autre. Des policiers à vélo sont alors arrivés, nous ont demandé nos papiers, et ont contrôlé nos identités avant de repartir. A aucun moment, ils ne nous ont indiqué que nous étions en infraction." Quelques semaines plus tard, surprise dans la boîte aux lettres : une amende de 60 euros..."
    Ce texte, voté en janvier 2002 par le conseil municipal de Bordeaux, vise les regroupements de SDF : il interdit du 1er décembre au 1er mars et du 15 mai au 30 septembre "toutes occupations abusives et prolongées des rues et autres dépendances domaniales (...) lorsqu'elles sont de nature à entraver la libre circulation des personnes ou bien (à) porter atteinte à la tranquillité et au bon ordre public".
    Un arrêté anti-pauvre par excellence, pour ne pas perturber la bourgeoisie bordelaise et lui mettre sous les yeux, une pauvreté qu'elle ne sait pas tolérer peut-être ? Un comportement honteux dans un pays qui a pour devise "Liberté, égalité et fraternité", ceux qui ont promulgué cet arrêté n'ont pas l'esprit français, celui des lumières et des droits de l'homme. Ils sont la honte du pays, bien plus que ces SDF qu'ils essaient de chasser de leurs vues. Il émane de ce texte un manque de coeur, un manque d'humanité, une indécense et un égoïsme scandaleux, indigne de notre civilisation, de nos valeurs et de notre république.

    Paul Magnette, bourgmestre (Ps), et son échevin Véronique Salvi (Psc-Cdh),  font la chasse aux mendiants
    La Ville de Charleroi vient d'adopter un nouveau règlement : dès le 15 septembre 2013, les mendiants devront se répartir dans les différentes communes de l'agglomération, avec des horaires limités. Ceux-ci sont surtout présents dans le centre, et ce spectacle (juste le spectacle) de cette pauvreté déplaît à la majorité socialiste présidée par le bourgmestre Paul Magnette. Loin de s'attaquer aux causes de la misère, elle a décidé de la répartir géographiquement : à Charleroi, la mendicité sera autorisée de 8 à 18 heures le lundi, le mardi à Gilly et Marcinelle, le mercredi encore ailleurs, etc. Le dimanche, c'est carrément interdit. En cas d'infraction, la « recette » du « mancheur » sera saisie et, s'il récidive, il fera l'objet d'une arrestation administrative. La FGTB Charleroi Sud Hainaut s'est déclarée outrée de cette mesure, « à l'aube de la mise en application des mesures d'austérité portées au gouvernement fédéral par les mêmes partis, ce qui aura, entre autres pour résultat, de réduire des milliers de chômeurs à la rue ». Ce dimanche 1er juin, elle a participé, tout comme le PTB carolo, à une action
    organisée devant l'hôtel de ville par l'association Occupy Charleroi.
    Pour rappel Véronique Salvi (3e échevin- Centre "Démocrate" Humaniste") a dans ses attributions notamment: la petite enfance, la personne handicapée, la santé, l' intégration et l' égalité des chances (mai oui !)

    CHARLEROI: la gloire pour Magnette: à la tête de sa majorité Ps-Cdh-Mr, il organise désormais la chasse aux mendiants et aux sdf, de plus en plus nombreux.
    Liège l' inspire: nos grandes villes doivent devenir de plus en plus propres... Incapables d' éliminer la misère qui grandit, les partis du pouvoir s' attaquent à ceux de plus en plus nombreux qui en souffrent. Les restos du coeur regorgent en hiver, à Charleroi, 25-30% des travailleurs actifs sont au chômage. Qu'à cela ne tienne: les mendiants, les sdf, vont devoir tourner de commune en commune, à jours fixes. Histoire en fait de les dégouter et de les voir partir ailleurs. S'ils ne plient pas, Magnette, mayeur et président du Ps, va utiliser ses flics à la matraque, pour qui il recrute avec ses alliés des deux partis de droite: les libéraux et les "démocrates" "humanistes"... J' ai connu l' époque, où en dessous du nom des rues, une plaque était ajoutée: "La mendicité est interdite à COURCELLES". C' était "l'oeuvre" des majorités de droite, conservatrices et réactionnaires (libérales et catholiques) du 19e siècle. On n' a donc pas avancé d'un pas. On recule, même si la misère, cela devrait se soigner, dans un pays qui se dit démocratique, civilisé et qui a des "valeurs"... Combien coûte l'intervention et l'occupation militaires belges en AFGHANISTAN aux côtés des Ricains et des autres pays otaniens ??? A quand un plan Marshall wallon contre la pauvreté ???


    RoRo
    a/conseiller communal 
    B6180 cOURCELLES