Léon Blum
(Lebel TSVET)
Important homme politique socialiste français descendant de juifs de Westhoffen, un petit village du Bas-Rhin, Léon Blum qui « se sentait juif et français car il pensait que l'un n'empêchait pas l'autre », a joué un rôle conséquent lors du vote de la résolution 181.
Né à Paris le 9 Avril 1872 , licencié en lettres à 20 ans, puis en droit à 23 ans, il devint à ce jeune âge auditeur au Conseil d'État en décembre 1895. Comme critique littéraire, nombre de ses collègues estimaient déjà qu'ils étaient inobjectif vis-à-vis des uvres écrites par des Juifs. Même son ami Gide le trouvait partial et évoquait son sentiment que le Juif était d'une race supérieure. Adhérent en 1899 à la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), c'est-à-dire le Parti socialiste de l'époque, il en fut un des principaux dirigeants. Député de Paris en 1919 et directeur du journal Le Populaire, il fit cette édifiante déclaration le 9 Juillet en 1925 « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. ». Député de Narbonne à partir de 1929 , il devint le président du conseil, c'est-à-dire chef du gouvernement français, en 1936 (Front Populaire). Après avoir été honteusement inculpé avec d'autres hommes politiques à Riom en 1942 , soi-disant comme premier responsable du sous-armement français et de la défaite, par une « Justice française » pétainiste, il fut, dès l'occupation de la zone sud en 1943 livré par le président du Conseil Pierre Laval aux Allemands qui le déportèrent dans une maison à proximité du camp de Buchenwald , puis de Dachau, en étant finalement libéré par l'armée américaine. . Il revint en France, avec le manuscrit d'un ouvrage « A l'échelle humaine » et garda une forte influence morale sur
Revendiquant on ne peut plus légitimement en soi son ascendance juive, comme bien d'autres célébrités et rabbins dans le monde mais qui n'étaient pour autant automatiquement pour cela sionistes, il fut l'objet de tant de critiques sur le plan littéraire, sociétal et politique qu'il faudrait bien des lectures pour, outre les critères antisémitisme ou « hyper-sémitisme » , distinguer objectivement les médisances des calomnies. Ce qui ne manquerait vraiment pas d'intérêt vu le rôle capital que Léon Blum a joué pour les Français certes, mais aussi pour les sionistes qui, en 1943, avaient donc donné son nom à un kibboutz, ce dont il fut très fier quand il apprit à sa libération la concrétisation d'un projet sioniste antérieur à la guerre.
Car il fut en effet l'ami d'un des plus influents leaders sionistes, le scientifique juif biélo-russe, puis anglais (1910) Haïm Weizmann, découvreur de l'acétone (qui fut très utile aux Britanniques pour fabriquer les explosifs TNT de la guerre 1914-1918), alors qu'on considère que la célèbre Déclaration Balfour est un geste de reconnaissance britannique envers celui qui, fut par deux fois président de l'Organisation juive mondiale, avant de devenir , malgré ses différends avec Ben Gourion, le premier président de l'entité sioniste jusqu'à sa mort en Novembre 1952.
Alors qu'il avait prononcé une conférence inaugurale lors du conseil de l'Agence juive élargie à Zurich en Juillet 1929 à l'occasion du 16ième Congrès sioniste et qu'il rencontrait Weizmann régulièrement, il est très intéressant, car révélateur, de savoir que pour parler de Léon Blum dans ses nombreux courriers tous azimuts Haïm Weizmann, afin de le « protéger », lui avait attribué, en partant du yiddish, le pseudonyme de Lebel pour Léon et de Tsvet pour Blum, soit fleur, ce qui est la traduction de blum en français. Et cet « agent français » pleinement conscient de l'être, du sionisme mondial disait « J'ai jugé de l'empire extraordinaire qu' Haïm Weizmann exerçait sur les autres hommes par celui qu'il exerçait sur moi moi-même. Je n'ai jamais rien pu lui refuser ». Et il écrivit encore « Dès le lendemain de la première guerre mondiale, il m'enrola au service de ses desseins ..C'est un grand orgueil et une grande satisfaction pour moi de penser que j'ai pu l'aider dans la difficile négociation dont dépendait la création du Home national juif
. ». Par contre, quoiqu'il le rencontra au moins une fois Lebel Tsvet n'eut pas de rapports fréquents révélés avec son camarade socialiste David Ben Gourion qui, depuis sa chambre de l'Hôtel Montceau à Paris, dirigeait le sionisme et le terrorisme sioniste entre 1945-1947.
Quand il apprit à New York que
Et effectivement le toujours hyper-influent membre de
Un nouveau vote capital qui entraîna, comme déjà l'habitude en avait été prise, le vote de
On peut donc dire objectivement que le Franco-juif et fier de l'être Léon Blum, et à travers lui,
Les Palestiniens ont donc de vrais reproches fondés à faire à
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Source essentielle « Blum » de l'avocat juif israélien (parfaitement francophone) Ilan Greilsammer.
Grandes biographies Flammarion. Février 1996 160 FF 611 pages
Regarder Weizmann Haîm en page 301 des Index des noms propres.
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